Auteur: Asrial
Base: Lancedragon
Genre : POV / angst / song fic
Couple : Raistlin + Nuitari
1 Entropie
2 Chapitre 3 : Univers
(song : Sviraj (berceuse : chant traditionnel croate))
|More je sve |Douceur et lueur | |Dalje bes te |Je voyais le pale | |Sunce je zima svaki dan |Soleil devenir plus froid chaque | | |jour |
J'ai les yeux fermé.
Je crois que j'ai quitté le plan de paladine, je n'en suis pas sur.
Je ne sais si j'ai regagné les Abysses. Sans doute.
Un souffle froid glisse sur ma peau sans que je n'y prenne garde.
Je penche la tete sur le coté, goutant le son soyeux du vent carillonnant dans les branches d'arbres invisibles.
C'est une musique qui m'apaise et me réconforte. Elle n'apporte rien, n'a pas le moindre but, elle n'est qu'un accident du hasard. Elle est si belle. Sauvage et insaisisable, sans cesse renouvelée, sans possibilité de la prédire.
Il y a bien longtemps que je ne me suis pas sentit aussi bien.
Je me sens. En paix. Comme un enfant près a s'endormir dans le giron d'un parent, protegé et aimé.
C'est ridicule.
Impossible.
Et si agréable..
Mes yeux se ferment tout seuls.Je me roule en boule sur le sol poussiereux de la plaine aride et sans vie ou m'ont jeté les pretres de Paladine.
Lorsque je m'endors, je sens un tissu se poser sur mon épaules.
Je n'ai pas la force de réagir.
|Srce na kriz |Ame sans repos | |Dus a nemir |Déchirée en mon sein | |Dusico moja spava sam |Pleure mon enfant comme je prie |
Lorsque je me réveille, quelque heures, aussi bien que quelque jours, peut- être, se sont écoulés. Rien dans le paysage n'a changé.
Je suis toujours étendu sur le sol.
Le ciel rougeoiyant de colère, sans me voir, jete de maigres nuages aux formes torturées décorer d'ombres changeantes les pales rochers pour seul paysage.
Je suis seul.comme toujours.
Abandonné.
J'en suis gréé..
Sauras-tu un jour combien tes gestes m'ont blessé, Paladine ? Sans doute jamais. Cela n'a pas d'importance a tes yeux bien sur.
Des larmes coulent sur mes joues..
J'ai mal.
Ce n'est pas un mal physique.Mon c?ur saigne si fort.
Je part d'un petit rire ironique, blessant, dur..
Moi, si vide et si indifférent a tout, moi, que rien ne touche, moi qui de rien ni personne ne me soucie.moi qui souffre comme un enfant de ta trahison..
Mes larmes glissent sur mes joues sans que je fasse un geste pour les retenir.
Me hais tu a ce point ?
Me reproches tu ta faiblessse ? Me reproches tu de ne t'avoir pas résisté, Paladine ???
Te sens-tu a ce point en faute que tu ne puisse te retenir de venir encore me faire souffrir ici, dans le lieu même de mon eternelle punition ?
Te fallais-tu m'envoyer Strum et Tanis ?
Leur pitié me souille.
Leur compassion me répugne.
Je n'ai pas besoin d'eux. je n'ai pas besoin de leur sermon.
Non plus que leur comprehension.
Ne te rends tu pas compte que cela, plus que tout me fais mal, Paladine ?
Ne te rends tu pas compte que je ne puis supporter davantage leurs tentatives maladroites de réconfort dans la mort que dans la vie ?
Bien sur que tu le sais.
Bien sur que tu jouis de ma fureur impuissante. De la douleur qui étreint ma poitrine lorsqu'ils me reprochent mon abandon.
Je ris soudain..Leur incomprehension est si pathétique.
Tu me hais Sturm, tu m'a toujours hais. Autant que Tanis, tu n'a jamais compris mon simple désir de reconnaissance..
Je ferme les yeux.
Déjà, le froid de mon ame reprend possession de mes nerfs, m'anestésiant davantage a mesure que tu eclate en parole dure et méprisante.
J'ai tellement l'habitude.
Peut-être devrais te remercier, Paladine.
