Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas !

Hello,

Et avec cet O.S, je comble le manque. Il s'agit du 4ème et dernier O.S que j'avais concocté pour l'anniversaire de ma page.

Voici un rappel des 3 autres :

1. Mon Véritable Cadeau [The Vampire Diaries]

2. Se Sentir Libre (9-1-1)

3. Surmonter Son Chagrin (Chicago Med)

Bonne lecture !


Seattle !

13 août 2015 !

Elle devait voir la vérité en face. Son mariage était bel et bien fini. A seulement vingt-huit ans, et au bout de onze ans de vie de couple. Il l'avait trompé une fois avant la fac, et Bella lui avait pardonné parce qu'il lui avait fait la promesse de ne plus recommencer. Quelle belle erreur ! Elle avait fait bonne figure tout au long de son mariage, et malgré ses efforts pour garder son mari suffisamment satisfait sur tous les plans, il continuait à la tromper depuis qu'il était interne à l'hôpital de son père.

Trois ans. Elle avait tenu trois ans depuis qu'elle avait appris qu'il avait eu une aventure avec une infirmière, espérant que ce soit la seule et unique fois. Quelle idiote ! En plus, c'est à peine s'il la touchait elle. Sa femme. Bella n'avait plus eu le moindre instant de plaisir depuis trop longtemps, et ses sentiments pour son mari avait fini par s'étioler. Comment pouvait-elle continuer à aimer un homme qui la trompait quand ça lui chantait ? Non, c'était terminé. Surtout que ce soir-là, ce jour-là, était celui de leur anniversaire de mariage, et il n'avait pas eu l'air de s'en souvenir au réveil. Une nuit passée sans le moindre contact, et c'est à peine s'il avait prononcé un mot jusqu'à ce qu'il parte au travail. Un bisou sur le front, et ciao. Depuis, pas un message, pas un appel. Ah si, un texto lui disant qu'il devait travailler toute la nuit, et de ne pas l'attendre. Ce qui était une connerie. Bella savait qu'il n'était pas de garde cette nuit. Il devait être avec sa maîtresse. Qu'il reste avec elle. Ce soir, elle allait boire. Pas à s'en rendre malade non plus, mais elle allait boire, et la suite elle verrait. Pourquoi ne s'offrirait-elle pas une nuit avec un inconnu ? Après tout, son mari ne se gênait pas pour baiser à droite à gauche.

« Je vous sers autre chose ? »

Elle était entrée dans un bar depuis une heure, et à part un soda, elle n'avait rien bu d'autre. Elle ne voulait pas se soûler trop vite. Assise au comptoir, elle releva les yeux vers le type derrière. Des cheveux blonds cendrés, des yeux bleus et un sourire à faire pâlir n'importe qui, il avait une serviette repliée sur l'épaule. Un t-shirt, et ce qui ressemblait à un jean noir complétait sa tenue. Il était très sexy. C'était la première fois que Bella se laissa aller à regarder un autre homme que son mari.

« Euh, une Vodka Martini ! »

Quand il posa le verre devant elle, Bella ne perdit pas un instant et le vida cul sec, sous le regard éberlué du barman. Elle en recommanda un autre, retirant le cure-dent d'olives qu'elle porta à sa bouche. Elle sirota son deuxième verre plus lentement.

« Est-ce que tout va bien ? » lui demanda le beau barman.

« Ouais, si on omet le fait que mon mari me trompe depuis des années et que je suis restée avec lui en espérant qu'il change, et que ce soir il est avec sa maîtresse alors que c'est notre anniversaire de mariage. »

« C'est un idiot. »

Bella sourit.

« C'est ce que dit ma meilleure amie, mais elle est beaucoup moins polie que vous. »

« Oh dans ma tête je n'en pense pas moins. » assura-t-il. « Qu'est-ce que vous comptez faire ? »

« Boire. » dit-elle en portant son verre à ses lèvres. Elle vida le reste. « Et demain, j'irais voir ma meilleure amie, qui est mon avocate, et je demanderais le divorce. Vous fermez à qu'elle heure ? »

Il regarda sa montre.

« On ferme dans deux heures. »

« Ça vous ennuie si je reste jusqu'à la fermeture ? »

« Pas du tout ! » dit-il. « Mais si vous voulez boire, vous devriez manger. Ce n'est pas pour rien que mon bar a une cuisine. »

« Je suis végétarienne. » lui apprit Bella.

« Je prends note ! » dit-il. « Je reviens dans vingt minutes. Au fait, je m'appelle Demetri. »

« Bella ! Vous donnez votre prénom à tous vos clients ? »

« Seulement à ceux qui le méritent, et ils sont peu nombreux. »

Il lui fit un clin d'œil, avant de laisser le bar à une femme aux cheveux blonds, et au visage fin, mais Bella sut – allez savoir pourquoi – que sous ce doux visage se cachait une personne redoutable. Pas dangereuse, mais au caractère imposant. Du genre à ne pas se laisser marcher sur les pieds. Bella mordit dans une olive, avant de sortir son téléphone. Zéro message. Bien, puisque c'était comme ça, elle allait rester injoignable jusqu'au lendemain. Elle éteignit son portable, et le rangea dans son sac. Le beau barman, Demetri, revint avec une large assiette qu'il posant devant elle. Salade tomates / mozzarella, quelques croutons, accompagné de frites maison.

