Entre Deux Feux.
Chapitre 2
DISCLAIMERS :Tous les personnages présents dans cette histoires ne m'appartiennent pas (c'est la vie, que voulez-vous…). Ils sont la propriété de Konami Computer Entertainment Tokyo, alors ne venez pas m'embêter, de toute façon je suis fauché. Cependant cette histoire est mienne, puisque c'est moi (oui, oui en personne) qui l'ai écrite. Alors ne me la piquez pas siouplaît ^^ ;;; ou bien demandez-moi au moins (la politesse, mes amis).
AVERTISSEMENTS : Cette histoire des allusions à des relations amoureuses entre deux hommes (cependant rien de graphique, que du sentiment), c'est ce qu'on appelle du SHÔNEN AI. Si cela vous dérange ne lisez surtout pas (vous n'aurez rien loupé) !!!
Ah, oui, sinon…Cette histoire est nulle (bah si c'est moi qui en suis l'auteur, faut pas s'attendre à un chef-d'œuvre, c'est sûr…)
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Vous avez bien lu les avertissements n'est ce pas ?
Le nom du Héros est Lexeï (non, il n'y a aucun lien de parenté entre lui et moi).
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LE LENDEMAIN MATIN _ SALLE DE REUNION.
Lexeï appréhendait un peu d'entrer dans la salle de réunion. En effet, comme il n'avait pas prévenu Shu de ses intentions lorsqu'il avait déplacé les deux prisonniers, il craignait que le stratégiste ne lui en veuille et donc le réprimande. C'est donc avec un soupir qu'il entra et alla s'installer.
Comme il s'y attendait Shu n'était de particulièrement bonne humeur. Les autres étoiles, malheureusement pour lui, n'étaient pas encore arrivées. Il se retrouva donc seul, face à Shu. Il n'espérait qu'une seule chose : en réchapper entier.
« Jeune lord…ce matin les gardes m'ont appris que vous aviez donné l'ordre de déplacer les prisonniers, qui se trouvent maintenant dans une des chambres du château, à l'étage où certains de vos compagnons d'armes résident…Est-ce exact ? », commença le stratégiste, de sa voix posée.
« Euh…oui. »
« Puis-je maintenant savoir ce qui vous a pris, et pourquoi je n'ai pas été mis au courant de vos projets plus tôt ? », continua-t-il sur un ton toujours neutre.
« Hum…et bien… »
« Vous rendez-vous bien compte, jeune lord que vous avez mis en danger vos amis ? Que ce serait-il passé s'ils s'étaient échappés ? Qu'auraient-ils pu inventer pour vous forcer à rendre les armes ou à … »
Cette fois-ci, Shu était déchaîné. Son jeune maître avait pris d'énormes risques et il aurait pu lui arriver des ennuis. Il était en effet inquiet pour la sécurité de celui-ci. Il ne se le serait jamais pardonné si quelque chose lui était arrivé.
« Shu… », dit calmement Lexeï, « ne vous inquiétez pas autant pour moi…Je ne pensais pas à mal quand j'ai demandé leur transfert dans une des chambres libres…Je voulais juste qu'ils ne tombent pas malades et vous aussi. Il faisait vraiment mauvais dans cette cellule, si vous deviez descendre tout le temps là-dedans et tomber malade, je ne pense pas que je serai très content. »
Shu se radoucit aux paroles du jeune garçon. Cependant un risque était toujours un risque et il ne devait pas être pris à la légère. Il s'agissait de deux Highlanders après tout, et c'était pour l'instant toujours des ennemis potentiels.
« Mais tout même… »
« Ne vous en faites pas. Ils ne sont pas mauvais, bien au contraire ce sont des gens qui ont beaucoup de cœur et qui sont très droits. Ils n'utiliseraient pas des moyens aussi déloyaux pour se battre ou pour obtenir quelque chose de moi. Je peux le sentir dans leurs auras…Celle du général Kiba est très forte mais surtout très protectrice et bienveillante…celle de Klaus est très douce et il en émane une certaine sérénité…je pense aussi qu'il est un peu seul et triste…Il me rappelle… »
Il fut coupé par l'arrivée soudaine et un peu bruyante des autre étoiles.
« Bonjour tout le monde !!! », tonna la voix facilement reconnaissable de Viktor.
