Bonsoir !

Il est… 3h50. Et tout va bieeeeeen !

Juste, on a eu un délire avec mes potes et ça s'est transformé en one shot complètement con. Et j'vais aller dormir accessoirement.

C'est juste débile, posez votre cerveau et enjoy ! XD

En espérant qu'un délire qu'on a eu à 1h du mat et que j'ai écris à 2h vous plaise XD

Bonne lecture !

Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas

Rating : T

Pétris moi comme l'une de tes françaises

« Oh oui~ Aiolia~ Pétris moi comme l'une de tes françaises~»

Et ce fut le bug.

Notre Chaton national regarda avec toute l'incompréhension du monde son amant qui lui faisait un sourire coquin.

Shaka, chevalier de la Vierge, qui ne l'était plus vraiment depuis, avait fait une terrible erreur ce soir là. Celle d'avoir fait une métaphore trop obscure pour le cerveau léonin. Car notre grec avait encore une certaine forme d'innocence. Le sixième chevalier n'imaginais pas à quel point cette simple phrase de nature coquine allait faire travailler la cervelle de son amant.

Non mais parce que c'est bien joli d'avoir écouter les conseils de Milo et Kanon pour chauffer son Lion… Mais là… Le concerné avait littéralement bugué sur place ! D'ailleurs, celui ci se leva, se rhabilla et fit d'une voix un peu perdue :

« Bouge pas, je reviens.»

Avant de courir vers les temples sous le regard médusé de Shaka, qui se disait de plus en plus qu'il avait raté son coup… Notre Lion monta en vitesse les marches. Heureusement, il arriva vite au temple juste après, débarquant dans l'entrée, complètement essoufflé. Ce fût un Scorpion un peu surprit qui l'accueilli.

« Lia ? Mais qu'est-ce que tu fais là ? Et à cette heure ?

— Je… Hh… Est-ce que… Hhh… Camus est là ?

— Euh oui, dans le salon, pourquoi ?

— J'ai une question importante à lui poser… »

Milo haussa un sourcil et lui fit signe de le suivre, un peu curieux de ce que voulait son ami à une heure si tardive. Il l'invita à entrer dans son salon, s'adossant contre la porte pour observer ce qui allait suivre. Le Verseau, qui était en train de lire un gros bouquin, leva un peu sa tête en sentant Aiolia s'approcher. Il enleva ses lunettes et le regarda, légèrement surprit lui aussi.

« Que me veux tu ?

— Eh bien… J'aurais une question à te poser… »

Cela eu le mérite de faire pencher la tête de Camus sur le côté, interrogateur. C'est vrai qu'en dehors des moments où le cinquième gardien venait voir Milo, ils ne se parlaient pas beaucoup, voir quasiment jamais. Et pas qu'ils ne s'appréciaient pas, non. Ils n'avaient juste pas grand-chose en commun. Le chevalier des glaces continua de le fixer un moment, avant de finalement se décider à l'aider s'il fallait.

« Je t'en pris. Pose ta question.

— … Qu'est-ce que ça veut dire «pétrir la pâte »?

— Plaît-il ? »

Le onzième gardien écarquilla les yeux, très étonné de la question. Il allait sortir une phrase acerbe mais en voyant le regard vraiment perdu de son vis-à-vis, il soupira un peu.

« C'est quand on veut faire du pain, il faut pétrir la pâte. »

Réponse simple, efficace. Du Camus tout craché. Mais Aiolia fût encore plus perdu.

«Mais du coup, Shaka m'a dit : «Pétris moi comme l'une de tes française». Ça veut dire qu'il veut que je lui fasse du pain ?

— P-Plaît-il ?

— Pétrir la pâte Camus, intervient Milo. PÉTRIR la PÂTE. »

Le français eu un blanc, avant de faire un « Aaaah… Je vois. » Il ferma son livre, rajusta ses lunettes et se tourna vers le Lion, qui était de plus en plus perdu dans cette histoire.

« Alors… Avant de pétrir la pâte, tu dois préchauffer le four. Bien le préchauffer. Tu vois ce que je veux dire ?

— Euh… Oui, je crois…

— Bien ! Alors… »

Milo se détacha de l'embouchure de la porte pour s'approcher de son amant, un sourire aux lèvres, le laissant expliquer. Oh, il pourrait aider… Mais ça serait bien moins drôle ! Aiolia, lui, avait une mine bien sérieuse, attentif aux dires du français. Il continua donc dans sa lancée de métaphores de boulangerie.

