En descendant les marches de la caserne, les pompiers virent la moitié des
policiers se précipiter vers leur voiture.
Jimmy: Hé Sully? Qu'est-ce qui se passe?
Sully: On a retrouvé le tireur!
Jo: Bonne chance!
Les voitures de polices démarrèrent en trombe. Elles stoppèrent devant la maison du candidat. Christopher tambourina à la porte et la domestique vint ouvrir.
Domestique: Messieurs Dames?
Christopher: Bonjour Madame, nous voudrions voir M. Whilmesh.
Domestique: Je suis désolée, mais M. Whilmesh est en réunion...
Sully: C'est parfait!
Les policiers entrèrent à l'intérieur de la maison, qui avait plus des allures de palace.
Domestique: Non vous ne...
Faith: Et dire que j'ai du mal à payer mes factures!
Ty: Comment est-ce qu'il peut se payer tout ça?
Sully: Si t'avais eu ses comptes à éplucher cette nuit, tu comprendrais.
Ils suivirent le Sergent Christopher qui s'engagea dans l'escalier central, et arrivèrent aux bureaux du candidat. En voyant une trentaine d'officiers débarquer dans ses bureaux, Whilmesh se sentit dépassé. Une dizaine de personnes se trouvait avec lui.
Whilmesh: Hé mais vous n'avez pas le droit! Marta, appelez la sécurité.
Sully: Pas besoin de la sécurité, puisque la police est là!
Whilmesh: Qu'est-ce que tout cela signifie?
Christopher: Fouillez tout!... Cadeau de la maison!
Il tendit le mandat au candidat; stupéfait.
Whilmesh: Vous... Nous sommes entrain de préparer ma campagne, que cherchez- vous au juste?
Christopher: M. Dorakota n'est pas là? C'est étonnant; étant votre bras droit et logeant ici!
Whilmesh: Que voulez-vous à Éric ?
Sully: Lui poser deux ou trois petites questions, du genre pourquoi n'était- il pas là lors de la conférence d'hier, par exemple.
Whilmesh: Il... il avait un rendez-vous.
Sully: Oh ! Vraiment? Et peut-on savoir avec qui ?
Whilmesh : A... ce ne sont pas vos affaires.
Christopher : Elles le sont depuis qu'un officier de police a été abattu en vous sauvant la vie, hier !
Davis : Mais vous êtes parti tellement vite que vous n'avez pas dû le remarquer !
Les officiers continuaient à fouiller devant le regard médusé des neuf assistants du candidat.
Whilmesh : Touchez pas à ça ! C'est un vase de Chine de la Dynastie Ming! C'est très précieux !
Marta : Hé mais c'est à moi !
Officier : Désolé M'dame, mais nous avons ordre de fouiller chaque chose se trouvant dans cette maison.
Marta (à Whilmesh) : Grimou, c'est honteux.
Sully: Grimoux...
Christopher: Où se trouve la chambre de M. Dorakota?
Whilmesh: Vous n'avez pas le droit!
Faith: Aujourd'hui, monsieur, nous avons tous les droits.
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A l'hôpital, Jimmy et Jo se dirigeaient vers la chambre de Bosco.
Jo: Tu crois qu'ils vont nous laisser le voir?
Jimmy: On verra bien.
Jimmy s'approcha de l'accueil.
Infirmière (peu aimable): C'est pourquoi?
Jimmy: Oui, euh... ce serait pour voir un officier de police, Maurice Boscorelli. Il a été ammené ici hier.
Infirmière: Vous êtes de la famille?
Jo: Des...
Jimmy: ...Ses frères!
Infirmière: Hein! Ses frères, mais bien sûr! Et moi je suis la Sainte Vierge!
Jimmy(tout bas): Ca risque pas!
Infirmière: Qu'est-ce que vous venez de dire?
Lawkoski arriva.
Lawkoski: C'est bon Janice, laissez-les.
Jimmy: Au revoir Janice.
Janice: Va t'en tout de suite espèce de petit chenapan...
Jo: Fort aimable cette dame!
Lawkoski: Janice est une excellente infirmière mais elle est là depuis trop longtemps. Vous venez voir Bosco?
Jo: Oui
Jimmy: Il va mieux?
Lawkoski: C'est encore trop tôt pour le dire. Son état ne s'est ni amélioré, ni aggravé, ce qui est plutôt bon signe. On ne pourra être fixé que dans deux ou trois jours. S'il passe ce cap, il sera hors de danger. Venez.
Le chirurgien les conduisit à la chambre de Bosco.
Lawkoski: On lui a donné un calmant il y'a 20 minutes, donc ne vous étonnez pas s'il est dans les vapes.
Jimmy: Bien. Merci.
Les deux amis entrèrent dans la chambre.
Jimmy: Boz?
Bosco: Hé!
Jo: Alors ça va?
Bosco (péniblement): Prêt à aller en boîte!
Ils sourirent.
Jimmy: Tiens, on t'a apporté ça!
Jimmy tandis un sac. Bosco regarda à l'intérieur.
Bosco: Vous devenez sentimentaux, les gars! C'est pas bon pour vous!
Ils rigolèrent mais Bosco s'arrêta pour reprendre son souffle.
Jo: Ca va?
Bosco lui fit signe que oui.
Jimmy: Dis-moi t'es pas trop mal installé, là. Télé dans la chambre, de superbes infirmières qui t'apportent tous tes repas au lit, y'a de quoi être jaloux!
Bosco: Je veux bien te laisser Janice alors!
Pendant qu'ils discutaient, Janice vint rejoindre le chirurgien qui était près de la chambre de Bosco. Elle regarda brièvement par la fenêtre les trois hommes qui rigolaient.
Janice: Vous ne devriez pas le laisser avoir de visites.
Lawkoski: Je suis sûr que ça ne peut lui être que bénéfique dans son état.
Janice: Ca ne va pas Docteur?
Lawkoski: C'est rien. Enfin j'espère.
Il regarda Bosco à travers la fenêtre de la chambre puis se dirigea vers la radiologie. Janice le regarda s'en aller, un air sombre sur le visage.
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Officier: Sergent, vous pourriez venir voir une minute?
Christopher, qui se trouvait toujours dans le bureau de Whilmesh, se dirigea vers la chambre de Dorakota.
Christopher: Vous avez trouvez quelque chose?
Officier: On pourrait dire ça !
Il lui montra une boîte en carton, de la taille d'une grosse boîte d'allumettes. Dedans se trouvaient cinq balles.
Christopher revint dans le cabinet d'un air triomphant.
Christopher: M. Whilmesh, je vais devoir vous demander de me suivre.
Whilmesh: Pourquoi dont ?
Sully (lui passant les menottes): Vous avez le droit de garder le silence. Tout ce que vous direz pourra et sera retenu contre vous au Tribunal. Si vous...
Whilmesh: ... Je connais mes droits, merci bien! De quoi suis-je accusé ?
Christopher: Possession illégale de projectiles interdits pas la loi !
Il fit un signe de tête à Sully pour qu'il l'emmène. En passant devant le Sergent Christopher, le candidat lui lança un regard noir puis regarda ses neuf collègues.
Whilmesh: Je ne vous ferais pas le plaisir me rabaisser à votre niveau lamentable en vous injuriant ! Mais je n'ai jamais possédé d'arme à feu et encore moins de balles.
Christopher le regarda s'éloigner. Puis il s'adressa à Faith.
Christopher: Officier Yokas, vous devriez aller vous reposer.
Faith: Non, c'est bon!
Christopher: Faith...
Faith:...Je veux assister à l'interrogatoire de cette ordure!
Christopher: Ce sont les inspecteurs qui vont se charger de le questionner. Et compte tenu des liens que tu as avec la victime, tu ne devrais même pas être ici. Ecoutes, je t'appelle s'il y a du nouveau. D'accord?
Faith lui fit signe de la tête que oui et Christopher s'en alla. Davis s'approcha.
Faith: Je déteste quand il prend cet air compatissant! Ca ne lui va pas du tout!
Davis: Pour une fois, il n'a pas tord. Rentres chez toi ou va voir Bosco! Mais ici tu ne peux plus rien faire. Un ?
Faith: Oui, merci Davis !
Davis: Aller ! T'en fais pas va !
Elle le regarda s'éloigner et se senti vide. Elle ne pouvait plus rien faire d'autre qu'attendre maintenant.
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Ce qu'elle pouvait détester les longs couloirs blancs des hôpitaux. Elle avait toujours des frissons lorsqu'elle s'y trouvait. Elle alla directement vers la chambre de son ami. Elle poussa la porte et le vit, s'agitant dans son lit. Il paraissait dormir mais la douleur semblait être plus forte que le reste. Elle prit une chaise et s'assit à côté du lit de Bosco. Elle remarqua le sac et se demanda ce qu'il pouvait y avoir à l'intérieur, mais n'osa y toucher. Elle s'appuya contre le dossier de la chaise et commença à s'amuser avec le pendentif que il lui avait donné, tout en se demandant ce qui avait poussé son partenaire à le lui acheter, et à agir de la sorte au moment du meeting. Non pas qu'elle aurait voulu voir Sully se faire tuer, mais, bien que se fût ignoble de sa part de penser cela; elle aurait préféré. Pourquoi a t-il vu le laser?
Pourquoi a t-il encore fallu que tu joues les héros, Boz?
Elle pensait si fort qu'elle ne s'était même pas rendu rendu compte que Bosco venait de se réveiller.
Bosco: Faith?
Faith: Bosco? Tu es réveillé depuis longtemps?
Il fit signe de la tête que non.
Faith: Comment te sents-tu?
Bosco: Y'a eu des jours meilleurs.
Il vit que Faith regardait le sac.
Bosco: Jimmy et Jo..... Ils sont venus me rendre visite ce matin et m'ont apporté ça!
Il essaya de bouger et de se pencher mais il fit une grimace qui n'échappa pas à Faith.
Faith: Oh! Attends!... Tiens!
Ellle tendit le sac à Bosco.
Bosco: Tu peux regarder, c'est pas un secret d'Etat.
Ils eurent tous deux un petit sourir et Faith sortit une grande carte où se trouvaient tous les voeux de rétablissement de tous les pompiers et secouristes de la caserne 55.
Bosco: Même Jimmy a marqué quelque chose!