« Tu n'es pas obligé de hurler de la sorte…surtout le matin ! », fit la voix de Flik derrière lui.
« Que voulez-vous...un ours n'a pas de manière… », grogna Luc, visiblement de mauvaise humeur.
« Tout à fait d'accord avec toi… », renchérit Nanami en bâillant.
Shu toussota pour ramener le calme, avant de commencer la réunion.
« Bien, si nous pouvions commencer… »
*+*+*+*+*+*+*+*+*+*+*+*+*
« Unh….Combien de temps va-t-il falloir attendre ?! », ragea Kiba.
Il n'en pouvait plus d'attendre là, sans rien faire. Qu'est-ce qui leur prenait autant de temps ? Il ne fallait quand même pas des heures et des heures pour décider du sort de deux prisonniers ! Ce qui le mettait de plus mauvaise humeur encore était le fait d'être réduit à l'impuissance alors que son pays avait besoin de lui. Pourquoi était-ce si long ?
Klaus de son côté, lisait tranquillement, assis sur son lit. De son point de vue, il était parfaitement inutile de s'énerver puisque cela n'y changerait rien. Il avait le pressentiment que rien de mal ne pourrait leur arriver car le jeune leader de cette armée les défendrait. Il ne savait pas trop d'où lui venait cette conviction, car, après tout, ils ne se connaissaient pas et étaient ennemis. Mais il savait. Il n'y avait rien d'autre à ajouter.
« Père…Vous devriez venir vous reposer…Il n'est pas bon pour vous de vous agiter autant. »
« Je sais, mais cette situation est de moins en moins supportable !! Pourquoi est-ce si long ? »
« Père… »
« Mais dis-moi…Tu n'as pas l'air d'être très inquiet…Pourtant tu sais aussi bien que moi que ces gens sont des bandits et que Dieu seul sait ce qu'ils sont capables de faire… »
« Je lui fais confiance. »
« …De qui parles-tu ?… »
« Le jeune garçon…Celui qu'ils considèrent comme leur leader…Lexeï, si je me souviens bien…Je pense, non, je « sais » qu'il ne nous fera pas de mal, bien au contraire… »
« Je te rappelle qu'il est notre ennemi. Et puis qu'est-ce qui te fait croire qu'il ne nous fera rien ? Ce n'est pas que je doute mais… »
« Ses yeux. »
« Pardon ? »
« Il est aisé de savoir ce qu'il pense rien qu'en le regardant dans les yeux. Ses émotions, ses peurs, ses secrets, ses états d'âme…tout est visible dans ses yeux. Il possède un esprit pur, encore empreint de naïveté et d'innocence, et c'est pour cela qu'il ne peut pas mentir. Parce qu'il ne sait pas. C'est un enfant bien surprenant… »
« A t'entendre on croirait que tu le connais depuis longtemps… »
« Je ne sais pas trop…J'ai moi aussi cette impression…Peut-être parce que le jeune lord Jowy m'a souvent parlé de lui ? »
« Jowy ? Jowy Atreides ? Je ne savais pas que vous étiez amis ! »
« Nous n'étions pas exactement « amis ». En fait comme nous avons presque le même âge, nous nous sommes entendus et nous parlions souvent, pour oublier un peu combien la guerre est pénible…Nous pouvions nous comprendre… »
« Et que t'a-t-il dit à propos de cet enfant ? »
« Il en parlait tout le temps…Il me disait que le jeune Lexeï lui manquait beaucoup et qu'il espérait bientôt le retrouver, une fois que cette guerre serait terminée. Il ne m'a jamais dit du mal de lui, au contraire, il ne cessait de vanter ses qualités. Il avait un tel regard en parlant de cet adolescent…si doux et tendre…Je crois qu'il était très profondément attaché au jeune Lexeï…Je me suis souvent demandé s'il en était amoureux… »
« Quoi qu'il en soit je ne lui fait pas confiance, moi. Bon ou pas, c'est un ennemi. »
Tout en disant cela, Kiba commençait à réfléchir sur ce que son fils venait de lui révéler concernant la personnalité du leader de l'armée Dragon. Peut- être que…Non ! Il ne devait surtout pas penser à se rallier à ces vulgaires mercenaires, il en était hors de question !
