Chapitre 1
Harry se réveilla en sursaut, toucha sa cicatrice qui lui faisait une fois de plus très mal. Ca faisait plusieurs nuit qu'il faisait le même rêve, plusieurs nuit d'affilé qu'il revivait la mort de ses parents. Il n'avait plus envie de dormir. Il aurait aimé être à Poudlard et que Madame Pomfresh lui donne cette potion qui nous donne un de ses sommeils sans rêve.
Il regarda son réveil, l'aiguille venait juste de passer à 00h01. Il sourit en pensant qu'il venait juste d'avoir quinze ans.
Toc, toc... Harry leva la tête et vit plusieurs hiboux qui frappaient à la fenêtre. Il se leva et leur ouvrit. Parmis elles il reconnut Hedwidge, une chouette effrai et Coqcidrue un tout petit hibou qui voletait partout en faisant beaucoup de bruit et qui appartenait à son ami Ron.
Il attrappa tant bien que mal le paquet qu'il portait et sourit en reconnaissant l'écriture non ordonnée de son ami.
" Salut Harry! Tout d'abord JOYEUX ANNIVERSAIRE! Ma mère a bien eu du mal à convaincre le professeur Dumbledore pour qu'on te prenne à la fin de l'été mais nous avons finalement réussi! Demande à tes moldus, et renvoit-nous vite une réponse. S'ils sont d'accord on vient te chercher demain juste après midi, et s'ils ne sont pas d'accord, ben... on vient te chercher quand même.
Avec l'argent que tu leur as donné, Fred et Georges m'ont offert une nouvelle robe de soirée. Je voulais te remercier Harry car tu es vraiment généreux et même si c'est loin et que tu n'y pense plus je voulais te demander pardon pour ce que je t'ai dit l'an dernier et pour toutes les fois où j'ai envié ton argent car tu es vraiment un type bien. Voilà je te dis ça car ça me trottait dans la tête et ça me faisait mal d'y repenser.
A part ça je n'ai pas de nouvelles d'Hermione. Elle est peut-être partie en Bulgarie avec son Vicky, elle t'a dit quelque chose à toi?
Bref, j'espère que mon cadeau va te faire plaisir!
Ton ami,
Ron
P.S: Depuis que Croupton est mort, Percy est passé au grade au-dessus. Il est encore plus insupportable qu'avant et Fred et Georges s'amusent encore plus à le mettre en boîte!"
Harry rit en lisant ces dernières phrases. Il ne pouvait pas s'empêcher de sauter de joi en pensant qu'il allait aller passer la fin de l'été chez les Weasley. Et il était un peu ému après le mot d'excuse qu'il lui avait écrit. L'année d'avant, Harry et Ron s'étaient disputés pour la première fois en quatre ans. Pour Harry cette histoire était loin déjà...
Il ouvrit le paquet cadeau, Ron lui avait envoyé une figurine miniature d'un joueur de Quidditch qui portait une robe orange (sûrement un joueur de l'équipe des "canons de Chudley", l'équipe préférée de Ron). Il y avait aussi des petits gâteaux cuisinés avec amour par la mère de Ron et quelques instruments de farces et attrapes qui devaient être les oeuvres de Fred et Georges, les frères jumaux de Ron.
Harry prit ensuite le paquet que lui tendait Hedwidge, il venait de son parrain, Sirius Black.
" Cher Harry,
Prend soin de toi, soit toujours prudent lorsque tu sors dans la rue. J'espère que les Dursley prennent bien soin de toi. ("hum... façon de dire" pensa Harry en pensant à la tranche de salami qu'il avait eu en guise de repas le soir précédent).
Je loge chez Remus Lupin pendant quelques temps. Sous les ordres de Dumbledore, j'ai avertit tous les anciens. Tout va bien, ici je mange à ma fin et aussi étonnant soit-il, mon bon vieux Lunard est un fin cuisinier! Il te dit "bonjour" et tous les deux nous pensons beaucoup à toi. Nous n'avons pas de nouvelles de Lord Voldemort pour le moment. Mais c'est mauvais signe, tu sais. Il doit préparer un mauvais coup... Par contre, j'ai vu dans le journal ce matin que quelqu'un aurait aperçu Peter Petigrow et le ministère de la magie a ENFIN daigné ouvrir une enquête. J'ai peut-être de fortes chances d'être libre avant la fin de l'année.
J'espère que notre cadeau va te faire plaisir!
A bientôt cher filleul!
Sirius."
Harry sourit encore plus... Sirius libre... Lui quittant ENFIN les Dursley pour aller vivre avec lui... Puis il ouvrit son cadeau. C'était un cadre, avec une photo. Il crut d'abord que c'est lui mais en voyant les personnes qui l'entouraient Harry comprit que c'était son père, au même âge. Il devina que le jeune homme qui se tenait à sa gauche était Lupin car il avait des cernes sous les yeux et que celui qui était à sa droite était Sirius car il lui ressemblait. Entre Sirius et son père se tenait une jeune fille et Harry comprit sans difficulté que c'était sa mère et il ne put s'empêcher de penser qu'elle était belle. Il remarqua qu'une partie de la photo avait été déchirée et Harry su tout de suite qu'à cette place devait se tenir Peter Petigrow.
