Chapitre 1
Les apprentis sorciers s'écartèrent à son passage. Ses robes sombres virevoltaient derrière lui, à chacun de ses mouvements. Ses pas résonnaient sur les dalles du couloir qui menait aux cachots jusqu'à la statue du serpent qui gardait l'entrée de la salle commune de l'illustre maison Serpentard. Le passage s'ouvrit à son approche. Il descendit ensuite les escaliers en pierre et se dirigea vers les grands vitraux qui offraient une vue splendide sur les profondeurs du Lac. Le sorcier s'arrêta à quelques pas d'un autre homme, d'une carrure frêle, entièrement vêtu de noir. Une sirène passa derrière le verre et les observa un instant. La vision qu'elle eut était étrange, un humain sinistre aux longs cheveux et à la barbe couleur de geai et un autre aux cheveux aussi blancs que la neige. Elle cracha en reconnaissant les traits physiques des Vélanes. Le sorcier aux cheveux blancs plissa des yeux en la regardant s'éloigner.
« Vous m'avez fait appeler, maître Salazar ?
- Tu es mon plus fidèle serviteur, Eris. Malgré le sang de ta mère Vélane, tu es celui en qui j'ai le plus confiance.
- Et cela m'honore, maître, » répondit le sorcier aux cheveux pâles.
« C'est pourquoi je t'ai choisi pour accomplir une mission importante à mes yeux.
- J'agirais selon votre bon désir, maître Salazar.
- Je vais quitter Poudlard. Mais quelqu'un doit rester ici pour veiller sur mes disciples. Mon intuition me chuchote qu'un grand malheur arrivera un jour au château.
- Un jour ? » questionna Eris surpris.
« Acceptes-tu de devenir le Gardien de Serpentard ? Jures-tu de protéger ses étudiants et ce château ?
- Je donnerais ma vie pour vous servir, maître. »
Eris s'inclina, ses longs cheveux blonds glissèrent de ses épaules et tombèrent de part et d'autre de son visage. Il ne vit pas son maître se retourner et s'avancer vers lui. Eris se redressa lentement et sentit soudain une vive douleur dans sa poitrine. Son regard violet se baissa pour voir la main de son mentor tenir le pommeau d'un poignard, planté jusqu'à la garde dans sa chair. Choqué, il s'agrippa aux épaules de Salazar Serpentard.
« Eris, le serpent blanc, un jour, un serpentard au sang-pur aura besoin de toi. Cette même lame fera couler son sang et rappellera ton âme d'entre les morts. Mais il en paiera le prix fort. »
La vie quitta peu à peu le corps d'Eris alors que les mots de Salazar Serpentard raisonnaient dans la pièce, s'imprégnant dans les murs magiques pour les siècles à venir.
Depuis lors, à chaque génération de sang-pur se racontait une étrange légende : un poignard était caché dans la salle commune des serpentards et renfermait le pouvoir de faire revenir un mage puissant, choisit par le Fondateur lui-même pour garder en sécurité ses disciples. Cette légende parlait également d'une incantation et d'un lourd prix à payer pour ramener un mort à la vie.
X
Après avoir fui la Salle sur Demande, Drago avait trouvé refuge dans la salle commune de sa maison. Paniqué, il se faufila derrière l'un des canapés en cuir et s'y cacha. Malgré les murs épais des cachots, il pouvait entendre les déflagrations et les cris provenant de tout le château. Il ferma les yeux et se mit à prier Salazar de le protéger. Un grand craquement se fit alors entendre et Drago sursauta. Une statue du fondateur se dressait dans un coin de la pièce. Mais celle-ci venait de se fissurer. Le serpentard aperçut alors quelque chose briller à l'intérieur même de cette dernière. Il se releva et se dirigea rapidement vers elle. Un magnifique poignard reposait au cœur de la pierre. Lentement, Drago s'en saisit et l'observa de plus près. Le pommeau était fait en argent et en pierres d'émeraude, formant des serpents. Sur la lame en forme de vague était inscrit un nom : Eris le Blanc. Drago hoqueta en reconnaissant ce nom, c'était celui de la légende qu'on lui avait racontée un soir durant sa première année. Il avait été fier d'avoir le privilège d'entendre son histoire, car seuls les sangs-purs se racontaient cette vieille légende, privilège dû à leur rang. Il se souvient alors de l'incantation.
