Je ne possède aucun des personnages des différents fandoms.

Recueil de textes tout fandom confondus dans le cadre du Whumptober 2022, thématique angst, drama et whump.

Comme depuis deux ans ce sont des situations avec trois éléments proposés à nous d'un placer un, deux ou trois...

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)


Le sens du sacrifice (The Man from U.N.C.L.E)

OooO

(mesures désespérées, évasion ratée, « je serai juste derrière toi. »)

OooO

Napoléon savait qu'il ne devrait pas être là. S'il avait suivi les ordres, il devrait même être à New York en ce moment, mais il refusait d'abandonner Illya derrière lui et tant pis si Saunders et la CIA avaient réussi à faire dissoudre U.N.C.L.E… c'était peut-être leur dernière mission ensemble, mais il n'abandonnerait pas son ami. En temps normal, il aurait demandé à Waverly de lui détacher une unité de l'armée pour l'appuyer, mais il n'avait plus le droit de demander ça, alors, à temps désespéré, mesures désespérées… Il agirait seul… ce n'était pas nouveau… La CIA lui avait appris à ne compter que sur lui-même. En plus, il était bon pour crocheter les serrures et il ne lui fallut pas plus de cinq minutes pour s'introduire à l'intérieur de la base souterraine.

Le système de surveillance n'était pas le plus efficace qu'il avait déjà pu croiser et il arriva assez vite à la zone qui servait de quartier de détention. Avec une prise du sommeil diablement efficace, il élimina rapidement la sentinelle et la tira dans un coin pour le dépouiller de ses clés. Jusqu'à présent tout se passait plutôt bien. Il ne fallait pas qu'il se déconcentre, mais au moins tout allait bien.

Après s'être assuré que personne ne l'avait remarqué, Napoléon passa devant les différentes cellules et ne tarda pas à localiser son ami, étendu dans une position maladroite sur sa couche, ce qui prouvait qu'il n'était pas au mieux. Il se dépêcha donc d'ouvrir la porte et se précipita en direction de ce dernier.

Il y avait du sang sur sa joue droite, un hématome sur sa joue gauche, mais il ne paraissait pas gravement blessé, ce qui était déjà une bonne chose. Il agrippa doucement son épaule et le secoua.

- Hey ! Péril ! Péril ? Illya ?

A l'appel de son prénom, le russe se réveilla brusquement. Il cligna des yeux et détailla le visage au-dessus de lui.

- Cow-Boy ?

- Oui, allez debout, on va sortir de là. Tu peux marcher ?

- Oui, répondit ce dernier en l'agrippant par les épaules pendant que Napoléon le redresser doucement.

- Ça va là ?

- Oui.

- Ok, suis-moi.

Ensemble, les deux agents secrets sortirent dans le couloir et se dirigèrent vers la sortie. Pour le moment, tout allait bien, mais quand ils se rapprochèrent de l'escalier qui montait vers la porte, Napoléon repéra du coin de l'œil que tout allait dégénérer.

Ils venaient de se faire repérer ! Le deux amis se lancèrent un regard inquiet et se mirent à courir. Au pied de l'escalier, Napoléon tapa sur l'épaule d'Illya pour qu'il passe en tête avant d'ouvrir le feu sur leurs assaillants. Il abattit deux types et recula dans l'escalier en continuant à tirer pour tenter de garder leurs ennemis à distance. Quand le chargeur de sa première arme fut vide, il sortit la deuxième et cria à son ami.

- Péril ! Accélère !

Bien qu'encore secoué par ce qu'il avait vécu, l'instinct de survie d'Illya parla pour lui et il se mit à accélérer, parvenant à courir dans les escaliers. Le russe parvint à la porte en premier et jeta un coup d'œil à son ami. Avec un juron, Napoléon baissa son arme, elle aussi vide et courut pour le rejoindre.

- Sors !

Illya le fit lorsque leurs adversaires s'engouffrèrent à leur tour dans l'escalier. Il tenta de prévenir Napoléon, mais n'en eut pas l'occasion. Des coups de feu claquèrent et une balle toucha l'américain dans le dos. Illya hurla en voyant la douleur sur son visage et ses yeux se mettre à révulser. Il hurla même une seconde fois, prêt à courir le rejoindra, mais dans un réflexe, alors qu'il s'effondrait, Napoléon claqua violemment la porte du bunker. Illya sentit la serrure se verrouiller et poussa un hurlement en comprenant qu'elle ne pourrait plus que s'ouvrir de l'intérieur.

- Non ! Cowboy ! … Solo !... Napoléon ! Non ! Napoléon !

Fou de rage, de colère et de douleur, le colosse russe continua à frapper sur la porte, mais ne perçut qu'une salve de coup de feu qui le glaça d'effroi.

- Non…. Pas ça…