Petit mot de l'auteure : après le Finnick x Annie, je fais une deuxième tentative sur le Peeta x Katniss.
Comme bien des nuits, leur petit foyer se réveilla par un cri.
Katniss émergea du sommeil affolée ; il y avait-il un mutant ? Étaient-ils de retour dans l'arène ? Quelqu'un était-il en train de mourir ? Mais quand elle eu allumer la lampe de chevet, elle ne trouva que Peeta, en train de furieusement s'agiter dans son sommeil. Elle se redressa donc et commença à caresser doucement ses cheveux.
- Peeta, réveille toi.
Voyant que son amant était toujours piégé dans le monde des rêves, elle le secoua un peu plus fort. Il se réveilla alors en sursaut, un hurlement mourant alors qu'il réalisait qu'il était de retour chez lui. Néanmoins, la vision de son rêve continuait de le tourmenter ; son souffle était erratique, des spasmes lui sautaient à la gorge, ses mains tremblaient.
- Peeta, je suis là, murmura Katniss en essayant de l'apaiser. Tout va bien.
Mais il ne semblait pas l'entendre, plongé dans cette crise d'angoisse dont il ne parvenait à se détacher. En désespoir de cause, la jeune femme s'approcha de lui. Doucement, pour ne pas l'effrayer, elle posa un baiser sur les lèvres tremblantes de Peeta. Le contact sembla le ramener à la réalité puisque sa respiration devint un peu plus régulière, jusqu'à s'apaiser complètement. Ils se rallongèrent alors, se serrant comme pour s'assurer que l'autre était bien là. Au bout d'un moment, le fils du boulanger chuchota :
- Ce baiser, c'était réel ou pas réel ?
- Réel, répondit Katniss.
- Vraiment ?
L'archère se redressa, inquiète d'entendre Peeta douter de ce qu'elle avait indiqué. Depuis qu'ils avaient mis en place ce système, jamais il n'avait mis sa parole en question. Mais quand elle croisa son regard, elle ne vit qu'une étincelle taquine et peut-être un peu... luxurieuse.
Elle sourit, comprenant le jeu qu'essayait Peeta de mettre en place.
- C'est réel. Mais je peux toujours t'embrasser une nouvelle fois. Tu sais, juste pour être sûr.
Tout ce qu'ils firent ensuite n'avait pour vocation que « d'être sûr ».
Après tout, on était jamais trop prudent.
