Hello !
On se retrouve pour un petit chapitre... C'est déjà malheureusement lundi pour les deux fauves ! Mais une semaine importante aussi !
Bonne lecture, enjoy !
KAGAMI
Quand l'alarme de son téléphone retentit dans la pièce, il se réveille en sursaut et un peu affolé. Il met quelques secondes à se rappeler où il est et a trouvé l'objet qui perce ses tympans pour l'éteindre. Il n'est pas surpris d'être dans sa chambre. Il est surpris de se réveiller. A quel moment il s'est endormi ? Les souvenirs de la soirée lui reviennent en mémoire et un sourire étire ses lèvres. Il regarde son homme puis il jette un œil au sol, au milieu des vêtements éparpillés de son homme se trouve son nouvel ensemble de lingerie. Il n'a pas rêvé. Son coeur se gonfle de bonheur et un sourire idiot étire ses lèvres.
Puis il se rappelle que c'est lundi et qu'il doit se lever pour aller travailler. Il grimace, et après un long soupir à contrecœur il se lève. Il enfile rapidement un caleçon propre et un vieux jogging et rejoint la cuisine.
Il prépare quelque chose de rapide et surtout du café pour Daiki. Il fredonne doucement content de cette soirée et de la tournure prise par les évènements. Il a l'impression qu'une nouvelle chaîne s'est brisée. Il peut découvrir, tester, dépasser ces limites qu'il s'impose à lui-même par conformisme.
Quand tout est prêt, il pose le plateau sur le balcon et rejoint la chambre avec la tasse de café de son homme. Il la pose sur le chevet et s'assoit dans le lit pour embrasser la nuque et le cou de Daiki.
« Hey love… »
AOMINE
Il était plongé dans un profond sommeil réparateur lorsqu'il sent quelque chose le tirer vers la conscience. Les lèvres de son homme chatouillent sa nuque. Il grogne un peu et se tourne, cherchant son homme à tâtons puisqu'il n'a pas envie d'ouvrir les yeux tout de suite.
« Hm... morning love...
— Good morning... »
Les doigts de Taiga se glissent doucement dans ses cheveux. Cette caresse lui donne de légers frissons et il la savoure quelques instants avant de consentir à ouvrir les yeux.
« Fais-moi un bisou... » exige-t-il d'une voix traînante.
Taiga rigole à cette demande enfantine, et lui donne ce qu'il demande posant un doux baiser sur ses lèvres. Il sourit, satisfait, et se redresse un peu pour boire son café dont il a perçu l'odeur.
« Merci pour le café, love...
— De rien. »
Taiga s'assied à côté de lui et presse son épaule contre la sienne.
« Il fait beau aujourd'hui... J'ai servi le petit dej sur le balcon.
— Oh, ok. Thanks. »
Il prend le temps de boire quelques gorgées, le temps d'émerger un peu, puis il enfile ce yukata qui semble tant plaire à son homme, et le suit sur le balcon pour profiter d'un petit-déjeuner au soleil.
KAGAMI
Il regarde son homme approcher habillé de son seul yukata. Enfin, il présume mais connaissant son homme il est peu probable qu'il se soit encombré d'un sous-vêtement. En tout cas, ça lui convient très bien de le penser parce que son homme est absolument sexy vêtu comme ça... Surtout s'il n'a rien en dessus.
Le regard qu'il pose sur Daiki est brûlant de désir. Il observe sa peau se dévoiler timidement derrière les pans du vêtement. Il se secoue et reporte son attention sur son assiette, pour combler une autre faim.
AOMINE
Il remarque le regard de son homme et ce matin, ça le fait sourire. Peut-être que leur soirée de la veille lui a donné un regain de confiance en lui... Sûrement, même.
Il s'assoit face à son homme et commence son petit-déjeuner, s'apercevant au passage qu'il est plutôt affamé. Il sent la brise marine caresser sa peau sous le yukata, et le soleil l'envelopper d'un agréable halo tiède. Il se sent plein de force pour cette semaine, et pourtant de façon paradoxale, il a un assez mauvais pressentiment. Il a la sensation que sa 'couverture' ne va pas tenir bien longtemps... Que son coming-out public n'est qu'une question de temps, et pas sur le long terme. Mais il se retrouve dans cet état d'esprit où il a passé la peur. Probablement qu'elle reviendra en temps voulu, mais pour l'heure... C'est presque comme s'il avait épuisé ses réserves de peur. Comme s'il était temporairement incapable de la ressentir. Et il a bien l'intention d'en profiter.
« Hm... Comment tu le sens le match cette semaine love? demande Taiga. C'est demain c'est ça ?
— Wow ! Déjà demain ! Merde… » Daiki grimace et poursuit : « Pour te le dire honnêtement... J'y ai pas du tout pensé ! J'étais trop occupé avec toi, avec nous... Enfin j'veux dire... Physiquement, je sais que je suis à la hauteur. Je sais aussi que je suis bien entraîné et que j'ai de la marge. Après... Évidemment on sait jamais ce qui va se passer. Mais... J'suis pas vraiment inquiet. »
Taiga rigole et lui fait un clin d'œil.
« Hm... J'aime bien quand tu es occupé avec moi, avec nous ! Ouais... Je pense qu'on va assurer encore une fois ! Ce serait tellement classe qu'on gagne tous nos matchs... Ça a jamais été fait non ?