Après tout. Pendant un instant, j'ai presque eut l'impression que l'on se souciait de moi. ne serait-ce que pour me détruire de l'interieur, encore et encore.
Mon regard se perd par devers vous, mes vieux amis. je ne vous entends déjà plus, je ne vois déjà plus vos visages.. pas même dans ma mémoire.
Un voile cotonneux descent sur moi, misericordieux.
|Kazi ne zas |Quand bien même les ténébres | |Bog zeme vas |Vivraient dans mon c?ur | |Zemi me, zemi - spavan vec |Quand bien même mes larmes | | |formeraient océan |
Ai-je marché.
Je suis debout, devant un arbre aux courts rameaux brillants de bourgeons verts tendres.
La brise souffle dans ses branches, amenant a moi leur délicat chant de vie insouciante.
Que fais-tu la petit arbre.
Que fais-tu dans ce monde souffrances.
Un gémissement d'acier torturant la pierre grince dans mon dos.
Je ne me retourne pas.
Ma Reine.
Tu es heureuse de me voir je suppose.
Tes crocs s'enfoncent dans ma chair, broyant ma poitrine, assechant mes veines de ses fluides, incendiant mes nerfs.
Et l'arbre continue de chanter pour moi.
L'entends tu, ma Reine.
Entends tu le doux son de sa désinvolture ?
Tu brise mon corps, ma Reine..
Tu ne peux briser mon ame.
Tu ne peux briser ce qui déjà repose en morceau sur le sol balayé par le vent aride;
Je ne sens pas mon corps déchiré tomber a genoux devant toi, ma reine.
Je vois juste mon sang aspiré par la terre avide de se nourrir, comme les restes de mon ame jouissent de ce petit son sans importance.De ses maigres notes sans conséquence.
Tu me force a te regarder, ma reine..
Tes longues boucles noires cascadent sur tes reins avec une liberté que j'ai toujours envié.
Tu me fixe avec stupéfaction.
Un maigre sourire joue sur mes lèvres closes d'où ne s'est pas échappé le moindre cri de souffrance.
Comment te faire comprendre que je ne sens plus rien, ma reine.
Comment te faire comprendre que tes tortures ne sont parvenue qu'a atteindre l'objectif que tu t'étais fixé depuis ma naissance.
Comment te faire comprendre ma mienne débrisure[1].
Tu semble surprise.
A ton tour je t'oublie..
A ton tour, tu m'abandonnes..
Petit arbre au chant doux d'enfant sage..
Me permettras-tu de me reposer entre ses racines.
Me permettras-tu de m'éteindre dans ce giron de mousse et feuilles.
Me permettras-tu de me liberer d'une vie qu'y n'a jamais été que fardeau.
J'ai si sommeil..
Ne me laisse pas me reveiller.
|Ljubavi moj |Que pourrais-je trouver | |Zivoti tvoj |Que y aura-t-il en son sein | |Cekam te, cekam, nemog bes |Appelle moi, mon enfant, appelle | | |moi et je t'entendrais |
Tu me surveille n'est ce pas.
Qui que tu sois.
Tes mains sur mon épaule effleurent ma peau en une caresse insistante.
Pas plus que pour ton oncle je ne vais résister a ton désir.
Pas plus que pour ton oncle je ne vais me rebeller contre ton étreinte.
Tu te couche contre moi sans te soucier de mon abandon entre tes bras.
Ton front trouve naturellement sa place entre mes omoplates lorsque tu te serre contre moi, glissant tes mains autours de ma taille.
Je me bouge pas.
Je n'ouvre pas les yeux.
J'écoute juste le chant mutin du vent dans les branches au dessus de moi.
Je frissonne brusquement en sentant ton souffle chaud sur ma nuque.
Mes yeux se ferment davantages, marquant mon front d'une ride verticale en une futile tentative de me proteger contre une intrusion que ne n'ai pas la force de repousser.
Tes mains sur mon ventre sont immobiles, aussi chaude que tes lèvres sur mon cou.
Je réprime difficilement un petit sanglot.
Attente.
Tu connais ton oncle, petite lune. Tu connais ses jeux.
Et tu connais mes angoisses.
Attente.
Encore.
Quand donc vas-tu te decider a me prendre, petite lune noire, quand cas-tu prendre a tour tout plaisir a ma souffrance abandonnée.