« C'est vous qui avez fait ça ? »

« J'ai simplement supervisé la préparation, pour m'assurer que vous serez bien servi. » sourit-il.

Pourquoi il lui souriait comme ça ? Ça lui faisait ressentir des choses qu'elle n'avait pas ressenti depuis longtemps. Du désir. C'est ça, elle avait du désir pour Demetri. Avec un mari qui ne la touchait plus, pouvait-on la blâmer d'avoir envie d'un autre homme ?

« Je cuisine mais, je préfère tenir mon bar. » dit-il, comme pour se justifier. « C'est mon frère qui est aux fourneaux. »

« C'est une affaire de famille, donc. »

« C'est tout à fait ça ! » Il s'écarta pour lui désigner la blonde au bar, qui retournait en salle. « Elle, c'est Jane, ma cousine. »

En les regardant attentivement tour à tour, et Bella constata effectivement un trait de famille.

« Ça doit être sympa de travailler avec sa famille. » dit-elle.

« Oui, ça nous garde uni. » acquiesça-t-il. « Et vous, vous bossez en famille ? »

« Oh non ! »

« Que font vos parents ? »

Un voile de tristesse passa rapidement dans son regard, mais Demetri le vit.

« Eh bien, ma mère est décédée quand j'étais toute petite. C'est mon père flic qui m'a élevé. »

« Oh, je suis désolé. Je sais ce que c'est, ma mère aussi est morte alors que je n'étais qu'un enfant. »

« Ouais, si elle avait été encore là, elle aurait déjà tué mon mari la première fois qu'il m'a trompé. Mon père le ferait, s'il savait qu'il continuait. »

« Vous voulez dire, que votre père ne sait rien de l'infidélité de votre mari ? »

« Il a des soupçons, et ce n'est pas l'envie qui lui manque de botter le cul de mon futur ex-mari. »

« Vous ne devriez pas rester plus longtemps avec un homme comme lui. Je ne le connais pas mais, un homme qui trompe sa femme, aussi belle que vous, ne mérite aucunement mon respect. »

Une femme aussi belle que vous… Bella rougit. Un client appela Demetri à l'autre bout du comptoir. Il laissa Bella, non sans lui faire un clin d'œil au passage. Qu'est- ce que c'était que ce délire ? Il flirtait clairement avec elle, et ça lui faisait du bien. Elle n'était pas insensible au charme de Demetri, et s'il lui demandait de rester après la fermeture du bar, elle le ferait. Elle attaqua son repas pour penser à autre chose, et la salade était délicieuse, avec sa vinaigrette à base d'huile d'olive. Tout en mangeant, son regard se perdit de l'autre côté du comptoir, au moment où Demetri laissa échapper un rire rauque qui résonna à travers tout le bar. Bella en frissonna. Elle se surpris à prier intérieurement pour qu'il lui demande de rester.

« C'était bon ? » lui demanda-t-il, de très longues minutes plus tard.

Il déposa devant elle un verre d'eau, ainsi qu'une autre Vodka Martini. Bella se nettoyait la bouche avec une serviette. Son assiette était vide.

« Oui, c'était délicieux. » Elle reposa la serviette. « Merci. »

« C'est cadeau de la maison. »

« Oh, non, je vais vous régler et… »

« Je suis le patron, et j'ai décidé de vous offrir le repas. »

« Je peux être extrêmement têtue, quand je veux. » le prévint-elle.

« Je suis italien, ma jolie, l'entêtement est monnaie courante dans ma famille. » Il sourit. Le cœur de Bella chavira. « Je vous invite, j'y tiens. »

Bella s'inclina. Elle n'avait pas rougi ainsi depuis longtemps. Voilà bien longtemps que son mari ne la faisait plus rougir. Oh elle rougissait, mais de colère et toujours en privé. Depuis quelques temps, elle ne prenait même plus la peine de se montrer à l'hôpital pour aller le voir ne serait-ce que cinq minutes. Non, elle allait bosser à la bibliothèque municipale, et elle rentrait chez elle après avoir fini sa journée. Parfois elle rejoignit sa meilleure amie pour boire un verre, et parfois elle rendait visite à son père. Son mari ne faisait plus l'effort de faire fonctionner leur couple, elle n'en faisait plus non plus, mais ce soir, c'était le pompon.

Terminé de s'apitoyer sur elle-même. Après plusieurs minutes à siroter sa Vodka Martini et à fixer son alliance, elle enleva cette dernière et la jeta dans son sac sans ménagement. A partir de cet instant, elle ne se considérait plus comme une femme mariée.

« Euh, wow ! » Elle leva la tête vers Demetri, qui l'avait rejointe. « C'est radical ! »

« Regarder cette alliance me déprime alors, autant l'enlever et m'habituer à ne plus la porter. » Elle reposa son sac sur le comptoir. « Et vous alors, une petite amie ? »

Est-ce qu'elle flirtait ? Absolument, même si elle n'avait jamais été très douée pour ça. Bella voulait que sa soirée se finisse par du plaisir, et si ça se passait dans les bras de Demetri, alors ce serait encore mieux. Elle craquait totalement pour lui.