Puis il prit le paquet que tenait une autre chouette inconnue, il reconnut l'écriture d'Hermione très soignée et très ordonnée.
"Bonjour Harry,
Je suis en Bulgarie, c'est un très joli pays. Victor m'a prêté sa chouette pour que je t'écrive. Il te salut et te souhaite "Bonne chance". J'ai apprit beaucoup de choses sur ce pays, c'est vraiment passionnant et j'ai ainsi pu faire un surplus pour les devoirs que nous devons faire cet été. (Hermione était vraiment passionnée par les études, elle ne pouvait pas s'empêcher de se plonger dans un livre dès qu'elle se posait une question).
Le cadeau que je t'envoi est une spécialité de Bulgarie, j'espère qu'il te plaira et qu'il te sera très utile, vu les derniers événements en date.
Je t'en pris, ne dis surtout pas à Ron que je suis en Bulgarie, je n'ai pas envie de supporter une crise de jalousie à mon retour! Je voulais aussi te dire que Mrs McConnagall m'a désignée pour être préféte. J'en suis très fière. Ne le dis pas à Ron non plus, je lui dirais moi-même et... plus tard.
A bientôt au chemin de Traverse peut-être si tu y vas la dernière semaine avant la rentrée, je serais là...
Je t'embrasse
Hermione"
Harry ouvrit le paquet, il contenait un gâteau qui semblait sublime (spécialité gastronomique de Bulgarie) et une alumette qui était accompagné d'un mot.
" C'est une tradition et une croyance en Bulgarie, cette alumette protégerait contre les forces du mal..."
Harry savait pourquoi elle lui avait envoyé cela, un an auparavant il s'était retrouvé face à Voldemort et avait faillit perdre la vie.
Il ne restait plus que deux lettres qu'il n'avait pas ouvertes:
L'un venait de Hagrid, il lui offrait une figurine miniature d'un bébé dragon (le rêve d'Hagrid c'est d'avoir un dragon domestique) et l'autre c'était l'habituelle lettre de Poudlard qui lui donnait la date et l'heure d'embarcation sur le Poudlard express et la liste du matériel à acheter pour l'année à venir.
Harry pu se recoucher heureux, cette fois, c'est sûr il ne ferait pas de mauvais rêve.
***************************
Le lendemain matin, il descendit à la cuisine où l'attendait en guise de petit déjeuner un quartier d'orange. Son cousin Dudley, toujours aussi gros malgrés son régime sec était affalé sur sa chaise les yeux plongés dans la télévision avec un air très bête qui le faisait de plus en plus ressembler à un cochon. Sa tante, s'affairait autour des casseroles et des fournaux. Son oncle, lui, était plongé dans son journal. Comme d'habitude, ça ne changeait pas de l'ordinaire, personne ne leva les yeux lorsqu'il entra.
"Hum..."
Harry s'éclaircit la gorge.
"Oncle... heu... Vernon?
L'oncle Vernon releva lentement ses yeux du journal en grognant.
" Les Weasley m'ont invité à passer la fin de l'été chez eux... Est-ce que je peux y aller?
L'oncle Vernon grogna encore plus:
" Et pourquoi te laisserais-je y aller?
Harry sourit, il connaissait le point faible de son oncle, il avait déjà tenté la même expérience l'année d'avant et ça avait marché.
" Ben car sinon je vais être dans l'obligation d'écrire à mon parrain pour lui dire que..."
L'oncle Vernon pâlit d'un coup.
"Mais... Mais bien sûr que tu peux y aller!! Il n'y a... heu... aucun problème."
" Très bien, ils viennent me chercher demain après le midi.
"QUOI!!!!! Et ils ne vont pas encore passer par la cheminée j'espère!!!
"Heu... je ne sais pas"
L'oncle Vernon pâlit encore plus mais ne rajouta rien de plus au cas où Harry écrirait à son parrain ( il était recherché comme dangeureux criminel mais Harry avait accidentellement oublié de dire à son parrain qu'il était innocent.
Harry se précipita donc pour écrire à Ron qu'il pouvait venir. Puis il prépara ses valises.
Le lendemain, il les attendit avec impatience en se demandant comment les Weasley allaient venir le chercher.
Midi sonna, les Dursley s'attablèrent. Ils ne servirent à Harry qu'un quart
d'une tranche de jambon et un oeuf à moitié cuit. Harry ne pu presque pas
avaler ce faible repas tellement il était impatient de revoir Ron. A son
grand étonnement, les Dursley ne touchèrent presque pas à leur repas non
plus, mais eux c'était pour autre chose... L'oncle Vernon était tout pâle à
présent, la tante Pétunia sursautait à chaque bruit et Dudley pour la
première fois de sa vie... n'arrivait pas à manger tellement qu'il était
blème et qu'il tremblait...