Soudain, ils entendirent le bruit d'une clé que l'on enfonçait dans la serrure et la porte de la chambre s'ouvrit lentement.
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Lexeï soupira à nouveau.
« Je n'ai pas besoin d'être accompagné…Je ne suis quand même pas un bébé ! »
« Et s'ils te font du mal ? On ne sait jamais de quoi sont capables ces deux là ! », rétorqua Nanami.
« Je te le répète : ils ne me veulent pas de mal ! Je le sais. Ils étaient juste un petit peu fatigué, hier. Je t'assure qu'on peut leur faire confiance. »
« Désolée petit frère, mais je ne changerais pas d'avis. De toute façon, il faut que nous allions voir Shu. Lui seul peut nous donner la permission d'aller les voir. »
« Je sais, je sais. »
Tous les deux se dirigeaient vers la chambre du stratégiste. Quand ils arrivèrent, ils le trouvèrent en pleine méditation sur de gigantesques cartes. Probablement en train de préparer de nouveaux plans de bataille. Nanami s'éclaircit doucement la gorge pour attirer l'attention de Shu, qui ne les avait pas encore remarqué, tant il était plongé dans son travail.
Quant à Lexeï, il arborait un gentil sourire. En effet, il admirait sincèrement cet homme, qui à peine la réunion terminée, était retourné dans sa chambre pour trimer. Décidément Shu devait penser à se reposer de temps à autres tout de même. Peut-être qu'il ferait bien de créer un règlement stipulant que tous les habitants du château étaient obligés de prendre quelques heures de repos tous les jours…Tiens, ce n'était pas une mauvaise idée.
« Shu, vous devriez arrêter de travailler autant ; ce n'est pas bon pour votre santé. »
Cette fois-ci le stratégiste les vit et s'arrêta.
« Oh, jeune maître, lady Nanami…Je suis désolé, j'étais tellement absorbé que je n'ai pas fait attention », s'excusa-t-il. « Que puis-je faire pour vous aider ? »
« Eh bien pour tout vous dire, mon frère aimerait obtenir la permission d'aller voir les deux prisonniers. Quant à moi je suis là pour vous demander de le faire accompagner. Puisqu'il ne veut pas m'écouter, je suis obligée de recourir à vous. Alors pourriez-vous faire comprendre à mon très cher frère que ce n'est que pour sa sécurité ? », expliqua Nanami.
« Je n'ai pas besoin d'être protégé ! Je peux très bien y aller seul ! »
Shu fronça légèrement les sourcils. Il n'aimait pas trop l'idée que Lexeï aille voir les deux Highlanders seul…En fait il n'aimait pas du tout l'idée que Lexeï aille les voir, tout court. C'était des prisonniers highlanders après tout. Et puis il était encore jeune et influençable, dans le sens où il était bien trop doux et gentil pour un guerrier, alors qui sait ce que ces deux-là pouvaient lui donner comme idée ? Mais d'un autre côté, peut être que le jeune leader arriverait à les faire changer d'avis, en leur montrant que l'armée Dragon se battait pour une juste cause…
« C'est bon, je vous accorde la permission. Vous pouvez aller les voir… »
« Youpi ! »
« …à condition que Viktor et Flik vous accompagnent. »
« Mais … », commença à protester le garçon.
« Je suis désolé mais votre sœur a raison sur ce point là ; votre sécurité est une de mes priorité. Je ne veux pas qu'il vous arrive quoi que ce soit. Entendu ? »
« Bon, si vous le dites… Merci de vous inquiéter autant, je ne suis pas sûr d'en valoir la peine », murmura Lexeï.
« Jeune lord… »
« Bon, puisque tout est réglé, allons-y !!! », s'écria Nanami joyeusement. « Viens petit frère, allons vite chercher Flik et son compagnon d'ours, je veux dire Viktor… »
« A plus tard Shu ! », fit Lexeï avant de prendre congé de son stratégiste.
« A plus tard jeune seigneur. »
Après le départ de celui-ci, Shu laissa s'échapper un soupir. Décidément le jeune garçon n'avait pas idée à quel point il était important dans cette armée…combien il était important pour lui…
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Vala, partie deux terminée !!! Je sais c'était tout nul…*fais le fier* et alors ? J'assume très bien ma nullité et je m'adore toujours autant ! Niark !
