Disclaimer: les persos de DBZ sont à Toriyama. (hé oui ;) )
L'AMI VENU DES OMBRES
Chapitre 2 - Un seul survivant
Jed ouvrit lentement les yeux, légèrement aveuglé par la
lumière blanche autour de lui. Il cligna des yeux plusieurs fois pour
ajuster sa vision. Il se trouvait dans une chambre claire, allongé sur
un lit. Un examen approfondit des lieux lui fit comprendre qu'il s'agissait
d'une chambre d'hôpital. La lueur blanche ne venait pas du jour, mais
d'un fluorescent aveuglant au-dessus de lui. Il sentit les prémices d'une
migraine d'assaillir...
Que s'est-il passé? Pourquoi suis-je là?
Il abaissa les yeux vers ses bras et vit quelques bandages autour d'eux. Il fronça les sourcils, essayant de se souvenir de comment il avait pu arriver là et comment s'était-il blessé...
"Comment vous sentez-vous?"
La voix le fit sursauter et il tourna brusquement la tête vers la gauche où se trouvait un homme vêtu d'une blouse blanche, la quarantaine bien sonnée et un début de calvitie sur le sommet du crâne. Ce devait être un médecin. Jed ne l'avait pas entendu approcher.
"Uh... Bien..." répondit Jed un peu pris au dépourvu, mais ne ressentant aucune douleur particulière.
Le médecin approcha une fine lampe torche et la braqua un moment vers les yeux de son patient. "Vous êtes à l'hôpital de l'UCLA de Los Angeles. Vous avez été dans un accident d'avion très sérieux. Comment est votre vision?"
Jed cligna des yeux, ennuyé par la clareté, mais il distinguait les choses toujours aussi clairement qu'avant, et ne comprennait pas les questions du médecin. "Bien", répéta-t-il. Un acident d'avion? Il avait du mal à rassembler les éléments épars de sa mémoire... Sa compagnie l'avait-elle à nouveau envoyé enquêter sur un accident d'auto? Probablement; sinon il n'aurait jamais pris l'avion de lui-même sans raison.
"Où étiez-vous assis dans l'avion?", demanda le médecin.
Jed fronça les sourcils. Tous ses souvenirs n'étaient pas encore revenus, mais il répondit quand même: "Près de la fenêtre". Il s'asseyait *toujours* près de la fenêtre dans un avion. Il ignorait pourquoi exactement. Lentement, quelques bribes de conversations et flashes de son voyages lui revinrent en mémoire. Mais tout était confus. Choc post-traumatique, probablement. Ainsi était-ce cela que les survivants des accidents ressentaient, avant qu'il ne les transforme en statistique sur des bouts de papiers? Il leva lentement la main gauche et la passa dans ses cheveux mauves trempés de sueur.
"Où sont les autres passagers?", demanda-t-il.
Le médecin parut éluder sa question et enchaîna: "Votre famille voyageait-elle avec vous?"
Jed secoua la tête. Il n'avait aucune famille. Peut-être que celui qu'il avait été avant, avait eu une famille. Mais si c'était le cas, cette famille ne devait pas tenir énormément à lui, car nul avis de recherche n'avait été lancé concernant un jeune homme d'une vingtaine d'année - approchant maintenant la trentaine - aux cheveux mauves et aux yeux bleus.
"Vous êtes vous levé de votre siège?", continua le médecin.
"Non.", répondit Jed, légèrement aggacé, essayant de rassembler ses souvenirs quant à l'accident. Comment pouvait-il dire s'il s'était ou non levé de son siège si ses souvenirs concernant ce vol étaient presque réduits à néant. il aurait pu tout ausi bien avoir dansé la java à moitié nu sur le chariot de boissons des hôtesses, que cela n'aurait rien changé...
Le médecin entreprit alors de retirer lentement les bandages qui recouvraient les bras et le torses de Jed, précautionneusement, craignant d'ouvrir des plaies qui devaient être en train de cicatriser. On avait diagnostiqué une félure au bras droit à son arrivée à l'hôpital la veile au soir, et le médecin ne tenait nullement à le faire souffrir inutilement.
