Qui était Maritza González ? Voulez-vous vraiment la connaitre ?
Bon. Ce sont à vos risques et périls.
Elle était gentille !
Mais disons qu'elle était aussi légèrement irresponsable...
8 juillet 1985
C'était un jour. Sur un coup de tête. Elle était dans son lit et lisait un super bouquin d'ailleurs. Carriede Stephen King. Un roman à vous faire hérisser les poils de la nuque qui vous plongeait dans des sombres cauchemars. Puis légèrement refroidie par certains passages du livre, Maritza le posa sur sa commode, éteignit sa lumière et ferma les yeux pour s'endormir.
Mais elle n'était pas fatiguée...
Quand Maritza n'était pas fatiguée, elle aimait bien penser.
"Oh j'espère que la prochaine fois je me tairais" Maritza avait le don de parler trop vite...
Toujours perdue dans ses songes, Maritza pensa à Exeter ; une charmante petite ville située en Angleterre.
Maritza avait un père portoricain et une mère mexicaine. Ses parents vivaient à Los Angeles et ils avaient tout les deux la nationalité américaine. Ô elle n'avait pas à se plaindre de vivre à Los Angeles. Loin de là...
Mais un petit peu de calme de temps en temps ne lui ferait pas de mal. Elle travaillait en tant que professeur de potions à l'école de magie américaine nommée Illvermony.
Mais Maritza voulait expérimenter. Elle voulait prendre une petite pause et Exeter était la ville parfaite. Elle voulait voir comment les moldus vivaient là bas et surtout essayer de s'immiscer parmi eux.
" Yo ! Pourquoi pas devenir prof dans une école de moldus ?" Pensa-t-elle subitement le sourire aux lèvres.
Mauvaise idée...
"Putain. Faut que t'ailles dormir Maritza. C'est une idée de dingue là !"
Bonne idée...
Elle referma les paupières et prit une grande inspiration pour succomber à ce sommeil pesant.
Le lendemain, Maritza se leva difficilement de son lit.
Sa chambre était plutôt simple. Son lit très large était collé contre le mur qui était d'une couleur orangée très pale. Il y avait trois tableaux accrochés juste au dessus ; une photo animée d'elle petite et ses parents lorsqu'ils étaient partis au Mexique, une autre qui bougeait également où elle était avec une amie d'enfance d'Illvermony - Piper de son nom, et la dernière était un poster du groupe des Beatles.
À gauche de son lit, il y avait sa commode où était posé le livre effrayant de Stephen King. Rien qu'en voyant le dessin sur la couverture, Maritza réussit à blêmir. Il y avait dessus un femme au regard démoniaque, elle avait du sang sur les mains et elle portait une robe rouge qui correspondait parfaitement à la couleur du sang.
Elle secoua la tête et se dirigea vers un petit meuble en bois qui opposait son lit. Dessus se trouvait un téléviseur ainsi qu'une petite radio un peu poussiéreuse. Elle mit une musique du chanteur Grandmaster intitulée Flash on the wheels of steel. Un tube qui avait cartonné en 81.
Maritza ouvrit les grandes fenêtres qui donnaient sur une rue commerciale de Los Angeles. Le soleil était déjà là depuis un bout de temps cuisant déjà sur les habitations.
La jeune femme sortit de sa chambre avec sa radio. Elle longea les couloirs qui étaient remplis des tableaux de ses ancêtres qu'elle appelait "ses vieux" avant d'arriver dans la salle à manger. C'était une grande pièce. Un canapé en cuir blanc très lisse opposait son jumeau. Au milieu, se trouvait une petite table avec un cendrier et quelques journaux sur les événements politiques moldus et sorciers.
Au fond trônait une longue table en bois. Un pot de fleurs était posé au milieu pour apporter plus de décorations.
Maritza se dirigea vers la cuisine. Elle se fit un jus d'orange maison et une salade de fruits afin de bien commencer la journée.
Elle n'avait toujours pas oublié son envie soudaine de partir en Angleterre. Voir ces jolies petites maisons campagnardes, l'air celtique et tous ces beaux musées artistiques.
Elle voulait expérimenter. Comme elle était une femme indécise. Maritza voulut y réfléchir et donner sa décision à la fin de ses vacances.
Juillet et Août étaient passés très vite. Un peu trop vite pour Maritza. Elle s'était bien amusée. Elle était allée à la plage, allée visiter certains musées étrangement artistiques... et partie faire des super soirées avec ses copines dans des boites de nuit sophistiquées.
