Disclamer : Les personnages et l'univers appartiennent à JKR, l'histoire est en revanche la mienne.

Autre résumé : Un événement survint, rendant la vie de Lucius et Severus aussi sombre qu'une nuit sans fin. Lors d'une soirée, Lucius aperçut Severus discuter avec Hermione Granger. Il avait ce regard qui en disait long, qu'il connaissait par cœur, qu'il n'avait pas vu depuis si longtemps. Il la voulait. Après tout ce que son ami avait sacrifié pour lui, Lucius se jura que si Severus voulait cette femme, il l'aurait, il s'en assurerait. Peut-être que cette sorcière était la clé pour retrouver l'équilibre qu'il leur manquait tant.

Classé M pour les prochains chapitres.

Ce prologue est là pour lancer l'histoire qui commence au chapitre prochain, avant de vous faire une idée, essayez de prendre le temps de lire au moins le chapitre suivant. Bonne lecture et merci pour votre soutien.

EDIT : - Pas de vulgarité, pas de simples histoires de sexe sans fond. Il y a une intrigue, des sentiments, de la douceur, et du mystère. Ne vous fiez pas seulement aux apparences !


PROLOGUE


Il existait des relations peu communes, des relations plus complexes et délicates. Un couple était généralement défini comme étant composé de deux personnes qui s'aimaient et se désiraient en un parfait équilibre. C'était le lot de la majorité de chaque être de cette planète, sorciers ou moldus. Rencontrer quelqu'un, l'aimer et le désirer, se marier et y rester, dans l'idéal. Les défauts humains comme la précipitation, l'illusion, la tromperie, la rancune, la vengeance, la luxure et le mensonge avaient souvent raison de plus d'un mariage, de plus d'une relation. Tout cela simplement dû à un équilibre non respecté, se mettre avec une personne qui ne nous apportait pas suffisamment ou trop, ne sachant se contenter d'une facette uniquement, voulant tout au risque de s'y perdre. Certains trouvaient cependant cet équilibre dans une relation conventionnelle, à deux. D'autres avait besoin de plus que ça. C'était le cas d'un trio, un triangle secret au reste du monde. Lucius Malfoy, sa femme Narcissa et Severus Snape.

Lors de leur scolarité à Poudlard, Lucius et Narcissa, amis depuis toujours, avaient finit par se voir sous un nouveau jour et devenir inséparables. C'était comme une évidence. Lucius Malfoy faisait tourner les têtes, une partie des filles de l'école s'extasiait devant ce jeune homme noble, riche et hautain à la longue chevelure platine et au regard gris acier. Il aimait plaire et faire profiter de ses charmes toutes celles qui avaient le cran et le privilège de passer dans son lit. Il les baisait, encore et encore. En revanche, son cœur et sa tendresse n'allaient qu'à Narcissa Black, cette beauté froide blonde au regard azur. Peu importe qui passait sous lui, c'était avec elle qu'il s'affichait, à qui il tenait la main. Ils paradaient tel un couple royal, comme deux personnes n'en formant qu'une seule. Narcissa était comme une reine, intouchable et distinguée. Elle n'avait cure de ce qu'il faisait avec ces sorcières. Elle savait que Lucius aimait jouer, baiser, mais qu'elle était la seule à qui il faisait l'amour, la seul qu'il aimait et qu'il allait épouser. Cette certitude était suffisante pour elle. Narcissa n'avait besoin que de Lucius, de lui complet, avec ses qualités, ses défauts, et ses besoins tels qu'ils soient. Cela avait pu durer toute leur fin de scolarité, sans soucis.

Une autre partie des filles de cette école avait toutefois d'autres vues. Un autre Serpentard d'un autre genre. Severus Snape. Il était sombre, froid, ténébreux, charismatique et sensuel. Son physique n'était pas des plus communs, loin des traits parfaits de Lucius, il avait un ensemble de défauts qui finalement, mêlés à son corps lui donnait un charme unique. Son regard noir en avait hypnotisé plus d'une. Cela dit, Severus était réservé et n'avait que peu confiance en lui. Des commérages avaient commencé à se propager, découlant sur des conflits entre les demoiselles de toutes maisons confondues, confrontant leurs points de vue sur les deux hommes, vus comme des concurrents, des rivaux. C'était sans compter sur Lucius Malfoy qui avait pris le temps de se renseigner, observer et analyser son camarade. Il y avait perçu du potentiel, des similitudes et une complémentarité parfaite avec lui. Ils étaient les mêmes tout en étant des opposés. Ce fut ainsi que les deux serpents se lièrent d'une amitié complice, solide et infaillible. Severus et Lucius régnaient ensemble sur les petits culs les plus effrontées de Poudlard, sous l'œil bienveillant de Narcissa.