Redi custos, redi vivis, audi vocem meam veni ad me.
« Poudlard appelle à l'aide » chuchota une voix provenant de nulle part.
Drago identifia celle d'un homme mais après avoir vérifié, il était bien seul dans la pièce.
« Et Serpentard répondra, » continua la voix, calme mais sûre.
Incrédule, Drago observa le poignard dans sa main. Les pierres précieuses semblaient scintiller plus que la normale. Il murmura alors le prénom du bras droit du fondateur de sa maison. Dans sa paume, le pommeau devint glacial alors qu'une légère brise caressa sa nuque.
« Tu sais ce que tu dois faire, » se dit-il en serrant le poignard contre lui. Machinalement ses pas le menèrent hors de la salle commune.
Dehors, tout était devenu calme avec l'arrivée de l'aube. En croisant d'autres étudiants, Drago rangea la lame dans sa veste. Il se cacha parmi la foule qui marchait vers la cour du château. Certains murmurent disaient que Harry Potter était parti dans la Forêt Interdite affronter seul le Seigneur des Ténèbres. Et qu'une foule se dirigeait vers Poudlard. Drago resta légèrement à l'intérieur du hall. Il fut surpris et inquiet de se faire rejoindre par deux de ses amis, Théodore Nott et Blaise Zabini.
« Que faites-vous ici ?
- Greg nous a dit ce qu'il s'est passé dans la Salle sur Demande, on était en train de faire évacuer les plus jeunes, » expliqua le sorcier à la peau sombre.
« On ne pouvait pas partir sans toi, tu vas bien ?
- Oui, ça va…
- Viens, on doit partir : ce sont des mangemorts qui viennent, » le pressa Théodore.
« On dirait qu'ils sont avec Hagrid… il porte quelque chose ! » fit remarquer Blaise.
Tous les trois regardèrent vers le demi-géant alors que le Seigneur des Ténèbres s'avançait, triomphant. Le corps d'Harry Potter reposait dans les bras de Hagrid. Les jambes de Drago vacillèrent. Potter ne pouvait pas être mort, c'était impossible, il devait y avoir une erreur. Contre sa chemise, la lame parut s'alourdir et devenir une nouvelle fois glacée.
« Ssssauve le château…. Sssssauve notre maisssson…. Sssssauve notre ssssanctuaire... » C'était à nouveau la voix. Mais cette fois, elle sifflait comme un serpent.
« Appelle le gardien. Prononcccce l'incantattttion. Sssssacrifie cccce qui doit être payé… Ccccce ssssang impur ssssssouille Ssssserpentard. »
Sans vraiment réfléchir, Drago sortit la dague de sa veste et fit un pas en avant. Mais Théodore le retint. Le garçon hoqueta en apercevant le poignard dans la main de son ami. Il l'interrogea sur ce qu'il comptait faire. Drago leur expliqua alors brièvement qu'il avait trouvé la dague d'Eris, le serpent blanc, le gardien de la légende qu'ils s'amusaient à raconter aux plus jeunes de leur maison.
« Drago, tu ne peux pas utiliser cette chose ! Ça va te tuer ! » s'indigna Théodore, inquiet, les larmes aux yeux.
« Potter est mort, c'est peut-être notre seule chance.
- Une chance pour quoi ? Tu vas mourir, idiot !
- Une chance pour que ton père ne te fasse plus de mal, » expliqua Drago. « Une chance que tu puisses être toi, que tu puisses être heureux dans un monde meilleur sans le Seigneur des Ténèbres, sans préjugés sur notre maison et nos familles. Tu aurais une meilleure vie.
- Une vie qui ne mériterait pas d'être vécue sans toi, » renifla Théodore. Drago sourit tristement, sachant ce que voulait dire son ami.