Faith: Quel exploit ( elle se mit à rire mais redevint sérieuse). On a rien...
Bosco: ... Je sais que vous avez été là cette nuit, Lawko m'a dit ..... que le commissariat et plus de la moitié des pompiers avaient pris d'assault ..... la salle d'attente. Merci.
Faith: C'est pas grand chose.
Bosco: Vous savez qui est le tireur?
Il s'arrêta car sa poitrine lui faisait de plus en plus mal.
Faith : Bos ? Tu veux que j'appelle....?
Bosco : ... non mais je veux bien un verre d'eau.
Elle s'empressa de lui verser de l'eau et de le faire boire.
Faith : Sully n'a pas mis de temps à se renseigner.
Bosco : Harry ?
Faith : Ouais. Grâce à lui on a pu dresser un portrait-robot du type qui a été acheter les balles ; et tu ne devinera jamais qui c'est.
Bosco : Qui ?
Faith : Dorakota !
Bosco : Le bras droit de Whil machin? Être trahi par son propre ami, quelle horreur ! ..... Y'a plus aucun respect maintenant. Quand je disais que le ..... le monde de la politique est pourri ...... Et tu penses que c'est lui qui aurait tiré ?
Faith : J'en sais rien, peut-être.
Bosco : Ca m'étonnerai..... Il a beau être con … au point d'aller chercher les balles ..... Il ne l'est peut-être pas ...... au point de faire le sale boulot lui-même.
Faith : Même allongé sur un lit d'hôpital, faut que tu te conduise en parfait flic.
Bosco : C'est ce qui fait mon charme ..... Bébé !
Ils se mirent à rire.
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Au commissariat, chaque policier attendait impatiemment la fin de l'interrogatoire. Chacun avait été assigné à une occupation, mais tout le monde feignait de la faire. Le service de jour avait prit la relève, et la plupart des officiers du service de nuit, bien qu'en tenue civile comme Davis ou Sully, étaient restés afin de se renseigner sur la suite de l'enquête. Le chef arriva.
Ty : C'est bientôt finit ?
Chef : Les inspecteurs n'ont pas beaucoup avancé. Je ne peux pas vous dire grand-chose.
Sully (encore plus grognon que d'habitude à cause de la fatigue) : Ben voyons !
Chef ( s'adressant à tous les officiers du service de nuit qui étaient restés) : Écoutez, vous devriez tous rentrer chez vous et vous reposer ! Les autres officiers sont là !
Sully : Alors tout va bien !
Chef : John! (S'adressant à tout le monde) : Si vous êtes fatigués vous ne serez plus bon à rien. Allez vous reposez; et ceux qui le veulent pourront venir travailler cet après-midi, aux horaires habituels. Pour les autres, je vous donne votre journée.
Les officiers partir à regrets, seuls Davis et Sully restèrent.
Chef : C'est aussi valable pour vous deux !
Sully : Je vais rester encore un peu.
Chef : Joint, il est presque 11 heures, va donc te reposer. Ca va faire 24 heures que tu n'as pas dormi.
Sully : Stick !
Chef : Il n'y a pas de Stick qui tienne, va te reposer. C'est aussi valable pour vous, Davis.
Sully poussa un grognement et les deux équipiers se levèrent et sortir du commissariat.
Ty : Tu vas bien ?
Sully : Comment est-ce que je pourrais aller bien, tu peux me le dire ?
Ty : Je vais voir Bosco, tu viens ?
Sully : Non !
Ty : Sully !
Sully : Davis, j'ai dit non !
Ty : Tu devrais.
Sully : Peux pas.
Ty : Je suis sûr que cela lui ferait plaisir !
Sully : Davis, comment cela pourrait-il lui faire plaisir ? Il est là-bas par ma faute, et il devrait être content ?
Ty : Si quelqu'un devrait avoir peur, c'est lui.
Sully : Hein ?
Ty (avec un petit rire) : Hé c'est lui qui est allongé sur le lit, pas toi ! Donc si jamais il dit quelque chose de travers c'est toi qui pourra taper ! ... Montes !
Les deux collègues partir en direction de la Pitié. Ce n'était pas Bosco dont Sully avait peur, mais de lui-même et de sa réaction.
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Dans la salle d'interrogatoire, les questions fusent. Au bout d'un moment, les deux inspecteurs, James O'Grady et Lyssinata Nielsen, sortent et font face à une quarantaine de policiers, aux regards interrogateurs.
Chef : Alors ?
O'Grady : On a rien pu en tirer. Il jure devant Dieu qu'il n'était pas au courant que Dorakota avait ces munitions, et il nous promet aussi de tout faire pour le retrouver, et d'user de toute l'influence qu'il a pour lui appliquer la peine maximum dès qu'il l'aura retrouvé, et mieux encore, dès qu'il sera élu.
Nielsen : Il dit aussi que Dorakota avait un rendez-vous très important avec un conseillé financier, pour la campagne électorale, lors du meeting ; c'est pourquoi il n'était pas présent. Ce qui me trouble un peu, c'est que j'ai le sentiment qu'il veut à la fois tout faire pour le retrouver mais qu'il le couvre en même temps.
O'Grady : Il ne nous dit pas tout ce qu'il sait !
Chef : Et vous êtes certains qu'il n'avait aucune idée de ce que son ... son soi-disant 'ami', allait faire ?
Nielsen : c'est bien ça le problème, j'ai l'impression qu'il s'en doutait, car lorsqu'on lui a dit que Dorakota était probablement l'auteur de l'attentat d'hier, il n'a pas semblé surprit. Il n'a pas réagit. C'est tout de même étrange puisque ces deux hommes passent pour des frères aux yeux des médias. Mais dans un deuxième temps, pourquoi, s'il savait ce que son homologue allait faire, a-t-il tout de même été faire son discours ?
Chef : Bien c'est ce que je vous demande de savoir. Vous avez tous les hommes de ce commissariat à votre disposition. Faites-en bon usage !
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Ty et Sully arrivèrent à l'hôpital. En se dirigeant vers la chambre de Bosco, ils remarquèrent que la salle d'attente était envahie par la majeure partie des officiers de l'équipe de nuit ainsi que certains pompiers- secouristes. Ty eût un petit sourire. Ce genre de situation conduisait toujours à un mouvement de soutient et d'entraide, mais bien que se fût touchant, c'était à la fois touchant et désobligeant. Touchant dans le sens où les policiers pouvaient compter sur de l'aide extérieure pour affronter cette situation, ils étaient soutenus et chacun, au fond de lui-même, remerciait les autres d'être là. Mais désobilgeant aussi dans le sens ou cette vague de sympathie, de soutient, de compassion, arrivaie toujours trop tard. Il fallait des situations dramatiques pour déclencher cela, et c'est ce que Ty regrettait le plus. Car ici, à ce moment précis, tout le monde laissait sa rancoeur de côté; qu'ils aiment où non, ils ne s'en souciaient pas à cette heure.
Arrivés devant la chambre de Bosco; Ty sentit Sully faire demi-tour et le rattrapa par le bras.
Ty: Oh! oh! oh! Où est-ce que tu vas?
Sully: Je ne peux pas faire ça!
Ty: Oh mais si, tu peux!
Il poussa Sully à l'intérieur de la chambre. La porte s'ouvrit violemment, faisant sursauter Bosco et Faith, qui était encore là.
Faith: Sully? Davis?
Davis: Désolé! Salut Bosco.
Bosco: Hé! Ca fait plaisir de vous voir, les gars!
Sully: Salut Bosco.
Davis: Alors, t'es pas si mal là!!! Avec toutes ces infirmières!!! J'espère que tu te tiens à carreaux avec elles!
Bosco: J'suis là et faudrait que je me prive?
Tout le monde eût un large sourir, sauf Sully, qui se sentait mal à l'aise. Ty lança un coup d'oeil à Faith.
Ty: Dis-moi Faith, un petit café ça te tente?
Elle regarda Ty, puis Sully et comprit.
Faith: Oh oui, ça doit faire à peu près....20 minutes que j'ai pas prit de café, je suis en manque!
Ty: On revient! Faites pas de bêtises vous deux! Soyez sage!
Ils sortirent de la chambre, laissant les deux hommes seuls. Après un long silence, Bosco prit la parole, avec un peu de mal.
Bosco: Merci d'être venu.
Sully(ne sachant quoi dire, lui tendit une petite boîte en fer qu'il avait depuis le commissariat): Tiens. On a fait une collecte avec les deux équipes, les gars ont donné ce qu'ils ont pu! Et ils t'ont marqué un petit mot aussi. Pour le fric, on compte sur toi pour le dépenser lors de la petite fête que tu feras à ton retour!
Bosco: Comptes là-dessus!
Un silence fit place quelques instant, puis Sully se lança
Sully: Je tiens à te dire que je suis désolé.
Bosco(une expression d'incompréhension sur le visage): Pourquoi?
Sully: Pour tout ça, pour le fait que tu sois ici par ma faute.
Bosco( ayant de plus en plus de difficultés pour respirer): Qu'est-ce que..... tu racontes? Ce n'est en aucun cas.... ta faute!
Sully: Si j'avais été plus prudent....
Bosco: Et si.... j'avais plus concentré.... Ca fait beaucoup de si..... On pas changer....ce qui c'est produit..... Mais enlèves-toi l'idée de la tête que je t'en veux..... t'y peux rien....
Sully regarda Bosco étonné. Il ne comprenait pas comment il pouvait lui pardonner; à sa place, il était certain qu'il n'aurait pas réagit pareil. Il pensait que c'était le contre-coup de l'anésthésie et que Bosco était entrain de déliré, mais il le trouvait trop sérieux pour cela. D'habitude, ce dernier l'aurait envoyer valser. Mais là, il semblait à Sully que Bosco essayait en même temps de se racheter pour tout ce qu'il avait dit ou fait de mal, et il ressentait une étrange sensation, comme si quelque chose qui ne se faisait pas encore sentir, se préparait. Mais c'était Bosco, et il ne fallait pas chercher à le comprendre.
Sully: On a arrêté Whilmesh.
Bosco: Oui, Faith me l'a dit.... Sam et Stern sont venus me rendre visite.... mais ils m'ont dit que les in...les inspecteurs.... n'avaient rien pu en tirer...
Sully: Il muet comme une pierre tomb....(s'arrêtant net) ... comme un mur! Si je peux faire quelque chose...