Severus avait secrètement des sentiments pour son ancienne amie Lily Evans, qui faisait partie de la troisième parties des filles de l'école, celles qui préféraient les garçons ordinaires, celles qui voulaient des relations stables et plutôt durables, celles qui refusaient de se faire ensorceler par les deux Serpentard, et préféraient se tourner vers le genre de héros prétentieux, gentils et parfaits. Les plus revendiqués étaient James Potter, Sirius Black et, plus discrètement, Remus Lupin. Les maraudeurs. Ces Gryffondors, au-dessus des lois régissant cette école, vivaient pour faire de la vie de Severus, un enfer. Severus s'était souvent fait humilier et attaquer par eux avant de se lier à Lucius. Depuis ce moment, il était encore plus détesté et méprisé, mais craint. Lucius était connu pour avoir des connaissances peu fréquentables associées de près ou de loin à Lord Voldemort. Cela avait été suffisant pour lui apporter la paix.

Après avoir quitté Poudlard, Lucius et Narcissa se marièrent et les relations qu'il pouvait avoir cessèrent immédiatement. Ils eurent rapidement un fils, Drago Malfoy. A cette même période, Lord Voldemort avait déclenché une guerre, le menant à une prophétie signant l'arrêt de mort de James et Lily Potter, et même le sien temporairement, grâce à la survie de leur rejeton Harry Potter.

Severus avait obtenu le poste de Professeur de potion et vivait à Poudlard. Il forgea rapidement sa réputation d'homme froid, mauvais, aigri et sévère. Par ce rôle, il pouvait se faire respecter, craindre, faire des potions et assurer une couverture stable en cas de retour de la guerre. Il allait combattre pour le Bien pour venger Lily.

En dehors de ces murs, il redevenait le Severus Snape qu'il avait toujours été au fond de lui, brisé, brillant et séducteur. Il restait en contact avec Lucius et Narcissa, devint le parrain du petit Drago. Tout semblait bien parti, jusqu'à un moment donné.

Lucius et Narcissa Malfoy traversaient une phase difficile, faite de disputes et d'incompréhensions de l'autre. C'était inhabituel venant d'un couple si harmonieux et fusionnel qu'eux. Un soir, Drago était parti dormir chez les Goyle. Le couple partageait leur soirée en compagnie de Severus. A force de discutions et surtout d'alcool pour délier les langues, la lumière s'était faite sur un nombre de problèmes. Narcissa, enivrée, s'était rapproché de Severus sous les yeux de son mari, nullement affecté. Lucius et Severus étaient des meilleurs amis, la présence de l'autre leur était toujours nécessaire étonnamment. Il avait observé son lien envers lui, observé la complicité que sa femme avait avec lui, observé combien Severus apaisait et équilibrait sans le savoir leur couple. C'est ainsi que, dans le plus grand secret, cette nuit-là, une nouvelle relation naquît, d'un commun et surprenant accord.

Il ne fallut que quelques soirées supplémentaires pour que Lucius décide de pousser les choses. Il avait défié Severus d'embrasser Narcissa. Severus n'avait pas rechigné, si son ami lui demandait, celui en qui il avait une confiance aveugle, d'embrasser cette superbe blonde, alors il allait s'exécuter avec plaisir. Un baiser langoureux et passionné s'en suivit. Lucius s'était approché doucement de son ami et de sa Cissy adorée. Il avait passé une main dans le dos de Severus et posé ses lèvres dans le cou de sa femme. Les trois amis s'étaient mutuellement regardés, puis l'évidence s'était imposée à eux. Ils étaient faits pour être trois.

L'équilibre était parfait.

