Entre Deux Feux.

Chapitre 4 

DISCLAIMERS :Tous les personnages présents dans cette histoires ne m'appartiennent pas (c'est la vie, que voulez-vous…). Ils sont la propriété de Konami Computer Entertainment Tokyo, alors ne venez pas m'embêter, de toute façon je suis fauché. Cependant cette histoire est mienne, puisque c'est moi (oui, oui en personne) qui l'ai écrite. Alors ne me la piquez pas siouplaît ^^ ;;; ou bien demandez-moi au moins (la politesse, mes amis).

AVERTISSEMENTS : Cette histoire des allusions à des relations amoureuses entre deux hommes (cependant rien de graphique, que du sentiment), c'est ce qu'on appelle du SHÔNEN AI. Si cela vous dérange ne lisez surtout pas (vous n'aurez rien loupé) !!!

Ah, oui, sinon…Cette histoire est nulle (bah si c'est moi qui en suis l'auteur, faut pas s'attendre à un chef-d'œuvre, c'est sûr…)

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Vous avez bien lu les avertissements n'est ce pas ?

Le nom du Héros est Lexeï (non, il n'y a aucun lien de parenté entre lui et moi).

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Ils restèrent tous silencieux, le long du chemin, chacun plongé dans ses propres pensées. Quand ils arrivèrent à l'infirmerie, Huan était occupé à ranger diverses jarres contenant probablement des remèdes.

« Docteur Huan ? Désolé de vous déranger… »

« Mais non, voyons…Alors ? Que puis-je faire pour vous jeune seigneur ? »

« En fait, ce n'est pas pour moi…Pourriez-vous examiner le général Kiba et son fils ? Ils ont été agressés et… »

« Ne vous inquiétez pas, je m'en occupe. Quant à vous, allez vous reposez un peu… », ajouta le médecin en jetant un regard critique sur la pâleur et les traits tirés du leader.

« Merci Huan…Quand vous en aurez fini, envoyez-moi un garde pour un rapport complet s'il vous plaît… »

« Pas la peine, frérot, je m'en charge ! », intervint Nanami.

« Mais grande sœur… »

« De toute façon je n'ai rien d'autre à faire…et puis tu me confiance plus qu'à quiconque n'est-ce pas ? »

« Oui mais… »

« Lex, si tu n'arrête pas de me contrarier, je t'assure que je vais te persécuter à vie, façon « spéciale Nanami ». Vu ? »

Nanami pouvait être terrifiante par moment…Alors mieux valait se soumettre gentiment et éviter de faire des histoires…Après tout l'armée Dragon avait besoin d'un chef « encore en vie » !

« Euh…héhé, um…merci beaucoup grande sœur…Tu me trouveras avec Shu, hein…J'y vais…. Merci encore pour tout Huan… »

En sortant de l'infirmerie, Lexeï réfléchissait sur ce qu'il allait dire à Shu, tout en marchant d'un bon pas. Il fallait absolument qu'il trouve son stratégiste le plus vite possible. Malheureusement les escaliers semblaient ne pas en finir et il maudissait les pannes d'ascenseur. Plus qu'un détour et soudain…

« Aouch ! »

…il se retrouva par terre, bousculé par une personne encore non identifiée. Quand il releva la tête, quelle ne fut pas sa surprise de se retrouver nez à nez avec son stratégiste.

« Oh pardon Shu…Je ne vous avait pas vu arriver… »

« C'est plutôt à moi de m'excuser…Vous êtes-vous fait mal ? », demanda aussitôt Shu, d'un ton plein d'inquiétude.

« Non…Je ne crois pas…Merci de votre sollicitude… », répondit alors le jeune garçon avec un doux sourire.

« Um…C'est tout naturel… Mais dites-moi, que faites-vous donc par ici ? Vos quartiers ne sont pas à cet étage-ci, me semble-t-il.»

« Eh bien, en fait je vous cherchais…Et je vous ai d'ailleurs trouvé…Pour vous parler… »

« Dans ce cas allons nous asseoir dans un endroit un peu plus confortable…que ce sol de pierre », ajouta le stratégiste avec un léger sourire taquin sur les lèvres. « Mademoiselle Léona prépare le meilleur thé au citron de tout le pays. »

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La taverne de Léona était généralement pleine à cette heure-ci. Quand Lexeï et Shu entrèrent dans la salle, tout ce que l'on pouvait entendre était la voix grave des soldats et des étoiles qui grognaient et chantaient quelque couplet, le bruit de verres que l'on posait sur la table, et le va-et-vient continuel des serveuses. Quand Léona les vit, elle leur fit signe de s'approcher.