« Non, ni petite-amie, ni femme, ni rien du tout. » dit-il, un sourire en coin. Il voyait parfaitement où elle voulait en venir. « Libre comme l'air. »

« Est-ce que vous avez déjà flirté avec une cliente ? » demanda-t-elle.

Au diable sa timidité ! Elle était légèrement pompette, mais elle avait mangé et elle savait parfaitement ce qu'elle faisait. Pour une fois depuis longtemps, elle allait s'amuser et prendre du bon temps.

« Disons qu'aucune ne m'a intéressé. » Il croisa les bras sur le comptoir et se pencha vers elle. « Du moins jusqu'à ce soir. »

Bella imita sa position, et elle se surpris à parler d'une voix plus suave que d'ordinaire.

« C'est une invitation ? »

« Peut-être ! »

« C'est vrai que, techniquement je suis encore mariée, mais je ne me sens plus ainsi depuis… » Elle fronça les sourcils pour se rappeler de la date exacte. « Plus d'un an, je dirais. »

« Quelle tristesse ! » dit Demetri, un rictus aux lèvres. « Je suis vraiment désolé pour vous que vous soyez mariée avec un parfait connard. »

Elle gloussa.

« Je suis sûr que vous n'en pensez pas moins. »

« Je ne peux pas vous contredire. » Elle sourit. « Je vais aller me rafraichir. »

« Je vous sers un autre verre, en attendant ? »

« Je crois que j'ai bu assez d'alcool pour ce soir. »

Prenant son sac et sans se défaire de son sourire, elle descendit du tabouret sur lequel elle était assise depuis plus d'une heure. Demetri lui pointa du doigt la direction des toilettes.

Tout cet alcool – elle n'en avait pas bu des masses mais tout de même – avait rempli sa vessie. Au bout de quelques minutes, quand elle se sentit mieux, elle se lava les mains et se regarda un petit moment dans le miroir juste au-dessus de l'évier. Elle avait les joues légèrement rosies. Pas étonnant, elle avait chaud dû à l'alcool et à la température du bar, mais pas uniquement. Un certain barman la mettait dans tous ses états. Elle n'aurait jamais cru qu'elle était capable de flirter avec un autre homme que son mari, et pourtant.

« Ok Bella, tu ne vas pas te dégonfler. » pensa-t-elle à voix haute.

Non, elle n'allait pas se dégonfler. Son corps était depuis trop longtemps privé de caresses et de délivrance. Son dernier véritable orgasme remontait à bien plus d'un an. Quelle conne je fais, j'aurais dû le quitter depuis un moment. A vrai dire, elle n'aurait jamais dû l'épouser. Sa mère lui aurait dit qu'un homme qui trompait sa femme une fois le referait malgré toutes ses belles promesses.

Réarrangeant ses cheveux longs, elle souffla un bon coup et sortit des toilettes. Le bar avait commencé à se vider, et la cousine de Demetri était en train de nettoyer les tables avec l'aide d'un autre homme, que Bella ne vit pas bien. Elle vit Demetri sortir de derrière le comptoir après avoir échangé un regard avec sa cousine avant de la rejoindre.

« Hey, t'es toujours par… »

Elle le coupa en lui sautant presque au cou. C'était son premier baiser depuis des lustres.

« T'as un appartement pour ça, cousin. »

Le rouge aux joues, Bella s'écarta de lui, mais il la retint d'un bras autour de la taille.

« J'habite au-dessus du bar. »

« OK ! » souffla-t-elle.

Il l'avait fait emprunter un escalier, caché derrière une porte fermée à clé dans un couloir près des cuisines. Quand elle passa la porte de l'appartement de son amant d'une nuit, son désir était au maximum. Demetri ne lui avait pas lâché la main, et il l'avait toujours dans la sienne quand il la plaqua contre la porte.

« Tu me plais, Bella. » susurra-t-il, son corps contre le sien. « Tu m'as tapé dans l'œil dès que t'es entré dans mon bar. »

« Demetri… »

« Je sais, ce n'est que pour une nuit… »

« On peut parler plus tard ? » le coupa Bella, dont les doigts s'étaient refermés sur t-shirt du barman. « Je vais exploser si tu ne m'embrasses pas. »

Le baiser qu'il lui donna provoqua une véritable explosion dans chaque fibre de son être. Elle lâcha son sac à main, qui tomba lourdement sur le sol mais elle s'en moqua. Ce n'était pas très important. Le plus important était les mains de Demetri qui empoignaient ses fesses. Bella gémit quand il libéra ses lèvres.

« Ma chambre est… »

« Hun hun ! » Elle prit son visage en coupe et le fit taire d'un baiser. « Assez parlé, emmène-moi simplement. »

L'appartement était éclairé par la lumière des lampadaires extérieurs, aussi n'eurent-ils aucun problème pour se diriger vers la chambre de Demetri. La veste de Bella traînait quelque part dans le salon, aussi il n'eut qu'à lui retirer son pull.

« T'es magnifique ! » souffla-t-il, en la voyant en soutien-gorge.

