Entre Deux Feux.

Chapitre 3 

DISCLAIMERS :Tous les personnages présents dans cette histoires ne m'appartiennent pas (c'est la vie, que voulez-vous…). Ils sont la propriété de Konami Computer Entertainment Tokyo, alors ne venez pas m'embêter, de toute façon je suis fauché. Cependant cette histoire est mienne, puisque c'est moi (oui, oui en personne) qui l'ai écrite. Alors ne me la piquez pas siouplaît ^^ ;;; ou bien demandez-moi au moins (la politesse, mes amis).

AVERTISSEMENTS : Cette histoire des allusions à des relations amoureuses entre deux hommes (cependant rien de graphique, que du sentiment), c'est ce qu'on appelle du SHÔNEN AI. Si cela vous dérange ne lisez surtout pas (vous n'aurez rien loupé) !!!

Ah, oui, sinon…Cette histoire est nulle (bah si c'est moi qui en suis l'auteur, faut pas s'attendre à un chef-d'œuvre, c'est sûr…)

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Vous avez bien lu les avertissements n'est ce pas ?

Le nom du Héros est Lexeï (non, il n'y a aucun lien de parenté entre lui et moi).

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« Qui êtes-vous ? », demanda Kiba.

« Vous n'avez pas besoin de le savoir ! De toute façon, nous n'avons pas à nous présenter à des sales chiens de Highlanders !! », fit l'un des cinq hommes.

« Mais bon, si vous tenez tant à le savoir…Nous faisons partie de la garde du jeune seigneur Lexeï, notre chef bien-aimé, celui qui nous délivrera du fléau de Highland !! », proclama fièrement un des soldats. « Nous l'aimons plus que tout et nous sommes prêts à lui donner nos humbles vies… »

« Hey, tu crois qu'il peuvent comprendre ce qu'on leur dit ? Après tout, les animaux ne parlent pas le même langage que nous…Hahaha ! »

« Des animaux ? Eux ? Laisse-moi rire ! Ils valent encore moins que les animaux les plus vils !»

« QUOI ?! Espèce de larves ! Comment osez-vous nous insulter alors que vous n'êtes que de misérables bandits, sans foi ni loi ?!! », explosa Kiba, furieux d'entendre toutes ces insultes, dirigées contre lui et son fils, mais aussi contre tout le peuple de Highland.

« Vous parlez beaucoup trop pour un vieillard sénile ! »

« Ouais, et on va vous faire taire une bonne fois pour toute ! »

« Nous, on veut pas que de sales Highlanders viennent souiller le sol de ce château !! »

« En plus, je suis sûr que le jeune seigneur appréciera et qu'il nous récompensera grassement pour lui avoir rendu ce grand service ! il n'aura pas à se salir les mains avec leur sang de chien !!! »

« Ouais, bien dit ! »

« Je ne crois pas qu'il sera aussi content que vous le dites, messieurs », rétorqua Klaus, d'une voix posée et froide.

« Qu'est-ce qu'il a le gringalet à marmonner comme ça ? Il est fâché parce qu'on a insulté son petit papa ? Oh pauvre petit ! Tu me ferais presque pleurer !… »

« Comment osez-vous !! », rugit le général.

« Ouh là ! On dirait que papy commence à s'énerver … »

« Oh mon dieu, je suis mort de trouille !!…Kya ! »

« Attends, on va lui montrer qui est le plus fort. Usui, Miru, Paos, occupez-vous du vieux sénile. Loxley et moi, on s'occupe du gringalet. »

Aussitôt les hommes se répartirent en deux groupes afin de s'attaquer aux deux Highlanders qui n'avaient absolument aucune chance de s'en sortir.

De son côté, Kiba avait bien du mal avec ses deux adversaires. Ceux-ci étaient bien entraîné, certes, mais surtout ils possédaient des armes, ce qui leur donnait un avantage considérable.

Quant à Klaus, il avait réellement de sérieux problèmes. Les deux hommes en face lui avaient un sourire mauvais et pervers, et la lueur dans leurs yeux ne lui disait rien qui vaille.

« Alors petit…On n'a plus assez de courage pour parler ? Où est donc passée toute la véhémence dont tu faisais preuve tout à l'heure ? »

« Même si tu n'es qu'un sale Highlander…Je dois bien admettre que tu ne manque pas de charme… »

« Ne me touchez pas, espèce de sales pervers », fit Klaus en repoussant la main qui lui caressait le visage.

