Attention, cette partie est susceptible de choquer les lecteurs un peu frileux, nonobstant la mise en garde rituelle pour les lemons (tout au moins aux vues des cris d'orfraies qu'ont poussés certains betas-lecteur ^^!!!!) Si la S-M ou le bondage vous font grimper au mur (même si j'aurais pu abuser davantage) passer votre chemin.

Servant

3ème partie





Squall entra dans le hall du club, Seifer sur les talons.

Il sentait la détresse de son ami et son malaise et dut se retenir pour se tourner vers lui et le réconforter.

Seifer avala péniblement sa salive en voyant nombre de jeunes hommes assis sur des coussins, le regard vide et terne, un collier autour du cou, déposés là comme au vestiaire.

Squall tendit une petite plaque de métal au portier et ils furent introduit dans le cercle interne du club.

Un homme d'une quarantaine d'année s'approcha d'eux.

"- Monsieur Trigosta, ravi de vous voir. Je suis heureux que vous ayez pu nous rejoindre. Le portier n'a pas fait trop de difficulté je pense ?"

Squall rit doucement.

"- Non, pas du tout. Dès qu'il a vérifié l'alimentation de mon compte en banque, il s'est fait très serviable.

L'homme rit à son tour et déshabilla Seifer des yeux.

"- Superbe modèle. Comment vous en faites vous respecter ? Il m'a l'air plus fort que vous pourtant."

Squall eut un petit sourire en coin.

"- La violence est la dernière des méthodes pour se faire obéir de lui. Et je ne voudrais pas le marquer. Il vaut trop cher."

"- Un soldat." Jugea le type et Squall hocha la tête. Il commença a essayé de le tâter et Seifer lui laça un regard si mauvais que le type recula.

Squall fronça les sourcils et Seifer prit une petite mine contrite.

Le type ouvrit de grands yeux.

"- J'aimerais bien savoir comment vous faite pour vous en faire obéir quand même."

"- Tout est dans le dressage." Lâcha Squall, ironique.

"- Venez." L'invita son guide.

Ils marchèrent le long d'un couloir assez sombre et finirent par s'arrêter devant une lourde porte de bois.

Leur guide l'ouvrit et les précéda dans la pièce.

Assis autours d'une table, Squall reconnu les cinq marchands que l'espion de son père avait déjà repéré, plus quelques autres qu'il ne connaissait pas.

Dereck se leva et lui serra la main avant de le présenter aux autres.

Le traditionnel serrage de main achevé, il fut invité à s'asseoir sur les profonds divans de la pièce et Seifer imita ses "confrères" au collier et s'assit par terre à ses pieds.

Squall posa une main sur sa nuque, possessif.

"- Je suis honoré que vous m'ayez invité, messieurs."

"- Nous avons sans doute beaucoup de chose à discuter." Il claqua des doigts et l'un des jeunes gens qui attendaient en silence par terre se leva. "Emmène le blond faire le tour des installations." Le jeune homme s'inclina et attendit que Seifer se lève.

L'ex chevalier lança un regard interrogatif à Squall qui entérina l'ordre d'un battement de paupières.

Seifer se leva et suivi l'autre esclave.

***

"- Viens, tu vas voir, c'est pas très glorieux pour nous autres, mais on s'y fait."

Seifer suivit son guide vers les sous-sols du club.

"- Tu t'appelle comment ?"

"- Jaycen? Et toi ?"

"- Sieglen."

"- C'est un nom de fille ça !"

Sieglen eut un sourire amer.

"- C'est comme ça qu'IL veut que je m'appelle, j'obéit.Pourquoi, c'est ton vrai nom ?"

Seifer secoua la tête.

"- Non, mais Il m'a laissé choisir."

Sieglen ouvrit de grands yeux.

"- Il est généreux !"

"- Ça tu l'a dit." Sourit Seifer avec un plaisir non dissimulé.

Son guide lui tapota l'épaule, indulgent.

"- J'espère pour toi que tu ne te trompe pas sur son compte. Sinon, tu va en souffrir."

"- Je le connais depuis longtemps."

"- A ce point ?"

"- On a grandi ensemble."

Sieglen hocha la tête.

"- Je comprends mieux pourquoi tu lui es si dévoué."

Seifer se figea, interdit.

"- Qu'est ce que tu veux dire ?"

Le jeune homme eut un petit sourire mystérieux.

"- Pas grand chose, va. Ne t'en fait pas."

Seifer haussa les épaules et ils entrèrent dans la salle où s'entassaient tous les esclaves en attendant que leur maître les appellent.

***

Squall s'adossa au fauteuil avec nonchalance et prit un verre sur le plateau que lui présentait une jeune femme en tenue très légère.

"- Elle vous plait ?"

Squall haussa les épaules.

"- Je n'ai guère d'intérêt pour les femelles. Elles sont braillardes, chouineuses, et elles ne travaillent pas assez vite à mon goût."

L'homme qui lui avait parlé éclata de rire.

