Hello ! bon je sais j'étais censé poster la suite de Before I Lay Diying mais j'ai pas put résister à l'envie d'écrire une autre Dramione un peu moins tragique cette fois, je sais que ce premier chapitre est cours, et que ça peut paraitre un peu bateau voir pas très logique pour un début mais ça m'est venu comme ça et j'étais juste en transe pendant que j'écrivais , je m'excuse aussi pour les fautes d'orthographes j'ai essayé de me relire plusieurs fois et il se peut que certaine mon échappés (si ça intéresse quelqu'un je cherche actuellement un(e) bêta) enfin bref je vous laisse avec ce premier chapitre de Burning Desire en espérant que vous aimerez et que vous serez nombreux à commenter
Disclamer : Aucun personnage n'est à moi :'(
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Cette chanson-là passait encore à la radio, si douce et à la fois si amère, si apaisante, si troublante, cette chanson-là me ramenait immédiatement au soir du huit novembre, je sais c'est étrange de se rappeler précisément d'une date, mais cette nuit-là a été marquante pour moi…
Il faisait nuit noir, c'est un de ses soirs sombres du mois de novembre ou le vent soufflait tellement fort qu'il donnait l'impression d'entendre des voix ou la pluie était assez violente et floutait les carreaux, nous donnant l'impression que le déluge se préparait dehors. J'adorais ce genre de temps, c'est bizarre je sais mais ce temps m'avait toujours apaisé, ma mère se moquait souvent de moi, me comparant à un vampire, parce que je n'aimais pas le soleil printanier et encore moins la chaleur estivale, d'après elle j'étais une enfant de l'hiver.
Ce soir-là je cherchais juste un endroit ou me cacher je voulais m'éloigner de mes amis et de leur bonheur étouffant, cette chanson-là passait à la radio, la voix douce et suave de Leonard Cohen me berçait, m'hypnotisait, elle m'avait faite sortir de ma chambre et marché dans les couloirs vides de Poudlard. Je n'avais pas pensé à prendre un livre avec moi c'était une grande première.
je marchais doucement, essayant de me faire la plus discrète possible, j'étais fatiguée mais les paroles de la chanson résonnait encore dans ma tête, le bruit du vent mélangés à celui de la pluie dehors me calmait et me faisait oublier qu'une fois encore j'avais surpris Ron et Lavande en pleine séance d'aspiration faciale, me faisait oublier que mon pauvre cœur était en miette et qu'il n'en avait rien à faire, le souffle du vent quant à lui me permettait d'oublier qu'Harry et Ginny avait enfin réussi à s'avouer leur amour mutuel faisant ainsi de moi la seule célibataire de notre groupe, non pas que cela me dérangeait, mais j'étais jalouse de voir que tous avaient enfin trouvé le bonheur sauf moi, j'étais aussi énervé pourquoi je ne saurais le dire, je me disais juste qu'une guerre ferait bientôt rage et qu'ils avaient de la chance de pouvoir ''partagé'' ça avec leur moitié, c'était une pensée assez hideuse je l'avoue, mais cette nuit-là mon cerveau ne fonctionnait pas correctement, je n'étais pas moi-même, j'étais comme guidée par quelque chose d'inconnue, je continuais à marcher sans trop me demandais ou j'allais, les escalier m'amenait d'étage en étage mais je n'avais pas l'impression d'être arrivé à destination.
Enfin après avoir monté trois étages j'arrivais devant une grande tapisserie racontant l'histoire de la fondation de l'école, je m'en étais doucement approché pour sentir la douceur du tissus, je fis à peine un pas que la tapisserie se releva, je reculais légèrement surprise et poussais un lourd soupir, fermant les yeux je m'imaginais alors quelque part ou tout irait bien, ou pour une fois je me sentirais à ma place et non plus à l'écart, quelque part ou quelqu'un m'attendrais aussi, quelque part ou je serais Hermione et non pas la miss je sais tout de Gryffondor ou encore une sang de bourbe, j'imaginais cet endroit comme une sorte de mixte entre bibliothèque et un café à Londres. Je sentis soudain le sol tremblait, je rouvris les yeux et là où il devait y avoir des briques se trouvait une immense porte en bois, avec une poignée en fer noir, je m'en approchais doucement, elle s'ouvrit instantanément, je pénétrais la pièce me souvenant alors que j'étais dans la salle sur demande, et que celle-ci avait matérialisé le lieux que je m'étais imaginée quelque secondes auparavant.