Bosco secoua la tête négativement mais réfléchit.
Bosco: Y'a une chose que tu peux..... faire, Sully... c'est retrouver ..... cet enfoiré de tireur....
Sully: T'inquiètes pas, tous les flics travaillent dessus. Je te promets qu'on va le retrouver!
Bosco: Merci.
Etait-ce le fait de son état? En tout cas, Sully était entrain de découvrir un côté que Bosco essayait à tout prix de cacher, celui de la reconnaissance et de la gratitude, et il apprenait désormais à connaître un autre Bosco, que seul Faith pouvait parfois metre à jour; et c'est sans doute pour cela qu'elle arrivait si bien à le suporter.
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Dorakota était entrain de se faire interroger quand Sull et Ty arrivèrent au commissariat. Dans le vestiaire, Santonio et Ruirez, deux autres flics mais de l'équipe de jour qui a apréhender Dorakota, se changent aussi puisque leur service est terminé.
Ty: Et comment vous l'avez trouvé?
Santonio: Marty Clivson!
Sully: J'le croyais en prison celui-là!
Ruirez: Il s'est échapper y'a bientôt une semaine. Ce matin, Stamerson et Prady sont tombés sur lui par hasard, et comme il est récidiviste; ça a pas été trop dur pour eux de lui demander ce qu'il savait.
Santonio: Ce qui m'épatra toujours chez ces gens-là, c'est qu'ils débarquent et en trois jours ils connaissent tout de ce qui se passe dans toute la ville.
Ty: Ouais, mais sans eux, notre boulot serait bien plus dur!
Sully: Et où vous l'avez pêché alors?
Santonio: Dans un égoû sous le pont de Brooklyne!
Sully: Dans un égoût?
Ty: Y'a des endroits moins dégoûtant pour se chacher quand même!
Ruirez: Clivson a dit avoir vu un mec ressembalnt au type que l'on cherchait, traînant entre Columbia Heights et Fulton. On a ratissé le coin pendant au moins quarante minutes.
Santonio: Et là sous le pont de Brooklyne, une superbe porche verte qui nous attendait! Enfin bref, on descend de voiture, on va voir, personne dedans. Et là, y'a Ronaldo qui nous fait signe de venir voir. Ce con de politicien était descendu dans un égoût, laissant derrière lui son carnet d'adresse; et il avait oublier de refermer la bouche d'égoût.
Ruirez: Ca a pas été trop dûr de le chopper, et quand on l'a cueilli, il avait dans sa poche le contrat manuscrit du tireur.
Sully: Il se balladait avec?
Santonio: Non seulement il essayait de se cacher, mais il essayait de faire disparaitre les preuves! Il a totalement oublié ce qui se trouvait dans sa poche!
Ty: Si seulement tous les mecs qu'on doit arrêter pouvaient être aussi bêtes!
Ruirez: Il est entrain de se faire interroger par O'Grady et Nielsen. Mais je pense qu'il va pas tarder à cracher le nom du type qu'il a engagé.
Sully: Et l'autre? Whilmesh?
Ruirez: Il flippe pas encore
Santonio: Mais j'ai l'impression qu'il est pas très honnête. Ca va faire un mois et demi que la campagne a commencé, et plus de trois ans qu'il travail avec Dorakota; ils habitent dans la même maison, ils se sont vus chaque matin, chaque jour, ont partagé beaucoup de choses, et pas qu'en politique d'après ce que j'ai comprit,alors j'y crois pas trop qu'il ne sache pas ce que son bras-droit allait faire.
Ty: J'y comprendrais jamais rien aux hommes politiques. Un jour ils vont être soudés comme les deux doigts de la main, et le jour d'après, ils vont se tirer dans les pattes.
Sully: Que veux-tu!
Les quatre hommes ferment leur casier et sortent des vestiaires.
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A l'hôpital, Faith revient dans la chambre de Bosco, qui dort.
Faith (doucement): Bosco?
Il ouvre les yeux.
Faith: Ca va?
Bosco: Bien.
Bien qu'il essayait de le dissimuler du mieux qu'il pouvait, Bosco ressentait une douleur de plus en plus intense dans sa poitrine, et sa respiration se faisait pesante. Il attendait que Faith s'en aille pour pouvoir appeler l'infirmière, car il ne voulait pas inquiéter son amie. Mais il lui devenait de plus en plus dur de se contrôler, et il ne souhaitait qu'une seule chose, que Faith parte et qu'elle ne le voit pas dans cet état.
Faith: Garvins est venu m'informer qu'ils avaient retrouvé Dorakota, et que celui-ci a dit où se trouvait le tireur. Je vais aller voir où ça en est. Je peux te laisser seul un petit moment?
Bosco: Bien sûr.
Faith: Bien, reposes-toi.
Bosco: Oui m'man!
Elle embrassa son partenaire sur le front puis le quitta. Bosco était soulagé qu'elle soit partit, il était fort et devait le rester, surtout devant elle, cette femme qu'il chérissait et pour qui il était prêt à donner sa vie. C'était sa meillleure amie, rien de plus; mais l'amitié était le sentiment le plus cher à son coeur; il voulait qu'elle sache qu'il était fort et qu'il le resterait, toujours; et qu'il serait toujours là pour elle, en cas de besoin, dans les moments les plus heureux comme les plus tristes. Il désirait qu'elle apprenne combien elle lui était précieuse; et c'est d'ailleurs pour cela qu'il lui avait offert ce médaillon; il n'avait pas d'occasion précise, ce n'était pas l'anniversaire de Faith, ni même sa fête ou autre chose, c'était par pure amitié qu'il lui avait acheter. Et il espérait le lui donner une fois revenu du meeting, mais il s'était passé quelque chose d'imprévu, cet imprévu qui l'avait ammené dans cet hôpital, et il voulait que Faith sache ce qu'elle représentait à ses yeux, c'est pourquoi il avait charger Doc de lui remettre celà, pour qu'elle ne perde jamais éspoir; pour lui signifier qu'il serait toujours là dans son coeur; qu'ils seraient ensemble pour toujours et à jamais.
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Jo et Jimmy arrivèrent à la caserne, un gros carton dans les mains. Ils le posèrent avec toute la délicatesse qu'il convient, c'est à dire aucune!, sur la table. Carlos, prit dans ses bouquins, fût surprit.
Carlos: oh! Les gars! Mais ça va pas!
Jo: Excuses!
Kim descendit avec Alex et Doc.
Kim: Qu'est-ce que c'est que ça?
Jimmy: Un cadeau pour Bosco!
Alex: Quoi, tu lui fais un cadeau, toi?
Carlos: Comme quoi !
Jimmy: Ca veut dire quoi ça?
Doc: Qu'est-ce que c'est?
Là, Jo n'a pas le temps de répondre, coupé par l'alarme de la caserne. Les pompiers partent se changer tandis que les secouristes se dirigent vers les ambulances.
Dans le bahut, Carlos commence à rigoler tout seul.
Doc: Qu'est-ce qu'il y'a?
Carlos: Jimmy faisant un cadeau à Bosco! Tu crois que c'est quoi à ton avis?
Doc: J'en sais rien.
Carlos: C'est peut-être une poupée gonflable, conaissant Jimmy. Il en serait tout à fait capable
Les deux hommes se mirent à rire, mais ils redevinrent vite sérieux!
Carlos (poussant un soupir comme pour signifier que de se détendre un peu fait parfois du bien): Tu crois qu'il va s'en sortir?
Doc: Ca a l'air en bonne voix. Mais on est jamais sûr de rien avec ce genre de blessure.
Carlos: Ca va faire un jour, le plus dur est passé non?
Doc: Il est encore dans la période critique, mais son état semble s'améliorer.
Doc et Carlos se turent. Ils pensaient différemment mais pour une fois ils se rendaient tout les deux compte qu'un evenement comme celui qui c'était produit revenait sans cèsse dans les discussions, ils ne pouvaient pas ne pas en parler. Lorsque le vie d'un des flics du 55 était en jeu, c'était tout le quotidien non seulement de ses amis mais aussi de ses connaissances qui étaient boulversée, de même dans l'autre sens. Mais lorsque ce flic était quelqu'un avec qui ils travaillaient tous les jours, cela s'avérait être pire.
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La nuit tombait quand Faith arriva au commissariat. Elle était partie voilà près de deux heures de l'hôpital, et était passée chez elle afin de prendre une douche et de voir Fred. Son mari lui avait préparé un repas qu'elle avait à peine prit le temps de manger, préssée de savoir comment c'était passée toute l'affaire. Elle n'avait pas pû voir ses enfants qui étaient encore à l'école; mais ce qui la surprenait était bien l'attitude de son mari. Il n'avait jamais vraiment aimé Bosco, mais n'avait rien dit ni fait qui pouvait empêcher Faith de faire ce que bon lui semblait par rapport à tout cela. Il la soutenait et elle l'en remerciait. Quand elle arriva, elle vit au milieu de la rue les pompiers-secouristes de la caserne 55 discuter avec certains officiers, dont Sully et Ty.
Sully: Hé Faith!
Faith: Salut tout le monde! Alors?
Jimmy: Ils étaient entrain de nous raconter toute l'histoire.
Ty: Version résumée, le contrat a été passé avec Mitchelli, un tueur à gage reconnu dans le milieu de la Mafia.
Faith: Oui c'était pas lui qui a tué ce Général à la base militaire il y a 7 ou 8 ans?
Sully: Excellente mémoire.
Faith: Vous l'avez trouvé?
Ty: Oui, chez lui, entrain de faire sa valise.
Sully: Quand on est arrivé avec lui, Whilmesh à magiquement décider de revisiter sa déposition, tout comme Dorakota.
Ty: Le fin mot c'est que le contrat a été passé non pas pour tuer Whilmesh puisque c'est de lui qu'est venue l'idée, mais de descendre un flic afin de remonter dans les sondages.
Un 'QUOI" d'abassourdissement , d'étonnnement mais surtout d'écoeurement vint en coeur des secouristes et pompiers.
Faith(écoeurée): Tu veux dire que tout ça c'était juste une histoire de popularité?
Sully: Dans sa tête de cinglé, il s'est dit que sa côte dans les sondages étant au plus bas, il fallait qu'il trouve quelque chose pour la remonter.