"- C'est sur que lorsqu'on voit votre "collier", on se dit que vous avez le goût des belles choses.Quelle est sa couleur, je n'ai pas eut le temps de voir."

Squall pencha la tête sur le côté, interloqué.

"- Couleur ?"

L'homme fronça les sourcils.

"- D'où venez vous donc ?"

"- Winhill."

"- C'est où ça ?"

"- Un trou bouseux... Pourquoi croyez vous que je sois venu ici. Winhill est excellent pour être au calme, mais question choix et animation, ce n'est pas terrible."

Les marchands éclatèrent d'un rire gras et le dîner fut servit.

Squall attrapa une cuisse de poulet qu'il attaqua avec les dents.

"- Vous ne m'avez pas dit ce qu'étaient ces fameuses couleurs."

Sodan reposa son assiette.

"- Il s'agit d'un code de couleur pour que les "laisses" sachent quels "colliers" sont libres de droits ou chasse gardée.Le blanc pour les colliers "libres", le rouge pour ceux qui ont un propriétaire, le violet pour ceux dont le propriétaire demande un dédommagement pour l'utilisation de leur "collier" et le noir pour ceux dont les propriétaires ne veulent pas les voir utilisés par quelqu'un d'autre."

Squall fit mine de réfléchir.

"- Intéressant."

Dereck repoussa la jeune femme qu'il tripotait depuis quelques minutes.

"- Dites moi, quel genre de marchandise vous intéresserait ?"

Le brun se caressa la mâchoire.

"- Humm. un male, jeune, mignon, et avec du caractère."

"- Si vous avez les moyens de payer, ce sera sans problème."

Squall eut un sourire prédateur

"- Je n'en doute pas. Sinon je ne me serais pas adressé à vous."

***

Seifer s'assit du bout des fesses sur l'un des poufs qui garnissait le véritable harem et tandis l'oreille.

Sieglen lui passa une tasse de thé qu'il commença lentement à siroter. Il le présenta à tous les autres esclaves présents et une conversation bonne enfant ne tarda pas à réchauffer l'atmosphère.

"- Vous deux là !"

Sieglen sursauta et poussa Seifer du coude.

"- Vous là oui.Sieglen, c'est ça ? Et le blondinet. Venez avec moi."

Seifer lança un coup d'?il à son nouvel ami.

"- Viens."

Ils se levèrent et suivirent l'homme qui les avaient appelés.

"- T'es un petit nouveau toi ?" Il aperçut son collier en cuir et eut un rictus sinistre. "Venez."

Sieglen repoussa une mèche brune derrière son oreille et suivit sans rien dire.

Seifer fronça les sourcils mais suivit le mouvement, prudemment sur ses gardes.

"- T'as finit de traîner !"

Seifer eut un petit rictus sinistre et accéléra légèrement l'allure.

***

Squall suivit deux de ses nouveaux "amis" et passa en revus une bonne partie de la marchandise que le club avait à fournir.

S'accroupissant devant un garçon d'une douzaine d'année, il eut un rictus glacial.

"- Combien pour ce gosse ?"

Sodan haussa un sourcil.

"- N'est il pas un peu jeune pour vous ?"

"- Pas pour ce que j'ai en tête.. Et j'aime bien dresser moi-même mes jouets."

Le vendeur lâcha un petit rire.

"- 2000 gils."

Squall examina le gosse qui le fixait avec de grand yeux terrorisés.

"- 1500. Pas plus. Il est sous-alimenté, il a été battu et plusieurs cicatrices ne partiront pas."

L'homme fit la grimace.

"- 1800, j'ai des frais.

"- 1600"

"- 1700." Grinça le vendeur.

"- Ça marche."

Ils se tapèrent dans la main pour sceller le marché et Squall attrapa la laisse du gamin et le tira derrière lui.

"- Viens là toi."

Le gosse obéit en tremblant.

Un bruit de lutte se fit soudain entendre et Squall lâcha un juron en voyant les protagonistes.

***

Seifer suivit Sieglen et le type dans une alcôve.

Il fronça les sourcils.

Il acceptait de jouer les propriétés de Squall, mais il était hors de question qu'il laisse d'autres hommes poser leur pattes sur lui. Il se tourna vers le loueur.

"- Je crois que vous faites une légère erreur. Mon propriétaire ne va pas vraiment apprécier."

Le type haussa les épaules.

"- Personne ne te demande de penser. Tu obéit et tu la boucle."

"- J'en doute."

Le fouet électrique du loueur se leva et Seifer lui attrapa le poignet avant qu'il n'ai pu abattre son coup. D'une brusque torsion, il lui brisa l'articulation. L'homme se mit à glapir comme un goret et un petit rictus sinistre apparut sur les lèvres du blond. Les clients pâlirent et reculèrent en appelant à l'aide.

"- JAYCEN !"

Seifer se retourna.

Squall le fixait, visiblement fout de rage, un gamin tenu en lasse derrière lui.

"- A quoi tu joues !"