Chapitre 2
DISCLAIMERS :Tous les personnages présents dans cette histoires ne m'appartiennent pas (c'est la vie, que voulez-vous…). Ils sont la propriété de Konami Computer Entertainment Tokyo, alors ne venez pas m'embêter, de toute façon je suis fauché. Cependant cette histoire est mienne, puisque c'est moi (oui, oui en personne) qui l'ai écrite. Alors ne me la piquez pas siouplaît ^^ ;;; ou bien demandez-moi au moins (la politesse, mes amis).
AVERTISSEMENTS : Cette histoire des allusions à des relations amoureuses entre deux hommes (cependant rien de graphique, que du sentiment), c'est ce qu'on appelle du SHÔNEN AI. Si cela vous dérange ne lisez surtout pas (vous n'aurez rien loupé) !!!
Ah, oui, sinon…Cette histoire est nulle (bah si c'est moi qui en suis l'auteur, faut pas s'attendre à un chef-d'œuvre, c'est sûr…)
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Vous avez bien lu les avertissements n'est ce pas ?
Le nom du Héros est Lexeï (non, il n'y a aucun lien de parenté entre lui et moi).
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LE LENDEMAIN MATIN _ SALLE DE REUNION.
Lexeï appréhendait un peu d'entrer dans la salle de réunion. En effet, comme il n'avait pas prévenu Shu de ses intentions lorsqu'il avait déplacé les deux prisonniers, il craignait que le stratégiste ne lui en veuille et donc le réprimande. C'est donc avec un soupir qu'il entra et alla s'installer.
Comme il s'y attendait Shu n'était de particulièrement bonne humeur. Les autres étoiles, malheureusement pour lui, n'étaient pas encore arrivées. Il se retrouva donc seul, face à Shu. Il n'espérait qu'une seule chose : en réchapper entier.
« Jeune lord…ce matin les gardes m'ont appris que vous aviez donné l'ordre de déplacer les prisonniers, qui se trouvent maintenant dans une des chambres du château, à l'étage où certains de vos compagnons d'armes résident…Est-ce exact ? », commença le stratégiste, de sa voix posée.
« Euh…oui. »
« Puis-je maintenant savoir ce qui vous a pris, et pourquoi je n'ai pas été mis au courant de vos projets plus tôt ? », continua-t-il sur un ton toujours neutre.
« Hum…et bien… »
« Vous rendez-vous bien compte, jeune lord que vous avez mis en danger vos amis ? Que ce serait-il passé s'ils s'étaient échappés ? Qu'auraient-ils pu inventer pour vous forcer à rendre les armes ou à … »
Cette fois-ci, Shu était déchaîné. Son jeune maître avait pris d'énormes risques et il aurait pu lui arriver des ennuis. Il était en effet inquiet pour la sécurité de celui-ci. Il ne se le serait jamais pardonné si quelque chose lui était arrivé.
« Shu… », dit calmement Lexeï, « ne vous inquiétez pas autant pour moi…Je ne pensais pas à mal quand j'ai demandé leur transfert dans une des chambres libres…Je voulais juste qu'ils ne tombent pas malades et vous aussi. Il faisait vraiment mauvais dans cette cellule, si vous deviez descendre tout le temps là-dedans et tomber malade, je ne pense pas que je serai très content. »
Shu se radoucit aux paroles du jeune garçon. Cependant un risque était toujours un risque et il ne devait pas être pris à la légère. Il s'agissait de deux Highlanders après tout, et c'était pour l'instant toujours des ennemis potentiels.
« Mais tout même… »
« Ne vous en faites pas. Ils ne sont pas mauvais, bien au contraire ce sont des gens qui ont beaucoup de cœur et qui sont très droits. Ils n'utiliseraient pas des moyens aussi déloyaux pour se battre ou pour obtenir quelque chose de moi. Je peux le sentir dans leurs auras…Celle du général Kiba est très forte mais surtout très protectrice et bienveillante…celle de Klaus est très douce et il en émane une certaine sérénité…je pense aussi qu'il est un peu seul et triste…Il me rappelle… »
Il fut coupé par l'arrivée soudaine et un peu bruyante des autre étoiles.
« Bonjour tout le monde !!! », tonna la voix facilement reconnaissable de Viktor.