Ty: Son idée est venue d'engager un tueur pour abattre un flic lors du meeting, en faisant passer cela pour un attenta contre sa personne. Comme ça, il mettait tout en oeuvre pour retrouver le tueur, et une fois arrêté, il passerait pour le héros et serait élu maire!
Sully: N'ayant confiance qu'en Dorakota, il l'a charger de recruter un tireur. Et pour Mitchelli, ça n'a été qu'un simple job!
Faith: Alors comme ça c'était un simple job? Bosco est là bas à cause d'un job?
Carlos: Faut vraiment qu'ils soient tordus ces types.
Jimmy: C'est dingue!
Kim: Ecoeurant!
La discution est interrompue par l'alarme de la caserne. Pendant que les pompiers se précipitent vers le camion et que les secouriste montent dans les ambulances, la voix du central se fait entendre dans la radio de Sully.
Central: Accident de la circulation signalé sur la 103ème au niveau de Park Avenue.
Sully: 55 Charlie, on y va.
Faith: Je peux venir avec vous? J'ai rien à faire!
Sully: Montes.
Les pompiers, ambulanciers et policiers démarrent tous et partent en direction de l'accident.
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Lawoski court dans le couloir de l'hôpital et entre en trombe dans la chambre.
Lawkoski: Qu'est-ce qui c'est passé?
Interne: Il a été prit de convulsions il y a environ 30 minutes, on a réussi à les calmer avec 10 milligrammes d'Aldole.
Infirmière: Et là il vient de replonger, il est plat.
Lawkoski(un grand geste et saisissant le défibrilateur que l'interne tient dans ses mains): Bosco! me fais pas ça! Chargez à 250!... Pourquoi vous ne m'avez pas appelé plus tôt.
Infirmière: Vous étiez entrain d'opé....
Lawkoski: On dégage.
Interne: Rien
Lawkoski: Chargez à 300... Ets-ce qu'il s'est plain de quelque chose?
Infirmière: Il a appelé un peu plus tôt, il avait de plus en plus de mal à respirer et il m'a dit qu'il ressentait une vive douleur dans la poitrine.
Lawkoski: Toujours rien?
Interne: Non
Lawkoski: Rechargez. Vite! Aller Boz!!! Qu'est-ce que vous lui avez donné?
Infirmière: C'est Janice qui s'est occupé de lui.
Lawkoski: Trouvez-la moi! Aller!
L'infirmière sortit derechef. Les policiers qui étaient dans la salle d'attente avaient entendu le ton monté, et ils assiastaient désormais impuissants aux manoeuvres de réanimation sur un homme qui désormais ressemblait à une poupée de chiffon.
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Les ambulanciers arrivèrent sur le parking de l'hôpital, suivit par la voiture de Sully. Doc et Carlos dirigèrent leur patient à l'intérieur, tout comme Kim et Alex. Après quelques minutes, ils ressortirent avec les brancards vides.
Carlos: Quelqu'un veut un sandwich? J'ai faim! Doc?
Doc: Oui bonne idée, j'irai bien manger quelque chose. (s'adressant à aux policiers et à Kim et Alex) Ca vous dit?
Mais ils n'eurent même pas le temps de répondre que Lawkoski sorti.
Lawkoski: Faith?
Elle se retourna et vit l'expression d'inquiétude et de désolation sur le visage du chirurgien.
Faith: Lawko? Qu'est-ce qui?
Lawkoski: Bosco....
En entendant le nom de son partenaire, son coeur ne fit qu'un tour. Elle ne prit pas le temps d'écouter ce que le chirurgien disait et se dirigea vers la chambre de son ami. Des policiers étaient là, désamparés. En entrant, elle le vit, sous réspirateur, inconscient. Elle se dirigea à côté de lui et s'assit brusquement, ses jambes ne la soutenant plus. Son regard restait fixé sur ce corps, maintenu en vie par machine. Son monde tournait au ralentit, son coeur se balladait dans sa poitrine. Elle serra la main de Bosco et laissa ses larmes coulées, larmes de peine, de dégoût après ce qu'elle avait apprit quelques heures plutôt; mais aussi larmes de souvenir, tout ce qu'elle avait fait avec Bosco défila subitement sous ses yeux. Elle posa sa tête sur la main de son ami et elle se laissa aller à pleurer de plus belle.
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Carlos se dirigeait vers la salle d'attente quand il vit Jimmy et les autres pompiers arriver en même temps que les officiers du commissariat.
Carlos: Jimmy? Qu'est-ce que vous faites là?
Jimmy: Kim nous a prévenu. Comment va t-il?
Carlos secoua la tête négativement. Jimmy alla dans la salle d'attente et serra Kim dans ses bras.
Jimmy: Ca va?
Kim (les larmes dans les yeux): C'est pas à moi qu'il faut poser cette question
Jo: Comment va Faith?
Sully: Elle est avec lui en ce moment.
Le Chef arriva avec Christopher et le reste du commissariat, qui s'était vidé.
Chef: Les nouvelles?
Doc: Il fait une hémoragie interne. C'est une question de temps.
Les policiers et pompiers qui n'étaient pas au courant lachèrent un soupir de désolation.
Jimmy: Merde c'est pas vrai!
Jo: Ils peuvent pas l'opérer?
Doc: Il ne supporterait pas une autre opération dans son état. Pas après celle d'hier.
Christopher: Ca veut dire qu'il.....
Tout le monde baissa la tête.
Dans la chambre, Faith restait à regarder le corps allongé de son partenaire.
Faith (sanglotant!): Pourquoi...t'as fait ça.... Pourquoi a t-il fallu que tu joues les héros?... Oh Bosco! A quoi ça t'as servit? ....
Elle recommença à pleurer.
Me laisses pas. J'ai besoin de toi. Ca fait combien de temps qu'on se connait? Six, Sept ans? .... J'ai jamais eû de meilleur ami que toi! .... Je me souviens, la première fois que je t'ai vu.... Je me rappelle avoir pensé Mais qu'est-ce que fait un mec pareil à l'école de police? T'étais entrain de répondre au Sergent et ça t'as valu de faire trois tours de piste. Et tu nous a tous mouché! Je me souviens du Sergent se disant que tu serais un excellent élément. Et tu es un excellent élément Bosco..... Alors t'as pas le droit de rennoncer à cette liberté que tu t'es donné, à se caractère que t'es forgé; à cette tendresse que tu gardes enfoui au fond de toi. Si tu t'en vas, sur qui pourrais-je me lamenter, sur qui pourrais-je me défouler, avec qui pourrais-je parler de Fred, des enfants; avec qui pourrais-je évoquer les problèmes que j'ai? .... Qui me saoûlera avec les rendez-vous qu'il a eût pendant la nuit; qui me rendra compte eds derniers potains qui se disent? Qui m'exaspérera au point où je voudrais quitter la voiture? Mais qui me fera rire aussi, si tu n'es plus là? Qui me consolera, me donnera de mauvais conseils mais souvent pas si bête sur ce que je dois faire? Qui pourrais-je appeler quand je ne me sens pas bien? Et surtout qui pourra te remplacer, Bosco? La moitié de mon coeur est pour Fred et les enfants, et l'autre moitié est pour toi! Si tu t'en vas maintenant, si tu me laisses, non seulement tu partiras, mais tu arracheras la moitié de ma vie; tu emporteras avec toi ce qui m'est le plus cher, notre amitié Bosco!
Elle sentit une main bouger et vit les yeux de son ami la regardant fixement avec une tendresse que Faith n'avait jamais vu.
Faith: Bos? Oh mon Dieu! Un médecin vite!.... Dites-moi que je ne rêve pas Seigneur! Merci mon Dieu! Bosco!
Il essaya de parler mais un tuyau l'en empêchait.
Faith: Tu ne peux pas....
Dans les dernières forces qui lui resstaient, il mima à Faith le médaillon. Lawkoski arriva.
Faith: Lawko il s'est réveillé!
Lawkoski: Faith... Faith...
Mais elle était tellement heureuse qu'il ne pouvait rien dire.
Faith: Son tuyau le gêne.
Lawkoski: Oui, je sais.
Normalement il ne pouvait pas l'enlever, mais c'était sans doute les dernières minutes que Bosco passaient sur terre et il voulait que Bosco puisse dire quelques mots à Faith. Il lui enleva le tuyau et se retira de la chambre. Les pompiers-secouristes eurent un regard interrogateur vers le chirurgien.
Lawkoski: il s'est réveillé.
Jimmy: Oh mon Dieu, c'est une bonne nouvelle!
Il regarda les officiers Davis et Sullivan ainsi que les secouristes et vit la tête qu'ils faisaient.
Jimmy: Non?
Lawkoski: Certaines personnes reprennent conscience quelques minutes avant de mourir. C'est un phénomène que nous ne pouvons pas expliquer; mais.... (sa voix se troubla)... Il ne faut rien espérer.
Bosco sentait ses forces l'abandonner; il ne pouvait quasiment pas parler mais un simple regard suffisait entre lui et Faith pour se comprendre.
Bosco: Médaill...
Faith: Je sais... chuut.... ca va....
Bosco prit la main de Faith.
Bosco: Je serais toujours là.... dans ton coeur.... tu le sais?
Faith(pleurant): Oui....
Bosco: Si ça ne va pas.... prends-le.... Protection et amitié éternelle....
Faith: Boz...
Bosco: Ensemble.... Pour toujours et à jamais.
Ce furent les dernières paroles qu'il prononça avant que ses yeux ne se ferment et que les moniteurs ne se mettent à s'affoler. La main de Bosco se détendit el lâcha celle de Faith. Lawkoski arriva en courant en entendant les moniteurs mais rien ne pouvait plus y faire. Faith sentait toutes ses forces disparaître. Ses pensées étaient figées; sa vie venait de changer; son coeur venait d'être arraché. Son meilleur ami, son partenaire, sa moitié venait de lui être enlevé. Elle se sentait vide, sa tête tournait et son coeur s'arrêta comme elle lâcha la main de son ami.
Dans la salle d'attente, c'était la désolation; beaucoup sortir pour pleurer loin des regards; mais quel sentiment plus beau que l'amour peut- il y avoir dans ce monde que l'amitié. Faith resta assise. Bosco était mort, elle n'avait rien pu faire. Toute une partie de sa vie, de son être,de son âme était parti avec lui, mais comment pourrait-elle vivre sans lui désormais?