Seifer le fixa froidement, lui laissant le temps d'analyser la situation.

"- Je me suis juste défendu. Il y a des limites à ne pas dépasser."

Squall se calma et retint les gardes de la main.

"- Nous réglerons ça tout à l'heure.Je suis en partie responsable de la situation."

Derek couru vers lui.

"- Que ce passe-t-il ?"

"- Ce "type" à cru bon de louer MON collier à ces clients.Je n'apprécie pas particulièrement ce genre d'indiscrétions."

Derek fronça les sourcils.

"- En effet, je comprend.Si vous ne voulez pas que de telles scène se reproduisent, il serait toutefois préférable que vous lui changiez son collier."

Squall hocha la tête.

"- Je m'en occuperais dès que nous serons revenus à notre hôtel."

Derek se calma quelque peu.

"- Jaycen, nous y allons."

"- Bien, maître."

"- Prends le gosse, il est trop faible."

Seifer s'exécuta et prit le garçon dans ses bras.

L'enfant se détendit quelque peu contre lui et il se retint difficilement de lui lancer un regard rassurant.

"- Allons-y.

***

Seifer posa l'enfant sur le divan de leur chambre.

"- Je suis navré Seifer. Je ne pensais pas que tu te retrouverais dans ce genre de situation. Ça va ?"

"- Ça va. C'est quoi ce gosse ?"

Squall rougit.

"- J'ai pas pu résister."

"- SQUALL !"

"- Je ne pouvais pas le laisser avec ces pervers !"

"- On ai là pour ça." Il s'accroupit devant l'enfant. "Ne t'inquiètes pas. Squall n'est pas un vrai esclavagiste, et je ne suis pas un vrais "collier". Nous sommes des SeeDs. Tu sais ce que c'est ?"

L'enfant fit oui de la tête.

"- Nous sommes là en mission pour démanteler le trafic d'esclaves. Tu voudras nous aider ?"

L'enfant se redressa.

"- Bien sur !"

"- Brave petit !"

Squall s'accroupit à son tour près de lui.

"- Comment t'appelles-tu ?"

"- Domenic."

"- Et bien, Domenic, La première chose, tu va prendre un bain, et pendant que Seifer va soigner tes blessures, je vais aller acheter des vêtements neufs pour toi, et un collier noir pour lui."

"- Collier noir ?"

Squall expliqua rapidement le code des couleurs.

"- Oh oui, noir s'il te plait !!!!!"

Squall se fendit d'un sourire bizarre mais n'ajouta rien.

***

Trois semaines plus tard.

Le temps du pari s'écoula mais les deux SeeDs se virent contraint à continuer de jouer le jeu, leur investigation prenant plus longtemps que prévu.

Irrité, Squall était sortit prendre l'air.

On toqua à la porte.

Domenic quitta le sofa où Seifer lui apprenait à lire et alla ouvrir la porte.

"- Jaycen, où est ton maître ?"

Seifer se retint de dégager Sodan à coups de pieds.

"- Il est sortit prendre l'air ."

Un coup de cravache le cueillit à la joue et ses prunelles étincelèrent de rage.

"- Appelle moi maître !"

"- Je n'ai qu'un seul maître, monsieur !"

Sodan grinçait des dents lorsque Squall rentra.

"- Quel est le problème ?"

"- Votre collier fait preuve de bien d'outrecuidance."

"- Il est juste très exclusif. Que puis-je faire pour vous ?"

"- Vous êtes invité à une Chasse demain soir."

"- Où ?"

Sodan eut un rictus froid.

"- Vous verrez."

Squall haussa les épaules.

"- Très bien."

"- Une voiture du Dionysos viendra vous chercher avec vos jouets demain soir à 17h."

"- Je serais prêt"

"- Alors c'est parfait."

***

Le lendemain.

Squall vérifia les colliers de Seifer et de Domenic, noirs, bien entendus, et remis au gamin un petit pistolet de poing.

"- C'est pour te protéger en cas de besoin. Reste près de Seifer, ne le quitte pas d'une semelle, et tout ira bien.

Seifer eut un rictus cynique et enfila son trench-coat avant de solidement attaché dessous sa gunblade et celle de Squall.

"-J'es père que les troupes de ton père sont prêtes à réagir au quart de tour !"

Squall exhiba le talon de sa botte dans lequel il fixa un petit objet.

"- Ne t'en fait pas. Je viens de lancer l'émetteur. Ils nous suivrons à la trace."

"- Et quand sauront-ils qu'ils doivent intervenir ?"

"- Le satellite Gaya a été réquisitionné et filmera toute la scène.."

Seifer renifla.

On sonna à la porte de leur chambre.

"- Et bien allons y."

Squall eut un sourire prédateur.

"- Ta dernière journée au collier Seif'. Ne va pas me la gâcher."

Seifer haussa les épaules, un peu mal à l'aise.

Ils quittèrent la chambre et s'engouffrèrent dans la voiture qui les emmenait sur le "champs de capture" des prochains esclaves.