Severus aimait Lucius. Pas romantiquement, il n'était pas amoureux de lui en aucune façon, il ne souhaitait pas coucher avec lui seul non plus. Il aimait sa présence, son amitié, sa conversation et sa complicité lorsqu'ils baisaient ensemble Narcissa. De la même façon, il aimait Narcissa. Il aimait combien elle pouvait aimer Lucius, il aimait sa beauté, son corps, sa bienveillance et amitié envers lui. Severus n'avait pas besoin de plus. Il avait tout ce qu'il aimait de Lucius, et de Narcissa. Il était complet.

Lucius et Narcissa ressentaient la même chose que Severus à leurs égards, à savoir l'amitié, la complicité et désir qui les consumait lorsqu'ils étaient tous les trois. La seule différence résidait dans le fait qu'ils étaient amoureux l'un de l'autre. Cela signifiait qu'ils avaient leur couple et les moments et attentions allant avec, l'amour et la tendresse, la fusion les ayant toujours liés ensemble. Cette fusion était parfois suffisante, parfois pas assez et uniquement complète avec Severus en plus.

Les années défilèrent, rythmées par les ébats de ce trio hors du commun, sans que le monde ne s'en doute jamais. Onze années pour Severus, à alterner entre sa vie de Professeur de potions et sa vie au manoir Malfoy. Le Seigneur des Ténèbres était finalement revenu et la guerre avait de nouveau éclatée. S'en était finit de la possibilité de pouvoir partager tous les trois ces moments avec Voldemort et autres sbires aux alentours. Severus n'avait que Drago comme lien pendant sa scolarité à Poudlard. Le peu d'échange avec les Malfoy était aux réunions que le Lord Noir organisait. Comme prévu, Snape lutta pour le Bien de son côté en aidant dans l'ombre, Harry Potter et ses amis à combattre et réussir à tuer enfin cette vipère. Cela avait été une période atroce, loin de ses amants, les souvenirs de Lily l'avaient hanté, il ne supportait plus rien, encore moins ses élèves, en particulier le trio d'or de Gryffondor, composé de l'imbécile de Potter, du moins que rien de Weasley et de l'insupportable (bien que brillante) agaçante Granger.

Au bout de quelques années, la guerre avait pris fin et le manoir Malfoy avait retrouvé sa splendeur et sa noblesse d'antan. Cela n'avait pas été simple, mais le combat d'une famille contre le monde sorcier devant répondre de ses actes. Le Ministère de la Justice avait organisé l'un des plus gros procès contre la famille Malfoy jamais vu. Cela avait duré des mois. Quelques semaines auraient pu être suffisantes pour rendre un verdict, mais un élément avait chamboulé les esprits et la direction que prenait la condamnation prévue. Severus Snape, que tous pensaient mort.

Toujours prévoyant, le Professeur Snape avait mis au point un antidote contre le venin de Naguini, dès qu'il eut compris que cette maudite créature venimeuse, misérable vermicelle écaillé, représentait le dernier Horcruxe à vaincre pour atteindre le Seigneur des Ténèbres. Il avait créé ce remède puissant au cas où cet imbécile et imprudent Potter venait à se faire mordre en essayant de combattre ce reptile. Ironie du sort, la morsure atroce et fatale fut pour lui. Il s'était préparé à mourir, il avait toujours su qu'il n'allait pas survivre à cette guerre, et que même si l'éventualité de vivre se posait, il l'avait toujours refusé. C'est pourquoi ses larmes et souvenirs associés trouvèrent leur place dans une fiole tenue par Harry Potter lors de ses derniers instants de vie ainsi qu'une dernière pensée pour Lilly. Potter avait dû se résoudre à partir avec quelques regrets, suivit de Weasley qui ne lui accorda pas un regard de plus. Le mélange entre le froid glacial de la mort qui approchait et la brûlure atroce du venin était un supplice et Severus priait pour que cela se termine vite. Une douce chaleur avait toutefois attiré son attention par miracle, la main de Miss insupportable Granger qui serra la sienne avec force. Dans un dernier regard larmoyant, rougi et étonnement blessé, elle disparut. Sans savoir comment et pourquoi, bien que prêt à accueillir la mort à bras ouverts depuis des années, un instinct de survie insoupçonné s'éveilla. Severus, dans un dernier effort surhumain, but la potion au goût amer et noir comme le néant puis perdit connaissance quelques heures. A son réveil, il transplana dans un repère secret, dont seulement quatre personnes connaissaient l'existence. Un lieu d'urgence. C'est à cet endroit qu'il retrouva les Malfoy qui prirent soin de lui en secret.