Tu te serres davantage contre moi, glissant tes mains sous ma robe.
Je me detends.
Je ne puis que te laisser souiller davantage mon ame et déchirer un peu plus mon c?ur.
Mortel, voilà bien deux choses dont je n'aurais jamais cru être pourvu.
|Svijar, sviraj, srce moje sviraj |tendrement, chante tendrement et je te | |se |suivrais | |Nimam, nimam zivot ako nimam te |Comme une mere portège son enfant, | | |c'est tout ce que je veux vivre |
Je ne sens rien.
Je me ments.
Je ne veux rien ressentir.
Pas de douleur.
Plus de douleur.
Juste.
La douceur de ton étreinte autours de moi.
Juste tes bras me serrant contre ta poitrine.
Juste le parfum de ta peau, chaude et tendre.
Je m'abandonne a toi, petite lune.
Je ne puis que m'offrir a toi.
Ne veux tu pas de moi ?
Tu me regarde avec douceur..
Sans pitié
Sans compassion
Sans cruauté
Sans demande..
Sans exigence..
Tu fermes les yeux et t'abandonne.
Tu fermes les yeux et t'offre a moi.
Tu fermes les yeux.
Et je te serre contre moi.
Tu soupire sans bruit contre ma poitrine.
Tu souris doucement lorsque je repousse une mèche noire tombant sur ton front.
Toi aussi tu aimes le petit chant canaille de cette diablesse de brise jouant comme une petite fille dans les branches.
Juste quelque minutes.
Juste un instant de paix.
Juste.
Cette douceur que tu m'offre sans contrainte.
Cette chaleur que je n'osais plus esperer..
Juste.
Une peu de tendresse dans mon ame brisée..
|Okrenin se |Rève d'une ame | |Ne zaboravim |Qui ne t'oubliera jamais | |Uvjek cu biti mate tvoj |Ecouter lorsque je chante ton | | |désir |
----------------------- [1] Terme ancien signifiant aussi bien la défloration par le viol, que le vol d'une ame humaine par un démon. Vive le Litré
Base: Lancedragon
Genre : POV / angst / song fic
Couple : Raistlin + Nuitari
1 Entropie
2 Chapitre 3 : Univers
(song : Sviraj (berceuse : chant traditionnel croate))
|More je sve |Douceur et lueur | |Dalje bes te |Je voyais le pale | |Sunce je zima svaki dan |Soleil devenir plus froid chaque | | |jour |
J'ai les yeux fermé.
Je crois que j'ai quitté le plan de paladine, je n'en suis pas sur.
Je ne sais si j'ai regagné les Abysses. Sans doute.
Un souffle froid glisse sur ma peau sans que je n'y prenne garde.
Je penche la tete sur le coté, goutant le son soyeux du vent carillonnant dans les branches d'arbres invisibles.
C'est une musique qui m'apaise et me réconforte. Elle n'apporte rien, n'a pas le moindre but, elle n'est qu'un accident du hasard. Elle est si belle. Sauvage et insaisisable, sans cesse renouvelée, sans possibilité de la prédire.
Il y a bien longtemps que je ne me suis pas sentit aussi bien.
Je me sens. En paix. Comme un enfant près a s'endormir dans le giron d'un parent, protegé et aimé.
C'est ridicule.
Impossible.
Et si agréable..
Mes yeux se ferment tout seuls.Je me roule en boule sur le sol poussiereux de la plaine aride et sans vie ou m'ont jeté les pretres de Paladine.
Lorsque je m'endors, je sens un tissu se poser sur mon épaules.
Je n'ai pas la force de réagir.
|Srce na kriz |Ame sans repos | |Dus a nemir |Déchirée en mon sein | |Dusico moja spava sam |Pleure mon enfant comme je prie |
Lorsque je me réveille, quelque heures, aussi bien que quelque jours, peut- être, se sont écoulés. Rien dans le paysage n'a changé.
Je suis toujours étendu sur le sol.
Le ciel rougeoiyant de colère, sans me voir, jete de maigres nuages aux formes torturées décorer d'ombres changeantes les pales rochers pour seul paysage.
Je suis seul.comme toujours.