***

"- Où sont-ils ?"

"- Ils se dirigent vers le sud, monsieur le président.

Laguna soupira et s'appuya contre le dossier de sa chaise.

Kyros se pencha au dessus de lui et lui massa les épaules.

"- Au moins on sait qu'ils vont bien."

Laguna grogna.

"- Ils sont arrêtés monsieur. Devons nous lancer l'opération ?"

Laguna secoua la tête.

"- Non, mettez juste les troupes en position."

Kyros sourit.

"- Viens là !" Ordonna Laguna.

Kyros lui obéit et s'assit sur ses genoux.

"- Je me demande dans quel état on va voir revenir Seifer."

"- Probablement fou de rage.Je suppose que ça se réglera dans le sang encore une fois."

Kyros soupira et se nicha dans le cou de son ami.

"- On verra.Même si je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi."

"- Ha oui ?"

"- Oui."

"- Tu crois que."

"- Certain."

Laguna renifla, amusé.

"- Ça pourrait être intéressant, tu ne crois pas ?"

"- LAGUNA !"

"- Tu n'es pas de mon avis ?

"- Si, mais il faut bien que quelqu'un fasse semblant de protester !

***

"- Monsieur Trigosta ! Quel plaisir de vous voir !"

Squall serra la main de Derek et Seifer eut un petit sourire amical pour Sieglen.

"- Drôle de tenue pour votre collier."

Squall eut un petit rire.

"- Que voulez vous. Il n'oubliera jamais qu'il a été un soldat et si je ne lui laisse pas un peu de détente de temps en temps, il devient insupportable."

Derek secoua la tête.

"- Vous êtes trop coulant avec lui."

Squall secoua la tête et continua à mi-voix pour que Seifer ne l'entende pas.

"- Non. Croyez moi. Je le connais bien. Il a pas l'air comme ça, mais c'est un tendre. Il aime me faire plaisir, mais il faut lui laisser parfois la bride sur le cou sinon il devient intraitable. Un peu comme un faucon. Vous pouvez le mettre aux longes et le briser, ou faire en sorte de l'apprivoiser, de le faire travailler pas affection, et de lui faire garder toute sa gniak. Je vous laisse deviner lequel des deux ramènera les plus belles proies."

Derek se fendit d'un petit sourire indulgent.

"- Vous êtes encore jeune.Je doute que vous soyez encore un bon juge des caractères. Celui là, vous devrez le briser pour l'avoir à vos pieds."

Squall éclata de rire et Seifer se retourna en fronçant les sourcils. Le brun lui fit un petit geste de la main et il retourna à sa conversation avec Sieglen, Domenic sur les talons.

"- Il est déjà à mes pieds. Même s'il ne s'en rends pas encore compte."

Son interlocuteur le regarda bizarrement.

"- Pourquoi ai-je la curieuse impression que votre conversation est à deux niveaux ?"

Squall se contenta de sourire.

***

"- Monsieur le président ? L'attaque à commencée. Quand devons nous intervenir ?"

"- Lorsque les combats seront au plus fort."

***

Seifer suivait de loin la bataille qui opposait les mercenaires recrutés pas les marchands et les jeunes gens du camp d'entraînement galbadien qui avait été choisi comme cible.

Il jeta un coup d'?il à Squall puis se rapprocha de lui.

"- Alors ? Quand Esthar se manifestera-t-elle ?"

Squall lui montra de la main.

"- Maintenant."

Un chaos indescriptible s'ensuivit.

Les mercenaires, vites débordées, furent arrêtés ou tués en quelques instants.

Près des voitures, les marchands eurent la désagréable surprise de voir les pneus des véhicules à plats, crevés par un petit couteau manié de main experte par un petit garçon acheté par un SeeD.

Seifer sortit négligemment les deux gunblades de sous son trench-coat et tendit la sienne à Squall.

Le Chef des SeeDs se fit un plaisir de lire leurs droits aux esthariens et aux galbadiens arrêtés.

"- Que signifie ?"

"- Que vous êtes tous près à passer un très long moment au trou." Grinça Seifer en passant des menottes aux prisonniers.

Squall soupira, un peu dessus.

"- Vous auriez quand même pu faire semblant de résister ! Vous ne savez pas à quel point j'ai envie de vous démolir le portrait ! Seifer, tu peux détacher les jeunes gens ?"

"- A vos ordres, Chef !"

Sieglen fixa Seifer avec des yeux ronds comme il tranchait les liens qui l'entravaient avec son arme.

"- Que."

"- Nous sommes des SeeDs."

Sieglen ravala son air.

"- Ça veut dire qu'on est libre ?"

"- Dès que vous aurez fait vos dépositions et que vous serez passés à l'infirmerie, absolument."

Le rassura Laguna en s'approchant de son fils.

"- Beau travail, Squall."

"- Tu étais dans le coin ?"

"- J'attendais dans l'hydre. Hé, Seifer, tu peux enlever ça, maintenant !" Continua la président en désignant le collier de velours noir.