Harry regardait sa montre toutes les cinq minutes et se demandait quand
est-ce qu'ils arriveraient. Les minutes passaient, puis une demi-heure, puis
une heure... Puis soudain, à 13 heures...
TOC TOC TOC...
Quelqu'un frappa à la porte. Oncle Vernon devint encore plus blème et alla
s'enfermer dans la salle à manger suivit d'un énorme Dudley tout tremblant
et d'une tante Pétunia horrifiée.
" Prends tes affaires et sauve-toi!"
Lui dit séchement l'oncle Vernon et il referma la porte de la salle à
manger.
Harry s'avança vers la porte d'entrée et l'ouvrit. M. Weasley se tenait là:
" Bonjour Harry, lui dit il d'un ton paternel
Puis trois autres têtes rousses entourèrent leur père: Ron, le meilleur ami
d'Harry et Fred et Georges les deux jumeaux qui commençaient à présent leur
septième et dernière année à Poudlard. Ces deux là le saluèrent d'une grande
bourrade sur l'épaule et, en lui faisant un clin d'oeil lui glissèrent à
l'oreille "Merci pour ton argent, on l'économise pour après cette année...
nous avons de grands projets..." Harry sourit, il savait quel était leur
projet: Fonder une boutique de Farce et Attrappe.
"- Bon, on va te chercher tes affaires dans ta chambre."
Et en un clin d'oeil ils disparurent dans l'escalier. Ron s'approcha de
Harry et lui glissa à l'oreille
"Tout va bien?
Harry hésita un moment avant de lui répondre, il voulait lui parler de sa
cicatrice qui lui faisait encore mal, et de ce rêve qu'il faisait et
refaisait chaque nuit. Puis, comme il ne voulait pas inquiéter son ami et
qu'en plus son père se tenait à côté de lui, il répondit:
"- Oui tout va bien..."
Ron le regarda, sceptique. Pour essayer d'ignorer ce regard, Harry décida de
changer de sujet et demanda à Arthur Weasley:
"- Comment avez vous fait pour venir ici?
- Ben on est passé par la cheminée d'une amie pas très loin d'ici; répondit
évasivement Arthur Weasley. Harry le regarda, surpris et M. Weasley lui fit
un sourire mystérieux. Il y a donc des sorciers à Privet Drive? Ceci étonna
beaucoup Harry.
Fred et Georges redescendirent avec les valises et la cage d'Hedwidge et
Hedwidge et ils se mirent en route.
"- On n'a pas vu ton cousin Harry, dit Fred.
- Oui, où était-il? Renchérit Georges.
- Barriquadé dans la salle à manger avec mon oncle et ma tante... Je crois
que votre venu leur a fait peur...
Fred et Georges échangèrent un regard malicieux.
- Dommage, dit Fred, on avait un peu de pralines pour lui...
Son père se retourna et lui lança un regard furieux.
- Je... rigolais Papa, se reprit Fred."
Harry et Ron rirent de bon coeur tandis que Arthur Weasley levait les yeux
au ciel, exaspéré.
Ils tournérent à un carrefour et s'arrêterent devant une vieille maison un
peu délabrée. Harry la connaissait, c'était la demeure de Mrs Figg, une
vieille dame entourée de ses chats qui le gardait lorsque les Dursley s'en
allaient en vacances ou sortaient tout simplement en ville.
Il fut très étonné en voyant que M. Weasley s'engageait dans son jardin.
"- Vous... vous connaissait la dame qui habite ici? Demanda Harry
- Arabella Figg? Bien sûr que je la connais! Elle travaillait avant au
Ministère, c'était même une amie de tes parents, elle a eu beaucoup de
chagrins quand ils sont morts tu sais...
Harry n'en revenait pas, alors cette vieille Mme Figg qui sentait le chat
était une sorcière? Qui plus est, une amie de ses parents?
Arthur frappa à la vieille porte qui s'ouvrit presque aussitôt en grinçant.
Une très vieille dame apparut à la porte, elle avait des cheveux blancs
relevés dans un chignon très serré, un visage et un corps dodu et un grand
sourire un peu édenté. C' était Arabella Figg et Harry cru la voir pour la
première fois.
"- Bonjour Harry, dit-elle tendrement, Tu as bien grandit depuis la dernière
fois que je t'ai vu, tu ressembles de plus en plus à ton père...
Harry lui sourit, il aimait bien qu'on le compare à son père, ça lui faisait
chaud au coeur.
Elle les fit entrer et ils se dirigèrent tout de suite vers la salle à
manger.
"- Vous ne voulez pas prendre au moins une tasse de thé?
- Oh! Désolé Arabella; répondit Arthur, mais nous sommes assez pressés..."
Il se dirigea vers la cheminée.
"- Incendio!
Des flammes apparurent.
Fred prit la poudre de cheminette et passa le premier avec la première
valise, suivit de Georges avec la deuxième valise. Ce fut le tour de Ron,
après un sourire à Harry, il disparut.
"- A ton tour Harry!