« Bonjour maître Shu ! Que puis-je faire pour vous ? »

« Eh bien, n'auriez-vous pas une table pour moi et le jeune seigneur, par hasard ? »

La jeune femme fronça légèrement les sourcils tout en regardant Lexeï.

« Vous n'avez pas l'intention de l'entraîner à boire, n'est-ce pas ? Vous savez bien qu'il n'a pas encore l'âge ! »

« Oh mon dieu, non ! », s'écria Lexeï en rougissant (de façon adorable, d'après Léona). « Nous voulions juste un endroit pour discuter…autour d'une tasse de thé au citron, dont vous seule avez le secret…Je n'ai pas l'intention de boire d'alcool, rassurez-vous… »

« Bon dans ce cas, je pense pouvoir vous trouver quelque chose... »

Elle se dirigea alors vers une table occupée par quelques joyeux lurons dont les voix commençaient à devenir un peu trop forte. Quand ils aperçurent la jeune femme, ils se mirent à ricaner bêtement, visiblement complètement saoul.

« Vous là. Dehors », ordonna-t-elle calmement. « Vous faites trop de bruit et vous gênez les autres clients. »

Comme ils refusaient de bouger, Léona se décida à employer la manière forte. Tout bon barman/woman savait comment faire sortir un client un peu trop bruyant en se montrant très convaincant. La jeune femme savait parfaitement comment être convaincante. Elle empoigna alors deux d'entre eux par le col avant de les traîner jusqu'à la sortie et les jeter hors de la pièce, le tout avec une force surprenante et insoupçonnable. En voyant cela, les autres prirent leur jambes à leur cou sans demander leur reste.

« Eh bé Léona ! T'y es pas allée de main morte !! », s'exclama un soldat en riant.

Ignorant la remarque, elle se tourna vers Shu et Lexeï qui étaient, il faut bien l'avouer, complètement médusés. Ils ne pensaient pas qu'elle pouvait aller si loin pour dénicher une simple table, quand la taverne était pleine !

« Je pense que cela devrait aller. Personne ne viendra vous déranger, ne vous inquiétez pas. Je vous fait apporter vos thés dans un instant », dit- elle en leur adressant un grand sourire.

« Euh… Merci mademoiselle Léona. »

« Tout le plaisir est pour moi, Lexeï. », répondit-elle avec un clin d'œil, avant de s'en retourner derrière son comptoir.

« Eh, bien », fit Shu, en s'éclaircissant légèrement la gorge. « Puisque nous avons une table, profitons-en… »

Lexeï se contenta de lui sourire et de prendre place tranquillement. Il ne venait pas très souvent à la taverne et en général il n'avait pas le temps de s'attarder. C'était donc la première fois qu'il pouvait réellement contemplé les lieux. Aujourd'hui il y avait beaucoup de monde et les serveuses étaient débordées de travail, les hommes riaient fort et parlaient haut, réclamant bières et autres alcools. Lui qui n'avait pas l'habitude de tant d'agitation se sentait un peu mal à l'aise, et c'était avec de grands yeux plein de curiosité et d'étonnement qu'il inspectait la pièce et ses occupants.

Shu, quant à lui, profitait du fait que le jeune garçon était complètement absorbé dans son observation, pour pouvoir le contempler à son aise. Malgré l'apparente insouciance qu'il affichait, le stratégiste voyait bien que quelque chose n'allait pas chez Lexeï ; il pouvait le lire dans ses grands yeux bruns, ses yeux d'enfant innocent et pur. Ce « quelque chose » avait probablement un lien avec les deux Highlanders, car jamais encore il n'avait vu le jeune leader aussi troublé et perturbé. Bien sûr, il n'allait pas le harceler de questions, il voulait lui laisser prendre son temps, se préparer…En tout cas, il se jura de tout faire pour régler au plus vite les problèmes pour que tout rentre dans l'ordre, car depuis que les deux prisonniers ennemis étaient au château, rien n'allait plus, et c'était la zizanie un peu partout ; la meilleure solution était peut-être de se débarrasser d'eux, tout simplement. Cette idée ne plairait sûrement pas à son jeune seigneur, mais si cela devait s'avérer nécessaire…

« Alors jeune maître…Vous vouliez me parler de quelque chose en particulier ? »

« Euh, oui…oui, c'est cela…hum… », bafouilla légèrement Lexeï, dont les joues s'étaient délicieusement empourprées.