Seifer agita la main.

"- Tout à l'heure. Je finis avec eux, d'abord."

Kyros se fendit d'un petit sourire appréciateur et Laguna lui colla discrètement quelques billets dans la main.

"- Le plus dur reste encore à venir !" Remarqua la président.

"- J'ai toute confiance en Seifer."

***

Le soir même, BGU.

Seifer soupira en se regardant dans la glace.

A peine arrivé à la BGU, Cid l'avait informé qu'il était promus SeeD grâce à son excellent travail sur sa mission, et il se retrouvait maintenant dans l'une des chambres individuelles les plus isolées de l'université.

Avec une peine presque physique, il ôta le collier qui lui enserrait la gorge et le rangea précieusement dans un tiroir.

Un peu déboussolé de se retrouver seul dans sa chambre après près d'un mois passé à vivre 24 h/24 littéralement collé à Squall, il se laissa tomber sur le lit et grimaça.

Fermant les yeux, il essaya de s'endormir sans y parvenir.

On toqua à sa porte et il bondit sur ses pieds, espérant contre toute attente que ce serait Squall qui viendrait le voir.

"- Domenic ? Que ce passe-t-il ?"

L'enfant lui lança un regard un peu confus.

"- Je suis désolé, j'ai peur de rester tout seul. Et je connais personne ici."

Seifer le prit dans ses bras et l'assis sur le lit.

"- Alors tu vas rester à la BGU, finalement ?"

L'enfant hocha vigoureusement la tête.

"- Tu n'as pas enlevé ton collier ? Attends, je vais le faire."

Domenic posa une main dessus et secoua la tête.

"- Non, je veux le garder !"

"- Pourquoi diable ?"

L'enfant lui lança un regard un peu triste.

"- C'est tout ce que j'ai."

L'ex-chevalier ne dit rien.

Il allongea l'enfant sous les draps et s'assis près de lui.

"- Dors, va. Tu en as besoin."

L'enfant bailla. Quelques minutes plus tard, il dormait.

***

Deux semaines plus tard.

Kyros ouvrit la porte de la Serre et se faufila à l'intérieur.

Souriant, il ne mit pas longtemps à trouver Seifer qui s'acharnait sur un T- Rex assez hargneux.

Le mince guerrier patienta un moment puis s'approcha du blond essoufflé.

"- Ça va ?"

Seifer sursauta.

"- Vous voulez me faire avoir une attaque ?"

Kyros ricana.

"- Tu es de bien mauvais poil depuis quelques jours."

Seifer grogna.

"- Squall s'inquiète pour toi tu sais.."

Kyros s'amusa de voir le blond passer de l'irritation à l'anticipation, à la joie, puis au découragement et à la résignation.

"- Si vous le dites. Perso, je m'en fout."

"- Et tu veux faire croire ça à qui ?"

Seifer se retourna comme un serpent à qui on aurait mordu la queue.

Une seconde interdit, il vit que Kyros s'était déjà éloigné.

Encore plus en colère, il regagna sa chambre.

***

"- A quoi tu joues Squall ?"

"- A savoir ?"

"- Avec Seifer. Tu te rends comptes qu'il ne sait absolument plus où il en est."

"- Je sais."

"- T'es un peu sadique, quelque part."

"- Je sais aussi. C'est bien pour ça que je le dresse. Je ne voudrais pas lui faire de mal."

Edéa haussa un sourcil.

***

Seifer se passa un peu d'eau sur le visage. Sa main descendit sur son cou et se referma délicatement autour de sa gorge.

Il soupira.

Plus le temps passait, et plus ce foutu collier lui manquait.

Il secoua la tête.

C'était autant la main qui tenait cette foutue laisse que ce foutu collier qui lui manquaient.."

***

"- Salut, Seifer !"

Le blond gronda un mot et s'éloigna rapidement de la jeune femme brune qui visiblement ne l'entendait pas de cette oreille.

"- Qu'est ce qui t'arrives, tu boudes ?"

Seifer ne dit rien et marcha plus vite.

"- Tu cours où comme ça ? Ah je sais ! Le toutou-servant de Squall à une course à faire pour son maître !"

Un voile rouge passa devant les yeux de Seifer.

Sa main vola si vite qu'il ne put même pas se retenir et attrapa la sorcière par la gorge, la clouant au mur.

Piaulant comme elle pouvait, les pieds ne touchant plus terre, elle tenta de supplier l'ancien chevalier pour qu'il la lâche.

Irvine s'accrocha à son bras pour le forcer à lâcher prise.

Rien n'y fit.

S'y mettant à trois, les SeeDs essayèrent de dégager la jeune femme qu'étranglait lentement le blond, sourd à toutes leur prières.

"- SEIFER ! Lâche-la !"

Le blond ouvrit instantanément la main.

Lentement, il fit face à Squall, les poings serrés.