« Tu n'es pas obligé de hurler de la sorte…surtout le matin ! », fit la voix de Flik derrière lui.
« Que voulez-vous...un ours n'a pas de manière… », grogna Luc, visiblement de mauvaise humeur.
« Tout à fait d'accord avec toi… », renchérit Nanami en bâillant.
Shu toussota pour ramener le calme, avant de commencer la réunion.
« Bien, si nous pouvions commencer… »
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« Unh….Combien de temps va-t-il falloir attendre ?! », ragea Kiba.
Il n'en pouvait plus d'attendre là, sans rien faire. Qu'est-ce qui leur prenait autant de temps ? Il ne fallait quand même pas des heures et des heures pour décider du sort de deux prisonniers ! Ce qui le mettait de plus mauvaise humeur encore était le fait d'être réduit à l'impuissance alors que son pays avait besoin de lui. Pourquoi était-ce si long ?
Klaus de son côté, lisait tranquillement, assis sur son lit. De son point de vue, il était parfaitement inutile de s'énerver puisque cela n'y changerait rien. Il avait le pressentiment que rien de mal ne pourrait leur arriver car le jeune leader de cette armée les défendrait. Il ne savait pas trop d'où lui venait cette conviction, car, après tout, ils ne se connaissaient pas et étaient ennemis. Mais il savait. Il n'y avait rien d'autre à ajouter.
« Père…Vous devriez venir vous reposer…Il n'est pas bon pour vous de vous agiter autant. »
« Je sais, mais cette situation est de moins en moins supportable !! Pourquoi est-ce si long ? »
« Père… »
« Mais dis-moi…Tu n'as pas l'air d'être très inquiet…Pourtant tu sais aussi bien que moi que ces gens sont des bandits et que Dieu seul sait ce qu'ils sont capables de faire… »
« Je lui fais confiance. »
« …De qui parles-tu ?… »
« Le jeune garçon…Celui qu'ils considèrent comme leur leader…Lexeï, si je me souviens bien…Je pense, non, je « sais » qu'il ne nous fera pas de mal, bien au contraire… »
« Je te rappelle qu'il est notre ennemi. Et puis qu'est-ce qui te fait croire qu'il ne nous fera rien ? Ce n'est pas que je doute mais… »
« Ses yeux. »
« Pardon ? »
« Il est aisé de savoir ce qu'il pense rien qu'en le regardant dans les yeux. Ses émotions, ses peurs, ses secrets, ses états d'âme…tout est visible dans ses yeux. Il possède un esprit pur, encore empreint de naïveté et d'innocence, et c'est pour cela qu'il ne peut pas mentir. Parce qu'il ne sait pas. C'est un enfant bien surprenant… »
« A t'entendre on croirait que tu le connais depuis longtemps… »
« Je ne sais pas trop…J'ai moi aussi cette impression…Peut-être parce que le jeune lord Jowy m'a souvent parlé de lui ? »
« Jowy ? Jowy Atreides ? Je ne savais pas que vous étiez amis ! »
« Nous n'étions pas exactement « amis ». En fait comme nous avons presque le même âge, nous nous sommes entendus et nous parlions souvent, pour oublier un peu combien la guerre est pénible…Nous pouvions nous comprendre… »
« Et que t'a-t-il dit à propos de cet enfant ? »
« Il en parlait tout le temps…Il me disait que le jeune Lexeï lui manquait beaucoup et qu'il espérait bientôt le retrouver, une fois que cette guerre serait terminée. Il ne m'a jamais dit du mal de lui, au contraire, il ne cessait de vanter ses qualités. Il avait un tel regard en parlant de cet adolescent…si doux et tendre…Je crois qu'il était très profondément attaché au jeune Lexeï…Je me suis souvent demandé s'il en était amoureux… »
« Quoi qu'il en soit je ne lui fait pas confiance, moi. Bon ou pas, c'est un ennemi. »
Tout en disant cela, Kiba commençait à réfléchir sur ce que son fils venait de lui révéler concernant la personnalité du leader de l'armée Dragon. Peut- être que…Non ! Il ne devait surtout pas penser à se rallier à ces vulgaires mercenaires, il en était hors de question !