Il n'aimait pas du tout la tournure que prenait les choses. Lexeï avait-il orchestré tout cela ? Non. C'était tout à fait impossible. Il était bien trop gentil pour faire une chose pareille… En tout cas, il ne voulait pas que ces hommes vicieux s'approchent autant de lui.

« Mais c'est qu'il mordrait ma parole ! En fin de compte…Cela ne fait que rendre le jeu plus amusant ! Allez chéri, laisse-toi faire et tu verras qu'on peut passer un bon mome… »

Il fut soudainement interrompu par l'arrivée de quelqu'un que Klaus désespérait de voir.

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« Merci mille fois d'être venus !! Je vous promets que cela ne sera pas trop long ! », annonça joyeusement Lexeï, tout en gambadant presque dans le couloir, ce qui fit sourire les deux guerriers.

Lui et Nanami avaient finalement réussi à convaincre Flik et Viktor de les rejoindre…après quelques minutes de débat. Finalement l'attitude quasi- suppliante du jeune garçon les avait décidé à se lever et à venir avec lui et sa sœur, bien qu'ils ne voyaient pas en quoi les deux prisonniers pouvaient autant l'intéresser. Ils n'étaient que des ennemis. Et eux avaient l'habitude d'éliminer leurs ennemis si jamais ils étaient susceptibles de représenter une menace. Ici c'était le cas.

D'un autre côté, la confiance du jeune leader les troublait également. Il était si gentil et attentionné…Comment diable faisait-il donc pour conserver autant d'innocence et être aussi fort en même temps ? Malgré tout ce qu'il avait vu, toutes ces horreurs, tout ce qu'il avait lui-même vécu, toute cette douleur…C'était plutôt impressionnant. Les deux hommes s'attachaient de plus en plus au jeune garçon, lui faisant totalement confiance. Avec quelqu'un d'aussi exceptionnel que lui à la tête de leur armée, ils avaient de grande chance de remporter cette satanée guerre. Même s'ils n'aimaient pas beaucoup Shu, il fallait admettre qu'il ne s'était pas trompé en désignant Lexeï comme chef de l'armée Dragon. Il avait fait remporté plusieurs victoires à leur armée et il n'était pas prêt de s'arrêter. Les soldats l'admirait beaucoup. Si l'on faisait un sondage pour savoir qui était l'étoile la plus populaire, il serait sans doute en tête.

« Dites monsieur Flik, qu'est-ce que vous allez faire après la guerre ? », demanda soudainement Lexeï.

« Moi ?…Je ne sais pas trop…Peut-être repartir en voyage. Il y a tant de choses à découvrir et à voir. Il serait vraiment dommage de ne pas en profiter. C'est quand on est jeune qu'il faut accomplir ses rêves ! », répondit-il en riant.

« Toi ? Jeune ? Hahahaha, alors ça c'est la meilleure de l'année ! Tu es un vieux croûton pardi ! », rétorqua Viktor.

« Hé, un peu de respect s'il te plaît ; je ne suis pas si vieux que cela ! Et puis toi, tu ne t'es pas regardé ! »

Ils continuèrent de se chamailler, faisant sourire Lexeï, qui finalement se mit à rire franchement. Ces deux-là étaient tellement proches…Il enviait leur camaraderie, un peu bruyante certes, mais tellement chaleureuse et forte. Il y avait parfois des moments où il se sentait un peu seul, même si de nombreuses personnes l'entouraient…Il sentait qu'il lui manquait quelque chose. Et ce quelque chose lui rendait la vie parfois pénible.

« Et vous monsieur Viktor ? »

« J'accompagnerai probablement Flik. De toute façon je n'ai pas grand chose d'autre à faire…Mais dis-moi…Tu m'as quand même l'air très optimiste ; en t'écoutant on croirait presque que demain la guerre se finira en un clin d'œil ! »

« Je suis sûr qu'elle va vite se terminer…On pourra tous réaliser nos rêves à ce moment-là…Etre avec ceux que l'on aime et juste profiter de la vie, sans se soucier du lendemain… »

Le jeune garçon fut soudain interrompu par l'arrivée d'un garde qui avait l'air visiblement paniqué.

« Maître Lexeï, venez vite !! Je vous en prie, c'est vraiment terrible ! »

« Qu'y a-t-il ? », demanda Lexeï, plus qu'inquiet.

« Oh, c'est terrible…Je leur ai dit qu'ils ne pouvaient pas passer…Ils ont assommé l'autre garde…Il n'y a que vous qui puissiez les raisonner… Je vous en prie, faites vite…Sinon…les Highlanders…ils vont… »

« Dépêchons-nous… ! Cela ne me dis rien qui vaille ! », fit Lexeï en se précipitant vers la chambre des deux Highlanders.