Le SeeD était pâle, visiblement inquiet;

Lorsqu'il demanda à Irvine des nouvelles de Linoa, Seifer tourna les talons et s'enfuit vers sa chambre, la colère menaçant à nouveau de détruire son peu de contrôle.

Squall le regarda s'échapper sans rien dire.

***

Seifer se recroquevilla sur son lit.

Des sanglots lui creusèrent la gorge.

Squall lui manquait.

Il se reprit.

Son maître lui manquait. Ses ordres autant que ses caresses.

Il avait beau retourner toutes ses pensées dans sa tête, il en revenait toujours au même point. Il n'était pas fait pour ce débrouiller seul. Il avait besoin de quelqu'un pour le tenir en laisse, pour maîtriser les pulsions assassines qui le dominaient parfois. Tout simplement. Et c'était Squall.

Il soupira et se redressa.

Si Squall n'était pas arrivé et ne lui avait pas ordonné de lâcher la jeune femme, il l'aurait tuée sans le moindre état d'âme, simplement parce qu'il aurait aimé que son persiflage soit le reflet de la réalité. Et que cela lui faisait mal.

Il se leva et ouvrit le petit tiroir se sa commode.

Prenant le petit collier de velours noir, il le serra dans sa main.

Secouant la tête, il se décida à jouer le tout pour le tout.

***

Laguna vit Seifer sortir de sa chambre, un petit bout de tissu noir dans la main.

Un grand sourire aux lèvres, il congédia Kyros et le suivit.

***

Squall fronça les sourcils. Il ne s'attendait vraiment pas à ce que Seifer réagisse de cette façon. Il voulait qu'il vienne le supplier, mais pas qu'il attaque tout ce qui bouge par dépit.

Il sursauta lorsqu'on toqua à la porte.

"- Entrez !"

Seifer entra et ferma la porte derrière lui.

"- Seifer ? Qu'y a-t-il ?"

Le blond hésita une seconde puis tendit ce qu'il avait à la main.

Squall le prit.

"- Qu'est ce que tu veux que je fasse de ça ?"

"- Tu m'as forcé à t'obéir comme un esclave pendant un mois.. Et maintenant, je suis incapable de m'en passer. Tu as vu ce qui c'est passé avec Linoa. Je n'ai obéit qu'au son de ta voix. Je suis un danger pour les autres.je veux que tu me remettes mon collier."

Squall ouvrit de grands yeux. Il s'attendait à tout, mais pas à ça ! Il voulait que Seifer lui soit soumis, mais pas à ce point !

Il secoua la tête, cherchant à se dégager les neurones.

"- Tu te rends compte de ce que tu me demandes ?"

"- Tu te rends compte de ce que tu m'as fais ?"

"- Seifer."

"- Je ne suis pas fait pour vivre sans quelqu'un pour me contrôler et me diriger.Cid et la BGU y ont échoués, Ultimécia. Maintenant toi. C'est ce que j'ai toujours inconsciemment cherché, ce dont j'ai besoin pour mon propre équilibre, Squall.J'ai BESOIN d'un maître."

Squall lui fit signe de s'asseoir près de lui.

Il lui prit le collier des mains et le lui attacha autours du cou.

Un sourire satisfait fleurit à ses lèvres et il posa sa main sur la nuque du jeune homme, possessif.

"- Et moi j'ai besoin d'être ton maître, Seifer.."

Seifer sourit en sentant les lèvres de Squall glisser le long de son cou vers ses omoplates.

"- C'était pour ça ton pari ?"

Squall lui mordilla l'oreille.

"- Oui. j'ai attendu que tu sois ivre et j'ai triché aux cartes."

Seifer ferma les yeux.

"- Tu as triché ? Pourquoi ?"

"- Je voulais que tu sois à moi.Enlève ton trench-coat."

Le blond obéit promptement et Squall ouvrit son éternel gilet bleu avant de le faire glisser le long de ses épaules.

"- Tu es vraiment bien obéissant quand tu veux."

"- Un brave petit faucon ?"

Squall rit doucement.

"- Tes longes sont-elles suffisamment courtes ?"

"- Tu viens de les mettre à l'exacte longueur."

Les mains de Squall quittèrent le torse de Seifer.

"- Déshabille-moi."

Le blond ne se fit pas prier.

Lentement, il fit glisser le blouson de cuir et fit passer le t-shirt pas dessus la tête de son maître en lui caressant tendrement les flancs. Il prit tout son temps pour dénouer une à une les ceintures de brun, puis ouvrit le pantalon, le faisant glisser sur les hanches de son cadet et libérant une érection déjà impressionnante.

Une fois nu, Squall s'accroupit devant lui.

"- Allonge-toi sur le lit. Sur le ventre."

Frémissant d'anticipation, il obéit.

Squall se lécha les lèvres et ramassa une de ses ceintures au sol.

Attrapant les mains de Seifer, il les lui noua dans le dos.

"- Squall ?"

"- Chut, pas un mot, Seifer."

"- Mais."

