Tom Elvis Jedusor. Un choix. Une destinée.
_Tom Elvis Jedusor, vous êtes accusé de crime contre le monde de la Sorcellerie. Demain à 7h00 sur la place Centrale, vous subirez l'Avada Kedavra.
Je voyais bien que l'assistance rêvait de me voir les supplier. Cette bande de faibles et de planqués. Croient-ils vraiment que moi, celui dont on n'osait pas prononcer le nom, Voldemort, j'allais les supplier? Un mince sourire se dessina sur mes lèvres et je vis la peur luire au fond de leurs regards. De toute les manières ils n'avaient plus le choix : me laisser à Azkaban leurs seraient trop dangereux.
J'entendis vaguement le ministre donner des ordres. Ils se croient sans doute en contrôle. D'un seul geste je pourrais tous les balayer même sans ma baguette magique. Néanmoins j'ai décidé que tout cela finira ici. Je ne me débattrai pas. J'ai accompli ce pourquoi j'étais.
Ils me reconduisirent dans ma cellule anti-magie.
-Avez-vous besoin de quoi que ce soit ? Me demanda avec grand respect l'un des gardiens.
Un de mes partisans sans doute, mais l'heure n'était plus à l'évasion.
-Une plume et du parchemin.
A peine avais-je terminé ma requête que j'étais servi. L'autorité m'a toujours été naturelle. Les rayons du soleil commençaient à faiblir. Mon règne pouvait renaître.
Je me mis alors à rédiger.
i « J'ai toujours été un élève brillant. J'ai toujours eu conscience de ma supériorité sur les autres. C'est pour cette raison que j'ai été chez les Serpentards. L'Ambition est un Art et il a régi toute mon existence. L'envie de me dépasser et d'acquérir enfin le poste et la puissance que je méritais.
A mon arrivée à Poudlard, j'avais déjà ce besoin secret en moi. Je connaissais le but. Poudlarda donné l'accès aux moyens pour parvenir à ce but. J'avais appris le rejet, j'allais apprendre la dissimulation. Pour tous j'étais un élève modèle : préfet, premier au tableau d'honneur. Les professeurs, le personnel et les autres élèves de Poudlard disaient et pensaient le plus grand bien de moi. Ils doivent encore le penser d'ailleurs. Tout excepté un.
Albus Dumbledore. Je revois parfaitement son regard désapprobateur et sa mine pensive lors de l'arrestation de Rubeus.
Je n'ai jamais rien eu contre Rubeus Hagrid quoiqu'on en dise. Il s'est simplement trouvé à chaque fois au mauvais endroit au mauvais moment. Sa mort n'était pas calculé mais sa hargne à vouloir protéger le jeune Potter me dérangeait.
Quand à Dumbledore, il a eu, a et aura toujours mon respect. Un égal. Il était regrettable que nous n'ayons pas les même aspirations. Nous aurions sans doute accompli de grandes choses. Sa mort non plus n'était pas intentionnel. Uniquement nécessaire.
Les gens pensent que j'éprouve du plaisir à tuer. Pas spécialement. Ni plaisir, ni déplaisir. Cela est. Quelque chose me gêne dans ma marche, j'élimine ce quelque chose. Je ne torture pas et ceux qui finalement peuvent encore se plaindre de mon comportement cynique sont mes propres partisans.
Je n'ai jamais voulu assassiner que deux personnes : le jeune Potter et son père. James fut relativement simple à abattre. A l'époque mon pouvoir était déjà bien installé. Puis il y a eu le jeune Potter. Un bébé. Sa mère…je n'avais aucune intention de la tuer, j'ai essayé de l'écarter. Elle l'a sauvé cette nuit là. Je comprenais alors ma dernière leçon : il était inutile de vouloir être charitable. En laissant à Lily Potter 30 secondes à vivre en plus, je lui avais permis de m'affaiblir considérablement.
Il n'y a pas de bien ou de mal. Il n'y a pas d'émotions, il y a l'ambition et le pouvoir. Il n'y a pas de passion, il y a la froide logique et l'enchaînement implacable de toutes actions. J'ai fais mon choix et je suis ma destinée.
Après cet évènement, Toute mon énergie se résumait à l'élimination de Potter. Il était le dernier rempart. Potter mort, je gagnais le prestige. Potter mort, le peuple allait trembler de peur à ma seule image, à ma seule évocation. Potter mort, la maison Gryffondors perdait son seul héritier, son pilier, elle disparaissait définitivement.