Harry s'avança vers la cheminée et se retourna une dernière fois vers
Arabella Figg:
"- On se reverra bientôt Harry! Lui dit-elle.
Harry lui sourit, rangea ses lunettes dans sa poche, et après avoir lancé la
poudre de cheminette dans le feu cria "Le Terrier!". Puis après avoir fait
plusieurs tours sur lui-même, il arriva enfin dans la salle à manger des
Weasley.
Bill et Charlie, les deux ainées de la famille étaient là et l'accueillirent
avec un grand sourire. Fred, Georges et Ron étaient déjà là et s'étaient
attablés devant une tasse de thé chacun et des biscuits, Harry fut convié à
les rejoindre. Ils commencèrent à se raconter leurs vacances, et rirent des
aventures et des farces qu'avaient fait Fred et Georges. Puis la porte
s'ouvrit et Molly Weasley, apparut, accueillant Harry d'un sourire maternel,
suivit de Ginny qui comme à son habitude rougit en voyant Harry.
"- Où est votre père? Demanda Molly en regardant Fred et Georges d'un regard
sévère car ils venaient de mettre du poivre dans la tasse de thé réservée à
Percy qui n'était pas encore arrivé.
"- Il doit sûrement être en train de parler avec Arabella Figg, répondit Fred; il ne devrait pas tarder..."
En effet, deux minutes plus tard, Arthur arrivait.
"- Qu'est-ce que tu faisais?
- Arabella avait quelque chose de très important à me dire...
Molly allait ouvrir la bouche pour poser une question mais Arthur lui lança un regard appuyé.
"- Oh... s'exclama-t-elle, confuse... à propos de..."
Arthur acquiesça et Molly ne rajouta rien.
Ron et Harry échangèrent un regard interrogatif mais ne pipèrent mot.
"- Viens Harry, murmura Ron à Harry, je vais te montrer ta chambre...
- Mais il sait très bien où il dort! S'exclama Ginny (qui aurait voulu que Harry restent un peu plus...)
- On a des choses à se dire qui ne te regardent pas", lui répondit Ron d'un ton ferme, et après s'être excusé, ils quittèrent la table ainsi qu'une Ginny rouge de confusion et un peu déçue...
Ils montèrent les escaliers et entrèrent dans la chambre de Ron qui était toujours tapissée d'orange, la couleur de l'équipe de Quidditch "Les Canons de Chudley".
"- Alors, demanda Ron, tu as des nouvelles de Sniffle?
-Oui, il loge chez Rémus Lupin. Il dit que quelqu'un aurait aperçu Peter Petigrow et que le ministère de la magie a accepté d'ouvrir une enquête, et qu'il sera peut-être bientôt innoncenté...
- Mais c'est génial ça! S'écria Ron. Alors tu vas peut-être aller vivre chez lui?
- Peut-être, répondit Harry, rêveur.
Ron sourit. Puis fit la grimace et hésita avant de poser une autre question:
- Et... Tu as des nouvelles de Hermione?
- Euh... non, mentit Harry en se souvenant de ce qu'elle lui demandait dans sa lettre... Elle m'a juste écrit une carte d'anniversaire avec deux mots écrits rapidement dessus et un cadeau, c'est tout...
Ron le regarda d'un air sceptique.
- Je suis sûr qu'elle est en Bulgarie avec son Vicky..."
Harry se souvenait de l'année d'avant. Des élèves de Beaubatons et de Durmstrang étaient venus passer l'année à Poudlard à l'occasion du tournoi des Trois Sorciers. Bien que l'âge soit limité à 17 ans, Harry avait été obligé de participer. Un adepte de Voldemort avait déposé sa candidature dans la coupe de Feu pour lui causer sa mort. Ses adversaire étaient Fleur Delacour de Beaubâton, Cédric Diggory qui était aussi à Poudlard et Victor Krum, de Durmstrang qui était aussi un célèbre attrappeur de Quidditch de l'équipe de Bulgarie.
A Noël, Poudlard avait organisé un bal et Victor Krum avait demandé à Hermione d'y aller avec elle car il avait craqué pour elle. Elle n'avait rien dit à Ron et à Harry. Le soir du bal, lorsque Ron avait découvert ça, il avait piqué une crise et s'était disputé avec Hermione. Il lui disait que c'était inadmissible, qu'elle fraternisait avec l'ennemi, que c'était un adversaire d'Harry. Harry avait essayé d'expliquer à Ron que ça ne le gênait pas mais il n'avait pas pu se faire entendre de Ron. Hermione excédée avait finit par dire:
" La prochaine fois, si tu veux aller au bal avec moi, demande-le-moi vite, avant que quelqu'un d'autre ne le fasse avant toi...
Et une fois qu'elle était partit, Ron s'était retourné vers Harry en disant "Alors là, elle n'a rien compris du tout..."
Harry sourit en se souvenant de cela, et si, Hermione avait très bien compris... Il voulut faire une remarque à Ron mais se retint.
A ce moment-là, la mère de Ron les appella et ils descendirent pour l'aider à mettre la table dans le jardin...