Bella tira sur son t-shirt à lui pour le lui ôter. Il leva les bras au-dessus de sa tête pour lui donner un coup de main. Le souffle court, pas uniquement par le baiser, Bella posa des mains tremblotantes sur le torse de Demetri, qui les recouvrit des siennes. Il était parfait. Elle savait, dans un coin de sa tête qu'elle était toujours mariée et que ce faisant, elle trompait son mari mais, était-ce vraiment un adultère, quand son mari ne se gênait pas pour en commettre depuis toutes ces années ? Arrête de réfléchir Bella, et fonce. Pense à toi pour une fois dans ta vie. Alors elle se jeta sur la bouche de Demetri, dont les bras se refermèrent autour d'elle.

Allongée sur le lit, Bella faillit protester quand Demetri ne la rejoignit pas, mais elle ravala ses plaintes quand elle le vit se défaire de ses chaussures puis du reste, jusqu'à rester en caleçon. Doucement, il lui ôta ses propres chaussures – des ballerines noires, avant de la rejoindre, non sans d'abord embrasser son ventre plat jusqu'à la naissance de sa poitrine. Puis, il refit le sens inverse avant de défaire le bouton de son jean, suivit de sa braguette qu'il baissa avant de glisser sa main à l'intérieur. En sentant ses doigts se faufiler sous sa petite culotte, Bella en perdit presque le souffle, qui lui fut coupé lorsqu'il la toucha. Ça faisait tellement de bien qu'elle ne l'arrêtât à aucun moment, encore moins quand il glissa un doigt en elle. C'est à peine si elle sentait son jean lui être retiré, ni l'absence du doigt en elle. Bon sang qu'elle en avait besoin !

La bouche de Demetri recouvrit la sienne, ce qui eut pour effet de la faire revenir à elle.

« Hum, tu es vraiment parfaite, Bella. » susurra-t-il. « Je n'ai jamais autant désiré une femme, avant toi. »

« Continue de me flatter, tu obtiendras tout ce que tu veux. » Elle sourit en lui caressant le torse. « Je ne sais pas combien de temps je tiendrais pour euh… »

« Pour jouir ? » dit-il à sa place. Elle se mordit la lèvre. « Ne t'en fais pas, on recommencera autant de fois que tu voudras. »

Il l'embrassa, et Bella ne dit plus un seul mot. Tout ce qui sortit de sa bouche pendant plusieurs minutes ne fut que des gémissements. Demetri la caressait d'une main sûre. Il savait où et comment la toucher. Les sous-vêtements furent très vite de l'histoire ancienne. Demetri revint se glisser entre ses jambes, le sexe dur et dressé, recouvert d'un préservatif.

« Ça fait vraiment si longtemps ? » demanda-t-il, frayant sa main droite jusqu'à sa moiteur frémissante. « Tu es trempée. »

« S'il te plaît »

« Dis-moi ce que tu veux, ma belle ! » Il lui vola un baiser, tout en effleurant ses lèvres humides et gonflées. « Dis-moi, ma jolie ! »

« T… touche-moi, s'il te plaît ! »

« Là ? »

Il inséra son majeur entre ses plis, et quand elle hocha la tête, il l'inséra en elle. Ce n'était pas vraiment ce qu'elle voulait, mais elle voulait aussi faire durer le plaisir le plus longtemps possible. Le doigt allait et venait en elle, puis un second jusqu'à la conduire au bord du précipice. Elle jouit avec une force qu'elle ne se connaissait pas. Elle était à bout de souffle. Quand elle ouvrit lentement les yeux, Bella put voir une sorte de fascination se peindre sur les traits de Demetri, dont le regard était noir de désir.

« J'ai… j'ai besoin… »

« Je sais. » dit-il, en retirant ses doigts pour les remplacer par son sexe.

Il ne rencontra aucun obstacle à sa poussée en elle, et les petits gémissements qu'elle faisait le rendait dingue. Ils s'embrassaient, se caressaient, gémissaient à l'unisson alors que Demetri la prenait ardemment. Dès qu'il avait senti la moiteur de son sexe, même à travers le préservatif, il sut qu'il ne tiendrait pas aussi longtemps qu'elle.

Bella était en feu. Elle ne voulait pas que cet instant se termine, et pourtant, elle sentit l'orgasme approcher, et la frapper de plein fouet, lui arrachant un cri qu'elle avait essayé de maitriser. Il ne fallut pas longtemps à Demetri pour la suivre, et il se laissa tomber à côté d'elle. Ils étaient tous les deux à bout de souffle, mais Bella en voulait plus. Elle n'était pas rassasiée. Elle vit son amant d'un soir enlever et jeter le préservatif, et quand il se rallongea, le souffle un peu plus normal, elle s'assit sur lui à califourchon.

« Déjà ? » s'amusa-t-il.

« Pourquoi ? T'es fatigué ? »

Il inversa leur place sur le côté, gardant une jambe de Bella autour de sa taille. Il la caressa.

« Tu es surprenante ! »

Un sourire aux lèvres, la main dans ses cheveux cendrés, elle le tira vers elle pour un baiser.

Ils se perdirent dans le corps de l'autre jusqu'à trois heures du matin. Bella accepta l'offre de Demetri de la raccompagner chez elle. Il n'y aurait aucun risque que son mari soit là, et quand la Camaro du beau barman se gara devant sa maison, seuls les lampadaires éclairaient la rue de la nuit sombre.