Il a été un bon adversaire, dur à anéantir. Sa force résidait en son entourage alors que c'était là mon unique faiblesse. J'ai toujours été entouré par des crétins ou par des lâches, Malefoy, Jones et Cina étant des exceptions. /i
Je posais un instant ma plume. Parler de Potter me ramenait à quelques jours plus tôt. Là où tout s'était joué.
FLASHBACK
font color =red Face à face les deux armées se jaugeaient : Aurores et partisans de Potter contre Détarqueurs et partisans de Voldemort. Les bannières flottaient donnant un air de fête à la campagne silencieuse.
Un cri avait retentit : « Vengeons Dumbledore !!!! ». Tous se jetèrent les uns sur les autres. Un maelström d'éclairs, de paroles, de menaces, de poussière, de sang, de souffrance, de haine et de cris.
Potter touché à l'épaule aperçut Fred et Georges tomber sous un éclair aveuglant. Il s'effondra lui-même quelques secondes après. En relevant la tête, son regard tomba sur une silhouette fine.
Cape noire, Voldemort semblait impassible au milieu de cette tempête sonore. D'un geste de baguette il releva Harry.
C'est donc ici que tout s'achève Harry Potter.
Pourquoi ?
Un des sourcils de Voldemort s'arqua. C'était une question à laquelle il ne s'attendait pas.
Pour leur faire perdre tout espoir répliqua t'il en désignant la plaine.
Je ne comprends pas.
Un rire rauque se fit entendre qui glaça d'effroi le jeune Harry.
Parce que ceux qui ont perdu l'espoir sont faciles à soumettre et celui qui obtient la soumission détient le Pouvoir. Admire Potter. Admire mon œuvre. Le monde de la Sorcellerie est en train de perdre tout espoir. Tu es le dernier rempart. N'y vois donc rien de personnel.
Harry ferma les yeux prêt à recevoir le coup de grâce mais des voix l'en empêchèrent.
Vous devrez nous tuer avec lui !
Ron, Hermione et Ginny.
Bonjour Maître.
Rogue. Harry rouvrit les yeux. Non.Il y avait encore de l'espoir.
- Mon mangemort le plus prometteur.
Voldemort secoua la tête de manière amusée.
Quand je pense que vous nous avez trahi. Décevant en vérité.
D'un geste ample, Voldemort défit sa cape. Il ne voyait pas que les siens battaient déjà en retraite. /font
_Tom Elvis Jedusor, vous êtes accusé de crime contre le monde de la Sorcellerie. Demain à 7h00 sur la place Centrale, vous subirez l'Avada Kedavra.
Je voyais bien que l'assistance rêvait de me voir les supplier. Cette bande de faibles et de planqués. Croient-ils vraiment que moi, celui dont on n'osait pas prononcer le nom, Voldemort, j'allais les supplier? Un mince sourire se dessina sur mes lèvres et je vis la peur luire au fond de leurs regards. De toute les manières ils n'avaient plus le choix : me laisser à Azkaban leurs seraient trop dangereux.
J'entendis vaguement le ministre donner des ordres. Ils se croient sans doute en contrôle. D'un seul geste je pourrais tous les balayer même sans ma baguette magique. Néanmoins j'ai décidé que tout cela finira ici. Je ne me débattrai pas. J'ai accompli ce pourquoi j'étais.
Ils me reconduisirent dans ma cellule anti-magie.
-Avez-vous besoin de quoi que ce soit ? Me demanda avec grand respect l'un des gardiens.
Un de mes partisans sans doute, mais l'heure n'était plus à l'évasion.
-Une plume et du parchemin.
A peine avais-je terminé ma requête que j'étais servi. L'autorité m'a toujours été naturelle. Les rayons du soleil commençaient à faiblir. Mon règne pouvait renaître.
Je me mis alors à rédiger.
i « J'ai toujours été un élève brillant. J'ai toujours eu conscience de ma supériorité sur les autres. C'est pour cette raison que j'ai été chez les Serpentards. L'Ambition est un Art et il a régi toute mon existence. L'envie de me dépasser et d'acquérir enfin le poste et la puissance que je méritais.
A mon arrivée à Poudlard, j'avais déjà ce besoin secret en moi. Je connaissais le but. Poudlarda donné l'accès aux moyens pour parvenir à ce but. J'avais appris le rejet, j'allais apprendre la dissimulation. Pour tous j'étais un élève modèle : préfet, premier au tableau d'honneur. Les professeurs, le personnel et les autres élèves de Poudlard disaient et pensaient le plus grand bien de moi. Ils doivent encore le penser d'ailleurs. Tout excepté un.