Jimmy: Hé Sully? Qu'est-ce qui se passe?
Sully: On a retrouvé le tireur!
Jo: Bonne chance!
Les voitures de polices démarrèrent en trombe. Elles stoppèrent devant la maison du candidat. Christopher tambourina à la porte et la domestique vint ouvrir.
Domestique: Messieurs Dames?
Christopher: Bonjour Madame, nous voudrions voir M. Whilmesh.
Domestique: Je suis désolée, mais M. Whilmesh est en réunion...
Sully: C'est parfait!
Les policiers entrèrent à l'intérieur de la maison, qui avait plus des allures de palace.
Domestique: Non vous ne...
Faith: Et dire que j'ai du mal à payer mes factures!
Ty: Comment est-ce qu'il peut se payer tout ça?
Sully: Si t'avais eu ses comptes à éplucher cette nuit, tu comprendrais.
Ils suivirent le Sergent Christopher qui s'engagea dans l'escalier central, et arrivèrent aux bureaux du candidat. En voyant une trentaine d'officiers débarquer dans ses bureaux, Whilmesh se sentit dépassé. Une dizaine de personnes se trouvait avec lui.
Whilmesh: Hé mais vous n'avez pas le droit! Marta, appelez la sécurité.
Sully: Pas besoin de la sécurité, puisque la police est là!
Whilmesh: Qu'est-ce que tout cela signifie?
Christopher: Fouillez tout!... Cadeau de la maison!
Il tendit le mandat au candidat; stupéfait.
Whilmesh: Vous... Nous sommes entrain de préparer ma campagne, que cherchez- vous au juste?
Christopher: M. Dorakota n'est pas là? C'est étonnant; étant votre bras droit et logeant ici!
Whilmesh: Que voulez-vous à Éric ?
Sully: Lui poser deux ou trois petites questions, du genre pourquoi n'était- il pas là lors de la conférence d'hier, par exemple.
Whilmesh: Il... il avait un rendez-vous.
Sully: Oh ! Vraiment? Et peut-on savoir avec qui ?
Whilmesh : A... ce ne sont pas vos affaires.
Christopher : Elles le sont depuis qu'un officier de police a été abattu en vous sauvant la vie, hier !
Davis : Mais vous êtes parti tellement vite que vous n'avez pas dû le remarquer !
Les officiers continuaient à fouiller devant le regard médusé des neuf assistants du candidat.
Whilmesh : Touchez pas à ça ! C'est un vase de Chine de la Dynastie Ming! C'est très précieux !
Marta : Hé mais c'est à moi !
Officier : Désolé M'dame, mais nous avons ordre de fouiller chaque chose se trouvant dans cette maison.
Marta (à Whilmesh) : Grimou, c'est honteux.
Sully: Grimoux...
Christopher: Où se trouve la chambre de M. Dorakota?
Whilmesh: Vous n'avez pas le droit!
Faith: Aujourd'hui, monsieur, nous avons tous les droits.
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A l'hôpital, Jimmy et Jo se dirigeaient vers la chambre de Bosco.
Jo: Tu crois qu'ils vont nous laisser le voir?
Jimmy: On verra bien.
Jimmy s'approcha de l'accueil.
Infirmière (peu aimable): C'est pourquoi?
Jimmy: Oui, euh... ce serait pour voir un officier de police, Maurice Boscorelli. Il a été ammené ici hier.
Infirmière: Vous êtes de la famille?
Jo: Des...
Jimmy: ...Ses frères!
Infirmière: Hein! Ses frères, mais bien sûr! Et moi je suis la Sainte Vierge!
Jimmy(tout bas): Ca risque pas!
Infirmière: Qu'est-ce que vous venez de dire?
Lawkoski arriva.
Lawkoski: C'est bon Janice, laissez-les.
Jimmy: Au revoir Janice.
Janice: Va t'en tout de suite espèce de petit chenapan...
Jo: Fort aimable cette dame!
Lawkoski: Janice est une excellente infirmière mais elle est là depuis trop longtemps. Vous venez voir Bosco?
Jo: Oui
Jimmy: Il va mieux?
Lawkoski: C'est encore trop tôt pour le dire. Son état ne s'est ni amélioré, ni aggravé, ce qui est plutôt bon signe. On ne pourra être fixé que dans deux ou trois jours. S'il passe ce cap, il sera hors de danger. Venez.
Le chirurgien les conduisit à la chambre de Bosco.
Lawkoski: On lui a donné un calmant il y'a 20 minutes, donc ne vous étonnez pas s'il est dans les vapes.
Jimmy: Bien. Merci.
Les deux amis entrèrent dans la chambre.
Jimmy: Boz?
Bosco: Hé!
Jo: Alors ça va?
Bosco (péniblement): Prêt à aller en boîte!
Ils sourirent.
Jimmy: Tiens, on t'a apporté ça!
Jimmy tandis un sac. Bosco regarda à l'intérieur.
Bosco: Vous devenez sentimentaux, les gars! C'est pas bon pour vous!
Ils rigolèrent mais Bosco s'arrêta pour reprendre son souffle.
Jo: Ca va?
Bosco lui fit signe que oui.
Jimmy: Dis-moi t'es pas trop mal installé, là. Télé dans la chambre, de superbes infirmières qui t'apportent tous tes repas au lit, y'a de quoi être jaloux!
Bosco: Je veux bien te laisser Janice alors!
Pendant qu'ils discutaient, Janice vint rejoindre le chirurgien qui était près de la chambre de Bosco. Elle regarda brièvement par la fenêtre les trois hommes qui rigolaient.
Janice: Vous ne devriez pas le laisser avoir de visites.
Lawkoski: Je suis sûr que ça ne peut lui être que bénéfique dans son état.
Janice: Ca ne va pas Docteur?
Lawkoski: C'est rien. Enfin j'espère.
Il regarda Bosco à travers la fenêtre de la chambre puis se dirigea vers la radiologie. Janice le regarda s'en aller, un air sombre sur le visage.
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Officier: Sergent, vous pourriez venir voir une minute?
Christopher, qui se trouvait toujours dans le bureau de Whilmesh, se dirigea vers la chambre de Dorakota.
Christopher: Vous avez trouvez quelque chose?
Officier: On pourrait dire ça !
Il lui montra une boîte en carton, de la taille d'une grosse boîte d'allumettes. Dedans se trouvaient cinq balles.
Christopher revint dans le cabinet d'un air triomphant.
Christopher: M. Whilmesh, je vais devoir vous demander de me suivre.
Whilmesh: Pourquoi dont ?
Sully (lui passant les menottes): Vous avez le droit de garder le silence. Tout ce que vous direz pourra et sera retenu contre vous au Tribunal. Si vous...
Whilmesh: ... Je connais mes droits, merci bien! De quoi suis-je accusé ?
Christopher: Possession illégale de projectiles interdits pas la loi !
Il fit un signe de tête à Sully pour qu'il l'emmène. En passant devant le Sergent Christopher, le candidat lui lança un regard noir puis regarda ses neuf collègues.
Whilmesh: Je ne vous ferais pas le plaisir me rabaisser à votre niveau lamentable en vous injuriant ! Mais je n'ai jamais possédé d'arme à feu et encore moins de balles.
Christopher le regarda s'éloigner. Puis il s'adressa à Faith.
Christopher: Officier Yokas, vous devriez aller vous reposer.
Faith: Non, c'est bon!
Christopher: Faith...
Faith:...Je veux assister à l'interrogatoire de cette ordure!
Christopher: Ce sont les inspecteurs qui vont se charger de le questionner. Et compte tenu des liens que tu as avec la victime, tu ne devrais même pas être ici. Ecoutes, je t'appelle s'il y a du nouveau. D'accord?
Faith lui fit signe de la tête que oui et Christopher s'en alla. Davis s'approcha.
Faith: Je déteste quand il prend cet air compatissant! Ca ne lui va pas du tout!
Davis: Pour une fois, il n'a pas tord. Rentres chez toi ou va voir Bosco! Mais ici tu ne peux plus rien faire. Un ?
Faith: Oui, merci Davis !
Davis: Aller ! T'en fais pas va !
Elle le regarda s'éloigner et se senti vide. Elle ne pouvait plus rien faire d'autre qu'attendre maintenant.
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Ce qu'elle pouvait détester les longs couloirs blancs des hôpitaux. Elle avait toujours des frissons lorsqu'elle s'y trouvait. Elle alla directement vers la chambre de son ami. Elle poussa la porte et le vit, s'agitant dans son lit. Il paraissait dormir mais la douleur semblait être plus forte que le reste. Elle prit une chaise et s'assit à côté du lit de Bosco. Elle remarqua le sac et se demanda ce qu'il pouvait y avoir à l'intérieur, mais n'osa y toucher. Elle s'appuya contre le dossier de la chaise et commença à s'amuser avec le pendentif que il lui avait donné, tout en se demandant ce qui avait poussé son partenaire à le lui acheter, et à agir de la sorte au moment du meeting. Non pas qu'elle aurait voulu voir Sully se faire tuer, mais, bien que se fût ignoble de sa part de penser cela; elle aurait préféré. Pourquoi a t-il vu le laser?
Pourquoi a t-il encore fallu que tu joues les héros, Boz?
Elle pensait si fort qu'elle ne s'était même pas rendu rendu compte que Bosco venait de se réveiller.
Bosco: Faith?
Faith: Bosco? Tu es réveillé depuis longtemps?
Il fit signe de la tête que non.
Faith: Comment te sents-tu?
Bosco: Y'a eu des jours meilleurs.
Il vit que Faith regardait le sac.
Bosco: Jimmy et Jo..... Ils sont venus me rendre visite ce matin et m'ont apporté ça!
Il essaya de bouger et de se pencher mais il fit une grimace qui n'échappa pas à Faith.
Faith: Oh! Attends!... Tiens!
Ellle tendit le sac à Bosco.
Bosco: Tu peux regarder, c'est pas un secret d'Etat.
Ils eurent tous deux un petit sourir et Faith sortit une grande carte où se trouvaient tous les voeux de rétablissement de tous les pompiers et secouristes de la caserne 55.
Bosco: Même Jimmy a marqué quelque chose!
Faith: Quel exploit ( elle se mit à rire mais redevint sérieuse). On a rien...