« Alors, de quoi s'agit-il ? »

« Euh…Je voulais parler du général Kiba et de son fils Klaus… »

Shu retint un soupir. Il l'aurait presque parié, car depuis quelques temps Lexeï ne parlaient que d'eux…Mais, puisqu'il voulait en parler, autant le laisser.

« A cause d'un incident… », ajouta le jeune garçon.

« Un incident ? », répéta Shu, en haussant un sourcil.

« Tout à l'heure, le général et Klaus ont été agressés. »

A cette nouvelle, Shu ne put retenir un léger sursaut de surprise. Il s'était attendu à tout sauf à cela. Il comprenait mieux à présent pourquoi le jeune garçon avait eu l'air si inquiet et tourmenté.

« Mais par qui donc ? Il est impossible pour quelqu'un venant de l'extérieur de pénétrer ici… »

Mais soudain, le stratégiste pâlit. Il venait de comprendre que si ce n'était pas quelqu'un venant de l'extérieur qui avait commis l'agression, alors il s'agissait de quelqu'un habitant ici ! Cela signifiait aussi que la cote de popularité des deux prisonniers n'était pas à son plus haut niveau.

Qu'allaient donc penser le gens du château si jamais ils apprenaient que leur jeune seigneur voulait convaincre ceux-ci de se rallier à l'armée Dragon ?

Voilà qui compliquait un peu cette affaire. Néanmoins le tacticien s'efforça de ne pas se troubler devant Lexeï.

« Je vois… », se contenta-t-il de murmurer.

A ce moment une serveuse déposa deux tasses de thé bien chaudes sur la table. Un long silence plana. Nerveux de ce silence prolongé, Lexeï se décida à poser une question à Shu.

« Shu…est-ce que vous détestez les Highlanders ? », demanda-t-il soudain.

Le stratégiste parut étonné.

« Non, je n'ai aucun sentiment particulier envers ces gens…pourquoi donc me posez-vous cette question ? »

« … »

« Jeune lord ?… »

« Les soldats qui ont agressé le général et son fils ont dit qu'ils détestaient les Highlanders. C'est uniquement parce que le général et Klaus étaient originaire de Highland qu'ils ont été attaqués… Est-ce que moi aussi les gens me détestent parce que je viens de Kyaro ?… »

« Mais qu'allez vous donc chercher…Bien sûr que non ! Comment pouvez-vous imaginer, ne serait-ce qu'une seule seconde, que les gens puissent vous détester ? »

« Alors pourquoi détestent-ils le général et son fils ? Qu'avons-nous de si différents ? »

« Jeune seigneur…Vous représentez l'espoir de ces gens et c'est pour cela qu'ils vous aiment et vous respectent. Quant aux deux prisonniers, ils les considèrent comme des ennemis parce qu'ils ont servi sous les ordres du roi Agares et du prince Luka, pour le royaume de Highland. Alors automatiquement ils représentent le « mal », en opposition à ce que vous symbolisez, vous : le « bien ». C'est une réaction typique, vous savez…Ils ont simplement peur. »

« Mais…S'ils acceptent de se rallier à nous…Est-ce que les gens vont arrêter de les considérer comme des ennemis ? Ou bien vont-ils continuer à les rejeter ?… »

« Honnêtement je n'en sais rien…J'espère que leur opinion changera, mais je ne peux rien vous assurer… »

Lexeï soupira. Les choses étaient si compliquées…Il ne comprenait pas les réactions des gens…Cette haine, ce rejet, cette peur…

Shu regardait son jeune seigneur avec compassion. Il était bien trop innocent pour comprendre toutes les noirceurs que pouvait receler le cœur des gens faibles et intolérants…

« Vous ne devriez pas tant vous en faire pour eux », ajouta le stratégiste.