— Je crois pas... Clairement ça serait génial. »
Et à l'arrière de son esprit il se dit : « Plus personne pourrait nous faire chier parce qu'on est gay après un exploit pareil? » Il ne veut pas le faire pour ça... Mais il ne peut s'empêcher d'y penser.
« On serait des légendes ! »
Taiga sourit et pose sa main sur sa cuisse.
« Et je sais... Qu'on peut y arriver !
— Yeah... Et quand tu dis ça, j'ai toujours envie de te croire. »
Et c'est vrai, la confiance de son homme est contagieuse, elle l'a toujours été... C'est quelque chose qui l'a toujours séduit chez lui, et...
« J'ai toujours aimé ça chez toi, love, explique-t-il doucement. Tu refuses les pronostics, et tout raisonnable que tu sois, tu refuses toujours d'entendre raison quand ça te tient à cœur... Et tu fais bien... Parce que c'est pas en acceptant passivement qu'on se sent mieux. Ça me fait repenser à tout ce que t'as pu dire depuis qu'on sort ensemble... Faut un peu forcer le monde à nous faire de la place. Que ce soit pour gagner un match... ou pour tout le reste. »
KAGAMI
Il serre un peu la cuisse de son homme dans sa main, il est surpris. Agréablement, surpris. Les mots de son homme lui réchauffent le cœur et lui donnent juste envie de sourire. Il est content que son homme voit les choses positivement. Certes, il ne dit pas que c'est facile mais... Il est ravi de savoir que peut-être il peut aider son homme à avoir confiance et à avancer. Comme il dit à "se faire sa place" dans ce monde, contre tous les pronostics et préjugés.
« Yes... Je crois que c'est une bonne approche. Je suis peut-être raisonnable comme tu dis... Mais je peux aussi être très têtu... Et je ne suis que les règles que j'ai bien envie de suivre.
— Ouais, je sais... Ce serait une grave erreur de te croire trop sage. »
Daiki lui sourit et se penche vers lui pour poser un baiser sur ses lèvres, puis le regarde en caressant sa joue, et ajoute doucement :
« Je sais comme tu peux être impétueux... Avec ça et ton courage, ça te permet d'avancer... et d'obtenir ce que tu veux. Je trouve ça inspirant.
— Oh... Thanks love. »
Il rougit un peu. Les mots de son homme lui font plaisir et un sourire étire ses lèvres.
« Je suis content... De t'inspirer love... »
AOMINE
Il sourit et s'écarte pour se réintéresser à son assiette, avec tout ça le petit-déjeuner n'avance pas, et ils ne sont plus en week-end. Il se dépêche donc d'avaler son assiette. La journée d'entraînement va être longue et intense, d'autant qu'ils vont avoir le briefing d'avant match. Une fois le petit-déjeuner terminé, ils vont prendre une douche. Puis, ils terminent de se préparer et filent rejoindre le taxi.
Taiga glisse sa main dans la sienne. Il semble que le sourire ne semble pas vouloir quitter ses lèvres ce matin. Ils discutent de choses et d'autres dans leur véhicule de transport et rejoignent finalement le gymnase. Ils entrent dans le bâtiment, son homme semble vibrer d'excitation, ce n'est pas rare à l'approche d'un match mais la bonne humeur du matin semble amplifier les choses. Et à ce constat, Daiki est bien content d'avoir toute une équipe pour l'aider à canaliser l'énergie de son homme !
Quand ils rejoignent les vestiaires, une bonne partie de leurs coéquipiers sont déjà là. Ils s'installent et discutent du week-end. Lewis a déjà vanté à tout le monde ses talents à Hitman. Il tente donc de défendre son honneur, mais finit par lâcher l'affaire et préfère raconter à Jake leur super sortie à l'océanorium.
Et le capitaine commente : « Nager avec les requins ?! Ah ouais non c'est pas un truc qui me tente... Faut dire je suis pas un très grand fan des sports nautiques... L'eau a tendance à m'angoisser.
— Alors que t'habites à côté du Pacifique ? C'est du gâchis ! Tu vas un peu te baigner, au moins ?
— Ouais. Je vais me baigner et je nage un peu. Mais de préférence où j'ai pied. Je suis venu ici pour le basket pas pour l'océan !
— Ouais, c'est sûr. Moi y a quelques semaines, je savais même pas nager, donc bon... Mais j'adore l'eau !
— Tu ne savais pas nager ?! Et maintenant tu fais du surf ? Je veux bien te croire que tu aimes l'eau !
— L'océan est impressionnant, ouais... Mais c'est trop bien d'être dans l'eau. Ça détend. »
Il sourit et termine de se préparer.
« Bon... Bah c'est l'heure du boulot, je crois !
— Yep! T'as raison. Let's go ! »
Taiga est le premier à sortir des vestiaires et à se mettre au travail. Jake se penche sur Daiki.
« Hm... C'est moi où il est encore plus motivé que d'habitude ?!
— Ouais... Il est excité par le match et content de son week-end, ça fait combo... Bon courage pour gérer ça !
— OK... Merci je suppose. Enfin c'est avec toi qu'il rentre ce soir. »
Jake lui fait un clin d'œil et ils se mettent aussi à l'échauffement.
KAGAMI
L'entraînement lui fait du bien. Il se donne à fond, comme toujours certes, mais aujourd'hui il a l'impression d'avoir encore plus d'énergie que d'habitude. Ses coéquipiers d'ailleurs se moquent un peu, pour certains se plaignant d'être trop épuisés pour le lendemain à cause de lui. Il rétorque que personne ne leur a demandé de suivre son rythme. Pas très recevable... Mais ce doit être la mauvaise foi de Daiki qui déteint sur lui. A la pause déjeuner, il dévore et ne repart pour la suite de l'entraînement que plus en forme.