Abandonné.
J'en suis gréé..
Sauras-tu un jour combien tes gestes m'ont blessé, Paladine ? Sans doute jamais. Cela n'a pas d'importance a tes yeux bien sur.
Des larmes coulent sur mes joues..
J'ai mal.
Ce n'est pas un mal physique.Mon c?ur saigne si fort.
Je part d'un petit rire ironique, blessant, dur..
Moi, si vide et si indifférent a tout, moi, que rien ne touche, moi qui de rien ni personne ne me soucie.moi qui souffre comme un enfant de ta trahison..
Mes larmes glissent sur mes joues sans que je fasse un geste pour les retenir.
Me hais tu a ce point ?
Me reproches tu ta faiblessse ? Me reproches tu de ne t'avoir pas résisté, Paladine ???
Te sens-tu a ce point en faute que tu ne puisse te retenir de venir encore me faire souffrir ici, dans le lieu même de mon eternelle punition ?
Te fallais-tu m'envoyer Strum et Tanis ?
Leur pitié me souille.
Leur compassion me répugne.
Je n'ai pas besoin d'eux. je n'ai pas besoin de leur sermon.
Non plus que leur comprehension.
Ne te rends tu pas compte que cela, plus que tout me fais mal, Paladine ?
Ne te rends tu pas compte que je ne puis supporter davantage leurs tentatives maladroites de réconfort dans la mort que dans la vie ?
Bien sur que tu le sais.
Bien sur que tu jouis de ma fureur impuissante. De la douleur qui étreint ma poitrine lorsqu'ils me reprochent mon abandon.
Je ris soudain..Leur incomprehension est si pathétique.
Tu me hais Sturm, tu m'a toujours hais. Autant que Tanis, tu n'a jamais compris mon simple désir de reconnaissance..
Je ferme les yeux.
Déjà, le froid de mon ame reprend possession de mes nerfs, m'anestésiant davantage a mesure que tu eclate en parole dure et méprisante.
J'ai tellement l'habitude.
Peut-être devrais te remercier, Paladine.
Après tout. Pendant un instant, j'ai presque eut l'impression que l'on se souciait de moi. ne serait-ce que pour me détruire de l'interieur, encore et encore.
Mon regard se perd par devers vous, mes vieux amis. je ne vous entends déjà plus, je ne vois déjà plus vos visages.. pas même dans ma mémoire.
Un voile cotonneux descent sur moi, misericordieux.
|Kazi ne zas |Quand bien même les ténébres | |Bog zeme vas |Vivraient dans mon c?ur | |Zemi me, zemi - spavan vec |Quand bien même mes larmes | | |formeraient océan |
Ai-je marché.
Je suis debout, devant un arbre aux courts rameaux brillants de bourgeons verts tendres.
La brise souffle dans ses branches, amenant a moi leur délicat chant de vie insouciante.
Que fais-tu la petit arbre.
Que fais-tu dans ce monde souffrances.
Un gémissement d'acier torturant la pierre grince dans mon dos.
Je ne me retourne pas.
Ma Reine.
Tu es heureuse de me voir je suppose.
Tes crocs s'enfoncent dans ma chair, broyant ma poitrine, assechant mes veines de ses fluides, incendiant mes nerfs.
Et l'arbre continue de chanter pour moi.
L'entends tu, ma Reine.
Entends tu le doux son de sa désinvolture ?
Tu brise mon corps, ma Reine..
Tu ne peux briser mon ame.
Tu ne peux briser ce qui déjà repose en morceau sur le sol balayé par le vent aride;
Je ne sens pas mon corps déchiré tomber a genoux devant toi, ma reine.
Je vois juste mon sang aspiré par la terre avide de se nourrir, comme les restes de mon ame jouissent de ce petit son sans importance.De ses maigres notes sans conséquence.
Tu me force a te regarder, ma reine..
Tes longues boucles noires cascadent sur tes reins avec une liberté que j'ai toujours envié.
Tu me fixe avec stupéfaction.
Un maigre sourire joue sur mes lèvres closes d'où ne s'est pas échappé le moindre cri de souffrance.
Comment te faire comprendre que je ne sens plus rien, ma reine.