« Chouette quartier ! » fit remarquer Demetri.

« Ouais, j'imagine qu'à la longue, on s'y fait. » soupira Bella. « Je déteste cette baraque. »

« Qu'est-ce que tu comptes faire, maintenant ? »

« Je vais faire mes valises, et je vais aller chez mon père sans doute. Ça lui fera du bien de m'avoir à nouveau avec lui. »

« Il n'a jamais aimé ton mari, je me trompe ? »

« Au début, si, et ensuite il m'a trompé une fois. Il m'a clairement fait comprendre qu'il n'approuvait pas notre mariage, mais il est quand même venu. »

« Parce qu'il t'aime. » dit Demetri. « Bella, je sais que ce n'était que l'histoire d'un soir entre nous mais, je veux que tu saches que mon bar te sera toujours ouvert. Tu peux venir quand tu veux. »

« Ce que tu m'as fait ressentir cette nuit, ça ne m'était pas arrivé depuis trop longtemps. » Elle tourna la tête vers lui. « Je vais avoir besoin de temps pour régler mes problèmes, et pour divorcer mais, si jamais… »

« Je t'attendrais ! »

Elle ne s'était pas attendue à ce qu'il le dise. Elle avait espéré que la connexion qui s'était créé entre eux avait été aussi fort pour lui que pour elle, et c'était bien le cas, semblait-il.

« Je ne vais pas te demander ton numéro, pas tout de suite, du moins. » lui dit-il. « Comme tu l'as dit, tu as tes problèmes à régler et je le comprends parfaitement. Quand tu les auras réglés, tu n'auras qu'à venir au bar. Je t'offrirais une Vodka Martini. »

« Où étais-tu quand j'étais étudiante ? » demanda-t-elle, en cherchant sa main de la sienne.

Il noua leurs doigts et les porta à ses lèvres.

« En Italie, malheureusement. »

« Tu n'es pas né ici ? » s'étonna-t-elle.

« Ce sera une conversation pour une prochaine fois, autour d'un verre. » dit-il.

« Ok ! »

Elle se pencha au-dessus du levier de vitesse pour l'embrasser une dernière fois… jusqu'à leur prochaine rencontre. Parce qu'il y en aura une, de cela elle était certaine.

C'est à peine si elle avait pu fermer l'œil. Après une douche, Bella s'était glissé dans son lit en espérant pouvoir dormir une heure ou deux, sans succès. Alors elle s'était levée, et elle avait commencé à faire ses valises. Sa voiture, qui était dans le garage, était à présent rempli de valises et de sacs avec ses affaires. Elle n'emportait que les choses auxquelles elle tenait. Elle sortit sa voiture du garage, qu'elle gara juste devant la maison, avant de retourner à l'intérieur. Elle était bien trop nerveuse pour boire du café, aussi une camomille l'aida à garder son calme. Du moins, elle espérait que ça l'aiderait à ne pas s'emporter quand son mari rentrerait. Il était huit heures, et elle se donna encore une heure avant de partir. Son alliance était posée sur le comptoir, avec sa bague de fiançailles. En les regardant, Bella ne ressentait rien. C'était le vide intersidéral dans son cœur, pour tout ce qui concernait son mari et leur vie ensemble.

Elle rinçait sa tasse quand elle entendit le bruit d'une portière claquer. C'est parti… se dit-elle. Posant la tasse désormais propre dans l'égouttoir, elle s'essuya les mains et alla à la rencontre de son futur ex-mari, qui entra. Il avait l'air de s'être habillé à la va vite, et c'était sans doute le cas. Merde, sa chemise était encore débraillée, et il y avait fort à parier qu'il puait de sa senteur à elle.

« Salut, chérie ! »

Il s'avança vers elle mais elle posa ses mains devant elle pour l'arrêter.

« Tu ne t'approches pas de moi. » le prévint-elle, calmement. « Respire, Bella. »

« Qu'est-ce qui te prends ? » Il secoua la tête, ses cheveux auburn cuivrés balayèrent ses yeux. « Ecoute chérie, je viens de rentrer d'une sale garde et… »

« Tu persistes avec ta garde de nuit à deux balles ? » Elle eut un rictus. « C'est des conneries, et on le sait tous les deux. »

« De quoi est-ce que tu parles ? »

« Je te parle du fait que tu me prends pour une conne depuis qu'on est marié. En fait, tu me prends pour une conne depuis le début. Tu m'avais promis que tu ne me tromperais plus après la première fois. » Il ouvrit la bouche pour se défendre, mais elle l'en empêcha. « Non, tu n'as pas intérêt à nier, je sais. Tu prétextes des gardes alors que tu n'en as pas, tu te sers même de ta famille comme alibi pour que je ne soupçonne rien, mais je suis loin d'être conne, Edward. Je n'ai rien dit parce que je pensais que ce n'était que du sexe, et que je comptais quand même pour toi. »

« Mais je t'aime… »

« Tu m'aimes ? » Elle éclata d'un rire qui était tout sauf jovial. « Non, tu ne m'aimes pas. Si tu m'aimais vraiment, tu ne m'aurais jamais trompé, tu n'aurais pas fait passer ta maitresse, ou tes maitresses, avant moi pendant les dates qui comptent vraiment, comme la Saint-Valentin où t'es parti tout un week-end en prétextant un colloque entre internes, qui n'existe pas soit-dit en passant. Ou alors les deux dernières années, y compris hier soir, où tu m'as carrément posé un lapin pour notre anniversaire de mariage. »

Elle pouvait voir le visage d'Edward se décomposer par la culpabilité, mais sans la moindre trace de honte.