J'étais dans un des cafés ou mon père et moi avions l'habitude d'aller, il lui ressemblait beaucoup à l'exception qu'à l'étage il y avait une grande bibliothèque avec des fauteuils, des tables et des chaises, je me mise à sourire, me sentant chez moi, pourtant quelque chose me manquais et je baissais la tête en réalisant ce que c'était, j'aurais aimé partagé cet endroit avec quelqu'un, quelqu'un qui aurait compris et qui ne m'aurait pas jugé, je ne le savais pas encore mais mon vœu allait être réalisé…
Je continuais à explorer le café, je commençais par aller au comptoir et trouver poser un verre de Mocha, je regardais de tous les côtés afin de savoir qui l'avait mis là et comment il avait sus qu'il s'agissait de ma boisson chaude préférer, puis je me rappelais que la salle sur demande réalisé à peu près ce que l'on voulait, ma boisson en main je décidais de monter lire un livre dans un des fauteuils. La bibliothèque regroupait une série de tous les livres que j'aimais et que j'avais lu, je souris en me saisissant d'un exemplaire d'Emma, je m'installais dans un fauteuil au fond de la pièce et me plongeait dans mon livre.
Le temps n'avait pas d'importance et je ne me rendis pas compte que la pluie venait de se stopper, je ne fis pas attention au fait que le vent soufflait de moins en moins fort, et je n'entendis pas la porte de mon sanctuaire s'ouvrir, en revanche je sentis la présence de quelqu'un, je posais alors mon livre et ma tasse sur une table, me levais et parti à sa recherche.
C'était comme une partie de cache-cache frustrant et excitant à la fois, plus j'approchais et plus elle s'éloignait, j'avais l'impression d'être Peter Pan courant après son ombre, je courrais dans les rangées de livres, et plus je courrais plus j'avais l'impression que la bibliothèque grandissait, s'allongeait comme si la personne ne voulait pas être trouvée, comme si elle avait peur de moi, nous courrions depuis plus d'une vingtaine de minute et j'étais fatiguée, prête à abandonner la partie, quand je sentis un souffle chaud sur ma nuque et deux mains se poser sur mes épaules.
-Alors on abandonne déjà, entendis-je, je me retournais brusquement et me retrouver nez à nez avec la dernière personne que je voulais ou que j'aurais imaginé voir dans cette pièce
-Malfoy, murmurais-je en retour, je le vis grimaçait légèrement à l'entente de son nom et arquait un sourcil
-Drago, me corrigea-t-il je fis alors un pas en arrière surprise par le ton qu'il avait employé mais aussi par le fait qu'il me demande de l'appeler par son prénom, je ne te veux aucun mal, dit-il en levant les mains en l'air
-Qu'est-ce que tu fais là, demandais-je suspicieuse, comment es-tu arrivé là, repris-je trouvant ma deuxième question plus logique que la précédente
-Je, commença-t-il, tu ne me croirais pas si je te le disais, je posais mes mains sur mes hanches trouvant la situation et Malfoy de plus en plus étrange
-Essais-toujours, le défiais-je alors, il passa ses mains dans ses cheveux puis laissa tomber les bras le long de son corps et me tourna le dos
-J'ai été… la pièce m'a appelé, avoua-t-il confus par sa propre réponse, je le regardais n'en croyant pas mes oreilles
-Comment ça la pièce t'as appelé, m'exclamais-je alors, tu me prends pour une idiote
-Je te l'avais bien dit que tu ne me croirais pas, je le regardais incrédule et me demandant qui était la personne en face de moi car il était clair que ce ne pouvait pas être Malfoy, c'était tout à fait impossible, en deux minutes de conversation il ne m'avait pas insulté une seule fois, il ne m'avait même pas lancé son fameux petit regard de fouine
-Qui êtes-vous, demandais-je alors en faisant un pas en arrière
-Sérieusement Hermione, demanda le blond, je reculais encore plus trouvant louche qu'il prononce mon nom j'étais à deux doigt de prendre un crucifix si cette pièce en avait été doté, je le vis prendre son visage entre ses mains, écoutes moi bien la pièce m'a appelé je n'y peux rien, j'étais comme attiré par elle et par cette stupide chanson
-Quel chanson, demandais-je alors
-Je ne vais pas te la chanter non plus, s'énerva-t-il je croisais les bras et le défiais du regard, sérieusement Granger, soupira-t-il je commençais à me détendre il commençait à ressembler petit à petit au fils à papa que je détestais tant, il se mit à soupirer puis commença à fredonner Chelsea Hotel
Je le regardais choquer, c'était la chanson que j'avais écouté avait de venir celle qui m'avait guidé jusqu'à la salle sur demande, je reculais encore, non pas par peur mais par étonnement, par surprise je regardais tout autour de moi me demandant ce qu'il se passait, me demandant si Malfoy devait être la personne que j'avais demandé en mon fort intérieur tout en repoussant cette idée au plus profond de moi, c'était insensé et répugnant.