Quand c'est l'heure du brief pour le match du lendemain, il se sent presque capable de tenir une heure sur une chaise sans bouger. Presque... Sa jambe s'agite alors qu'il écoute attentivement, la nervosité pour le match commençant déjà à surgir.
AOMINE
Il n'a guère pensé à ce match jusque-là, mais maintenant qu'ils sont dans la salle de briefing, il réalise que ce sont ses anciens coéquipiers qu'il va affronter. Il a quand même passé environ six mois dans cette équipe, même si cette période lui paraît un peu floue et confuse.
Quand il a appris que leur prochain match était contre les Bulls, il n'a pas ressenti grand-chose, c'était juste un nouveau défi à relever. Mais maintenant, il se dit que ça va tout de même être un peu particulier, parce que ça reste sa première équipe en NBA, le début de sa vie aux Etats-Unis, le début d'un nouveau chapitre dans son existence, même s'il ne l'avait pas réalisé sur le moment. Il ignorait encore que ce chemin le ramènerait à Taiga et qu'il recommencerait tout avec lui. Il tentait simplement sa chance, pas vraiment convaincu, se traînant ses souvenirs et ses chagrins comme un bagage encombrant dont sa nouvelle vie n'avait pas su le délester.
Avec tout cela en tête, il reste bien songeur pendant le briefing. La composition de l'équipe n'a guère changé depuis son passage, et il connaît déjà bien leurs adversaires. Il se demande comment ça va être de les affronter, et si ses anciens coéquipiers vont lui garder rancune d'avoir filé à L.A. dès que l'occasion s'est présentée. Il n'a pas vraiment tissé de liens avec eux, c'étaient plus des collègues, et des compagnons de beuveries. Il ne sait même pas s'il était vraiment apprécié, et lui n'avait pas vraiment cherché à les connaître assez pour se faire une réelle opinion. Dès le début, il avait eu la sensation tenace de n'être que de passage. Et au fond de lui, il pensait que ce serait la même chose à L.A., même s'il espérait se tromper.
Et il s'était effectivement trompé... Ça lui fait toujours bizarre de penser à la tournure qu'a pris sa vie. C'est à la fois si logique et si inattendu. Il a enfin pu poser ses valises. Et jeter dans l'océan celles qui renfermaient tous ces vieux chagrins.
KAGAMI
Il ne s'est jamais demandé si son homme avait eu des problèmes avec son ancienne équipe. Les souvenirs de l'altercation avec ses anciens coéquipiers le font frissonner. Est-ce qu'il pourrait y avoir ce type de tension pour Daiki aussi ? Il a compris que son homme n'était pas spécialement proche de ses anciens coéquipiers, mais il ne sait pas s'il peut y avoir quelques rancunes.
Il jette un œil à son homme, il a l'air absorbé dans ses pensées mais plutôt détendu alors il essaie de se rassurer et se concentre sur le coach. À la fin du brief, il pose sa main sur sa cuisse alors qu'il semble toujours réfléchir.
« Hey love... »
Il retire sa main quand son homme se concentre sur lui et il sourit doucement.
« Ça va ? Pas... Trop nerveux à l'idée d'affronter les Bulls ?
— Nan... Je crois pas... Ça me fait juste bizarre. Comme si j'avais quitté l'équipe y a longtemps déjà... Alors que c'est plutôt récent au final.
— OK... Good. »
Il sourit et se lève en tendant la main à son homme.
« Tu t'entendais bien avec eux ?
— Disons... Ni bien ni mal, répond le brun en attrapant sa main. On n'a pas vraiment creusé nos relations. J'ai... pas vraiment cherché à les connaître, faut dire.
— OK. »
Il serre doucement sa main et ils rejoignent le vestiaire. Il souffle un peu nerveusement.
« Alors... Pas de conflits avec tes anciens coéquipiers à... Craindre ? Sorry... C'est une question débile...
— Non ! C'est pas débile... Vu comment ça c'est passé avec les tiens... »
Daiki lui sourit et caresse le bas de son dos, et reprend :
« Honnêtement, je me suis barré un peu vite de l'équipe, et déjà j'étais pas... super impliqué. Alors je suis pas sûr qu'ils m'apprécient des masses. Mais voilà... C'est juste ça.
— OK... Cool. »
Il sourit et passe son bras autour de ses épaules.
« Cool. Je préfère ça. »
Il pose un baiser sur sa tempe et il se déshabille pour rejoindre les douches. Il est un peu soulagé de savoir que son homme n'a pas eu une équipe comme la sienne. Même si les Bulls ne sont pas devenus les meilleurs amis de Daiki, ils ne devraient pas lui en vouloir personnellement pour des... Conneries, pour être lui-même. Il se frotte durement le visage sous l'eau pour oublier toutes ces sensations moches et douloureuses qui refont parfois surface depuis New York.
AOMINE
Quand ils ont terminé de se doucher et une fois rhabillés, ils saluent leurs coéquipiers et se hâtent vers le taxi. Il va falloir prendre l'avion tôt le lendemain, Chicago n'étant pas la porte à côté.