Harry se réveilla en sursaut, toucha sa cicatrice qui lui faisait une fois de plus très mal. Ca faisait plusieurs nuit qu'il faisait le même rêve, plusieurs nuit d'affilé qu'il revivait la mort de ses parents. Il n'avait plus envie de dormir. Il aurait aimé être à Poudlard et que Madame Pomfresh lui donne cette potion qui nous donne un de ses sommeils sans rêve.
Il regarda son réveil, l'aiguille venait juste de passer à 00h01. Il sourit en pensant qu'il venait juste d'avoir quinze ans.
Toc, toc... Harry leva la tête et vit plusieurs hiboux qui frappaient à la fenêtre. Il se leva et leur ouvrit. Parmis elles il reconnut Hedwidge, une chouette effrai et Coqcidrue un tout petit hibou qui voletait partout en faisant beaucoup de bruit et qui appartenait à son ami Ron.
Il attrappa tant bien que mal le paquet qu'il portait et sourit en reconnaissant l'écriture non ordonnée de son ami.
" Salut Harry! Tout d'abord JOYEUX ANNIVERSAIRE! Ma mère a bien eu du mal à convaincre le professeur Dumbledore pour qu'on te prenne à la fin de l'été mais nous avons finalement réussi! Demande à tes moldus, et renvoit-nous vite une réponse. S'ils sont d'accord on vient te chercher demain juste après midi, et s'ils ne sont pas d'accord, ben... on vient te chercher quand même.
Avec l'argent que tu leur as donné, Fred et Georges m'ont offert une nouvelle robe de soirée. Je voulais te remercier Harry car tu es vraiment généreux et même si c'est loin et que tu n'y pense plus je voulais te demander pardon pour ce que je t'ai dit l'an dernier et pour toutes les fois où j'ai envié ton argent car tu es vraiment un type bien. Voilà je te dis ça car ça me trottait dans la tête et ça me faisait mal d'y repenser.
A part ça je n'ai pas de nouvelles d'Hermione. Elle est peut-être partie en Bulgarie avec son Vicky, elle t'a dit quelque chose à toi?
Bref, j'espère que mon cadeau va te faire plaisir!
Ton ami,
Ron
P.S: Depuis que Croupton est mort, Percy est passé au grade au-dessus. Il est encore plus insupportable qu'avant et Fred et Georges s'amusent encore plus à le mettre en boîte!"
Harry rit en lisant ces dernières phrases. Il ne pouvait pas s'empêcher de sauter de joi en pensant qu'il allait aller passer la fin de l'été chez les Weasley. Et il était un peu ému après le mot d'excuse qu'il lui avait écrit. L'année d'avant, Harry et Ron s'étaient disputés pour la première fois en quatre ans. Pour Harry cette histoire était loin déjà...
Il ouvrit le paquet cadeau, Ron lui avait envoyé une figurine miniature d'un joueur de Quidditch qui portait une robe orange (sûrement un joueur de l'équipe des "canons de Chudley", l'équipe préférée de Ron). Il y avait aussi des petits gâteaux cuisinés avec amour par la mère de Ron et quelques instruments de farces et attrapes qui devaient être les oeuvres de Fred et Georges, les frères jumaux de Ron.
Harry prit ensuite le paquet que lui tendait Hedwidge, il venait de son parrain, Sirius Black.
" Cher Harry,
Prend soin de toi, soit toujours prudent lorsque tu sors dans la rue. J'espère que les Dursley prennent bien soin de toi. ("hum... façon de dire" pensa Harry en pensant à la tranche de salami qu'il avait eu en guise de repas le soir précédent).
Je loge chez Remus Lupin pendant quelques temps. Sous les ordres de Dumbledore, j'ai avertit tous les anciens. Tout va bien, ici je mange à ma fin et aussi étonnant soit-il, mon bon vieux Lunard est un fin cuisinier! Il te dit "bonjour" et tous les deux nous pensons beaucoup à toi. Nous n'avons pas de nouvelles de Lord Voldemort pour le moment. Mais c'est mauvais signe, tu sais. Il doit préparer un mauvais coup... Par contre, j'ai vu dans le journal ce matin que quelqu'un aurait aperçu Peter Petigrow et le ministère de la magie a ENFIN daigné ouvrir une enquête. J'ai peut-être de fortes chances d'être libre avant la fin de l'année.
J'espère que notre cadeau va te faire plaisir!
A bientôt cher filleul!
Sirius."
Harry sourit encore plus... Sirius libre... Lui quittant ENFIN les Dursley pour aller vivre avec lui... Puis il ouvrit son cadeau. C'était un cadre, avec une photo. Il crut d'abord que c'est lui mais en voyant les personnes qui l'entouraient Harry comprit que c'était son père, au même âge. Il devina que le jeune homme qui se tenait à sa gauche était Lupin car il avait des cernes sous les yeux et que celui qui était à sa droite était Sirius car il lui ressemblait. Entre Sirius et son père se tenait une jeune fille et Harry comprit sans difficulté que c'était sa mère et il ne put s'empêcher de penser qu'elle était belle. Il remarqua qu'une partie de la photo avait été déchirée et Harry su tout de suite qu'à cette place devait se tenir Peter Petigrow.