« Donc après que tu ai préchauffé le four, tu commence à mélanger les ingrédients pour obtenir une belle pâte que tu étalera sur de la farine. Pour venir pétrir la pâte, la rendant ferme et… Il se tourna vers le Scorpion qui lui fit un grand sourire avant de reprendre. Et appétissante.

- Je crois que je vois ce que tu veux dire…

— Parfait ! Ensuite, quand tu as bien pétri la pâte, tu en fais une belle baguette. Qui va gonfler, ce qui signifie qu'elle est prête. Pour l'insérer dans le four.

— Jusque là, je crois que je te suis…

— Et enfin, une fois dans le four, tu feras des… Vas-et-viens… Pour bien cuire la baguette et qu'elle puisse être bien… moelleuse ! Je crois que j'ai tout dis…

— … En tout cas, j'ai compris. Il me semble…

— Pour résumer, termina Milo. Tu pénètre le four avec ta baguette.

— Je vois… Merci ! Désolé de vous avoir dérangé !»

Fit le blondin en souriant. Quelle chance d'avoir des amis qui pouvaient l'aider ! Il leur fit un câlin, tendant Camus sous ce contact et reçu une caresse affective sur les cheveux de la part de Milo qui lui dit dans un sourire, regardant son amant en biais.

« Allez file ! Va rejoindre ton Bouddha, moi j'ai ma baguette qui a besoin d'aller au four~

— D'acc ! Merci Camus ! Merci aussi Milo ! À la prochaaine ! »

Et sur ces mots, Aiolia repartit vers son temple où l'attendait son amant. Le couple franco-grec le regarda s'éloigner puis le huitième gardien fit un immense sourire à son compagnon, qui comprit immédiatement sa demande avant même qu'il la fasse.

«J'ai ma baguette à faire cuire, mon Camus~

— Eh bien… Va chercher la farine et préchauffe mon four.»

Le Verseau se leva sur ses mots, se dirigeant vers la chambre. Faisant doucement glisser ses vêtements de son corps à chaque pas. Regardant avec envie son Arachnide. Il fit un petit sourire et continua son déshabillage jusqu'à la chambre. Milo, appréciant fortement ce spectacle, le suivit, un grand sourire aux lèvres. Il entra dans sa chambre pour y voir son amant, prêt à être cuit à toutes les sauces. Il lui sauta donc dessus sans aucune autre forme de procès. Toutes ses métaphores de baguette et de four lui avait donné faim. Très faim. Et quoi de mieux que deux bonnes brioches pour le rassasier.

Pendant ce temps, Shaka commençait à vraiment s'inquiéter. Ça faisait un moment que son Lion était parti on ne sait où et qu'il n'avait toujours pas repointer son museau. D'ailleurs, dès qu'il sentit le cosmos de son compagnon, il se jeta sur lui, soulagé.

«Mais qu'est-ce que tu faisais ? Je m'inquiétais moi !

— Désolé Shaka, je voulais demander quelque chose à un ami.

— En pleine nuit ?

— Oui… Mais du coup, je sais quoi faire maintenant !

— Plaît-il ? »

Et sur ses mots, le Chaton du Sanctuaire sortit une belle et grosse baguette de sous son bras, un grand sourire, très naïf, au visage.

« J'ai fais comme tu m'as dis ! J'ai pétris la pâte ! »

Et ce fût le plus gros facepalm de l'histoire de la galaxie.

Ce que retenu Shaka de cette nuit là, c'est que, malgré son côté très fougueux au lit et sa maturité, Aiolia restait très naïf sur tout ce qui était métaphore sexuelle. Surtout celles qui concernait la bouffe ! La Vierge se retient de hurler. Parce que oui. Avec toute cette histoire de pétrir le pain, il n'avait pas pu finir ce qu'il avait commencé avec son Lion. Et qu'il était complètement frustré ! Et que son débilus de minou était parti sur confectionner des baguettes de pain pendant tout le reste de la nuit ! Maudit celui qui avait mit cette idée de merde dans le crâne d'Aiolia ! Bizarrement, Camus éternua.

Et tandis que certains se faisait pétrir sensuellement la pâte, un autre avait trouvé sa nouvelle vocation !

Boulanger !

Et cette histoire se fini sur un cri frustré d'un certain indien très blond et très pâle qui n'a pas pu se faire pétrir.

FIN