Il commence à sentir la pression du match, surtout avec le début de saison exceptionnel qu'ils ont fait. Et il sait que les Bulls sont une équipe redoutable qui a le moral solide et qui n'hésite pas à utiliser son assurance pour jouer sur l'intimidation. En ce sens, ça lui convenait d'ailleurs, vu qu'il a toujours eu un style plutôt agressif. Cependant, il n'avait pas vraiment réussi à canaliser ça afin de polir ses talents et affiner son jeu. Il n'avait pas vraiment exploité son potentiel. En tout cas, il s'attend demain à une défense impressionnante et à des joueurs imprévisibles, car les Bulls aiment composer une équipe à base de fortes personnalités et de gros talents qui sortent parfois du cadre. Ce n'est pas une équipe avec laquelle on s'échange des politesses, mais avec laquelle il faut rester sur ses gardes en permanence.
Ils arrivent à la maison et en remontant, il propose à Taiga d'aller faire un tour à la plage pour se détendre un peu.
« Petite séance de natation et bières au coucher du soleil, ça te tente ?
— Ouais. Ça me tente bien. »
Taiga lui sourit et l'enlace pour poser un baiser sur ses lèvres.
« Je crois que ça me tenterait bien un peu de surf.
— Du surf ? Hm, ok, je t'accompagne alors. »
Ils déposent leurs affaires et se mettent en tenue, puis rassemblent quelques affaires, et des bières, avant de redescendre à la plage. Il aime venir à cette heure-là, alors que le soleil décline et que la plage se vide. Il y fait plus frais aussi, et il a l'impression que l'océan s'offre rien que pour eux. Ils enfilent leur combinaison et avancent vers les vagues, planche sous le bras. Il contemple l'horizon avec une pointe d'appréhension comme toujours, mais aussi un frisson d'excitation. Et puis, ça lui fera du bien d'oublier le match de demain pendant quelques instants. Il regarde son homme et lui sourit.
« T'es prêt ?
— Oh yeah! »
Le sourire de Taiga est immense, radieux. Ils s'allongent sur leur planche et nagent vers le large. Ils peuvent sentir que l'océan tente de les repousser vers le rivage, promettant une bonne glisse. Souvent le soir la mer semble se faire plus menaçante. Le silence laissé par les baigneurs offre toute la place à la voix de l'océan qui semble gronder à chaque vague qui se fracasse sur le sable.
C'est un décor impressionnant, mais majestueux, et il s'imprègne de sa beauté tandis qu'il pagaie vers l'horizon aux côtés de son homme. Sa présence le rassure, et il aime vivre ça avec lui, partager le vertige du ciel et de la mer, affronter ensemble les éléments.
Comme Taiga le lui a appris, il se met à l'écoute de l'océan, sent son mouvement sous sa planche, étudie la forme des vagues, et quand il sent le bon moment, il se met debout sur sa planche et s'élance.
KAGAMI
Le vent fouette son visage, les embruns caressent sa peau et la sensation intense l'enivre. L'adrénaline bout dans ses veines, il ne fait qu'un avec les vagues, se laissant guider par son instinct. Il n'a conscience que de la présence de son homme auprès de lui. Il adore partager ça avec lui.
Basket, plage, bière et surf... Le tout en compagnie de Daiki. Il n'imagine pas comment sa vie pourrait être meilleure. Le sourire mange son visage, il jette quelques coups d'œil à son homme alors qu'il glisse sur les flots à ses côtés.
AOMINE
Il est plutôt fier de parvenir au bout de la vague sans encombres, il commence vraiment à prendre le pli. Il s'assoit sur sa planche et chasse l'eau entre ses cils. Cette première vague était vivifiante, et ça lui donne envie de recommencer. Il jette un coup d'œil à son homme, et par un accord tacite, ils repartent tous les deux vers le large.
La deuxième vague est plus rapide que la première, et il doit lutter pour garder ses appuis, mais ça devient plus naturel de garder son équilibre en s'adaptant au fur et à mesure à l'inclinaison de sa planche et à la force de l'eau. C'est assez jouissif de sentir ce début de maîtrise et il reste concentré pour ne pas tomber à l'eau.
KAGAMI
Daiki progresse très vite et semble vraiment être à l'aise sur sa planche. Il sourit en l'observant, il lit la fierté dans son regard, et Daiki peut définitivement être fier. Le surf lui va bien. Ce sport est solitaire, sauvage, dangereux... Extrême. Comme Daiki.
Une nouvelle fois, ils repartent à l'assaut des vagues, un regard, un sourire suffisent pour qu'ils se comprennent. Et c'est définitivement jouissif d'avoir une telle connexion entre eux. Il aime profiter de ce moment qui lui semble un peu hors du temps avec son homme. Les vagues se succèdent et pas un instant il ne repense au match du lendemain, ni à celui disputé à New-York.
AOMINE
La fatigue finit par le rattraper, d'autant qu'aujourd'hui n'était pas exactement une journée tranquille. Il commence aussi à frissonner un peu et hèle son homme :
« J'en ai assez pour aujourd'hui ! »
Puis il retourne sur le rivage et enlève sa combinaison avant de se sécher méticuleusement. Au moins ce soir, il est sûr de bien dormir ! Il renfile son t-shirt et son sweat et s'assoit sur sa serviette avant de sortir une bière.