« Je sais. C'est juste que…j'ai tellement envie de les aider. Peut-être que si je parlais en leur faveur aux gens… ? »

« Je ne sais pas du tout ce que cela donnera, jeune lord…Vous prenez d'énormes risques pour deux personnes qui vous considèrent comme un ennemi…La foule peut vous écouter et respecter votre choix, certes…Mais elle peut aussi voir cet acte comme une trahison… »

« …………. »

« Jeune lord ?… »

« Je veux voir toutes les étoiles en salle de réunion, demain matin, à la première heure. »

« Pardon ? »

« Je ne peux pas prendre cette décision seul…Je suis conscient de mes responsabilités en tant que chef…Alors c'est d'abord à eux que je dois en parler…Puis nous aviserons… »

« Je crois que c'est encore la meilleure solution… », approuva Shu, d'un hochement de tête.

Le sujet étant clos, ils se mirent à parler de choses et d'autres, tranquillement, comme deux bon vieux amis. Ils discutaient ouvertement et étaient simplement eux-même. Lexeï était à nouveau un simple adolescent de 15 ans et Shu un homme raffiné, dont la compagnie se révélait être fort plaisante. Plus aucune trace du leader et du stratégiste. Juste deux personnes tout à fait ordinaires.

Lexeï eut alors l'occasion de découvrir une autre facette de la personnalité de Shu. Ce soir, au lieu de se montrer froid et d'une politesse rigoureuse, il se montrait charmant, discutant et plaisantant avec lui. C'était si rare de le voir sourire d'habitude, lui qui ne montrait jamais la moindre trace d'émotion sur son visage. Lexeï se surprit à apprécier ce côté caché de Shu.

Quant à Shu il avait remarqué que son jeune compagnon s'était sensiblement détendu et qu'il semblait plus à son aise. Cela l'encourageait à se montrer encore plus agréable. Il éprouvait soudain un besoin étrange d'attirer toute l'attention de ce jeune garçon sur lui, et lui uniquement. Même s'il n'osait pas se l'avouer, toute cette histoire avec les deux prisonnier highlanders l'avait un peu frustré car elle avait accaparé tout l'esprit de Lexeï…cela l'avait rendu jaloux…

Jaloux ??

Cette pensée le renversa.

Il était jaloux ? Lui ?

Il avait bien compris que s'il éprouvait un tel sentiment, c'était que l'adolescent, que Lexeï comptait visiblement beaucoup pour lui…Vraiment beaucoup.

Mais…c'était quelque chose d'impossible n'est-ce pas ?

Comment son jeune seigneur pourrait-il arriver à comprendre ce sentiment, lui qui avait du mal à accepter le simple concept de haine ? Entre haine et amour, la limite est si difficilement définie.

Amour.

Il venait de dire, ou plutôt de penser le mot « amour ». Un mot qu'il s'était promis de ne jamais faire entrer dans son vocabulaire, sa vie…

Il aimait Lexeï.

Il fut tellement choqué par cette révélation, qu'il en oublia d'écouter son jeune seigneur.

« …Shu ? »

Aucune réponse.

« Shu ?? »

« ………. »

« …Shu ! »

Réalisant que quelqu'un était en train de l'appeler, le stratège sursauta et sorti de sa rêverie.

« Jeune lord ? Qu'y a-t-il ?… »

« Vous allez bien Shu ? Cela fait plusieurs fois que je vous appelle … »

« Euh…Je…Non, tout va bien…Je suis juste un peu fatigué…Peut-être ferions- nous mieux d'aller nous coucher. N'oubliez pas que vous avez planifié une réunion assez tôt, demain matin. Si vous vous couchez trop tard, vous allez avoir du mal à vous réveiller alors… »

Le stratège avait l'impression de babiller. Mais il devait à tout pris sortir prendre l'air, histoire de s'éclaircir les idées. Après tout il venait d'avoir ce qu'il appelait « des pensées honteuses » envers son maître qui était probablement la personne qu'il respectait le plus.

« Bon, si vous le dites…Mais si quelque chose vous tracasse, ne me le cachez pas, je vous en prie. Vous savez bien que je n'aime pas vous voir triste ! », ajouta Lexeï.

« B-bien sûr, jeune maître… »

« En ce cas, je vous souhaite bonne nuit Shu ! »

« Merci…Reposez-vous bien aussi. »

Sur ce, Shu tourna les talons, s'empressant de regagner ses quartiers pour pouvoir se plonger la tête dans un grand bac d'eau glacée.

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~ Mmmm…Il était bizarre Shu…Bah, je suppose qu'il était fatigué ! ~ songea Lexeï, un peu surpris par son stratégiste troublé.

Secouant légèrement la tête, il se dirigea vers Léona pour la remercier.