Puis il prit le paquet que tenait une autre chouette inconnue, il reconnut l'écriture d'Hermione très soignée et très ordonnée.
"Bonjour Harry,
Je suis en Bulgarie, c'est un très joli pays. Victor m'a prêté sa chouette pour que je t'écrive. Il te salut et te souhaite "Bonne chance". J'ai apprit beaucoup de choses sur ce pays, c'est vraiment passionnant et j'ai ainsi pu faire un surplus pour les devoirs que nous devons faire cet été. (Hermione était vraiment passionnée par les études, elle ne pouvait pas s'empêcher de se plonger dans un livre dès qu'elle se posait une question).
Le cadeau que je t'envoi est une spécialité de Bulgarie, j'espère qu'il te plaira et qu'il te sera très utile, vu les derniers événements en date.
Je t'en pris, ne dis surtout pas à Ron que je suis en Bulgarie, je n'ai pas envie de supporter une crise de jalousie à mon retour! Je voulais aussi te dire que Mrs McConnagall m'a désignée pour être préféte. J'en suis très fière. Ne le dis pas à Ron non plus, je lui dirais moi-même et... plus tard.
A bientôt au chemin de Traverse peut-être si tu y vas la dernière semaine avant la rentrée, je serais là...
Je t'embrasse
Hermione"
Harry ouvrit le paquet, il contenait un gâteau qui semblait sublime (spécialité gastronomique de Bulgarie) et une alumette qui était accompagné d'un mot.
" C'est une tradition et une croyance en Bulgarie, cette alumette protégerait contre les forces du mal..."
Harry savait pourquoi elle lui avait envoyé cela, un an auparavant il s'était retrouvé face à Voldemort et avait faillit perdre la vie.
Il ne restait plus que deux lettres qu'il n'avait pas ouvertes:
L'un venait de Hagrid, il lui offrait une figurine miniature d'un bébé dragon (le rêve d'Hagrid c'est d'avoir un dragon domestique) et l'autre c'était l'habituelle lettre de Poudlard qui lui donnait la date et l'heure d'embarcation sur le Poudlard express et la liste du matériel à acheter pour l'année à venir.
Harry pu se recoucher heureux, cette fois, c'est sûr il ne ferait pas de mauvais rêve.
***************************
Le lendemain matin, il descendit à la cuisine où l'attendait en guise de petit déjeuner un quartier d'orange. Son cousin Dudley, toujours aussi gros malgrés son régime sec était affalé sur sa chaise les yeux plongés dans la télévision avec un air très bête qui le faisait de plus en plus ressembler à un cochon. Sa tante, s'affairait autour des casseroles et des fournaux. Son oncle, lui, était plongé dans son journal. Comme d'habitude, ça ne changeait pas de l'ordinaire, personne ne leva les yeux lorsqu'il entra.
"Hum..."
Harry s'éclaircit la gorge.
"Oncle... heu... Vernon?
L'oncle Vernon releva lentement ses yeux du journal en grognant.
" Les Weasley m'ont invité à passer la fin de l'été chez eux... Est-ce que je peux y aller?
L'oncle Vernon grogna encore plus:
" Et pourquoi te laisserais-je y aller?
Harry sourit, il connaissait le point faible de son oncle, il avait déjà tenté la même expérience l'année d'avant et ça avait marché.
" Ben car sinon je vais être dans l'obligation d'écrire à mon parrain pour lui dire que..."
L'oncle Vernon pâlit d'un coup.
"Mais... Mais bien sûr que tu peux y aller!! Il n'y a... heu... aucun problème."
" Très bien, ils viennent me chercher demain après le midi.
"QUOI!!!!! Et ils ne vont pas encore passer par la cheminée j'espère!!!
"Heu... je ne sais pas"
L'oncle Vernon pâlit encore plus mais ne rajouta rien de plus au cas où Harry écrirait à son parrain ( il était recherché comme dangeureux criminel mais Harry avait accidentellement oublié de dire à son parrain qu'il était innocent.
Harry se précipita donc pour écrire à Ron qu'il pouvait venir. Puis il prépara ses valises.
Le lendemain, il les attendit avec impatience en se demandant comment les Weasley allaient venir le chercher.
Midi sonna, les Dursley s'attablèrent. Ils ne servirent à Harry qu'un quart
d'une tranche de jambon et un oeuf à moitié cuit. Harry ne pu presque pas
avaler ce faible repas tellement il était impatient de revoir Ron. A son
grand étonnement, les Dursley ne touchèrent presque pas à leur repas non
plus, mais eux c'était pour autre chose... L'oncle Vernon était tout pâle à
présent, la tante Pétunia sursautait à chaque bruit et Dudley pour la
première fois de sa vie... n'arrivait pas à manger tellement qu'il était
blème et qu'il tremblait...