Alors il s'approcha lentement de Théodore et l'enlaça. Contre lui, son ami sanglota, le suppliant de renoncer à sa folie, de fuir avec eux. Drago se recula légèrement et l'embrassa doucement sur les lèvres. L'autre garçon se laissa faire, avec l'année qu'ils venaient de passer les moments de tendresses partagés avec le blond étaient devenus si rares.
« Je t'aime, » affirma Drago en le relâchant.
« Peut-être mais ton cœur n'est pas totalement à moi, » soupira Théodore alors que Blaise posait une main sur son épaule.
Drago échangea un regard avec ce dernier et finit par hocher discrètement la tête. Aussitôt, Blaise transplana, emportant avec lui Théodore qui n'avait pas eu le temps de réagir. Le blond soupira puis releva sa manche gauche, révélant sa Marque des Ténèbres. Il taillada alors sa peau, son sang ruissela sur sa peau pâle avant de tomber sur le sol, goûte après goûte. Il se retourna ensuite et sortit lentement du château. Ses parents l'aperçurent et l'appelèrent, l'encourageant à rejoindre les rangs des mangemorts. Le Seigneur des Ténèbres sembla se réjouir de son approche alors que Granger était désespérée, contre l'épaule de son petit ami. Drago se mit alors à murmurer, répétant sans relâche les mots latins qu'il avait retenu par cœur.
Redi custos, redi vivis, audi vocem meam veni ad me.
Il pria pour que le Gardien vienne jusqu'à eux, qu'il quitte le royaume des morts pour faire son office. Au-dessus de Poudlard, un orage se prépara subitement. Les éclairs dans les nuages sombres semblaient être verts. Mais le Seigneur des Ténèbres ne sembla pas y prêter une quelconque attention, contrairement aux autres sorciers présents, surpris et inquiets de ce qu'il se passait au-dessus de leurs têtes.
« Ssssang impur…. Honte à Sssserpentard, » siffla la voix alors que le poignard vibrait dans la main de Drago.
Voldemort sembla enfin se rendre compte que quelque chose n'allait pas, alors que de puissantes rafales de vents soufflaient autour d'eux. Mais ce fut sa mère, hurlante, qui comprit la première, remarquant le poignard dans les mains de son fils.
« Que fais-tu mon garçon ? » Demanda le seigneur des Ténèbres.
« Ne reconnaissez-vous pas ces mots ? » questionna à son tour Drago. « Poudlard a besoin d'aide, et le gardien de Serpentard répondra à mon appel.
- Quoi ?
- Vous ne comprenez pas. Vous ignorez l'histoire d'Eris, le serpent blanc. Vous n'êtes pas de sang pur, » comprit Drago, choqué, alors qu'une ancienne magie virevoltait autour de lui. « Redi custos, redi vivis, audi vocem meam veni ad me, » répéta-t-il. « Viens à moi gardien, je m'offre en sacrifice pour que tu puisses revenir à Poudlard. Protège l'école de ceux qui lui veulent du mal. »
Sous les yeux horrifiés de ses parents, et ceux surpris de Voldemort, Drago se poignarda en plein cœur. La magie envahit aussitôt son corps. Et puis tout devint noir.
X
Dans les bras d'Hagrid, Harry comprit que quelque chose d'important venait de se passer et y vit une occasion de diversion pour sortir de sa fausse léthargie. Il sauta des bras du demi-géant et vola une baguette à un mangemort près de lui. Il utilisa l'effet de surprise pour s'éloigner. Alors qu'il courait, il jeta un rapide coup d'œil vers Voldemort et Drago. Ce dernier était entouré d'un halo lumineux vert qui se dispersa violemment. Voldemort finit par apercevoir Harry et se lança à sa poursuite. Harry eut le temps de sauter par-dessus un bloc de pierre et de voir la silhouette de Drago. Étrangement, ses cheveux blonds étaient devenus plus longs et paraissaient encore plus blancs qu'avant. Son corps se souleva du sol, comme s'il lévitait. De ses mains jaillissaient des éclairs verts, dirigés vers les mangemorts. Les défenseurs de Poudlard se mirent alors à crier puis se précipitèrent vers leurs ennemis, profitant de la panique dans leurs rangs.