Soudain, ils entendirent le bruit d'une clé que l'on enfonçait dans la serrure et la porte de la chambre s'ouvrit lentement.
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Lexeï soupira à nouveau.
« Je n'ai pas besoin d'être accompagné…Je ne suis quand même pas un bébé ! »
« Et s'ils te font du mal ? On ne sait jamais de quoi sont capables ces deux là ! », rétorqua Nanami.
« Je te le répète : ils ne me veulent pas de mal ! Je le sais. Ils étaient juste un petit peu fatigué, hier. Je t'assure qu'on peut leur faire confiance. »
« Désolée petit frère, mais je ne changerais pas d'avis. De toute façon, il faut que nous allions voir Shu. Lui seul peut nous donner la permission d'aller les voir. »
« Je sais, je sais. »
Tous les deux se dirigeaient vers la chambre du stratégiste. Quand ils arrivèrent, ils le trouvèrent en pleine méditation sur de gigantesques cartes. Probablement en train de préparer de nouveaux plans de bataille. Nanami s'éclaircit doucement la gorge pour attirer l'attention de Shu, qui ne les avait pas encore remarqué, tant il était plongé dans son travail.
Quant à Lexeï, il arborait un gentil sourire. En effet, il admirait sincèrement cet homme, qui à peine la réunion terminée, était retourné dans sa chambre pour trimer. Décidément Shu devait penser à se reposer de temps à autres tout de même. Peut-être qu'il ferait bien de créer un règlement stipulant que tous les habitants du château étaient obligés de prendre quelques heures de repos tous les jours…Tiens, ce n'était pas une mauvaise idée.
« Shu, vous devriez arrêter de travailler autant ; ce n'est pas bon pour votre santé. »
Cette fois-ci le stratégiste les vit et s'arrêta.
« Oh, jeune maître, lady Nanami…Je suis désolé, j'étais tellement absorbé que je n'ai pas fait attention », s'excusa-t-il. « Que puis-je faire pour vous aider ? »
« Eh bien pour tout vous dire, mon frère aimerait obtenir la permission d'aller voir les deux prisonniers. Quant à moi je suis là pour vous demander de le faire accompagner. Puisqu'il ne veut pas m'écouter, je suis obligée de recourir à vous. Alors pourriez-vous faire comprendre à mon très cher frère que ce n'est que pour sa sécurité ? », expliqua Nanami.
« Je n'ai pas besoin d'être protégé ! Je peux très bien y aller seul ! »
Shu fronça légèrement les sourcils. Il n'aimait pas trop l'idée que Lexeï aille voir les deux Highlanders seul…En fait il n'aimait pas du tout l'idée que Lexeï aille les voir, tout court. C'était des prisonniers highlanders après tout. Et puis il était encore jeune et influençable, dans le sens où il était bien trop doux et gentil pour un guerrier, alors qui sait ce que ces deux-là pouvaient lui donner comme idée ? Mais d'un autre côté, peut être que le jeune leader arriverait à les faire changer d'avis, en leur montrant que l'armée Dragon se battait pour une juste cause…
« C'est bon, je vous accorde la permission. Vous pouvez aller les voir… »
« Youpi ! »
« …à condition que Viktor et Flik vous accompagnent. »
« Mais … », commença à protester le garçon.
« Je suis désolé mais votre sœur a raison sur ce point là ; votre sécurité est une de mes priorité. Je ne veux pas qu'il vous arrive quoi que ce soit. Entendu ? »
« Bon, si vous le dites… Merci de vous inquiéter autant, je ne suis pas sûr d'en valoir la peine », murmura Lexeï.
« Jeune lord… »
« Bon, puisque tout est réglé, allons-y !!! », s'écria Nanami joyeusement. « Viens petit frère, allons vite chercher Flik et son compagnon d'ours, je veux dire Viktor… »
« A plus tard Shu ! », fit Lexeï avant de prendre congé de son stratégiste.
« A plus tard jeune seigneur. »
Après le départ de celui-ci, Shu laissa s'échapper un soupir. Décidément le jeune garçon n'avait pas idée à quel point il était important dans cette armée…combien il était important pour lui…
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Vala, partie deux terminée !!! Je sais c'était tout nul…*fais le fier* et alors ? J'assume très bien ma nullité et je m'adore toujours autant ! Niark !