Bosco: ... Je sais que vous avez été là cette nuit, Lawko m'a dit ..... que le commissariat et plus de la moitié des pompiers avaient pris d'assault ..... la salle d'attente. Merci.
Faith: C'est pas grand chose.
Bosco: Vous savez qui est le tireur?
Il s'arrêta car sa poitrine lui faisait de plus en plus mal.
Faith : Bos ? Tu veux que j'appelle....?
Bosco : ... non mais je veux bien un verre d'eau.
Elle s'empressa de lui verser de l'eau et de le faire boire.
Faith : Sully n'a pas mis de temps à se renseigner.
Bosco : Harry ?
Faith : Ouais. Grâce à lui on a pu dresser un portrait-robot du type qui a été acheter les balles ; et tu ne devinera jamais qui c'est.
Bosco : Qui ?
Faith : Dorakota !
Bosco : Le bras droit de Whil machin? Être trahi par son propre ami, quelle horreur ! ..... Y'a plus aucun respect maintenant. Quand je disais que le ..... le monde de la politique est pourri ...... Et tu penses que c'est lui qui aurait tiré ?
Faith : J'en sais rien, peut-être.
Bosco : Ca m'étonnerai..... Il a beau être con … au point d'aller chercher les balles ..... Il ne l'est peut-être pas ...... au point de faire le sale boulot lui-même.
Faith : Même allongé sur un lit d'hôpital, faut que tu te conduise en parfait flic.
Bosco : C'est ce qui fait mon charme ..... Bébé !
Ils se mirent à rire.
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Au commissariat, chaque policier attendait impatiemment la fin de l'interrogatoire. Chacun avait été assigné à une occupation, mais tout le monde feignait de la faire. Le service de jour avait prit la relève, et la plupart des officiers du service de nuit, bien qu'en tenue civile comme Davis ou Sully, étaient restés afin de se renseigner sur la suite de l'enquête. Le chef arriva.
Ty : C'est bientôt finit ?
Chef : Les inspecteurs n'ont pas beaucoup avancé. Je ne peux pas vous dire grand-chose.
Sully (encore plus grognon que d'habitude à cause de la fatigue) : Ben voyons !
Chef ( s'adressant à tous les officiers du service de nuit qui étaient restés) : Écoutez, vous devriez tous rentrer chez vous et vous reposer ! Les autres officiers sont là !
Sully : Alors tout va bien !
Chef : John! (S'adressant à tout le monde) : Si vous êtes fatigués vous ne serez plus bon à rien. Allez vous reposez; et ceux qui le veulent pourront venir travailler cet après-midi, aux horaires habituels. Pour les autres, je vous donne votre journée.
Les officiers partir à regrets, seuls Davis et Sully restèrent.
Chef : C'est aussi valable pour vous deux !
Sully : Je vais rester encore un peu.
Chef : Joint, il est presque 11 heures, va donc te reposer. Ca va faire 24 heures que tu n'as pas dormi.
Sully : Stick !
Chef : Il n'y a pas de Stick qui tienne, va te reposer. C'est aussi valable pour vous, Davis.
Sully poussa un grognement et les deux équipiers se levèrent et sortir du commissariat.
Ty : Tu vas bien ?
Sully : Comment est-ce que je pourrais aller bien, tu peux me le dire ?
Ty : Je vais voir Bosco, tu viens ?
Sully : Non !
Ty : Sully !
Sully : Davis, j'ai dit non !
Ty : Tu devrais.
Sully : Peux pas.
Ty : Je suis sûr que cela lui ferait plaisir !
Sully : Davis, comment cela pourrait-il lui faire plaisir ? Il est là-bas par ma faute, et il devrait être content ?
Ty : Si quelqu'un devrait avoir peur, c'est lui.
Sully : Hein ?
Ty (avec un petit rire) : Hé c'est lui qui est allongé sur le lit, pas toi ! Donc si jamais il dit quelque chose de travers c'est toi qui pourra taper ! ... Montes !
Les deux collègues partir en direction de la Pitié. Ce n'était pas Bosco dont Sully avait peur, mais de lui-même et de sa réaction.
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Dans la salle d'interrogatoire, les questions fusent. Au bout d'un moment, les deux inspecteurs, James O'Grady et Lyssinata Nielsen, sortent et font face à une quarantaine de policiers, aux regards interrogateurs.
Chef : Alors ?
O'Grady : On a rien pu en tirer. Il jure devant Dieu qu'il n'était pas au courant que Dorakota avait ces munitions, et il nous promet aussi de tout faire pour le retrouver, et d'user de toute l'influence qu'il a pour lui appliquer la peine maximum dès qu'il l'aura retrouvé, et mieux encore, dès qu'il sera élu.
Nielsen : Il dit aussi que Dorakota avait un rendez-vous très important avec un conseillé financier, pour la campagne électorale, lors du meeting ; c'est pourquoi il n'était pas présent. Ce qui me trouble un peu, c'est que j'ai le sentiment qu'il veut à la fois tout faire pour le retrouver mais qu'il le couvre en même temps.
O'Grady : Il ne nous dit pas tout ce qu'il sait !
Chef : Et vous êtes certains qu'il n'avait aucune idée de ce que son ... son soi-disant 'ami', allait faire ?
Nielsen : c'est bien ça le problème, j'ai l'impression qu'il s'en doutait, car lorsqu'on lui a dit que Dorakota était probablement l'auteur de l'attentat d'hier, il n'a pas semblé surprit. Il n'a pas réagit. C'est tout de même étrange puisque ces deux hommes passent pour des frères aux yeux des médias. Mais dans un deuxième temps, pourquoi, s'il savait ce que son homologue allait faire, a-t-il tout de même été faire son discours ?
Chef : Bien c'est ce que je vous demande de savoir. Vous avez tous les hommes de ce commissariat à votre disposition. Faites-en bon usage !
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Ty et Sully arrivèrent à l'hôpital. En se dirigeant vers la chambre de Bosco, ils remarquèrent que la salle d'attente était envahie par la majeure partie des officiers de l'équipe de nuit ainsi que certains pompiers- secouristes. Ty eût un petit sourire. Ce genre de situation conduisait toujours à un mouvement de soutient et d'entraide, mais bien que se fût touchant, c'était à la fois touchant et désobligeant. Touchant dans le sens où les policiers pouvaient compter sur de l'aide extérieure pour affronter cette situation, ils étaient soutenus et chacun, au fond de lui-même, remerciait les autres d'être là. Mais désobilgeant aussi dans le sens ou cette vague de sympathie, de soutient, de compassion, arrivaie toujours trop tard. Il fallait des situations dramatiques pour déclencher cela, et c'est ce que Ty regrettait le plus. Car ici, à ce moment précis, tout le monde laissait sa rancoeur de côté; qu'ils aiment où non, ils ne s'en souciaient pas à cette heure.
Arrivés devant la chambre de Bosco; Ty sentit Sully faire demi-tour et le rattrapa par le bras.
Ty: Oh! oh! oh! Où est-ce que tu vas?
Sully: Je ne peux pas faire ça!
Ty: Oh mais si, tu peux!
Il poussa Sully à l'intérieur de la chambre. La porte s'ouvrit violemment, faisant sursauter Bosco et Faith, qui était encore là.
Faith: Sully? Davis?
Davis: Désolé! Salut Bosco.
Bosco: Hé! Ca fait plaisir de vous voir, les gars!
Sully: Salut Bosco.
Davis: Alors, t'es pas si mal là!!! Avec toutes ces infirmières!!! J'espère que tu te tiens à carreaux avec elles!
Bosco: J'suis là et faudrait que je me prive?
Tout le monde eût un large sourir, sauf Sully, qui se sentait mal à l'aise. Ty lança un coup d'oeil à Faith.
Ty: Dis-moi Faith, un petit café ça te tente?
Elle regarda Ty, puis Sully et comprit.
Faith: Oh oui, ça doit faire à peu près....20 minutes que j'ai pas prit de café, je suis en manque!
Ty: On revient! Faites pas de bêtises vous deux! Soyez sage!
Ils sortirent de la chambre, laissant les deux hommes seuls. Après un long silence, Bosco prit la parole, avec un peu de mal.
Bosco: Merci d'être venu.
Sully(ne sachant quoi dire, lui tendit une petite boîte en fer qu'il avait depuis le commissariat): Tiens. On a fait une collecte avec les deux équipes, les gars ont donné ce qu'ils ont pu! Et ils t'ont marqué un petit mot aussi. Pour le fric, on compte sur toi pour le dépenser lors de la petite fête que tu feras à ton retour!
Bosco: Comptes là-dessus!
Un silence fit place quelques instant, puis Sully se lança
Sully: Je tiens à te dire que je suis désolé.
Bosco(une expression d'incompréhension sur le visage): Pourquoi?
Sully: Pour tout ça, pour le fait que tu sois ici par ma faute.
Bosco( ayant de plus en plus de difficultés pour respirer): Qu'est-ce que..... tu racontes? Ce n'est en aucun cas.... ta faute!
Sully: Si j'avais été plus prudent....
Bosco: Et si.... j'avais plus concentré.... Ca fait beaucoup de si..... On pas changer....ce qui c'est produit..... Mais enlèves-toi l'idée de la tête que je t'en veux..... t'y peux rien....
Sully regarda Bosco étonné. Il ne comprenait pas comment il pouvait lui pardonner; à sa place, il était certain qu'il n'aurait pas réagit pareil. Il pensait que c'était le contre-coup de l'anésthésie et que Bosco était entrain de déliré, mais il le trouvait trop sérieux pour cela. D'habitude, ce dernier l'aurait envoyer valser. Mais là, il semblait à Sully que Bosco essayait en même temps de se racheter pour tout ce qu'il avait dit ou fait de mal, et il ressentait une étrange sensation, comme si quelque chose qui ne se faisait pas encore sentir, se préparait. Mais c'était Bosco, et il ne fallait pas chercher à le comprendre.
Sully: On a arrêté Whilmesh.
Bosco: Oui, Faith me l'a dit.... Sam et Stern sont venus me rendre visite.... mais ils m'ont dit que les in...les inspecteurs.... n'avaient rien pu en tirer...
Sully: Il muet comme une pierre tomb....(s'arrêtant net) ... comme un mur! Si je peux faire quelque chose...
