Bonjour, tout le monde!!
Ceci n'est pas une histoire de Harry Potter, mais d'un dessin animé de Disney, Basil, détective privé – 1986, Great mouse detective en version originale – que j'aime beaucoup; cependant, très chers lecteurs de mes Original Pranksters, jetez-y quand même un œil, qui sait, peut-être que vous aimerez cette histoire … j'écrirai la suite dans peu de temps.
Ceci n'est qu'un prologue, l'histoire continue après. Je la poste de suite. Apparemment, je suis la première à poster une histoire en français dans le coin " Disney ". J'espère que ça donnera envie aux francophones de s'y mettre aussi ... En attendant, amis de tous pays et de toutes langues, ne vous laissez pas rebuter par la langue dans laquelle cette histoire est écrite … Venez quand même y faire un tour, après tout on ne sait jamais – et en plus, je suis en train de traduire cette histoire en anglais; vous n'aurez qu'à comparer les deux versions!! :o
Mais allez, il serait peut-être temps de commencer l'histoire en elle-même ; soyez gentils avec moi, c'est la première fois que j'écris une fanfic qui n'ait rien à voir avec Harry Potter … Read & Review, s'il vous plaît, que je sache ce que vous en pensez!! :o
La majorité des personnages ne m'appartiennent pas et sont la propriété de la firme Disney. L'inspecteur Vole appartient à Eve Titus, mais le caractère que je lui ai créé est sans doute loin des livres de Mme Titus. Je ne sais rien de lui. Et j'ai créé le personnage d'Anielka Arlington, ainsi que quelques autres.
LE JEU DU CHAT ET DE LA SOURIS
Londres, décembre 1899.
Prologue.
Il neigeait sur Londres, comme d'ordinaire en cette période de l'année. Les rues, de noires et bruyantes, devenaient presque féeriques quand l'habituelle couverture blanche et silencieuse les recouvrait. Malgré la force de l'habitude, la plupart des passants qui se hâtaient de rentrer chez eux après avoir terminé leurs achats de Noël restaient sensibles au changement que la neige imposait à leur ville, bien qu'il ne dure jamais longtemps. La neige foulée par les centaines de passants perd vite de sa blancheur immaculée et fond, laissant seulement des traces grisâtres et de petits tas malpropres dans les caniveaux.
Mais ce quartier-là de Londres – le Londres du premier flocon – semblait sortir tout droit d'un livre d'images, avec ses rues illuminées où marchaient avec précautions des femmes chaussées de hautes bottines et habillées de longues robes chaudes, et des hommes emmitouflés dans des manteaux dont l'éclat et l'apparence variaient fortement suivant la fortune de celui qui le portait, ses toits pointus, ses vitrines éclairées comme par magie de bougies et des lumières de mille couleurs, hypnotisant les enfants et attendrissant les adultes par la multitude de jouets colorés qu'elles offraient au regard des passants. Ces jouets attiraient naturellement le regard et offraient une diversion non négligeable pour les pickpockets, mais aussi pour tout ce qui se passait à ras de terre, et que les gens perdus dans leur contemplation des vitrines ne remarquaient jamais. Mais qui, au milieu de toute cette joyeuse agitation propre à cette période de fêtes, aurait été assez observateur pour remarquer la petite silhouette dodue qui se faufilait entre les bottes de fourrure et les souliers cirés ?
Le docteur David Q. Dawson ferma sa valise avec précaution et se prépara avec un soupir résigné à affronter l'enfer que devenait les rues commerçantes de Londres dès la fin de l'année. Ce n'était pas la première fois qu'il aurait bien voulu être humain : quelques grandes enjambées à peine, et hop ! il serait chez lui. Mais le docteur Dawson n'était pas un humain. C'était une souris d'un certain âge, avec une moustache imposante, mais dont le blond original commençait à tourner sérieusement au gris, un crâne plat qui avait tendance à se dégarnir, et des épais sourcils qui lui donnaient l'air menaçant lorsqu'il les fronçait, bien qu'il soit bon comme le pain et qu'il ait le cœur aussi tendre qu'un morceau d'Emmenthal. Lui aussi revenait de ses achats de Noël : un nouveau manteau et un chapeau melon pour lui-même – les siens commençaient à donner des signes de fatigue – un service à thé en porcelaine de Chine pour Mme Judson, sa logeuse, et un nouveau violon pour Basil, son colocataire et meilleur ami, dont il était l'associé dans toutes ses enquêtes.