X
Les survivants de la Bataille de Poudlard s'étaient réfugiés dans la Grande Salle. Ils pansaient leurs blessures, chuchotaient entre eux. Harry était en train de déambuler parmi eux lorsqu'un courant d'air entra dans le grand réfectoire. Slughorn et les anciens serpentards présents se relevèrent rapidement. Harry se tourna vers la porte alors que ces derniers se dirigeaient vers celui qui venait de faire son entrée. C'était Drago. Ou plutôt une étrange version de lui. Harry le perçut comme plus grand, en plus de ses cheveux devenus beaucoup trop longs et blancs. Son ancien rival leva une main et se mit à siffler, comme s'il parlait Fourchelangue. Autour de Harry, tout le monde semblait surpris et ne savait comment réagir alors que les serpentards entouraient Drago comme des papillons hypnotisés par une lumière. Drago finit par se tourner vers Harry. Il huma l'air et posa son regard, non plus gris mais violet sur le brun. Les fantômes de Poudlard firent alors leur apparition. Le Baron Sanglant lévita jusqu'à Drago et s'inclina respectueusement, l'appelant « seigneur » et lui souhaitant la bienvenue. Intriguée, Hermione se rapprocha de Harry et demanda ce qu'il se passait. Ce fut la Dame Grise, sortie de son habituelle timidité qui répondit.
« Drago Malefoy a pratiqué un ancien rituel que seuls les sang-purs issus de Serpentard peuvent invoquer. Il s'est sacrifié pour rappeler Eris le Serpent Blanc, le plus fidèle disciple de Salazar, tué par le fondateur lui-même pour servir de protecteur et de gardien.
- Drago parle Fourchelangue. Que dit-il ? » demanda Ron en s'approchant à son tour.
« Je ne sais pas, » fit Harry, surpris de ne pas comprendre les sifflements.
« Eris était à moitié Vélane et Fourchelangue. Il hypnotisait souvent les élèves de Poudlard pour qu'ils obéissent à ses instructions, » expliqua le fantôme des serdaigles. « Et Drago Malefoy n'est plus, Eris a pris son corps. »
Dans l'entrée de la Grande Salle, les serpentards se dispersèrent alors que le corps de Drago se soulevait dans les airs et volait lentement jusqu'à Harry, ses amis et la Dame Grise.
« Dame Helena, c'est toujours un plaisir de vous voir, » salua Drago, sa voix plus grave qu'avant. « Et que vois-je ? N'est-ce pas le Maître de la Mort sous les traits d'un si jeune sorcier ?
- Que voulez-vous ? » demanda Harry en levant sa baguette vers lui. Mais les lèvres de Drago s'étirèrent dans un sourire amusé.
« Seule la baguette de Sureau pourra me blesser… Harry Potter… Mon réceptacle a éprouvé beaucoup d'émotions te concernant. De la colère, de la gratitude. De la haine, de l'amour. Du mépris, de l'admiration.
- Où est Drago ?
- Dans les limbes, » répondit Eris en se posant tout près de Harry. « Il s'est sacrifié pour protéger cette école. Ta mort l'a profondément affecté.
« Que voulez-vous ? » demanda une nouvelle fois Harry. « Poudlard est à nouveau sûre, pourquoi restez-vous ?
« M'invoquer est lourd de conséquences. Drago Malefoy doit en payer le prix. Mais toi, Harry Potter, tu es le maître de la Mort. Il m'a invoqué pour te soutenir. Alors je te laisse le choix.
- Le choix de quoi ? » questionna Hermione, inquiète.