Harry regardait sa montre toutes les cinq minutes et se demandait quand
est-ce qu'ils arriveraient. Les minutes passaient, puis une demi-heure, puis
une heure... Puis soudain, à 13 heures...
TOC TOC TOC...
Quelqu'un frappa à la porte. Oncle Vernon devint encore plus blème et alla
s'enfermer dans la salle à manger suivit d'un énorme Dudley tout tremblant
et d'une tante Pétunia horrifiée.
" Prends tes affaires et sauve-toi!"
Lui dit séchement l'oncle Vernon et il referma la porte de la salle à
manger.
Harry s'avança vers la porte d'entrée et l'ouvrit. M. Weasley se tenait là:
" Bonjour Harry, lui dit il d'un ton paternel
Puis trois autres têtes rousses entourèrent leur père: Ron, le meilleur ami
d'Harry et Fred et Georges les deux jumeaux qui commençaient à présent leur
septième et dernière année à Poudlard. Ces deux là le saluèrent d'une grande
bourrade sur l'épaule et, en lui faisant un clin d'oeil lui glissèrent à
l'oreille "Merci pour ton argent, on l'économise pour après cette année...
nous avons de grands projets..." Harry sourit, il savait quel était leur
projet: Fonder une boutique de Farce et Attrappe.
"- Bon, on va te chercher tes affaires dans ta chambre."
Et en un clin d'oeil ils disparurent dans l'escalier. Ron s'approcha de
Harry et lui glissa à l'oreille
"Tout va bien?
Harry hésita un moment avant de lui répondre, il voulait lui parler de sa
cicatrice qui lui faisait encore mal, et de ce rêve qu'il faisait et
refaisait chaque nuit. Puis, comme il ne voulait pas inquiéter son ami et
qu'en plus son père se tenait à côté de lui, il répondit:
"- Oui tout va bien..."
Ron le regarda, sceptique. Pour essayer d'ignorer ce regard, Harry décida de
changer de sujet et demanda à Arthur Weasley:
"- Comment avez vous fait pour venir ici?
- Ben on est passé par la cheminée d'une amie pas très loin d'ici; répondit
évasivement Arthur Weasley. Harry le regarda, surpris et M. Weasley lui fit
un sourire mystérieux. Il y a donc des sorciers à Privet Drive? Ceci étonna
beaucoup Harry.
Fred et Georges redescendirent avec les valises et la cage d'Hedwidge et
Hedwidge et ils se mirent en route.
"- On n'a pas vu ton cousin Harry, dit Fred.
- Oui, où était-il? Renchérit Georges.
- Barriquadé dans la salle à manger avec mon oncle et ma tante... Je crois
que votre venu leur a fait peur...
Fred et Georges échangèrent un regard malicieux.
- Dommage, dit Fred, on avait un peu de pralines pour lui...
Son père se retourna et lui lança un regard furieux.
- Je... rigolais Papa, se reprit Fred."
Harry et Ron rirent de bon coeur tandis que Arthur Weasley levait les yeux
au ciel, exaspéré.
Ils tournérent à un carrefour et s'arrêterent devant une vieille maison un
peu délabrée. Harry la connaissait, c'était la demeure de Mrs Figg, une
vieille dame entourée de ses chats qui le gardait lorsque les Dursley s'en
allaient en vacances ou sortaient tout simplement en ville.
Il fut très étonné en voyant que M. Weasley s'engageait dans son jardin.
"- Vous... vous connaissait la dame qui habite ici? Demanda Harry
- Arabella Figg? Bien sûr que je la connais! Elle travaillait avant au
Ministère, c'était même une amie de tes parents, elle a eu beaucoup de
chagrins quand ils sont morts tu sais...
Harry n'en revenait pas, alors cette vieille Mme Figg qui sentait le chat
était une sorcière? Qui plus est, une amie de ses parents?
Arthur frappa à la vieille porte qui s'ouvrit presque aussitôt en grinçant.
Une très vieille dame apparut à la porte, elle avait des cheveux blancs
relevés dans un chignon très serré, un visage et un corps dodu et un grand
sourire un peu édenté. C' était Arabella Figg et Harry cru la voir pour la
première fois.
"- Bonjour Harry, dit-elle tendrement, Tu as bien grandit depuis la dernière
fois que je t'ai vu, tu ressembles de plus en plus à ton père...
Harry lui sourit, il aimait bien qu'on le compare à son père, ça lui faisait
chaud au coeur.
Elle les fit entrer et ils se dirigèrent tout de suite vers la salle à
manger.
"- Vous ne voulez pas prendre au moins une tasse de thé?
- Oh! Désolé Arabella; répondit Arthur, mais nous sommes assez pressés..."
Il se dirigea vers la cheminée.
"- Incendio!
Des flammes apparurent.
Fred prit la poudre de cheminette et passa le premier avec la première
valise, suivit de Georges avec la deuxième valise. Ce fut le tour de Ron,
après un sourire à Harry, il disparut.
"- A ton tour Harry!