Son idée pour Exeter ne s'était cependant toujours pas envolée de son esprit.
Maritza prit alors la décision de démissionner en tant que professeur de potions à Illvermony. Comme ça ! Direct ! Juste pour aller en Angleterre et tester une expérience !
Ceci avait grandement surpris Mme Mellings qui était la directrice de cette école. "Êtes-vous sûre de votre décision Mme González ?" Avait-elle demandé toujours aussi éberluée. "Complément sûre !" Avait certifié Marizta. Ne pouvant pas juger qui que ce soit, Mme Mellings avait haussé les épaules et lui avait souhaité bonne chance.
Et puis la revoilà un an après dans la ville d'Exeter. Eh bah dis donc. Il s'en était passé des choses depuis. Maritza avait les cheveux attachés en queue de cheval haute, des lunettes de chimie sur les yeux pour se protéger de quelques solutions dangereuses et une blouse aussi blanche que le mur de la salle de classe de physique chimie. Elle enseignait les cours de science avec des élèves de la classe de troisième forme (équivalent des élèves de 4e).
Les élèves étaient tous assis vers des tables plutôt larges qui formaient deux rangées. Cinq de chaque côté. Avec le fameux lavabo se situant à l'extrême gauche. Ils portaient eux aussi une blouse.
⏤ Bon ! S'écria-t-elle avec une voix remplie de bonne humeur. On va comparer deux anatomies aujourd'hui. Un peu de biologie ne vous fera pas de mal.
Elle sortit deux bocaux qui étaient posés sur une étagère vers le devant de la classe.
Dans le bocal de gauche il y avait une étrange bille jaune où un point noir s'étalait au milieu flottant dans du liquide rouge. Dans celui de droite, se trouvait également une bille qui par contre était vraiment plus grosse. On aurait dit que c'était une balle de tennis. Elle était dans un liquide également rouge et on pouvait voir qu'au bout de la bille blanche flottaient des petits fils rouges.
⏤ Alors ? Fit-elle en scrutant les élèves qui restaient silencieux. Quelqu'un peut me dire ce que c'est ?
Un petit garçon au fond qui avait l'air d'un zouave selon Maritza, leva la main alors que ses copains le regardaient en gloussant. Il allait surement sortir une bêtise.
"Quelle connerie va-t-il encore nous sortir ce petit gros." Pensa t-elle exaspérée.
Maritza décida de lui accorder la parole. Elle avait une idée derrière la tête.
⏤ Oui M. Pit, éclairez-nous !
⏤ Ce sont des yeux professeur ? Pouffa t-il.
Maritza fut surprise par sa réponse. Pour une fois il avait répondu juste ! Un exploit !
⏤ Wow... Souffla t-elle interloquée. C'est la première fois que vous répondez juste à l'une des mes questions M. Pit.
Ce dernier ravala sa salive et son visage se décomposa.
⏤ C-comment ça ? Bredouilla-t-il.
Maritza prit le bocal gauche et le montra à toute la classe.
⏤ Alors les enfants, dans ce bocal là se trouve des yeux de crapaud et dans celui-ci (elle indiqua celui de droite) flottent des yeux d'humain. Vous devez alors les analyser et faire un compte rendu en groupe de deux que vous rendrez à la fin du cours.
Son explication provoqua la pagaille dans la classe. Certains crièrent dégoutés par ce qu'ils avaient vu et d'autres quittèrent la salle de classe en courant, surement pour aller vomir aux toilettes.
⏤ Bah quoi ? Qu'est-ce que j'ai dis mal ? Ne comprit pas Maritza en voyant tout ce chahut. Vous n'allez pas fuir juste pour des yeux ? J'ai fais ce cours à de gamins de onze piges et aucuns d'entre eux n'ont eu peur ! Nan mais vraiment vous me décevez !
Toutefois, ces gamins de onze piges telle qu'elle le disait, étaient des sorciers. Ils étaient habitués. Mais les moldus, eux, non.
Ô mais ce n'était pas tout... Étant par conséquent renvoyée de ce collège, Maritza tenta sa chance dans un nouveau mais le résultat fut le même.
Elle se retrouvait dans le bureau du proviseur qui la regardait d'un oeil perçant. Elle était assise sur une chaise devant lui avec un air étrangement calme. Après tout, Maritza ne voyait pas ce qu'elle avait fait de mal.