Mais il ne put s'empêcher de froncer les sourcils en voyant la peau presque indemne de son patient. Lui avait-on réellement dit que le patient portait de nombreuses traces de brulûres sur les bras et le torse? Seules de légères traces minimes demeuraient. Le médecin se demanda s'il s'agssait vraiment du même patient, mais vérifia la plaque à son lit: Jed Blade. C'était bien la bonne personne.
"Pourquoi me regardez-vous de cette manière", demanda Jed, qui surveillait les moindres réactions du médecin afin de déterminer la gravité de ses blessures. Le médecin soupira, demeura silencieux un moment, puis repris, fixant Jed droit dans les yeux. "Êtes vous certain que vous étiez dans l'avion en provenance de Phoenix? Êtes vous sur que vous n'étiez pas plutôt au sol aux alentours de l'endroit du crash et auriez été blessé par des débris enflammés?"
Jed fronça les sourcils à nouveau. Si ces souvenirs de l'avion étaient confus, il était certain d'avoir embarqué pour revenir de Phoenix. Il se souvenait maintenant vaguement d'avoir été examiner la carcasse d'une voiture qui avait pris feu avec tous ses occupants à bord.
"J'étais dans l'avion", dit-il d'une voix ferme dans laquelle il mettait plus de conviction qu'il ne ressentait réellement. "Pourquoi me demandez-vous celà?"
Le médecin attendit quelques instant, prit une profonde inspiration, et parla d'une voix douce: "L'avion dans lequel vous étiez a eu un mauvais fonctionnement... Une panne d'un des moteurs apparement qui aurait provoqué une explosion... On n'a pas encore tous les détails, c'est le boulot des enquêteurs..." Il fit une pause, puis poursuivit. "L'avion s'est écrasé non loin de Long Beach; les débris étaient répendus sur plusieurs miles, il parait."
Il refit un pause, puis reprit: "Et la raison pour laquelle je vous regarde ainsi, est que vous êtes l'unique survivant de cette catastrophe... et que vous n'avez presque rien... A peine quelques contusions..."
Jed regardait le médecin, sans qu'aucune émotion ne s'affiche sur son visage. Il avait l'impression de vivre une expérience hors du corps. Comme regardant par le yeux de quelqu'un d'autre. Lui? Unique survivant d'un accident d'avion majeur? Il n'avait pas l'impression que la chance avait été sa grande alliée, aussi loin qu'il puisse se souvenir. La pensée que tout celà ne puisse être qu'un rêve l'effleura et il en vint à souhaiter que ce médecin part, afin qu'il puisse s'endormir dans ce rêve et se réveiller dans le monde normal, le monde gouvrené par les bienveillantes multinationales de IBM, Philip Morris, Starbuck Coffee, et autres... Un monde où il ne fallait pas prendre d'initiative. Un monde où on ne vous demandais pas de changer les choses ou de sauver des peuples entiers... Un monde où les médias vous disaient gentiment ce que vous deviez manger, ce que vous deviez boire, ce que vous deviez conduire come voiture, acheter comme vêtements, les meubles à choisir pour votre maison ou appartement, l'assurance-vie à prendre pour protéger votre famille en cas de décès (même si vous n'aviez ni famille ni proche qui puissent être concerné par l'histoire).
Oui, un monde paisible ou nulle inquiétude ne pouvait exister....
[à suivre ;-)]
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Et voilà, deuxième chapitre fini ce matin à ... heu... *vérifie l'heure* 3h58 du matin ^^; (motivée ^^;;;;; )
Merci à Wini et Masenko pour vos reviews :))))) Elle m'ont fait super plaisir ^________^
Bon, maintenant, je fais caca aussi ou tout le monde a compris qui est Jed? ;-p
Toujours pas de trace de l' "ami mystérieux" mais il va apparaître bientôt ;-)
Aller, vais aller dormir un peu, moa :)
A pluche ^_____^
P.S.: Quand je cite IBM, Philip Morris, Starbuck Coffee et autres comme "garant d'une monde paisible" ... heu... c'est pour rire, heh? :p