Harry s'avança vers la cheminée et se retourna une dernière fois vers
Arabella Figg:
"- On se reverra bientôt Harry! Lui dit-elle.
Harry lui sourit, rangea ses lunettes dans sa poche, et après avoir lancé la
poudre de cheminette dans le feu cria "Le Terrier!". Puis après avoir fait
plusieurs tours sur lui-même, il arriva enfin dans la salle à manger des
Weasley.
Bill et Charlie, les deux ainées de la famille étaient là et l'accueillirent
avec un grand sourire. Fred, Georges et Ron étaient déjà là et s'étaient
attablés devant une tasse de thé chacun et des biscuits, Harry fut convié à
les rejoindre. Ils commencèrent à se raconter leurs vacances, et rirent des
aventures et des farces qu'avaient fait Fred et Georges. Puis la porte
s'ouvrit et Molly Weasley, apparut, accueillant Harry d'un sourire maternel,
suivit de Ginny qui comme à son habitude rougit en voyant Harry.
"- Où est votre père? Demanda Molly en regardant Fred et Georges d'un regard
sévère car ils venaient de mettre du poivre dans la tasse de thé réservée à
Percy qui n'était pas encore arrivé.
"- Il doit sûrement être en train de parler avec Arabella Figg, répondit Fred; il ne devrait pas tarder..."
En effet, deux minutes plus tard, Arthur arrivait.
"- Qu'est-ce que tu faisais?
- Arabella avait quelque chose de très important à me dire...
Molly allait ouvrir la bouche pour poser une question mais Arthur lui lança un regard appuyé.
"- Oh... s'exclama-t-elle, confuse... à propos de..."
Arthur acquiesça et Molly ne rajouta rien.
Ron et Harry échangèrent un regard interrogatif mais ne pipèrent mot.
"- Viens Harry, murmura Ron à Harry, je vais te montrer ta chambre...
- Mais il sait très bien où il dort! S'exclama Ginny (qui aurait voulu que Harry restent un peu plus...)
- On a des choses à se dire qui ne te regardent pas", lui répondit Ron d'un ton ferme, et après s'être excusé, ils quittèrent la table ainsi qu'une Ginny rouge de confusion et un peu déçue...
Ils montèrent les escaliers et entrèrent dans la chambre de Ron qui était toujours tapissée d'orange, la couleur de l'équipe de Quidditch "Les Canons de Chudley".
"- Alors, demanda Ron, tu as des nouvelles de Sniffle?
-Oui, il loge chez Rémus Lupin. Il dit que quelqu'un aurait aperçu Peter Petigrow et que le ministère de la magie a accepté d'ouvrir une enquête, et qu'il sera peut-être bientôt innoncenté...
- Mais c'est génial ça! S'écria Ron. Alors tu vas peut-être aller vivre chez lui?
- Peut-être, répondit Harry, rêveur.
Ron sourit. Puis fit la grimace et hésita avant de poser une autre question:
- Et... Tu as des nouvelles de Hermione?
- Euh... non, mentit Harry en se souvenant de ce qu'elle lui demandait dans sa lettre... Elle m'a juste écrit une carte d'anniversaire avec deux mots écrits rapidement dessus et un cadeau, c'est tout...
Ron le regarda d'un air sceptique.
- Je suis sûr qu'elle est en Bulgarie avec son Vicky..."
Harry se souvenait de l'année d'avant. Des élèves de Beaubatons et de Durmstrang étaient venus passer l'année à Poudlard à l'occasion du tournoi des Trois Sorciers. Bien que l'âge soit limité à 17 ans, Harry avait été obligé de participer. Un adepte de Voldemort avait déposé sa candidature dans la coupe de Feu pour lui causer sa mort. Ses adversaire étaient Fleur Delacour de Beaubâton, Cédric Diggory qui était aussi à Poudlard et Victor Krum, de Durmstrang qui était aussi un célèbre attrappeur de Quidditch de l'équipe de Bulgarie.
A Noël, Poudlard avait organisé un bal et Victor Krum avait demandé à Hermione d'y aller avec elle car il avait craqué pour elle. Elle n'avait rien dit à Ron et à Harry. Le soir du bal, lorsque Ron avait découvert ça, il avait piqué une crise et s'était disputé avec Hermione. Il lui disait que c'était inadmissible, qu'elle fraternisait avec l'ennemi, que c'était un adversaire d'Harry. Harry avait essayé d'expliquer à Ron que ça ne le gênait pas mais il n'avait pas pu se faire entendre de Ron. Hermione excédée avait finit par dire:
" La prochaine fois, si tu veux aller au bal avec moi, demande-le-moi vite, avant que quelqu'un d'autre ne le fasse avant toi...
Et une fois qu'elle était partit, Ron s'était retourné vers Harry en disant "Alors là, elle n'a rien compris du tout..."
Harry sourit en se souvenant de cela, et si, Hermione avait très bien compris... Il voulut faire une remarque à Ron mais se retint.
A ce moment-là, la mère de Ron les appella et ils descendirent pour l'aider à mettre la table dans le jardin...