« Mon intervention coûtera à Drago Malefoy soit sa vie soit sa magie, » annonça Eris. « C'est à toi de choisir Harry Potter. Toi qui semblais tant compter dans sa vie, tu peux choisir de le ramener sans magie ou le laisser reposer en paix. »
Harry déglutit. Tous les regards étaient tournés vers lui. Derrière l'épaule de Drago, il aperçut le couple Malefoy s'avancer lentement. Lucius Malefoy retenait tant bien que mal son épouse éplorée. Toute la dignité et la fierté de leur famille s'étaient envolées lorsqu'ils avaient compris le geste de leur unique enfant. Mais Harry ne savait pas quoi dire, quoi faire. Le choix qu'Eris lui donnait était bien trop problématique. Cherchant de l'aide, Harry se tourna vers ses amis mais vit au fond de la salle, là où trônait autrefois la table des professeurs, les rideaux blancs qu'on avait tendus à la hâte pour cacher les corps des victimes. C'était là que reposait tant de monde, Remus, Tonks et les autres. Harry baissa les yeux en murmurant qu'il y avait déjà eu trop de morts par sa faute. Eris le contourna pour venir se placer entre lui et ses amis. Son regard violet n'était pas mauvais mais attendait impatiemment une réponse.
« C'est un choix que tu dois faire seul, Harry Potter.
- Pouvez-vous parler à Drago ? Qu'aurait-il voulu.
- Je n'ai accès qu'à ses souvenirs, » expliqua doucement le mage ressuscité. « Il voulait un monde plus juste et meilleur pour ses amis. Un monde où les sang-purs n'auraient plus à faire semblant, ni à cacher ce qu'ils étaient vraiment. Un monde où son amant aurait été en sécurité. Un monde où il aurait pu te dire ce qu'il avait vraiment sur le cœur.
- Que voulez-vous dire ?
- Tu étais très important dans sa vie, Harry Potter. Maintenant choisis avant que les limbes ne l'emportent à tout jamais. »
Harry ferma les yeux et respira longuement, profondément. Il n'avait pas sauvé Drago des flammes pour le savoir mort en tentant de l'aider en retour. Et Harry n'était pas un assassin. Il n'avait jamais voulu tuer qui que ce soit. Tout comme il n'avait jamais voulu qu'on meurt pour lui.
« Ne prend pas la vie de Drago, » souffla-t-il alors, faisant son choix.
Harry ouvrit les yeux et vit la tête de Drago rouler en arrière. Une aura pâle sortit alors de son corps et vola doucement derrière lui. Le corps de Drago redevint normal et bascula subitement en avant, Harry le rattrapa de justesse, enlaçant le corps froid de son ancien camarade de classe. Le fantôme d'Eris volait au-dessus d'eux. Ce dernier les observa un instant, souriant doucement.
« Puisses tu trouver la paix, Harry Potter. Et puisse ce garçon connaître un jour le bonheur. »
Le fantôme s'estompa lentement et finit par disparaître. Narcissa Malefoy se précipita alors vers Harry et le corps inconscient de son fils. Elle posa rapidement une main sur le visage de Drago puis se tourna vers son mari.
« Il vit ! Drago est en vie ! »
L'infirmière et Lucius Malefoy se précipitèrent alors et portèrent Drago jusqu'à l'endroit où les blessés les plus graves recevaient des soins en attendant d'être transférés vers l'hôpital Sainte Mangouste. Narcissa Malefoy se redressa et posa une main amicale sur l'épaule de Harry.
« Merci, monsieur Potter. Merci…
- Je ne pouvais pas le laisser mourir.
- Vos parents auraient de quoi être fiers de vous.
- Mais sa magie ?
- Ce qui m'importe, c'est la vie de mon fils. Nous aviserons plus tard. Notre famille vous est éternellement reconnaissante.
- Prenez soin de vous et de Drago, madame Malefoy. »
La serpentarde lui offrit un sourire puis rejoignit son mari et son fils. La Dame Grise glissa près de Harry et l'observa un instant.
« Un sang-pur dépourvu de magie ? Était-ce le meilleur choix... ? »
Harry n'eut pas le temps de répondre. Le fantôme disparaissait déjà dans les dalles de la Grande Salle.
Et voilà le tout premier chapitre de cette nouvelle fanfiction !
Six chapitres sont actuellement écrits, le septième est en cours.
Je voudrais remercier deux personnes qui contribuent depuis un moment à l'écriture de mes fanfictions : Isa et Amandine (elles se reconnaîtront). Elles m'aident en corrigeant mes fautes, mes incohérences et me font réfléchir sur différents points et aspects de mes histoires. Merci à elles !
Les reviews sont autant appréciées que les follows !
Des bisous