Car Basil de Baker Street, comme on l'appelait – il habitait au fameux 221b, exactement en dessous de l'appartement du maître, Sherlock Holmes, dont il était considéré comme l'égal dans le monde des souris – était un détective privé. Dawson avait fait sa connaissance un peu plus de deux ans auparavant, lorsque, rentrant tout juste d'Afghanistan où il avait servi dans l'armée comme médecin, il était tombé au détour d'une rue sur une petite souris de huit ans, qui s'était perdue en cherchant Baker Street et le fameux détective qui y habitait. Dawson l'y avait accompagnée. Le père de la petite Olivia Flaversham était fabricant de jouets, et le commanditaire de l'enlèvement, le professeur Ratigan – le plus grand scélérat des bas-fonds et l'ennemi juré de Basil – voulait lui faire fabriquer un automate qui ressemblerait à la reine Moustoria, pour carrément la remplacer par la machine et étendre sa patte griffue sur le Royaume des souris anglaises. Au péril de leurs vies, Basil et Dawson – promu associé – avaient réussi à arrêter Ratigan, à sauver la reine de l'assassinat pur et simple et à réunir Olivia et son père, fous d'inquiétude l'un pour l'autre ; et tout cela dans l'espace d'un jour et d'une nuit de folie durant lesquels Dawson avait été fasciné par la personnalité de Basil – désinvolte, gouailleur, passionné, sarcastique, maladroit dans ses sentiments mais plein d'un optimisme pratiquement indestructible. Et un véritable génie de l'observation et de la déduction.
Une fois l'" affaire Ratigan " close pour de bon, Basil demanda à Dawson s'il accepterait de travailler avec lui, ce que le docteur s'empressa de faire. Depuis, deux ans et demi s'étaient écoulés, et pas une seule fois Dawson n'avait regretté son choix. Ils avaient résolu un bon nombre d'affaires ensemble, toutes plus compliquées et dangereuses les unes que les autres, et l'amitié et le respect n'avait cessé de croître entre les deux souris, bien que Dawson savait que Basil se ferait couper un doigt plutôt que de l'admettre.
Il neigeait toujours, obstinément ; Dawson se mit en tête de prendre un fiacre. Bientôt, se disait-il, il serait bien au chaud, assis dans son fauteuil devant la cheminée et l'estomac rempli de thé et de ces délicieux gâteaux au fromage que Mme Judson savait si bien préparer. La simple pensée des petits gâteaux dorés le réchauffa d'avance pendant une seconde ; comme pour récompenser cette lueur d'optimisme, un humain qui était à peu près à sa hauteur héla un fiacre et mentionna un numéro en haut de Melcombe Street.
– Quelle aubaine, se félicita Dawson ; il remercia sa bonne étoile et grimpa sur le marchepied.
Le voyage ne dura qu'une minute, puis le cocher fit ralentir ses chevaux, et la voiture s'arrêta. Dawson attendit que l'humain soit descendu et sauta à son tour du marchepied. Derrière lui, presque immédiatement, le fiacre redémarra dans un raclement de sabots et de roues contre le pavé. Le cocher n'avait nullement envie de s'éterniser dans ce froid.
Je sais que c'est très court, mais ce n'est que le prologue … he he … sérieusement, Read & Review, quoique – vous pouvez attendre le vrai 1er chapitre pour ça … alors, prêt à prendre le risque? See you next chapter !
Bisous de Belphégorla Bizarre!! :o