KAGAMI
Il ne se sentait pas prêt à arrêter. Mais il réalise que si son homme s'arrête, il ne doit pas être très tôt. Le but n'est pas qu'il se fatigue au point de ne pas jouer correctement le lendemain. Le brief a été assez clair sur les capacités des Bulls qui font eux aussi un quasi sans faute depuis le début du championnat. Ils n'ont perdu qu'un match et promettent d'être coriaces. L'idée de cette rencontre le rend fébrile entre nervosité et excitation, toujours transcendé à l'idée d'affronter des joueurs toujours meilleurs. Et il sait qu'il pourra les affronter personnellement, avec les Lakers il a toujours une place privilégiée sur le parquet, quand les Knicks n'aimaient pas le faire trop jouer et ne lui permettaient pas de développer réellement ses capacités.
Il regarde l'océan. Le but de cette petite escapade était de se détendre et achever de brûler le trop plein d'énergie qui l'anime depuis le matin. Il inspire l'odeur iodé et retourne vers le large. Il a juste besoin de prendre une dernière vague, ou deux. Juste encore un peu pour se sentir pleinement satisfait.
AOMINE
Il n'est pas étonné de voir son homme s'attarder dans l'eau, avec le surf on ne l'arrête pas, comme avec le basket d'ailleurs. Il sourit et boit sa bière en contemplant l'océan, suivant des yeux les prouesses de son homme. Le soleil commence à se coucher et embrase l'océan de mille scintillements. Il écoute le ressac, perd son regard dans l'azur du ciel qui s'assombrit peu à peu, et inspire le parfum âpre et iodé des vagues. La vue est splendide et il se dit qu'il n'y a aucun endroit où il préférerait se trouver en cet instant. Il se sent à sa place, en harmonie avec lui-même et avec son environnement, et il savoure cette profonde sérénité qui lui était inconnue jusqu'à maintenant. C'est comme s'il n'avait plus besoin de rien. Il n'y a pas si longtemps, cette impression l'aurait effrayé. Mais à présent, il l'accueille avec joie. Ne plus avoir besoin de rien ne signifie pas ne plus rien désirer. Il a le sentiment profond que les années d'errance sont terminées, et il ne les regrettera pas.
Taiga finit par sortir de l'eau et le rejoint, planche sous le bras courant sur le sable. Le sourire de son homme est immense, mais sa voix pleine d'excuses.
« Désolé... J'ai un peu traîné... Ça fait du bien. »
Son homme se débarrasse de sa combinaison et se sèche.
« T'en fais pas, j'suis bien là, posé avec ma bière. Et puis je t'ai admiré pendant ce temps-là !
— Hm... J'aime bien quand tu m'admires ! »
Taiga sourit et s'installe à côté de lui, pose un rapide baiser sur sa joue et tend sa main.
« Je veux bien une bière aussi steplait ! »
Il lui en décapsule une et la lui tend, son regard revenant se poser sur l'océan et le coucher du soleil. C'est tellement une chance de pouvoir se poser sur la plage le soir... Il pose une main sur la cuisse de son homme tandis qu'il reprend une gorgée de bière.
« Hm... Merci... Ça fait du bien. » souffle Taiga après avoir entamé sa bière.
KAGAMI
Il profite du moment, il se sent plus détendu après cette longue séance de surf et ça fait du bien de se sentir un peu plus calme, de ne plus sentir toute cette énergie qui bout dans ses veines et qui semble faire vibrer son ventre. Des fois même pour lui c'est épuisant d'avoir ce trop plein d'énergie.
Il glisse sa main sur celle de son homme et mêle leurs doigts. Le silence s'installe, brisé seulement par le souffle du vent et des vagues qui s'échouent sur le sable. Ils boivent leur bière sans prononcer un mot, contemplant simplement l'horizon où le soleil s'enflamme.
Ce n'est que lorsque l'astre solaire disparaît dans l'océan complètement, qu'il boit sa dernière gorgée de bière et serre doucement la main de son homme. Il le regarde en souriant.
« J'aime bien ce genre de soirée... Mais... On rentre ? J'commence à avoir faim.
— Ouais... Moi aussi, love. »
Ils rassemblent leurs affaires et repartent en direction de l'appartement. Une fois rentrés, ils se dirigent directement vers la salle de bain pour rincer le sel sur leur peau. Sous le jet de la douche, Daiki enlace son homme et l'embrasse tendrement.
« Avec tout le sport que t'as fait aujourd'hui, je vais peut-être même pas être obligé de faire le poulpe cette nuit ! »
Il rigole et remet en doute cette supposition de son homme. Malgré tout le sport, il est peu probable qu'il soit calme toute la nuit. Et puis, il a un petit côté capricieux. Il embrasse son homme et souffle.
« Hm... Et puis j'aime trop mon poulpe pour m'en passer !
— Ah, je vois... » Daiki rigole un peu et s'écarte pour l'aider à se laver. « Ok, ok. Dans ce cas je ferai le poulpe. Je veux que tu dormes bien pour être en pleine forme demain.
— Ouais. Je compte bien être en forme aussi ! »
Il savoure les mains de son homme qui le lave. Il aime ces moments intimes où ils prennent soin l'un de l'autre. Quand Daiki a terminé de le rincer, il le lave à son tour, massant son corps pour l'aider à récupérer des efforts de la journée.
Après la douche, il enfile juste un boxer et un t-shirt et rejoint la cuisine pour préparer le repas.