Comment te faire comprendre que tes tortures ne sont parvenue qu'a atteindre l'objectif que tu t'étais fixé depuis ma naissance.
Comment te faire comprendre ma mienne débrisure[1].
Tu semble surprise.
A ton tour je t'oublie..
A ton tour, tu m'abandonnes..
Petit arbre au chant doux d'enfant sage..
Me permettras-tu de me reposer entre ses racines.
Me permettras-tu de m'éteindre dans ce giron de mousse et feuilles.
Me permettras-tu de me liberer d'une vie qu'y n'a jamais été que fardeau.
J'ai si sommeil..
Ne me laisse pas me reveiller.
|Ljubavi moj |Que pourrais-je trouver | |Zivoti tvoj |Que y aura-t-il en son sein | |Cekam te, cekam, nemog bes |Appelle moi, mon enfant, appelle | | |moi et je t'entendrais |
Tu me surveille n'est ce pas.
Qui que tu sois.
Tes mains sur mon épaule effleurent ma peau en une caresse insistante.
Pas plus que pour ton oncle je ne vais résister a ton désir.
Pas plus que pour ton oncle je ne vais me rebeller contre ton étreinte.
Tu te couche contre moi sans te soucier de mon abandon entre tes bras.
Ton front trouve naturellement sa place entre mes omoplates lorsque tu te serre contre moi, glissant tes mains autours de ma taille.
Je me bouge pas.
Je n'ouvre pas les yeux.
J'écoute juste le chant mutin du vent dans les branches au dessus de moi.
Je frissonne brusquement en sentant ton souffle chaud sur ma nuque.
Mes yeux se ferment davantages, marquant mon front d'une ride verticale en une futile tentative de me proteger contre une intrusion que ne n'ai pas la force de repousser.
Tes mains sur mon ventre sont immobiles, aussi chaude que tes lèvres sur mon cou.
Je réprime difficilement un petit sanglot.
Attente.
Tu connais ton oncle, petite lune. Tu connais ses jeux.
Et tu connais mes angoisses.
Attente.
Encore.
Quand donc vas-tu te decider a me prendre, petite lune noire, quand cas-tu prendre a tour tout plaisir a ma souffrance abandonnée.
Tu te serres davantage contre moi, glissant tes mains sous ma robe.
Je me detends.
Je ne puis que te laisser souiller davantage mon ame et déchirer un peu plus mon c?ur.
Mortel, voilà bien deux choses dont je n'aurais jamais cru être pourvu.
|Svijar, sviraj, srce moje sviraj |tendrement, chante tendrement et je te | |se |suivrais | |Nimam, nimam zivot ako nimam te |Comme une mere portège son enfant, | | |c'est tout ce que je veux vivre |
Je ne sens rien.
Je me ments.
Je ne veux rien ressentir.
Pas de douleur.
Plus de douleur.
Juste.
La douceur de ton étreinte autours de moi.
Juste tes bras me serrant contre ta poitrine.
Juste le parfum de ta peau, chaude et tendre.
Je m'abandonne a toi, petite lune.
Je ne puis que m'offrir a toi.
Ne veux tu pas de moi ?
Tu me regarde avec douceur..
Sans pitié
Sans compassion
Sans cruauté
Sans demande..
Sans exigence..
Tu fermes les yeux et t'abandonne.
Tu fermes les yeux et t'offre a moi.
Tu fermes les yeux.
Et je te serre contre moi.
Tu soupire sans bruit contre ma poitrine.
Tu souris doucement lorsque je repousse une mèche noire tombant sur ton front.
Toi aussi tu aimes le petit chant canaille de cette diablesse de brise jouant comme une petite fille dans les branches.
Juste quelque minutes.
Juste un instant de paix.
Juste.
Cette douceur que tu m'offre sans contrainte.
Cette chaleur que je n'osais plus esperer..
Juste.
Une peu de tendresse dans mon ame brisée..
|Okrenin se |Rève d'une ame | |Ne zaboravim |Qui ne t'oubliera jamais | |Uvjek cu biti mate tvoj |Ecouter lorsque je chante ton | | |désir |
----------------------- [1] Terme ancien signifiant aussi bien la défloration par le viol, que le vol d'une ame humaine par un démon. Vive le Litré