Bosco secoua la tête négativement mais réfléchit.
Bosco: Y'a une chose que tu peux..... faire, Sully... c'est retrouver ..... cet enfoiré de tireur....
Sully: T'inquiètes pas, tous les flics travaillent dessus. Je te promets qu'on va le retrouver!
Bosco: Merci.
Etait-ce le fait de son état? En tout cas, Sully était entrain de découvrir un côté que Bosco essayait à tout prix de cacher, celui de la reconnaissance et de la gratitude, et il apprenait désormais à connaître un autre Bosco, que seul Faith pouvait parfois metre à jour; et c'est sans doute pour cela qu'elle arrivait si bien à le suporter.
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Dorakota était entrain de se faire interroger quand Sull et Ty arrivèrent au commissariat. Dans le vestiaire, Santonio et Ruirez, deux autres flics mais de l'équipe de jour qui a apréhender Dorakota, se changent aussi puisque leur service est terminé.
Ty: Et comment vous l'avez trouvé?
Santonio: Marty Clivson!
Sully: J'le croyais en prison celui-là!
Ruirez: Il s'est échapper y'a bientôt une semaine. Ce matin, Stamerson et Prady sont tombés sur lui par hasard, et comme il est récidiviste; ça a pas été trop dur pour eux de lui demander ce qu'il savait.
Santonio: Ce qui m'épatra toujours chez ces gens-là, c'est qu'ils débarquent et en trois jours ils connaissent tout de ce qui se passe dans toute la ville.
Ty: Ouais, mais sans eux, notre boulot serait bien plus dur!
Sully: Et où vous l'avez pêché alors?
Santonio: Dans un égoû sous le pont de Brooklyne!
Sully: Dans un égoût?
Ty: Y'a des endroits moins dégoûtant pour se chacher quand même!
Ruirez: Clivson a dit avoir vu un mec ressembalnt au type que l'on cherchait, traînant entre Columbia Heights et Fulton. On a ratissé le coin pendant au moins quarante minutes.
Santonio: Et là sous le pont de Brooklyne, une superbe porche verte qui nous attendait! Enfin bref, on descend de voiture, on va voir, personne dedans. Et là, y'a Ronaldo qui nous fait signe de venir voir. Ce con de politicien était descendu dans un égoût, laissant derrière lui son carnet d'adresse; et il avait oublier de refermer la bouche d'égoût.
Ruirez: Ca a pas été trop dûr de le chopper, et quand on l'a cueilli, il avait dans sa poche le contrat manuscrit du tireur.
Sully: Il se balladait avec?
Santonio: Non seulement il essayait de se cacher, mais il essayait de faire disparaitre les preuves! Il a totalement oublié ce qui se trouvait dans sa poche!
Ty: Si seulement tous les mecs qu'on doit arrêter pouvaient être aussi bêtes!
Ruirez: Il est entrain de se faire interroger par O'Grady et Nielsen. Mais je pense qu'il va pas tarder à cracher le nom du type qu'il a engagé.
Sully: Et l'autre? Whilmesh?
Ruirez: Il flippe pas encore
Santonio: Mais j'ai l'impression qu'il est pas très honnête. Ca va faire un mois et demi que la campagne a commencé, et plus de trois ans qu'il travail avec Dorakota; ils habitent dans la même maison, ils se sont vus chaque matin, chaque jour, ont partagé beaucoup de choses, et pas qu'en politique d'après ce que j'ai comprit,alors j'y crois pas trop qu'il ne sache pas ce que son bras-droit allait faire.
Ty: J'y comprendrais jamais rien aux hommes politiques. Un jour ils vont être soudés comme les deux doigts de la main, et le jour d'après, ils vont se tirer dans les pattes.
Sully: Que veux-tu!
Les quatre hommes ferment leur casier et sortent des vestiaires.
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A l'hôpital, Faith revient dans la chambre de Bosco, qui dort.
Faith (doucement): Bosco?
Il ouvre les yeux.
Faith: Ca va?
Bosco: Bien.
Bien qu'il essayait de le dissimuler du mieux qu'il pouvait, Bosco ressentait une douleur de plus en plus intense dans sa poitrine, et sa respiration se faisait pesante. Il attendait que Faith s'en aille pour pouvoir appeler l'infirmière, car il ne voulait pas inquiéter son amie. Mais il lui devenait de plus en plus dur de se contrôler, et il ne souhaitait qu'une seule chose, que Faith parte et qu'elle ne le voit pas dans cet état.
Faith: Garvins est venu m'informer qu'ils avaient retrouvé Dorakota, et que celui-ci a dit où se trouvait le tireur. Je vais aller voir où ça en est. Je peux te laisser seul un petit moment?
Bosco: Bien sûr.
Faith: Bien, reposes-toi.
Bosco: Oui m'man!
Elle embrassa son partenaire sur le front puis le quitta. Bosco était soulagé qu'elle soit partit, il était fort et devait le rester, surtout devant elle, cette femme qu'il chérissait et pour qui il était prêt à donner sa vie. C'était sa meillleure amie, rien de plus; mais l'amitié était le sentiment le plus cher à son coeur; il voulait qu'elle sache qu'il était fort et qu'il le resterait, toujours; et qu'il serait toujours là pour elle, en cas de besoin, dans les moments les plus heureux comme les plus tristes. Il désirait qu'elle apprenne combien elle lui était précieuse; et c'est d'ailleurs pour cela qu'il lui avait offert ce médaillon; il n'avait pas d'occasion précise, ce n'était pas l'anniversaire de Faith, ni même sa fête ou autre chose, c'était par pure amitié qu'il lui avait acheter. Et il espérait le lui donner une fois revenu du meeting, mais il s'était passé quelque chose d'imprévu, cet imprévu qui l'avait ammené dans cet hôpital, et il voulait que Faith sache ce qu'elle représentait à ses yeux, c'est pourquoi il avait charger Doc de lui remettre celà, pour qu'elle ne perde jamais éspoir; pour lui signifier qu'il serait toujours là dans son coeur; qu'ils seraient ensemble pour toujours et à jamais.
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Jo et Jimmy arrivèrent à la caserne, un gros carton dans les mains. Ils le posèrent avec toute la délicatesse qu'il convient, c'est à dire aucune!, sur la table. Carlos, prit dans ses bouquins, fût surprit.
Carlos: oh! Les gars! Mais ça va pas!
Jo: Excuses!
Kim descendit avec Alex et Doc.
Kim: Qu'est-ce que c'est que ça?
Jimmy: Un cadeau pour Bosco!
Alex: Quoi, tu lui fais un cadeau, toi?
Carlos: Comme quoi !
Jimmy: Ca veut dire quoi ça?
Doc: Qu'est-ce que c'est?
Là, Jo n'a pas le temps de répondre, coupé par l'alarme de la caserne. Les pompiers partent se changer tandis que les secouristes se dirigent vers les ambulances.
Dans le bahut, Carlos commence à rigoler tout seul.
Doc: Qu'est-ce qu'il y'a?
Carlos: Jimmy faisant un cadeau à Bosco! Tu crois que c'est quoi à ton avis?
Doc: J'en sais rien.
Carlos: C'est peut-être une poupée gonflable, conaissant Jimmy. Il en serait tout à fait capable
Les deux hommes se mirent à rire, mais ils redevinrent vite sérieux!
Carlos (poussant un soupir comme pour signifier que de se détendre un peu fait parfois du bien): Tu crois qu'il va s'en sortir?
Doc: Ca a l'air en bonne voix. Mais on est jamais sûr de rien avec ce genre de blessure.
Carlos: Ca va faire un jour, le plus dur est passé non?
Doc: Il est encore dans la période critique, mais son état semble s'améliorer.
Doc et Carlos se turent. Ils pensaient différemment mais pour une fois ils se rendaient tout les deux compte qu'un evenement comme celui qui c'était produit revenait sans cèsse dans les discussions, ils ne pouvaient pas ne pas en parler. Lorsque le vie d'un des flics du 55 était en jeu, c'était tout le quotidien non seulement de ses amis mais aussi de ses connaissances qui étaient boulversée, de même dans l'autre sens. Mais lorsque ce flic était quelqu'un avec qui ils travaillaient tous les jours, cela s'avérait être pire.
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La nuit tombait quand Faith arriva au commissariat. Elle était partie voilà près de deux heures de l'hôpital, et était passée chez elle afin de prendre une douche et de voir Fred. Son mari lui avait préparé un repas qu'elle avait à peine prit le temps de manger, préssée de savoir comment c'était passée toute l'affaire. Elle n'avait pas pû voir ses enfants qui étaient encore à l'école; mais ce qui la surprenait était bien l'attitude de son mari. Il n'avait jamais vraiment aimé Bosco, mais n'avait rien dit ni fait qui pouvait empêcher Faith de faire ce que bon lui semblait par rapport à tout cela. Il la soutenait et elle l'en remerciait. Quand elle arriva, elle vit au milieu de la rue les pompiers-secouristes de la caserne 55 discuter avec certains officiers, dont Sully et Ty.
Sully: Hé Faith!
Faith: Salut tout le monde! Alors?
Jimmy: Ils étaient entrain de nous raconter toute l'histoire.
Ty: Version résumée, le contrat a été passé avec Mitchelli, un tueur à gage reconnu dans le milieu de la Mafia.
Faith: Oui c'était pas lui qui a tué ce Général à la base militaire il y a 7 ou 8 ans?
Sully: Excellente mémoire.
Faith: Vous l'avez trouvé?
Ty: Oui, chez lui, entrain de faire sa valise.
Sully: Quand on est arrivé avec lui, Whilmesh à magiquement décider de revisiter sa déposition, tout comme Dorakota.
Ty: Le fin mot c'est que le contrat a été passé non pas pour tuer Whilmesh puisque c'est de lui qu'est venue l'idée, mais de descendre un flic afin de remonter dans les sondages.
Un 'QUOI" d'abassourdissement , d'étonnnement mais surtout d'écoeurement vint en coeur des secouristes et pompiers.
Faith(écoeurée): Tu veux dire que tout ça c'était juste une histoire de popularité?
Sully: Dans sa tête de cinglé, il s'est dit que sa côte dans les sondages étant au plus bas, il fallait qu'il trouve quelque chose pour la remonter.