AOMINE
Même s'il se sent préparé et pas particulièrement inquiet pour le match de demain, il ne peut s'empêcher de prendre son ordinateur pour aller fouiller encore une fois les ressources mises à disposition par le département des analyses pour regarder des vidéos et en savoir plus sur les caractéristiques et les stats de tel ou tel joueur. Il y a une ou deux nouvelles têtes aussi dans l'équipe, auxquelles il s'intéresse spécialement. Plongé dans ses recherches, il oublie qu'il avait faim et se laisse surprendre en voyant Taiga arriver avec le dîner. Il pose son ordi à côté de lui sur le canapé et débarrasse vite fait des trucs qu'il a laissés traîner sur la table basse.
« Sorry love, j'étais distrait.
— It's OK. Tu faisais quoi ? »
Taiga s'assied à côté de lui pour embrasser son cou et ajoute espiègle.
« Qu'est-ce qui peut te distraire plus que moi ?
— Les Bulls ! » Il rigole un peu et lui montre l'écran de l'ordinateur. « Je faisais des recherches de dernière minute.
— Oh my god ! Je savais que t'avais un truc pour les joueurs de basket ! »
Taiga rigole et regarde ce qu'il lui montre et ils dînent en discutant basket et stratégie pour le lendemain.
Et ils sont plutôt d'accord sur leurs analyses, comme si leur harmonie sur le terrain se prolongeait sur un plan plus intellectuel et abstrait, ce qui lui plaît bien. Il aime bien discuter théorie et faire des projections, et même si le temps passe vite, il pense quand même à surveiller l'heure. Il s'agit d'être en forme demain, et la journée a été crevante. Il finit donc par inviter son homme à aller se coucher.
KAGAMI
Maintenant qu'il est l'heure de dormir, la tension remonte. C'est toujours pareil. Il a l'impression d'être détendu un instant et le moment où il s'allonge sous les draps, il réalise que son corps entier est sous tension. Il entend son homme terminer de se préparer dans la salle de bain et il se demande comment il ferait sans lui. Il se rappelle des nuits à ne dormir qu'une heure ou deux les veilles de match. Où il tournait en rond comme un fauve en cage, le trop plein d'énergie nerveuse bouillonnant dans ses veines. Les premiers matchs avec les Knicks il n'avait même pas fermé l'œil de la nuit, alors qu'il n'était même pas sûr de pouvoir fouler le parquet. Aujourd'hui ses performances sont bien meilleures et la récupération après match est bien plus rapide, alors qu'il n'a jamais joué autant avec les Knicks... Mais il sait que les nuits plus paisibles d'avant match y sont pour beaucoup.
Il se relève pour ouvrir un peu la fenêtre, il a l'impression d'avoir trop chaud mais il sait que ce n'est que lui. Il enlève le drap, il n'a gardé que son boxer. Il prend son téléphone et tente de se distraire en attendant les bras de son homme. Il a besoin de lui, sur le terrain mais aussi avant. Il a besoin de lui tous les jours. Et à une époque, il aurait eu l'impression d'être faible de ne pas pouvoir se tenir debout seul. A présent, il ne le voit plus comme un signe de faiblesse, ou en tout cas il accepte d'être vulnérable comme tout être humain, tout simplement. Il accepte parce que c'est Daiki et qu'il a confiance en lui, depuis toujours, depuis le début. Et il ne sait pas pourquoi, c'est juste comme ça, il ne veut pas lui mentir, il veut juste être lui-même avec ses forces et ses faiblesses et Daiki l'accepte. En réalité, il sait qu'il est capable de se battre seul, de vivre seul... Quoique aujourd'hui, il ne supporterait sûrement pas facilement de voir Daiki sortir de sa vie... Mais dans le passé il l'a fait, il a longtemps porté toutes ses faiblesses enfouies et il a su se montrer fort. Il est capable seul. Mais le soutien de Daiki l'aide à être plus solide.
AOMINE
Quand il rejoint son homme, qui consulte son portable sans vraiment sembler le regarder, il devine aussitôt que la nervosité est revenue. Ce qui ne l'étonne pas, Taiga a toujours été comme ça, et même s'il apprend à se détendre un peu, il sera probablement comme ça toute sa vie. Quant à lui, il n'a jamais été particulièrement nerveux à la veille d'un match, même si bien sûr il en ressent la tension. À vrai dire, ce qui le stresse le plus c'est l'idée de passer une courte nuit et de devoir encore supporter un trajet en avion, ce qui n'est pas vraiment son truc. Il se console en disant qu'il dormira pendant le voyage.
Il s'allonge nu aux côtés de son homme et caresse sa cuisse du bout des doigts.
« Ça va, love ? »
Taiga repose aussitôt son téléphone et vient se glisser contre lui, enfouissant son visage dans son cou qu'il respire et embrasse avec un soupir de bien-être.
« Yeah... Je t'attendais... »
Il caresse tendrement sa nuque et pose des baisers dans ses cheveux, l'enveloppant de ses bras et de ses jambes.
« Ouais j'ai pris un peu de temps, fallait que je vérifie que je sois beau pour aller voir mes ex-coéquipiers. »
Taiga donne une tape joueuse sur sa cuisse.
« No way ! Tu te fais beau que pour moi ! »
Il rigole et mordille son oreille.
« J'aime bien quand t'es jaloux.
— Bien-sûr que je suis jaloux... »
La voix de Taiga est basse, comme s'il grognait.
« You're mine.
— Ah ouais ? demande-t-il faussement innocent. Même si on n'est pas encore mariés, ça marche comme ça ? »
Taiga mord son torse en émettant un son guttural très animal.