⏤ Vous êtes licenciée ! Finit-il par déclarer sèchement.
⏤ Q-quoi ? Bredouilla-t-elle interloquée. Mais j'ai rien fais...
⏤ Ah oui vous n'avez rien fait Mme González ? Demanda-t-il avec sarcasme. Alors vous allez m'expliquer pourquoi vous avez menacé Georgie Taylor de la transformer en grenouille si elle ne rendait pas son devoir maison dans les temps ?
⏤ Au moins comme ça tous les élèves me rendent leurs devoirs. Et les résultas sont plutôt biens. Grâce à cette technique, le taux de réussite des élèves en science dans ce collège a augmenté de vingt pour-cent ! Yo c'est pas dégueu !
Elle se coupa en ayant remarqué qu'elle avait lâché un mot familier.
⏤ Enfin je veux dire que ça rapporte des bons points et une bonne réputation pour votre collège, se corrigea-t-elle confuse.
Il la regardait toujours avec mépris ne semblant pas convaincu.
⏤ Et parlons-en du fait que vous avez menacé Hector Coops de le jeter dans le lac breakheart pond, continua-t-il afin de la faire culpabiliser.
Mais cela ne marcha pas.
⏤ Il a insulté sa camarade de "gouine". Je déteste l'homophobie monsieur ! Se justifia-t-elle.
⏤ Ce n'est pas une raison ! Vous êtes professeur bon sang ! Il ne faut pas dire ça à un élève.
⏤ Ah...
Elle ne voyait pas les choses sous cet angle.
⏤ Allez partez maintenant ! Déclara-t-il ennuyé.
Maritza ne se fit pas prier. Elle quitta les lieux en claquant violemment la porte du bureau du directeur.
"Pourquoi personne ne m'aime dans ce pays ? C'est vrai quoi !"
À chaque fois qu'elle venait dans un collège, à peine un mois après, elle se faisait renvoyer.
Peut-être qu'elle devait essayer le lycée. Ça, ce n'était pas une mauvaise idée !
Pour rentrer chez elle, Maritza devait passer dans une rue plutôt étroite de la ville se nommant Parliament street. Elle se sentit compressée entre ces murs de briques orangées. Elle espérait de ne croiser personne qui marchait du côté opposé.
Étant enfin sortie de la ruelle, elle tourna vers un angle avant de s'arrêter devant une jolie maison qui avait des briques orangées vers la partie du bas et vers le haut un mur parfaitement blanc et lisse avec des lignes marrons peintes autour des fenêtres situées en hauteur.
Maritza entra dans sa demeure et fut accueillie par une fine odeur de rose. Elle arriva dans un salon très cosy. Il y avait un tapis blanc très doux recouvrant le sol, un canapé et plusieurs fauteuils très moelleux.
Elle enleva ses bottines qui lui donnaient six centimètres en plus pour laisser respirer ses pieds avant de s'écrouler dans un fauteuil. Elle alluma le téléviseur pour voir ce qu'il se passait aux infos.
Rien d'intéressant à vrai dire... Juste un discours barbant de la ministre anglaise Margaret Thatcher.
Mais alors qu'elle allait s'endormir, Maritza entendit quelqu'un frapper à sa porte.
Curieux... Si c'était une lettre de ses amis, le hibou aurait toqué à sa fenêtre. Et à par eux personne d'autres ne connaissaient son adresse en Angleterre. Dans le monde moldu, Maritza n'était pas vraiment appréciée à cause de ses enseignements. Elle n'avait donc pas d'amis à Exeter.
De toute façon, dans un an elle retournerait chez elle à Los Angeles et reverrait tous ses amis. Mais qu'allait-elle faire durant une année ? Essayer une profession chez les sorciers ? S'occuper du sale boulot au ministère ne l'enchanterait guère. Être professeur peut-être ? Non... Ils n'en cherchaient surement pas.
Maritza, très curieuse de savoir qui c'était, ouvrit la porte de chez elle.
Elle manqua de s'étouffer quand elle vit la personne qui se tenait devant elle. C'était un vieil homme plutôt grand qui portait une tunique grise. Ses long cheveux blancs descendaient sur son dos et des lunettes en demie lune reposaient sur son nez aquilin.
⏤ C'est quoi ce bordel ? Laissa-t-elle échapper. Albus Dumbledore, c'est vous ?