Ty: Son idée est venue d'engager un tueur pour abattre un flic lors du meeting, en faisant passer cela pour un attenta contre sa personne. Comme ça, il mettait tout en oeuvre pour retrouver le tueur, et une fois arrêté, il passerait pour le héros et serait élu maire!
Sully: N'ayant confiance qu'en Dorakota, il l'a charger de recruter un tireur. Et pour Mitchelli, ça n'a été qu'un simple job!
Faith: Alors comme ça c'était un simple job? Bosco est là bas à cause d'un job?
Carlos: Faut vraiment qu'ils soient tordus ces types.
Jimmy: C'est dingue!
Kim: Ecoeurant!
La discution est interrompue par l'alarme de la caserne. Pendant que les pompiers se précipitent vers le camion et que les secouriste montent dans les ambulances, la voix du central se fait entendre dans la radio de Sully.
Central: Accident de la circulation signalé sur la 103ème au niveau de Park Avenue.
Sully: 55 Charlie, on y va.
Faith: Je peux venir avec vous? J'ai rien à faire!
Sully: Montes.
Les pompiers, ambulanciers et policiers démarrent tous et partent en direction de l'accident.
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Lawoski court dans le couloir de l'hôpital et entre en trombe dans la chambre.
Lawkoski: Qu'est-ce qui c'est passé?
Interne: Il a été prit de convulsions il y a environ 30 minutes, on a réussi à les calmer avec 10 milligrammes d'Aldole.
Infirmière: Et là il vient de replonger, il est plat.
Lawkoski(un grand geste et saisissant le défibrilateur que l'interne tient dans ses mains): Bosco! me fais pas ça! Chargez à 250!... Pourquoi vous ne m'avez pas appelé plus tôt.
Infirmière: Vous étiez entrain d'opé....
Lawkoski: On dégage.
Interne: Rien
Lawkoski: Chargez à 300... Ets-ce qu'il s'est plain de quelque chose?
Infirmière: Il a appelé un peu plus tôt, il avait de plus en plus de mal à respirer et il m'a dit qu'il ressentait une vive douleur dans la poitrine.
Lawkoski: Toujours rien?
Interne: Non
Lawkoski: Rechargez. Vite! Aller Boz!!! Qu'est-ce que vous lui avez donné?
Infirmière: C'est Janice qui s'est occupé de lui.
Lawkoski: Trouvez-la moi! Aller!
L'infirmière sortit derechef. Les policiers qui étaient dans la salle d'attente avaient entendu le ton monté, et ils assiastaient désormais impuissants aux manoeuvres de réanimation sur un homme qui désormais ressemblait à une poupée de chiffon.
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Les ambulanciers arrivèrent sur le parking de l'hôpital, suivit par la voiture de Sully. Doc et Carlos dirigèrent leur patient à l'intérieur, tout comme Kim et Alex. Après quelques minutes, ils ressortirent avec les brancards vides.
Carlos: Quelqu'un veut un sandwich? J'ai faim! Doc?
Doc: Oui bonne idée, j'irai bien manger quelque chose. (s'adressant à aux policiers et à Kim et Alex) Ca vous dit?
Mais ils n'eurent même pas le temps de répondre que Lawkoski sorti.
Lawkoski: Faith?
Elle se retourna et vit l'expression d'inquiétude et de désolation sur le visage du chirurgien.
Faith: Lawko? Qu'est-ce qui?
Lawkoski: Bosco....
En entendant le nom de son partenaire, son coeur ne fit qu'un tour. Elle ne prit pas le temps d'écouter ce que le chirurgien disait et se dirigea vers la chambre de son ami. Des policiers étaient là, désamparés. En entrant, elle le vit, sous réspirateur, inconscient. Elle se dirigea à côté de lui et s'assit brusquement, ses jambes ne la soutenant plus. Son regard restait fixé sur ce corps, maintenu en vie par machine. Son monde tournait au ralentit, son coeur se balladait dans sa poitrine. Elle serra la main de Bosco et laissa ses larmes coulées, larmes de peine, de dégoût après ce qu'elle avait apprit quelques heures plutôt; mais aussi larmes de souvenir, tout ce qu'elle avait fait avec Bosco défila subitement sous ses yeux. Elle posa sa tête sur la main de son ami et elle se laissa aller à pleurer de plus belle.
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Carlos se dirigeait vers la salle d'attente quand il vit Jimmy et les autres pompiers arriver en même temps que les officiers du commissariat.
Carlos: Jimmy? Qu'est-ce que vous faites là?
Jimmy: Kim nous a prévenu. Comment va t-il?
Carlos secoua la tête négativement. Jimmy alla dans la salle d'attente et serra Kim dans ses bras.
Jimmy: Ca va?
Kim (les larmes dans les yeux): C'est pas à moi qu'il faut poser cette question
Jo: Comment va Faith?
Sully: Elle est avec lui en ce moment.
Le Chef arriva avec Christopher et le reste du commissariat, qui s'était vidé.
Chef: Les nouvelles?
Doc: Il fait une hémoragie interne. C'est une question de temps.
Les policiers et pompiers qui n'étaient pas au courant lachèrent un soupir de désolation.
Jimmy: Merde c'est pas vrai!
Jo: Ils peuvent pas l'opérer?
Doc: Il ne supporterait pas une autre opération dans son état. Pas après celle d'hier.
Christopher: Ca veut dire qu'il.....
Tout le monde baissa la tête.
Dans la chambre, Faith restait à regarder le corps allongé de son partenaire.
Faith (sanglotant!): Pourquoi...t'as fait ça.... Pourquoi a t-il fallu que tu joues les héros?... Oh Bosco! A quoi ça t'as servit? ....
Elle recommença à pleurer.
Me laisses pas. J'ai besoin de toi. Ca fait combien de temps qu'on se connait? Six, Sept ans? .... J'ai jamais eû de meilleur ami que toi! .... Je me souviens, la première fois que je t'ai vu.... Je me rappelle avoir pensé Mais qu'est-ce que fait un mec pareil à l'école de police? T'étais entrain de répondre au Sergent et ça t'as valu de faire trois tours de piste. Et tu nous a tous mouché! Je me souviens du Sergent se disant que tu serais un excellent élément. Et tu es un excellent élément Bosco..... Alors t'as pas le droit de rennoncer à cette liberté que tu t'es donné, à se caractère que t'es forgé; à cette tendresse que tu gardes enfoui au fond de toi. Si tu t'en vas, sur qui pourrais-je me lamenter, sur qui pourrais-je me défouler, avec qui pourrais-je parler de Fred, des enfants; avec qui pourrais-je évoquer les problèmes que j'ai? .... Qui me saoûlera avec les rendez-vous qu'il a eût pendant la nuit; qui me rendra compte eds derniers potains qui se disent? Qui m'exaspérera au point où je voudrais quitter la voiture? Mais qui me fera rire aussi, si tu n'es plus là? Qui me consolera, me donnera de mauvais conseils mais souvent pas si bête sur ce que je dois faire? Qui pourrais-je appeler quand je ne me sens pas bien? Et surtout qui pourra te remplacer, Bosco? La moitié de mon coeur est pour Fred et les enfants, et l'autre moitié est pour toi! Si tu t'en vas maintenant, si tu me laisses, non seulement tu partiras, mais tu arracheras la moitié de ma vie; tu emporteras avec toi ce qui m'est le plus cher, notre amitié Bosco!
Elle sentit une main bouger et vit les yeux de son ami la regardant fixement avec une tendresse que Faith n'avait jamais vu.
Faith: Bos? Oh mon Dieu! Un médecin vite!.... Dites-moi que je ne rêve pas Seigneur! Merci mon Dieu! Bosco!
Il essaya de parler mais un tuyau l'en empêchait.
Faith: Tu ne peux pas....
Dans les dernières forces qui lui resstaient, il mima à Faith le médaillon. Lawkoski arriva.
Faith: Lawko il s'est réveillé!
Lawkoski: Faith... Faith...
Mais elle était tellement heureuse qu'il ne pouvait rien dire.
Faith: Son tuyau le gêne.
Lawkoski: Oui, je sais.
Normalement il ne pouvait pas l'enlever, mais c'était sans doute les dernières minutes que Bosco passaient sur terre et il voulait que Bosco puisse dire quelques mots à Faith. Il lui enleva le tuyau et se retira de la chambre. Les pompiers-secouristes eurent un regard interrogateur vers le chirurgien.
Lawkoski: il s'est réveillé.
Jimmy: Oh mon Dieu, c'est une bonne nouvelle!
Il regarda les officiers Davis et Sullivan ainsi que les secouristes et vit la tête qu'ils faisaient.
Jimmy: Non?
Lawkoski: Certaines personnes reprennent conscience quelques minutes avant de mourir. C'est un phénomène que nous ne pouvons pas expliquer; mais.... (sa voix se troubla)... Il ne faut rien espérer.
Bosco sentait ses forces l'abandonner; il ne pouvait quasiment pas parler mais un simple regard suffisait entre lui et Faith pour se comprendre.
Bosco: Médaill...
Faith: Je sais... chuut.... ca va....
Bosco prit la main de Faith.
Bosco: Je serais toujours là.... dans ton coeur.... tu le sais?
Faith(pleurant): Oui....
Bosco: Si ça ne va pas.... prends-le.... Protection et amitié éternelle....
Faith: Boz...
Bosco: Ensemble.... Pour toujours et à jamais.
Ce furent les dernières paroles qu'il prononça avant que ses yeux ne se ferment et que les moniteurs ne se mettent à s'affoler. La main de Bosco se détendit el lâcha celle de Faith. Lawkoski arriva en courant en entendant les moniteurs mais rien ne pouvait plus y faire. Faith sentait toutes ses forces disparaître. Ses pensées étaient figées; sa vie venait de changer; son coeur venait d'être arraché. Son meilleur ami, son partenaire, sa moitié venait de lui être enlevé. Elle se sentait vide, sa tête tournait et son coeur s'arrêta comme elle lâcha la main de son ami.
Dans la salle d'attente, c'était la désolation; beaucoup sortir pour pleurer loin des regards; mais quel sentiment plus beau que l'amour peut- il y avoir dans ce monde que l'amitié. Faith resta assise. Bosco était mort, elle n'avait rien pu faire. Toute une partie de sa vie, de son être,de son âme était parti avec lui, mais comment pourrait-elle vivre sans lui désormais?