« Yeah... You're already mine ! »
Il frissonne un peu, sensible à la possessivité de son homme, et presse contre lui son érection naissante tandis que sa main descend dans son dos pour venir effleurer ses fesses.
Il peut sentir le sexe tendu de Taiga contre sa hanche à travers son caleçon. Une tension s'installe visiblement dans le dos de son homme qui le surplombe légèrement. Ses doigts glissent sur ses flancs et son ventre et il vient caresser sa verge entre eux.
Il gémit à ce contact, et remonte un peu le bassin, l'attirant plus près en affirmant la pression de sa cuisse sur sa hanche. Il revient happer ses lèvres et les suce avec gourmandise, ondulant des hanches pour frotter son érection contre la sienne. Il prend plaisir à sentir la tension se bâtir dans le corps de son homme, il aime la façon dont il se presse contre lui, ça lui donne envie d'en avoir plus, et il tire le sous-vêtement de son homme pour le baisser sur ses cuisses et ressentir directement la chaleur de son membre contre le sien.
KAGAMI
Il soupire contre les lèvres de son homme en sentant son sexe contre le sien. Il se cambre et vient chercher cette friction sensuelle que son corps réclame. Le désir a pris possession de son corps si vite, il est toujours particulièrement réceptif quand il est nerveux ou tendu, comme si son corps n'attendait que ça pour relâcher la pression au moins quelques instants.
Il halète un peu en libérant les lèvres de son homme, il soupire de satisfaction en sentant ses mains sur son dos et ses fesses. Il ondule doucement contre lui, incapable de se contenir.
« Love... »
Daiki sourit doucement dans la pénombre, sa main se refermant conjointement sur leurs deux sexes dressés.
« Do you like it, love ? »
Il imprime un mouvement de va et vient ferme, mais délicat. Ses lèvres se promènent sur sa jugulaire, ses dents s'y impriment doucement comme pour le goûter et le font gémir. Il aime sentir ses dents griffer sa peau, marquer son corps. La main de Daiki chaude, large et un peu rugueuse sur la peau fine de son sexe le fait trembler d'excitation. Il regarde son homme et réalise qu'il vient de lui poser une question.
« Yeah... Fuck... Yeah I like it... »
Il caresse la joue de son homme tendrement alors qu'il bouge en rythme avec la main de Daiki et de nouveau il happe ses lèvres avec gourmandise.
AOMINE
Il se délecte de ses lèvres, de la manière dont son corps ondule contre le sien. De sa main libre, il empoigne une fesse musclée, et accélère légèrement le mouvement de son poignet. Il regarde son homme dans le noir, haletant doucement alors qu'un nœud chaud se forme dans son bas-ventre. Il oublie tout ce qui n'appartient pas à l'univers contenu dans leur chambre, et se laisse enivrer par ses perceptions, le souffle entrecoupé de son homme et ses légers gémissements, la façon dont son sexe palpite contre le sien, la chaleur de sa peau... Et il contemple son visage dans la pénombre, devinant la lueur de désir qui illumine son regard dans la nuit.
La main de Taiga se crispe sur sa nuque. Sa bouche reste entrouverte sur des plaintes de plaisir et son souffle s'échoue ses lèvres. Taiga se cambre un peu et enroule une jambe autour de sa taille, agrippant sa hanche de sa seconde main, il ondule contre lui.
« Dai... C'est bon... Tes mains me font trop de bien... »
Il aime entendre ces mots, et il a envie de faire du bien à son homme. Ça ne suffira peut-être pas à le faire dormir paisiblement, mais ça y contribuera. Il sourit et happe doucement sa lèvre inférieure entre ses dents, la mordillant amoureusement.
« Je veux te faire beaucoup de bien... T'entendre gémir... Comment je pourrais te faire gémir encore plus, love ? »
KAGAMI
La course de son cœur dans sa poitrine accélère d'un coup, son ventre semble se liquéfier de désir. Il halète et déglutit, son corps brûlant d'anticipation et peut-être un peu de crainte à formuler sa pensée. Il souffle.
« Fais-moi l'amour... »
Il guette la réaction de son homme, inquiet à l'idée de rompre la magie du moment sachant que son homme se cherche toujours et qu'il semble parfois moins à l'aise à l'idée de le prendre, même si la veille tout s'est fait naturellement, mais... Sa poitrine se soulève amplement, il a terriblement envie de sentir son homme en lui, de sentir son corps onduler contre le sien, ses lèvres sur les siennes et sa queue aller et venir en lui. Il gémit légèrement à cette idée.
« Please... »
AOMINE
Il s'attendait à cette demande, peut-être parce que maintenant il arrive mieux à lire les humeurs et les envies de son homme. Il le plaque sur le matelas et observe son torse qui se soulève rapidement sous sa respiration entrecoupée.
« Yes, I can do that, love… »
Il ne réfléchit pas, il ne laisse pas de pensées se former dans son esprit en s'enivrant des impressions que ses sens lui transmettent. Il attrape le lubrifiant sur la table de nuit et en imprègne ses doigts, puis se recule pour pouvoir les regarder se glisser entre les fesses de son homme. Il commence à masser son intimité, étudiant la façon dont ses hanches se soulèvent et ses abdos se contractent.
« Yeah... That's hot… » murmure-t-il comme pour lui-même, absorbé dans sa contemplation.
Taiga étouffe un gémissement, mais il semble se rappeler de ses mots car rougissant un peu, il laisse une plainte plus franche glisser entre ses lèvres alors qu'il souffle.