Après des semaines de convalescence, Severus avait eu le choix entre fuir le monde sorcier ou l'affronter. Bien que la tentation de rejoindre le monde moldu, être méconnu et libre, était puissante, il n'avait pu s'y résoudre. Lucius, encourait des années à Azkaban si ce n'était pire, Narcissa et son fils risquaient également de tout perdre. Il leur devait tout, la vie, le soutien, les soins, la protection et même l'affection à un degré que personne ne soupçonnait. C'est ainsi qu'il révéla au monde son retour qui fit la Une de tous les médias sorciers. Il ne fallut que trois jours avant qu'il ne reçoive à son tour une convocation pour son propre procès et un hibou de Harry Potter, jurant par Merlin lui-même qu'il se battrait férocement pour l'aider à être acquitté et que tous sachent comment il avait permis de gagner cette guerre.

Le procès de Severus Snape avait eu l'avantage de laisser un peu de répit aux Malfoy, épuisés, pour se retrouver ensemble sans juges, médias, ou autres sorciers les accusant du pire. Snape n'avait rien préparé et n'avait voulu aucun avocat. Il ne voulait rien tirer de ce jugement, simplement énoncer les faits, peu importe la suite. Après avoir été au service de Voldemort, ce n'était pas Azkaban qui allait l'effrayer.

Naturellement, Potter avait respecté sa promesse et était venu le défendre. Avec lui, les souvenirs de Severus, une pensine, un discours si développé, précis et pertinent que Severus fut étonné que le Survivant ait pu assurer à ce point. Ce mystère n'en reste pas un longtemps lorsqu'une autre personne passa à la barre.

Hermione Granger. Elle avait soutenu chaque arguments qu'Harry avait prononcé puis avait d'elle-même fait l'hommage d'un professeur de potion, certes peu avenant et encore moins conventionnel, mais brillant, loyal et digne de confiance. La sincérité de la jeune femme et sa détermination avait convaincu les jurés et choqué Severus. Il n'avait clairement pas anticipé que Miss Granger serait là, à son procès, pour le défendre, mieux que son meilleur ami Potter qui, lui, avait des preuves. Il eut également le soutien de Minerva McGonagall, nouvelle directrice de Poudlard, qui s'était présentée à Severus avec une offre d'emploi, son ancien poste de professeur de potion. Bien qu'enseigner n'était pas ce qui le passionnait le plus quand il voyait le niveau misérable des étudiants ainsi que leur manque d'intérêt flagrant, Snape savait qu'avoir cet emploi lui offrirait des avantages non négligeables : un salaire, un endroit où vivre et surtout une situation stable qui pourrait aider à sa réhabilitation. C'est pourquoi il accepta.

Severus avait été acquitté rapidement et était passé au statut de Héros de Guerre. La gloire, qu'il refusait de mériter, ne l'intéressait pas, mais c'était le prix à payer pour vivre libre. Ainsi, il avait pu se donner corps et âme dans le procès de ses amis.

Lucius Malfoy n'avait pu éviter un séjour à Azkaban pendant deux ans. C'était sa meilleure option. Il fallait le condamner pour l'opinion publique, malgré un dossier en béton géré par Severus, détournant les faits avec habilité pour faire de son ami un pion parmi d'autres. Lucius avait commis des actes atroces, souvent sous l'influence de menaces contre sa famille. Comme Severus, il avait accepté le pire pour épargner ceux qu'il se devait de protéger. Narcissa et Drago furent complètement acquittés grâce à Potter qui témoigna, insistant sur le fait que Cissy lui avait sauvé la vie et donné l'opportunité nécessaire pour mettre fin à cette guerre, puis que Drago avait eu la chance de pouvoir gagner du temps, compter sur Snape et ne pas commettre d'actes condamnables.