Albus Dumbledore. Je revois parfaitement son regard désapprobateur et sa mine pensive lors de l'arrestation de Rubeus.
Je n'ai jamais rien eu contre Rubeus Hagrid quoiqu'on en dise. Il s'est simplement trouvé à chaque fois au mauvais endroit au mauvais moment. Sa mort n'était pas calculé mais sa hargne à vouloir protéger le jeune Potter me dérangeait.
Quand à Dumbledore, il a eu, a et aura toujours mon respect. Un égal. Il était regrettable que nous n'ayons pas les même aspirations. Nous aurions sans doute accompli de grandes choses. Sa mort non plus n'était pas intentionnel. Uniquement nécessaire.
Les gens pensent que j'éprouve du plaisir à tuer. Pas spécialement. Ni plaisir, ni déplaisir. Cela est. Quelque chose me gêne dans ma marche, j'élimine ce quelque chose. Je ne torture pas et ceux qui finalement peuvent encore se plaindre de mon comportement cynique sont mes propres partisans.
Je n'ai jamais voulu assassiner que deux personnes : le jeune Potter et son père. James fut relativement simple à abattre. A l'époque mon pouvoir était déjà bien installé. Puis il y a eu le jeune Potter. Un bébé. Sa mère…je n'avais aucune intention de la tuer, j'ai essayé de l'écarter. Elle l'a sauvé cette nuit là. Je comprenais alors ma dernière leçon : il était inutile de vouloir être charitable. En laissant à Lily Potter 30 secondes à vivre en plus, je lui avais permis de m'affaiblir considérablement.
Il n'y a pas de bien ou de mal. Il n'y a pas d'émotions, il y a l'ambition et le pouvoir. Il n'y a pas de passion, il y a la froide logique et l'enchaînement implacable de toutes actions. J'ai fais mon choix et je suis ma destinée.
Après cet évènement, Toute mon énergie se résumait à l'élimination de Potter. Il était le dernier rempart. Potter mort, je gagnais le prestige. Potter mort, le peuple allait trembler de peur à ma seule image, à ma seule évocation. Potter mort, la maison Gryffondors perdait son seul héritier, son pilier, elle disparaissait définitivement.
Il a été un bon adversaire, dur à anéantir. Sa force résidait en son entourage alors que c'était là mon unique faiblesse. J'ai toujours été entouré par des crétins ou par des lâches, Malefoy, Jones et Cina étant des exceptions. /i
Je posais un instant ma plume. Parler de Potter me ramenait à quelques jours plus tôt. Là où tout s'était joué.
FLASHBACK
font color =red Face à face les deux armées se jaugeaient : Aurores et partisans de Potter contre Détarqueurs et partisans de Voldemort. Les bannières flottaient donnant un air de fête à la campagne silencieuse.
Un cri avait retentit : « Vengeons Dumbledore !!!! ». Tous se jetèrent les uns sur les autres. Un maelström d'éclairs, de paroles, de menaces, de poussière, de sang, de souffrance, de haine et de cris.
Potter touché à l'épaule aperçut Fred et Georges tomber sous un éclair aveuglant. Il s'effondra lui-même quelques secondes après. En relevant la tête, son regard tomba sur une silhouette fine.
Cape noire, Voldemort semblait impassible au milieu de cette tempête sonore. D'un geste de baguette il releva Harry.
C'est donc ici que tout s'achève Harry Potter.
Pourquoi ?
Un des sourcils de Voldemort s'arqua. C'était une question à laquelle il ne s'attendait pas.
Pour leur faire perdre tout espoir répliqua t'il en désignant la plaine.
Je ne comprends pas.
Un rire rauque se fit entendre qui glaça d'effroi le jeune Harry.
Parce que ceux qui ont perdu l'espoir sont faciles à soumettre et celui qui obtient la soumission détient le Pouvoir. Admire Potter. Admire mon œuvre. Le monde de la Sorcellerie est en train de perdre tout espoir. Tu es le dernier rempart. N'y vois donc rien de personnel.
Harry ferma les yeux prêt à recevoir le coup de grâce mais des voix l'en empêchèrent.
Vous devrez nous tuer avec lui !
Ron, Hermione et Ginny.
Bonjour Maître.
Rogue. Harry rouvrit les yeux. Non.Il y avait encore de l'espoir.
- Mon mangemort le plus prometteur.
Voldemort secoua la tête de manière amusée.
Quand je pense que vous nous avez trahi. Décevant en vérité.
D'un geste ample, Voldemort défit sa cape. Il ne voyait pas que les siens battaient déjà en retraite. /font