Squall fronça les sourcils et attrapa une autre ceinture pour lui administrer un bon coup entre les omoplates, laissant une trace rouge sur la peau pâle.

Seifer poussa un petit cri et Squall l'abandonna là.

Le blond s'agita, mal à l'aise et un peu frustré.

"- Squall !"

Un nouveau coup le cueillit, marquant sa croupe.

"- Pas un mot je t'ai dit."

Seifer soupira et se tut.

Pendant de longues secondes, Squall ne fit rien.

Seifer gémit et un nouveau coup lui cingla les jambes.

Il se raidit.

Une main lui caressa soudain le flanc puis disparu, aussi légère qu'une plume, faisant bondir le jeune homme anticipant un nouveau coup qui ne vint pas.

Squall s'amusait.

Une caresse suivit, aussi légère et courte que la première et lui enflamma les épaules, puis les chevilles. Il ferma les yeux.

Les mains de Squall volaient sur son corps sans concertation ou réflexion. Pas une fois il ne put savoir où la caresse suivante allait le prendre, le laissant pantelant de désir et à moitié fou de frustration.

Une chaleur violence lui brûla soudain les reins. Il mit une seconde à analyser la douleur comme telle avant d'un autre trait violent ne lui cingle les jambes puis ne prenne possession de ses épaules.

Il gémit et rouvrit les yeux.

Il se raidit.

Squall sourit.

Laguna aussi.

"- Squall."

"- Chhhhh."

Seifer se mordit la lèvre, rougissant furieusement, avant d'enfoncer son visage dans le matelas.

Dos à la porte, Squall l'embrassa dans le cou, alternant caresses et coups, aussi arythmiquement que possible, l'empêchant d'anticiper ses actions.

Avec bonne humeur, il poursuivit son jeu pendant de longues minutes.

"- Et maintenant, quel jeu allons-nous bien pouvoir inventer." Questionna-t- il lorsqu'il vit Seifer tremblant, de minuscules traînées rouges maculant son dos et ses reins, avant d'effacer les minces lignes sanglantes d'un coup de langue.

"- Tu pourrais peut-être passer à quelque chose d'un peu plus efficace ?" Lui répondit son père.

Squall se figea et pâlit.

"- La.Laguna."

Laguna quitta la porte où il était appuyé depuis un bon quart d'heure et prit la ceinture des mains de son fils avant de la poser sur le lit près de Seifer.

"- Tu as oublié quelque chose de très important." Le gronda-t-il gentiment. Il fouilla dans l'un des tiroirs de son fils en en sortit deux t-shirts.

Il les roula et les montra à son fils.

"- Je vais t'apprendre quelque chose."

Squall sortit de son mutisme.

"- Maimaimaimais."

"- Quoi ? Tu veux pas laisser ton vieux père jouer avec toi ? Je te prêterais Kyros si tu veux.."

Squall se fendit d'un sourire pervers, exacte réplique de celui qui barrait le visage de son père.

"- pourquoi pas."

Laguna dévoila une rangée de dents acérées et donna un coup de dents dans le vide.

"- Bonne réponse."

Il attrapa les t-shirts, utilisa le premier pour aveugler Seifer et le second pour le bâillonner.

Squall se renfrogna.

"- Qu'y a-t-il ?"

"- Il ne peut plus refuser quoi que ce soit comme ça !"

"- Mais si." Il fouilla la pièce du regard en attrapa une petite balle couineuse qui traînait sur une étagère. "Seifer. Si tu vois qu'on va trop loin pour toi, il te suffit de faire couiner la balle et on arrêtera immédiatement d'accord ?"

Le blond hocha la tête, soudain beaucoup plus détendu.

"- Et il accepte !" Squall en resta comme deux ronds de flanc.

"- Il n'attendait que ça. Au fait, ça faisait dix minutes qu'il m'avait vu."

Squall s'empourpra à l'idée de partager son amant avec son père.

Laguna récupéra deux ceintures et attacha les chevilles du blond au pied du lit, les écartant largement.

Ses mains coururent rapidement sur la peau du jeune homme et Squall fronça les sourcils avant de l'imiter, vexé que son père tire si vite des gémissements de la gorge de Seifer.

Travaillant des mains et de la langue, Squall et Laguna rivalisèrent d'attention pour le blond.

Laguna laissa ses mains s'égarer entre les jambes du jeune homme et caressa délicatement le membre gonflé de désir depuis trop longtemps.

Seifer gémit davantage et Laguna le prit dans sa bouche, laissant sa langue courir le long de son sexe, titillant le bout d'une langue insolente, s'enroulant au tour de la hampe, remontant vers les parties du dessous pour les mordre avec douceur.

Squall ôta le bâillon de Seifer et prit possession de sa bouche, mimant sur sa langue la possession de son père entre ses jambes.

Seifer n'essayait même plus de réfléchir, totalement perdu dans le tourbillon de sensations qui le submergeait.