« J'ai cru que tu arrêterais, et que je te suffirais, mais ça n'a jamais été le cas. Tu ne m'aimes pas, t'avais juste besoin d'une femme bien docile à la maison. »

« C'est faux ! »

« Arrête de me mentir, Edward. Je… je ne peux pas continuer comme ça, à rester seule à la maison, ou à passer mes soirées avec Rosalie ou mon père uniquement parce que mon mari préfère se taper d'autres femmes que la sienne. » Elle prit un moment de silence. « Est-ce que t'as la moindre idée de la dernière fois qu'on a fait l'amour, toi et moi ? »

Le simple fait qu'il essaye de s'en souvenir était trop douloureux pour Bella.

« Je vais t'épargner un court-circuit du cerveau en te disant que ça fait plus d'un an que tu ne m'as pas touché. »

« Bébé, je suis désolé je, je peux changer… »

« Non, tu ne peux pas, et je n'attends plus rien de toi. C'est terminé ! »

« Qu… quoi ? »

« Rosalie prendra contact avec ton avocat pour le divorce, c'est fini. »

Elle le contourna et alla récupérer son sac à main près de la porte.

« Bella… »

« J'ai couché avec un homme, hier soir. »

Elle se retourna pour lui faire face une dernière fois. Le choc se peignait sur le visage d'Edward.

« Tu… » Il se prit le visage entre les mains, et son visage se tordit d'un mélange de douleur et de rage, avant de se calmer. « Ok, je l'ai mérité et… »

« Tu ne comprends pas. » dit Bella, fatiguée. « Je n'ai pas fait ça pour me venger, mais parce que je ne ressens plus rien pour toi. J'avais déjà pris la décision de te quitter avant de coucher avec lui. »

« C'est qui ? »

« Edward… »

« Je veux SAVOIR SON NOM ! » tonna-t-il.

Mais Bella n'était pas le moins du monde impressionné, ni effrayée par son ton fracassant.

« Ne va pas croire que t'as le droit de me demander des comptes, parce que t'es mal placé pour ça. » lui dit-elle. « Evite de me suivre, je vais chez mon père. »

« Bella… »

« Rends-moi ma liberté, Edward, et tu seras libre de ce mariage toi aussi. »

Un mariage qui n'a jamais rimé à rien.

Une semaine passa, et Bella avait décidé de donner sa démission à la bibliothèque. Elle se retrouvait désormais au chômage, mais qu'importe ? Son père lui avait fait comprendre qu'elle pouvait rester aussi longtemps qu'elle le souhaitait. Bella avait donc réintégré son ancienne chambre, qui n'avait pas bougé d'un pouce depuis son départ de la fac.

La semaine avait été riche en rebondissement, plus que ce qu'elle avait connu ces dernières années. Alice Cullen, sa future ex-belle-sœur était venu frapper à sa porte en lui demandant des explications sur sa rupture avec Edward.

« Tu ne peux pas le quitter après tout ce temps ! » avait-elle tempêté.

« Il me trompe toujours, il te l'a dit ? »

Au vu de la tête qu'avait faite Alice, il était clair que non. Quelques heures plus tard, Bella avait reçu un appel de sa part pour lui présenter ses excuses, suivit d'une volée de jurons contre son frère. Toute la famille Cullen était déçue du comportement d'Edward, qui avait fait en sorte que ses adultères à répétition n'arrivent jamais aux oreilles de son père.

Quant à son propre père, Bella avait dû user de toute sa persuasion pour l'empêcher de se rendre à son ancienne maison pour étriper son mari.

« Il n'en vaut pas la peine. » lui avait-elle dit.

Elle avait aussi fini par bloquer le numéro d'Edward, une heure après son départ du domicile conjugal. Il avait même eu le culot de se pointer chez son père le lendemain. Charlie Swan n'était pas homme à se laisser faire, et surtout à supporter qu'un individu puisse faire du mal à sa fille unique. Bella était resté dans sa chambre, dont elle avait entrouvert la porte et elle avait entendu l'entièreté de la conversation.

« Je vous en prie, Charlie, convainquez-la de… »

« Non, Edward ! Je ne demanderais certainement pas à ma fille de pardonner à un type aussi abject. Elle t'a pardonné une fois, et tu en as profité en prenant ça pour de la faiblesse. Tu as abusé de la gentillesse de ma fille, mais c'est terminé. Tu vas t'en aller, et quand le moment sera venu, tu signeras les papiers du divorce, et plus jamais tu ne t'approcheras de Bella. Va t'en ! »

Le ton de voix de son père lui avait fait froid dans le dos, non qu'elle ait déjà eut peur de lui. Son père n'était que bonté pure, sauf quand on s'en prenait à elle.

13 septembre 2015 !