« That's hot when you look at me... »
Ses cuisses ouvertes pour lui tremblent un peu. Ses poings se resserrent sur les draps. Taiga ondule du bassin se pressant contre ses doigts et se laisse aller à lui offrir ses plaintes et gémissements de plaisir sans retenue.
Il contemple son homme avec une certaine fascination, il aime voir son corps se contracter ainsi, le réclamer. Souvent, ça a tendance à lui mettre une forme de pression, comme si soudain il se voyait de l'extérieur et se mettait à trop réfléchir en analysant ce qu'il fait. Et parfois, dans les moments d'incertitude où son esprit s'embrouille et s'obscurcit, faire l'objet de ce désir lui semble une idée étrange et presque dérangeante. Mais ce soir, ces pensées ne sont que des pensées, et elles s'évaporent comme elles sont venues.
Doucement, il glisse ses doigts en lui, dans cet écrin doux et brûlant, et il l'explore sans se presser, venant masser la légère protubérance alors que de sa main libre, il caresse les abdos moites de son homme.
« Yes... Love... »
Le bassin de Taiga ondule, suivant le rythme de ses doigts en une danse terriblement sensuelle, hypnotique, sa queue palpitante tressautant sur son ventre. L'une de ses mains lâche le drap pour venir s'accrocher à lui, se tenant à sa cuisse.
Il reste un moment spectateur, écoutant le souffle de son homme, ses gémissements rauques, et finalement, il retire ses doigts et s'allonge entre les cuisses de son homme, se guidant d'une main pour le pénétrer sans attendre, coulissant en lui avec une facilité enivrante. Il ne s'attarde pas et commence aussitôt à le pilonner, le mordant légèrement à la gorge tandis qu'il laisse le désir le submerger.
KAGAMI
Il glisse ses bras autour de lui, agrippe son dos musclé dont il savoure le mouvement sous ses doigts. Et il gémit de plaisir alors qu'il sent le membre imposant de son homme aller et venir en lui et masser délicieusement sa prostate. Il aime se sentir comblé par son homme, son intimité resserrée autour de lui. Il enroule ses jambes autour de ses hanches et se soulève en rythme pour accompagner ses mouvements.
« Oh love... That's good... Don't stop... Don't stop... Tu me fais trop de bien... »
Et Daiki lui donne ce qu'il veut, continuant à aller et venir en lui en serrant sa cuisse qu'il soulève un peu pour se donner un meilleur angle. Et peu à peu sa cadence s'accélère, ses coups de reins se font plus brutaux tandis que son souffle rauque s'égare dans son cou, brûlant sur sa peau moite.
A chaque coup de rein, son corps se tend sous le plaisir. Il gémit doucement et agrippe les cheveux de son homme, son souffle sur son cou le fait frissonner. Son sexe frotte entre leur deux ventres ajoutant aux sensations qui le submergent. Le plaisir noue son estomac et comprime sa poitrine.
« Love... Je... J'vais jouir...
— Vas-y love... murmure Daiki d'une voix rauque contre son oreille. Laisse-toi aller... J'ai envie de t'entendre prendre du plaisir... De te sentir te resserrer sur moi... Si tu fais ça... Tu vas me faire jouir aussi… »
Ses mots font naître des frissons de plaisir sur sa peau. Il se contracte sur sa verge par réflexe, comme si son corps était directement aux ordres de son homme.
« Oh god love... What do you do to me... »
La vague de l'extase déferle en lui. Ses cuisses tremblent. Ses gémissements se muent en plaintes et en cris de plaisir alors qu'il s'abandonne à l'orgasme pleinement et qu'il éjacule entre leur ventres.
AOMINE
Son cœur semble manquer un battement alors qu'il sent son homme se contracter sur lui et que ses cris de plaisir emplissent la pièce. Il ne peut plus résister au flot brûlant qui menace de le submerger et se répand dans l'intimité de son homme en étouffant un grognement de plaisir, un spasme d'extase serrant son bas-ventre. Puis, il laisse son poids reposer sur le corps de son homme alors qu'il reprend son souffle, attendant que la cadence effrénée de son cœur s'apaise un peu. Il caresse doucement le flanc de son homme, baignant dans un cocktail d'hormones euphorisantes qui lui donne envie de rester comme ça pour toujours.
Un sourire béat étire les lèvres de Taiga. Il a fermé les yeux, ses doigts caressent doucement ses épaules. Il est encore essoufflé et murmure.
« Fuck... Tu sais comment t'occuper de moi love… »
Daiki sourit à son tour et pose un léger baiser sur les lèvres de son homme.
« Really ? I'm glad, then... C'était bon...
— Oh oui... Très très bon... Et je me sens incroyablement détendu maintenant.
— Tant mieux... »
Il embrasse doucement son cou, puis finalement se retire et se rallonge près de lui en poussant un soupir de satisfaction.
« Ouais... C'est vrai que ça détend. »
Taiga se tourne et vient se blottir contre lui, cherchant son contact et à sentir ses bras et jambes autour de lui.
« Yeah... Juste parfait pour s'endormir... Thanks... »
Taiga embrasse son cou et sa clavicule avant d'ajouter.
« Bonne nuit love...
— Bonne nuit… »
Il entoure son homme de ses bras et le serre bien contre lui, puis ferme les yeux, se sentant soudain envahi de fatigue. Et il s'endort en à peine une minute.