Lorsque qu'un doigt couvert de salive s'enfonça en lui, il arqua les reins, geignant dans la bouche de Squall pour en avoir davantage;

Un second doigt rejoint le premier, vrillant en lui, l'écartelant d'une sensation inconnue jusque là.

Un troisième doigt ne se fit guère attendre et Seifer s'empala délibérément dessus. Laguna écarta les doigts, cherchant à le détendre autant que faire ce peut. Pliant les doigts, il effleura sa prostate et le blond ne put retenir un cri de pur plaisir.

Squall se désintéressa de sa bouche et se glissa sous lui, reprenant son sexe après que son père l'eut délaissé.

Laguna retira ses doigts, laissant Seifer se plaindre avec frustration.

Souriant, il se glissa dans la salle de bain et en revint avec une bouteille d'huile de bain.

Il s'en enduisit généreusement et guida son sexe jusqu'à la grotte vierge du blond.

"- Non."

Laguna s'arrêta aussitôt.

"- Seifer ?.

"- Veux.. Squall."

Laguna sourit.

Il tira Squall de son intérêt du moment pour la virilité de son ami et lui posa la bouteille dans la main.

"- C'est toi qu'il veut."

Squall fixa son père, interdit.

"- Mais qu'est ce que vous fichez !" Ce plaignit Seifer en remuant les reins, impatient.

Squall se prépara rapidement et l'empala d'un coup, lui arrachant un cri de douleur qui se transforma vite en gémissements de plaisir.

Laguna libera les mains de Seifer, lui permettant de se trouver une position plus confortable et se recula pour les laisser s'amuser tout seul, ne voulant plus se mêler de leur première étreinte.

Seifer l'attrapa par la cuisse avant qu'il ne s'écarte et le tira vers lui.

Un peu plus ébranlé à chaque coup de boutoir de Squall, il parvint à prendre Laguna dans sa bouche et le suça généreusement, satisfait des plaintes sourdes qui ne tardèrent pas à passer la gorge du président.

Laguna enfonça ses doigts dans la courte chevelure du jeune homme, se retenant à grand peine de lui faire accélérer le rythme et de s'enfoncer plus profondément dans sa gorge au risque de le blesser.

Squall accéléra brutalement son rythme et Seifer lâcha quelques cris inarticulés avant de se répandre sur le drap blanc. Ses muscles internes se contractèrent et Squall ne put résister à la pression soudaine. Il se répandit en lui, étouffant un gémissement sur sa nuque marqué de ses morsures.

Laguna se retira gentiment de la bouche de Seifer qui lui lança un petit regard désolé et totalement épuisé.

Kyros attrapa Laguna et fit un clin d'?il au jeune homme.

"- Ne t'en fait pas, je le finit." Murmura-t-il avant de s'accroupir devant son vieil ami qui s'appuya au mur pour ne pas tomber.

Squall rampa sur le corps de Seifer et se nicha contre lui, gouttant le spectacle de Laguna et Kyros à sa juste valeur.

Il embrassa tendrement Seifer et effleura le petit collier de velours.

"- Le velours ne te va pas.toi, il te faut du métal."

Kyros et Laguna s'allongèrent près d'eux, également enlacés.

Kyros désigna le fin collier blanc qu'il portait.

"- Ton père avait préféré l'os pour moi."

Seifer renifla.

"- Décidément c'est de famille." Murmura-t-il avant de s'endormir.

Laguna et Squall eurent le même sourire féroce avant de sombrer à leur tour dans le sommeil

***

Seifer ouvrit les yeux.

Tout son corps lui faisait mal, des courbatures lui déchiraient les articulations, sa nuque le brûlait, et on arrière train lui semblait en compote.

Il se força à quitter le lit, laissant Laguna et Squall dormir, enfila un peignoir et se rendit à la cuisine.

"- Salut Seifer !"

"- Salut Kyros. Bien matinal."

"- Guère plus que toi."

"- Pourquoi ai-je l'impression que c'est pas très catholique tout ça ?"

Kyros haussa les épaules.

"- Quelle importance ? Tu as autant besoin de Squall que moi de Laguna. Ça ne me gène pas d'échanger et je vis comme ça depuis près de vingt-cinq ans."

Seifer ouvrit de grands yeux.

"- Ça t'étonnes hein ?"

"- Ben. "

Laguna m'a offert ce collier il y a vingt quatre ans.Je ne l'ai jamais regretté."

Il attrapa la cafetière et versa le café chaud dans quatre grands bols pendant que Seifer finissait de préparer les tartines.

"- Viens, ils vont pas tarder à se réveiller."

Les deux hommes retournèrent dans la chambre où Squall et Laguna les accueillirent avec un grand sourire encore endormis.

Ils disposèrent le petit déjeuner et revinrent se nicher sous les draps, se bouinant dans les bras de leur maître respectif.

Squall fronça les sourcils.

"- Toi, la première chose qu'on fait aujourd'hui, c'est de te trouver un collier convenable !"

Seifer posa sa tête sur son torse et ferma les yeux.

"- Tout ce que tu veux.."

Fin.