Viktor, Flik et Nanami ne se firent pas prier et s'empressèrent de suivre le jeune leader.

Quant à Lexeï, il s'en voulait horriblement pour ne pas avoir mieux fait protéger les deux prisonniers. S'il leur arrivait quelque chose, il ne se le pardonnerait jamais.

Finalement ils arrivèrent devant la porte de la chambre. On pouvait clairement entendre des bruits de coups et de dispute. Sans hésiter une seconde de plus, il se précipita sur la porte qu'il enfonça violemment.

« Qu'est ce que vous êtes en train de faire ?!! », hurla-t-il littéralement.

« M-maître Lexeï ! Q-que faites-vous donc ici ?… », demanda Usui nerveusement.

« Lex ! »

Nanami arriva quelques secondes après lui, suivie de Viktor et de Flik qui avaient dégainé leurs armes au cas où leur leader avait des problèmes.

« Flik, Viktor, occupé vous de ces cinq hommes. Qu'ils soient mis au cachot sans plus attendre. Nous les jugerons ce soir même », déclara Lexeï d'un ton qui n'admettait aucune protestation.

« Attendez ! Nous pouvons tout vous expliquer ! », supplia l'un des hommes.

« Oui ! », renchérit un autre. « Nous pensions vous rendre service…car nous savons à quel point vous haïssez les Highlanders qui sont la cause de tous nos tourments…Nous aussi on déteste les habitants de Highland vous savez…Ce ne sont que des chiens, des sales lâches, et surtout d'ignobles assassins ! »

« Mais connaissant votre bon cœur, votre générosité…On pensait que vous ne voudriez pas leur infliger un sort trop cruel, que vous opteriez pour une exécution simple et sans douleur, alors qu'ils méritent une mort douloureuse et humiliante…C'est pour cela qu… »

« Il suffit ! », tonna Lexeï, véritablement en colère. « Vos arguments sont ridicules et sans aucun fondement ! Comment pouvez-vous savoir ce à quoi je pense ? »

« Mais… on croyait que vous les détestiez ! Nous aussi on les déteste !… »

Lexeï éclata de rire. Mais ce rire n'avait rien de joyeux, il était plutôt ironique.

« Vous détestez donc les gens qui viennent de Highland ? »

« Oui !», répondirent tous les cinq en chœur.

« Tous ceux qui viennent de Highland ? Sans exception ? »

« Oui ! »

« Alors vous devez sûrement me détester moi aussi », dit-il calmement.

« Quoi ?… », demanda Loxley, incrédule.

« Je viens de Kyaro. C'est un charmant petit village qui se situe au sud de Highland… »

« Mais… »

« Silence. Et écoutez-moi bien. Je ne déteste personne, qu'il s'agisse d'habitants venus de Highland, de Jowston ou même de la République de Toran ou encore du Saint royaume d'Harmonia. Qu'est-ce que le nom d'un pays ? Pour moi, rien. J'accepte l'aide de tous ceux qui sont d'accord pour m'aider et je me fiche bien de savoir d'où ils viennent ou ce qu'ils ont fait dans le passé. Si je sens que je peux leur faire confiance, alors je leur fait confiance. C'est aussi simple que cela. »

« Mais… »

Exaspéré, Lexeï soupira, tout en essayant de garder son calme et ne pas leur hurler dessus.

« Emmenez-les, avant que je ne m'énerve pour de bon », ordonna-t-il à Flik et à Viktor, ainsi qu'à quatre gardes qui avaient été alertés par tout ce rafût.

Puis se tournant vers le général Kiba et son fils, il s'inclina légèrement tout en s'excusant :

« Je m'excuse pour…ce qui est arrivé…J'aurais du être plus prudent et veiller à votre sécurité. Veuillez me pardonner. »

Quand il releva doucement la tête, Kiba put voir que le jeune garçon était très sincère. Ses grands yeux bruns exprimaient un profond regret.

« Je vais vous amener au docteur Huan…Tu viens, Nanami ? »

Sur ces derniers mots, il les conduisit à l'infirmerie du château.

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Je sais, c'est court, et alors ?! Je suis un étudient sérieux qui pense à ses études aussi (on y croit tous) !

Non, sans rire, je n'arrivait à trouver d'autre endroit pour faire une coupure, et même comme ça, ça ne me satisfait pas.