Petit mot de l'auteure : écrit pour la roulette sur le duo Andromeda & Nymphadora
Nymphadora pleure.
Sa fille a passé l'été à parler d'une voix surexcitée de Poudlard : la maison dans laquelle elle irait, les amis qu'elle se ferait, les repas dans la Grande salle, les cours... Elle n'avait cessé de répéter combien elle n'avait qu'une hâte : partir de la maison !
Et pourtant, alors qu'elle est sur le point de rentrer dans le Poudlard express, la tristesse prime. Ils vont devoir se quitter...
Andromeda a de la peine de voir sa fille pleurer. Elle-même n'est pas dans un meilleur état. Même si Noël arrivera bien vite, la séparation sera difficile, la fin d'une période, le début d'une nouvelle... Un sentiment doux-amer l'envahit alors.
Mais étrangement, en voyant sa fille leur faire un dernier câlin en pleurant, elle ressent surtout de la joie.
Quand Andromeda avait son âge, elle n'avait jamais été triste à l'idée de quitter ses parents mais plutôt à l'idée de les retrouver, eux et leurs violences.
Alors oui, voir sa fille pleurer est une victoire, peut-être singulière mais la plus belle de toute : celle de savoir qu'elle a réussi là où ses parents avaient échoué avec elle.
Sa fille l'aime.
Et même si son cœur de mère ne peut que lui souhaiter de s'épanouir dans son nouvel environnement, la partie égoïste de son âme profite d'en avoir la preuve.