Pendant deux ans, chacun avait repris sa place dans le monde sorcier. Narcissa avait pu refaire sa réputation auprès de la haute société si bien qu'elle avait réussi à accéder aux contacts nécessaires pour faire libérer son mari au bout d'un an. Drago s'était trouvé des affinités surprenantes avec personne d'autre que Harry Potter pendant leur formation d'Auror, qu'ils avaient largement réussi, pour ne plus se lâcher. Ronald Weasley avait épousé une de ses groupies qu'il avait croisé lors d'un match de Quidditch où il jouait en tant que professionnel. De son côté, Hermione Granger était finalement entrée dans une université privée prestigieuse où elle suivait des cours dans différents domaines pour assouvir sa soif de connaissances et devenir une grande guérisseuse un jour. Severus menait une vie ordinaire à Poudlard, et quelques week-end et vacances au Manoir Malfoy.

Un matin de janvier, Severus avait reçu un message, accroché à la patte d'un hibou majestueux. Lucius le suppliait de venir au plus vite, une nouvelle à lui annoncer de toute urgence. En effet, ce jour-là, Severus avait appris que Narcissa souffrait d'un mal inconnu. Une maladie rare dont aucun traitement n'était venu à bout. Les symptômes étaient une altération de l'état général, une fatigue importante, puis tout l'organisme qui se détraquait. Cela passait par des douleurs musculaires, des difficultés à respirer et un sommeil qui pouvait assommer la personne pendant des jours. Lucius avait tout tenté, convoqué tous les Médicomages possible, sans résultats, car personne ne savait d'où venait cette maladie. Seul son nom, reflétant l'ignorance qui l'entourait, avait été instaurer : Nameless. Sans nom. Il fallait expérimenter, tenter l'impossible et personne n'avait le cran de s'y coller. Il ne s'agissait pas d'une sorcière quelconque, mais de Narcissa Black, épouse Malfoy. Dévastés, Lucius et Severus avaient passé tout leur temps à chercher, à retarder la dégradation de l'état de cette femme. Snape avait essayé toutes sortes de potions en vain. Ils partageaient leur lit tous les trois, plus d'activité intime n'était décemment possible pour eux, mais la tendresse d'être ensemble suffisait. Une nuit, Narcissa fit part d'une idée pour le moins étrange. Elle avait souvent pensé à se laisser mourir. Severus en avait été choqué, attristé mais obligé de s'y résoudre, il n'avait aucun droit. En revanche, Lucius avait été contre, formellement. Bien entendu, elle seule pouvait décider pour elle-même, mais il avait exigé qu'elle devait essayer de trouver une autre alternative avant d'en arriver là. Un compromis qu'elle avait accepté.

Une idée, à défaut d'une solution, avait été trouvée. Un pacte avait été passé.

La première année sans Cissy, Lucius avait vécu une descente aux Enfers. Il passait son temps à lire, chercher d'où était venu cette maladie, fouiller pour trouver quoique ce soit sur cette maudite maladie qui avait touché sa femme, boire, désespérer, travailler sur des sorts et des potions avec Severus, hurler, se morfondre et rester un semblant digne et fort pour Drago. Severus tentait de canaliser son meilleur ami de son mieux, l'aider le plus possible, d'être là, comme toujours, malgré le manque et le chagrin.

Au début de la seconde année, le Manoir Malfoy avait été désigné comme le lieu choisi par le Ministère de la Magie pour donner le bal annuel en l'honneur des héros mort pour la Guerre et de la Paix instaurée. Refuser aurait trop attiré l'attention et les regards malveillants et méfiants contre sa famille. Si un bal était le minimum à supporter pour être tranquille et protéger sa demeure, la réputation de son fils, de la famille Malfoy, il le ferait. Cissy lui en aurait voulu sinon, c'était grâce à elle si la dynastie Malfoy avait encore une place et un nom.

Une centaine d'invités prestigieux était attendue, sans compter leurs accompagnants. Ce fut à cette soirée-là que la vie prit un tournant différent. Lucius, avait croisé une femme qui avait attiré l'attention de Severus et que ce dernier dévorait du regard. Cela faisait si longtemps que Lucius n'avait pas vu son ami ainsi, il avait fait en sorte de prendre les renseignements nécessaires auprès de la jeune sorcière, puis échafauda un plan.

Cette nuit-là, tout commença.


A suivre.