Quelle ironie ! Elle était assise à côté de sa meilleure amie et avocate, face à Edward et son avocat, le jour même de son vingt-neuvième anniversaire. Elle allait retrouver sa liberté le jour de son anniversaire.

« Maître Holden, j'espère que les clauses du divorce conviennent à votre client ? » demanda poliment Rosalie Hale.

En plus d'être la meilleure amie de Bella, elle était la belle-sœur de Edward, pour qui elle avait toujours eu un profond mépris et loin d'être digne de celle qu'elle considérait comme sa sœur.

« Oui, Maître Hale ! » acquiesça l'avocat. « J'ai cependant une question ! »

« Nous vous écoutons ! » dit Rosalie.

« Pourquoi Madame Swan-Cullen refuse toute compensation financière ? »

« Je veux ma liberté, pas son argent. » répondit Bella. « Je n'ai besoin de rien venant de votre client. »

« Bella… » fit Edward.

« Ne me parle pas ! » claqua-t-elle.

« Je refuse de signe ! » claqua-t-il en retour.

« Et pourquoi donc ? Tu crois que j'ai envie de continuer à être mariée à un type qui n'a aucun respect pour moi ? Qui passe son temps entre ses maîtresses et n'a pour moi plus la moindre attention ? »

« Toi aussi tu m'as trompé avant de me quitter ! » lui rappela-t-il.

« Une fois, et j'avais pris la décision de te quitter, justement, alors pour moi ce n'est pas un adultère. » rétorqua-t-elle. « Tu n'as pas le droit d'utiliser mon coup d'un soir contre moi, alors que tu t'es tapé Dieu sait combien de femmes depuis notre mariage. »

« Monsieur Cullen, veuillez-vous taire ! » lui commanda son avocat.

« Signez donc ces papiers, Monsieur Cullen ! » dit Rosalie, de son ton le plus venimeux qui soit tout en souriant.

Bella soutenait le regard de son mari – très bientôt ex – sans déchanter une seule fois. C'est fou, elle ne l'aimait vraiment plus. Son cœur et son esprit étaient désormais empli du regard envoûtant et du sourire ravageur d'un certain barman, qu'elle avait très envie de revoir. Après ce qui semblait être une éternité, Edward prit un stylo et signa les papiers du divorce.

Ce n'était qu'une fois les deux hommes partis, que Bella se permit de respirer de nouveau.

« Enfin ! »

« Bien, tu es désormais libre comme l'air. » dit Rosalie. « Ce sera officiel d'ici quelques semaines mais, tu peux reprendre ta vie en mains. »

« Et je vais commencer dès maintenant. » dit Bella. « Merci, Rose, merci pour tout. »

Le masque de l'avocate retomba pour redevenir celui de son amie de toujours.

« Tu aurais dû venir m'en parler dès que tu as su quand il a recommencé. Je t'aurais sorti de là depuis bien longtemps. »

« Je… je voulais croire que ce n'était que du sexe et qu'il m'aimait toujours. » Bella haussa les épaules. « C'était le cas au début, mais après il s'est mis à oublier des moments importants de notre vie, et la dernière fois ça a été la goutte d'eau. »

« Mais tu as fait une belle rencontre. » sourit Rose.

Bella lui avait parlé de Demetri, et de ce qu'il avait fait renaître en elle.

« Tu vas le revoir ? »

« Tu crois que je devrais ? »

« Bien sûr que tu devrais. » dit Rose. « Ma chérie, tu aurais dû voir ton visage s'illuminer quand tu m'as parlé de lui. Je ne t'ai jamais vu comme ça, pas même avec Edward. »

« Je… je ne sais pas si suis prête pour une relation sérieuse, du moins pas pour l'instant, mais j'ai très envie de le revoir. » Elle haussa les épaules. Elle faisait toujours ça quand elle se sentait perdue. « Je veux m'amuser. »

« Alors dis-le-lui ! » lui conseilla son amie. « Je t'accompagnerais bien, mais j'ai des tonnes de dossiers qui m'attendent, mais je te promets que dès que j'ai terminé, je t'emmène en week-end spa entre filles. Rien que toi et moi ! »

« Avec grand plaisir ! »

Les heures qui suivirent la signature de son divorce furent très bénéfiques pour Bella. Elle était allée faire les boutiques – alors qu'elle détestait ça en temps normal – puis, elle était allée se faire couper les cheveux. Elle arborait désormais une très belle coupe carrée sauvage jusqu'aux épaules.

Elle avait attendu vingt heures, avant de commander un taxi, qui la déposa devant le Volterra, le bar de Demetri. Ce soir-là, elle portait une jupe patineuse jusqu'aux genoux, un chemisier bleu marine rentrée dans la jupe aux manches mi-longues, et aux pieds, elle avait chaussé des petits talons noirs. Le temps était clément, alors autant en profiter. Quand elle poussa la porte du bar, des têtes se tournèrent vers elle mais Bella les ignora et alla s'installer au bar, exactement là où se trouvait Demetri, qui lui tournait le dos.

« Un Vodka Martini, s'il vous plaît ! »

Quand elle le vit redresser la tête, elle se mordit la lèvre. Leurs regards s'accrochèrent à travers la glace, et elle vit le plus sexy des sourires s'étirer sur son visage. Il se retourna, lui prépara sa boisson et la posa devant elle. Derrière elle, le brouhaha de début de soirée avait repris.