« Alors Lexeï ? Qu'avez-vous pensé de mon thé au citron ? », demanda la jeune femme avec un sourire.

« Délicieux !!! je ne savais pas que c'était l'une de vos spécialités ! », répondit l'adolescent avec enthousiasme. « Je sens que je vais revenir ici tous les soirs pour pouvoir y goûter… »

« Ah, mais dites-moi, Shu est déjà parti ? », remarqua-t-elle soudain.

« Oui, il avait l'air un peu troublé…Je pense qu'il devait être assez fatigué, il n'a pas arrêté de travailler aujourd'hui. Un garde m'a même dit qu'il n'était pas descendu pour aller déjeuner à midi et je ne l'ai pas vu dinner… »

« Je vois… eh bien, je suppose que vous feriez bien d'aller vous coucher. Il commence à se faire tard et je ne voudrais pas que vous arriviez en retard à la réunion demain matin… »

« Mais comment savez-vous qu'il y a une réunion, demain matin ?? »

« Ah ça, c'est mon petit secret… », répondit la jeune femme avec un petit clin d'œil.

« Oh…Et je n'ai pas le droit de savoir ? »

Technique des grands yeux innocents et tout mignons version Lexeï…

« Bien sûr que non ! Sinon, cela ne serait plus un secret, n'est-ce pas ? »

« Ah zut, ça n'a pas marché… »

Léona eut un sourire amusé puis se rappelant que Lexeï avait une réunion demain et qu'elle avait encore du travail pour ce soir, elle le convainquit d'aller dormir le plus vite possible.

« Bonne nuit Léona ! »

« Bonne nuit Lexeï, faites de beaux rêves. »

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« LEX !!! OU BIEN TU OUVRES CETTE PORTE, OU BIEN JE LA DEFONCE A L'ARME !!!!!! »

Lexeï se réveilla en sursaut. Il avait cru entendre la voix de sa sœur ? Oh, sûrement un rêve.

« LEEEEEEEEXX !!!!!! JE COMPTE JUSQU'A TROIS !!!! UN !!! DEUX !!!!….. »

« J'arrive !! », cria le pauvre garçon, complètement paniqué par la violence de sa sœur. « Nanami ? pourquoi est-ce que tu… »

« Pourquoi ?? Tu me demande POURQUOI ??? »

« Euh…oui ? »

« Eh, bien parce que MONSIEUR m'a demandé de lui faire un rapport sur les deux Highlanders ! Et MONSIEUR s'en va se coucher sans la moindre pensée pour SA PAUVRE SŒUR QU'IL ADORE qui frappe à sa porte depuis AU MOINS VINGT MINUTES ! Est-ce que MONSIEUR est SATISFAIT de l'explication ? ou bien faut- il que je reprenne ? »

« Euh…Merci Nanami…je… »

« C'est tout ce que tu trouves à me dire ????? »

« Non, mais…Enfin bon…Comment vont-ils alors ? »

Nanami émit un soupir exaspéré, avant de répondre à son « inconscient de frère ».

« Pour l'instant ils dorment, mais Huan a du leur donner des calmants…Kiba était en pleine crise de furie, il voulait étriper les dégénérés que tu as mis au cachot. Quant à Klaus…il était plutôt calme mais… »

« Mais ? »

« Il refuse de parler à qui que cela soit. Il s'est enfermé dans son silence et rien ni personne n'a réussi à lui faire dire un mot. Huan pense qu'il est en état de choc, je n'ai pas tout compris mais ça avait l'air assez grave, vu le ton inquiet de sa voix… »

« … »

« Lex, dis-moi…qu'est-ce que tu vas faire d'eux ? »

« Je ne sais pas encore ; à la réunion de demain nous en discuteront justement. Ce n'est pas une décision que je peux prendre tout seul, car tout le monde est concerné. J'ai besoin d'entendre l'avis de tous… »

« Lex… »

« Merci beaucoup Nanami…On ferait bien d'aller se coucher maintenant, sinon je sens qu'on va encore être les derniers à arriver en salle de réunion ! »

« C'est TOI qui est toujours le dernier ! », rétorqua sa sœur en riant. « Allez, bonne nuit, petit frère ! »

« Bonne nuit Nanami. »

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Ouf… Ca commence à devenir long !! Combien de temps et de chapitre vais-je tenir ? Et bien vous le saurez… sûrement un jour !