Je le regardais de la tête au pied il est vrai que physiquement il n'était pas moche, il était même très séduisant voir plus que Ron, ses cheveux blonds étaient plus cour ce qui lui allait mieux que lorsqu'il les plaquait tous en arrière, il était plus grand, plus musclé et je commençais à comprendre pourquoi toutes les filles fantasmaient sur lui, je secouais de nouveaux la tête je commençais à devenir complètement folle…
-D'accord, commençais-je, disons que la salle t'as appelé, et que curieux tu ais répondu à son appel, articulais-je, pourquoi tu t'es enfuis en courant quand j'ai commencé à approcher, demandais-je
-Je ne savais pas que c'était toi, répondit-il en croisant les bras, et puis je t'avertis que toi aussi tu courrais, je levais les mains au ciel n'y comprenant plus rien
-Ne retournes pas la situation, répondis-je en le pointant du doigt, j'étais ici bien tranquille à lire et tu débarque de nulle part en annonçant que tu as le pouvoir d'entendre les pièces parler, et pour couronner le tout tu agis de manières étranges allant jusqu'à me faire douter de ta réelle identité
-Comment ça j'agis de manière étrange, répondit-il presque surpris
-Non mais je rêve ou tu le fais exprès, répondis-je, tu m'appel par mon prénom et non pas Granger ou une de tes insultes toutes faites, tu me parles presque comme si on était amis de longue date, je continue ou ça suffit comme exemple, demandais-je
Il émit un léger grognement et enfonça ses mains dans ses poches, ne voulant pas perdre de temps et ne tenant pas à rester plus longtemps dans la même pièce que lui je me dirigeais alors vers la sortie, même si une infime partie de moi tenait à rester afin de savoir à quel jeu Drago Malfoy pouvait bien jouait, je soupirais en essayant de faire taire cette petite partie.
-Attends, entendis-je derrière moi, je me stoppais un instant puis repris mon chemin, bon dieu mais t'es impossible à vivre tu le sais, je continuais à marcher ne faisant plus attention à ce qu'il racontait, je ne serais pas là si tu ne m'avais pas appelé, cria-t-il me forçant à m'arrêter définitivement
-Je ne t'ai pas appelé, répondis-je en me retournant, je n'ai rien demandé enfin si je voulais juste un endroit loin de Ron et sa sangsue
-Tu en es bien sûr, répondit-il
-Certaine, répondis-je tandis qu'il avançait lentement vers moi,
-Je n'en serais pas si sûr si j'étais toi, répondit-il en approchant encore
Je reculait à chaque nouveau pas qu'il faisait je ne savais pas ce à quoi il jouait, et je ne croyais pas son histoire de salle parlante, je dois avouer qu'il me faisait un peu peur, je ne craignais pas qu'il me blesse enfin peut être un peu, j'avais plus peur de ce qu'il voulait faire, de ce qu'il allait faire, il n'arrêtait pas d'avancer et de me regarder, son regard était étrange, je n'y trouvais pas le dégout habituelle non bien au contraire, j'y voyais du désir, c'était comme si j'étais soudainement devenu la plus belle chose au monde et même si ça fait mal à avouer j'aimais ce regard, j'aimais le fait que pour une fois quelqu'un s'attarde sur moi, sur mon physique aussi antiféministe que cela puisse paraitre. Il était de plus en plus proche et bientôt je fus incapable de lui échapper, je pense même qu'une partie de moi ne voulais pas lui échapper…
-Tu n'essais plus de me contredire maintenant, demanda-t-il moqueur, j'avais une boule dans la gorge que j'avalais difficilement, eh bien on dirait que tu as perdu ta langue, continua-t-il
-Ne fais pas le malin, répondis-je avec peu de conviction
-Oh mais je ne fais rien Hermione, susurra-t-il au creux de mon oreille,
Ce fut la dernière chose qui fut dite, je ne saurais comment l'expliquer ou bien quelle excuse inventé pour justifier ce qui se passa ensuite. C'était comme si mon corps ne m'appartenais plus, sans crier gare ses lèvres prirent possessions des miennes le reste ne fut qu'un enchainement d'éléments, mes mains et les siennes partirent à la découverte de nos corps respectif et sans que l'on puisse l'expliquer on avait fini par sauter le pas…
Le huit novembre au soir j'étais devenus une ''femme'', le neuf je me réveillée seule dans la salle sur commande me sentant honteuse, idiote et me maudissais de tous les noms possible et imaginable, je sais que je pourrais jamais retourner en arrière, que ce qui est fait est fait mais mon dieux ce que j'aimerais avoir un retourneur de temps, ce que j'aimerais pouvoir empêcher l'idiote d'il y a deux mois de sauter dans les bras du premier bellâtre venue juste parce qu'elle a le cœur brisé. Mais il est trop tard maintenant, j'ai quatre petits sticks qui affichent tous fièrement une petite croix rose.
Je pense que personnes n'aurait pu se douter qu'un jour moi Hermione Granger la fille la plus intelligente de Poudlard, je tomberais enceinte de mon pire ennemi.
Et voilà c'est la fin de mon premier chapitre j'espère que vous aurez aimé et je vous demanderais juste une toute petite review , ça m'aide à m'améliorer et ça me donne aussi des idées pour la suite, enfin bref le prochain chapitre sera au présent et notre jolie princesses tentera vainement de cacher son état je n'en dit pas plus.
Je vous aimes bises Kaya