« Autre chose, Madame ? »

« Hum, peut-être plus tard. » dit-elle en portant son verre à ses lèvres.

23 heures – Appartement de Demetri !

Pas le temps d'atteindre la chambre cette fois. Ils l'avaient fait sur le canapé.

Bella n'était resté qu'une heure au bar, avant que Demetri ne lui glisse un mot lui demandant de l'attendre près des toilettes. De là, il l'avait rejointe et l'avait entraîné jusqu'à la fameuse porte qui menait à son appartement. A peine la porte du domicile franchit, qu'ils s'étaient jetés l'un sur l'autre.

« Tu m'as manqué ! »

Allongée dos à lui sur le canapé, en tenue d'Eve, Bella pencha la tête sur le côté lorsqu'il l'embrassa dans le cou.

« J'adore tes cheveux ! » susurra-t-il contre son oreille.

« Merci ! » sourit-elle. « Ouh, ça fait du bien. Et, tu m'as manqué aussi. Ces dernières semaines ont été éprouvantes. »

« Tu veux en parler ? » demanda-t-il, avec plus de sérieux.

Bella prit le temps d'y réfléchir, puis, dit :

« Je me sens enfin libre. Je sais que ça peut paraître idiot de dire ça… »

« Ça ne l'est pas. » affirma Demetri, qui lui caressait distraitement le ventre. « Tu n'étais plus heureuse, et en plus il te trompait sans vergogne. Si un jour je l'ai en face de moi, je le démoli pour t'avoir fait souffrir. »

« Il n'en vaut pas la peine. » dit-elle. « Tu sais, quand je lui ai dit que j'ai eu une aventure, il a crié et s'est mis en colère, mais il ne m'a pas du tout impressionné. Il se permettait de s'énerver alors que je n'ai jamais rien dit. J'aurais peut-être dû. »

« Tout ça c'est du passé. Tu es à nouveau toi, et célibataire. Tu peux faire ce que tu veux. »

« A ce propos… » Elle se tortilla pour se retourner, frottant ainsi ses fesses contre sa virilité tout en se faisant. « Je veux qu'on prenne notre temps. Je ne sais pas si je suis prête pour une nouvelle relation aussi vite mais, j'ai besoin d'un ami, et peut-être un petit peu plus jusqu'à ce que je me sente prête pour une relation amoureuse. »

« On aurait une sorte d'amitié améliorée, comme dans Les Frères Scott. » Quand Bella fronça les sourcils, il se justifia ainsi : « Ma cousine Jane m'a forcé à regarder cette série, et ça m'est resté »

« Elle a bon dos la cousine. »

« Oh tais-toi ! »

Il lui prit la bouche langoureusement.

Cinq ans plus tard !

Bella n'aurait jamais cru que la vie puisse être aussi formidable !

Les six premiers mois de sa relation d'ami / amant avec Demetri s'était passé sans encombre, et doucement. Ils se voyaient quelques fois par semaine, et s'appelaient ou s'envoyaient des messages le reste du temps. Au bout de ces six mois, Bella s'était senti prête à officialiser leur relation, et Demetri l'avait emmené à leur premier vrai rendez-vous. Une soirée magique, qui s'était terminée par une nuit encore plus magique.

Côté professionnel, Bella avait décidé de renouer avec son amour pour la cuisine et avait pris des cours sur un an afin d'ouvrir son propre service traiteur, et elle s'occupait même de buffet de mariages et d'autres événements. La première fois que Demetri avait goûté à sa cuisine, il avait failli s'évanouir de plaisir. Même Felix, son frère aîné, n'avait eu besoin que d'une seule bouchée pour décréter qu'elle était une sacrée cuisinière. Son affaire était devenue florissante !

Mais la plus belle chose qui lui était arrivée dans sa vie était en ce moment même. Assise dans un lit à la maternité d'un hôpital – malheureusement celui où travaillait son ex-mari – Bella tenait dans ses bras son premier enfant. Une petite fille en parfaite santé, née il y a seulement quelques heures.

« Elle est parfaite ! »

« Comme sa maman. »

Assis à ses côtés, son bras l'enveloppant elle et leur fille, Demetri embrassa sa femme sur la tempe. Il avait fallu plus de trois ans à Bella pour accepter de se marier à nouveau. Il ne l'avait jamais forcé, et elle l'avait surpris en en parlant la première. La seule condition à ce mariage : l'intimité. Les proches de Demetri, Rosalie et Charlie. Une cérémonie toute simple devant un juge de paix sans grande parade ni robe blanche. Aucun d'eux ne regrettait cette décision de s'être marié sans excès.

« Merci ! » dit-elle subitement, tournant la tête vers lui.

« Pourquoi ? »

« Pour avoir été patient avec moi. »

« Mio amore, je t'ai attendu toute ma vie. »

Il l'embrassa, quand un petit gazouillis attira leur attention.

« Benvenuto, Carlie Rose Volturi ! »

FIN !


Merci de votre patience. J'espère que ça vous a plu.

Vous pouvez me retrouver sur :

Facebook : Lily Fictions - Jeni Kat

Instagram : lily_fictions_jeni_kat