Épilogue

Par Aaridys Tuscany

Note : Je sais que c'est très court cet épilogue mais après tout, l'histoire se termine bien au chapitre 8, une suite n'étant pas nécessaire à mes yeux.  J'ai toutefois pris la liberté d'y ajouter cette vision de l'avenir pour boucler la boucle (comme qui disent par chez nous!)

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Dans la grande cité de Fanelia, le peuple était en liesse. La foule s'était agglutinée dans l'enceinte du palais malgré la chaleur écrasante et les rayons impitoyables du soleil. Tous les visages étaient tournés vers les portes massives du bâtiment, anticipant la suite. Soudain, les battants de bronze grincèrent sur leurs gonds et le régent, Folken Fanel apparut, un immense sourire sur les lèvres. D'un geste de la main, il apaisa la foule et toute la cour devint absolument silencieuse. Puis, des ombres du palais surgit une silhouette élancée, portant un paquet emmailloté. Van Slanzar de Fanel, jeune roi de Fanelia s'avança vers la foule, un immense sourire sur les lèvres. Il leva ses bras et le paquet vers le ciel.

"Peuple de Fanelia, je vous présente votre nouveau prince, Roe Ikena de Fanel!" rugit-il, son cri aussitôt accompagné d'un vagissement terrible.

La foule éclata en un applaudissement retentissant qui fit trembler les murs du palais. Le peuple lança des fleurs et des bravos en multitude. Cette naissance annonçait le début d'une période florissante, remplie de paix et de bonheur.

Derrière Van s'avança une jeune femme soutenue par une femme de chambre. Hitomi Kanzaki, reine de Fanelia et mère du jeune prince s'avança aux côtés de son époux, un sourire sur les lèvres. Van plaça l'enfant dans ses bras où il se calma aussitôt. La foule eut un sursaut d'énergie lorsqu'elle vit leur reine apparaître et toute la ville célébra cet heureux événement. La jeune femme rayonnait, sa maternité la faisant luire de cette aura spéciale que seules mères possèdent et pour le peuple, elle était l'incarnation de la beauté et du courage. Ils l'adulaient comme une déesse et la jeune femme rougit face à tous les paysans qui se pressaient dans la cour. Van la pris par la taille et salua la foule qui rugit de nouveau. Maintenant, la soirée était dédiée à la fête. Un prince était né.

FIN