⏤ Content de vous voir aussi Mme González, sourit-il humblement.
⏤ Merde j'ai dis un gros mot ! Enfin zut ! Se corrigea-t-elle confuse.
Ce dernier sourit amusé ne semblant pas vexé par ses propos.
Maritza n'en croyait pas ses oreilles. Elle voyait Albus Dumbledore en personne. LE Albus Dumbledore ! Celui qui avait battu le fameux mage noir Grindelwald lors d'un duel qui avait duré au moins trois heures. C'était également un sorcier qui avait beaucoup investi pour vaincre Lord Voldemort. Ce n'était pas lui qui l'avait tué. C'était le nourrisson Harry Potter. Mais cela n'enlevait pas l'admiration qu'éprouvait Maritza pour lui.
Elle était surement sa fan numéro un. Elle qui avait lu tant de prouesses dans les journaux venant de lui. Elle le voyait en personne dans sa maison. Maritza ne pouvait pas passer une meilleure journée que celle-ci.
⏤ Bon et bien je vous en pris asseyez vous M. Dumbledore, bredouilla-t-elle en lui désignant un fauteuil.
Ce dernier ne se fit pas prier et il s'installa sur le fauteuil situé à gauche du canapé.
⏤ Euh... Par contre j'ai pas de jus de citrouille ou tous ces trucs de sorciers. J'ai juste du café, s'excusa-t-elle confuse.
⏤ Ne vous en faites pas pour si peu Mme González, la rassura-t-il. Un café ça ira très bien si vous en prenez un bien évidement.
⏤ Euh ouais.
Maritza resta figée. Elle n'en revenait toujours pas. En voyant qu'elle était perdue dans ses pensées alors que Dumbledore était assis devant elle, Marizta se ressaisit.
⏤ Bon je vais faire le café.
Marizta traversa le salon en faisant tomber par inadvertance la télécommande du téléviseur, mais comme si ce n'était pas assez elle se cogna le petit orteil du pied gauche contre le seuil de la porte qui menait à la cuisine. Elle se retint de ne pas crier mais fit tout de même une grimace en se tenant le pied. Heureusement pour elle, Dumbledore ne la voyait pas faire cela.
Toujours en clopinant elle arriva dans la cuisine pour faire chauffer le café.
"Putain de merde... Putain de merde... Y'a Dumbledore gros ! Y'a Dumbledore chez moi !" Se murmura-t-elle à elle-même en faisant les cents pas dans la cuisine, attendant que le café se réchauffe.
Elle ignorait parfaitement sa venue, mais ça c'était le cadet de ses soucis. Elle accueillait tout de même dans sa maison une légende ! Il était l'équivalent de Merlin dans le vingtième siècle. Il avait fait tant de choses. Résolus tant de mystères. Il avait fait affaire avec l'alchimiste français Nicolas Flamel, le créateur d'une des pierres philosophales !
Maritza ne comprenait toujours pas comment une légende comme Dumbledore préférait être directeur devant superviser des "sales gamins" au lieu de devenir ministre de la magie. Elle hésitait de lui demander cela. Ce serait un peu déplacé. Et Marizta voulait faire bonne impression.
Le café fin près, elle revint dans le salon avec un plateau où deux tasses étaient posées. Mais elle faillit faire tomber le plateau quand elle vit ce que M. Dumbledore lisait.
Elle avait honte...
C'était un magasine de mode qu'elle avait pris à Los Angeles étant une passionnée dans ce domaine. Mais c'était pour elle très gênant de voir que Dumbledore savait qu'elle lisait ce genre de choses qu'on pouvait juger "frivole".
⏤ Ça c'est une publicité ! Paniqua-t-elle en posant le plateau sur la petite table basse. En fait j'en ai vraiment super assez qu'on vienne en mettre dans ma boite au lettres. J'ai alors décidé d'en prendre une et de l'amener au poste de police pour dénoncer ce forcing !
Un mensonge peu crédible... Qui allait au commissariat pour une publicité franchement ?
Dumbledore rit doucement en reposant le magasine sur la table.
⏤ Personnellement ça m'intéresse. J'ai toujours aimé la mode à Los Angeles.
⏤ Ouais moi aussi... En fait ce que j'ai dis c'était une blague. Ce serait bizarre de voir un magasine venant de L.A arriver par publicité en Angleterre, dit-elle en riant nerveusement.
Maritza s'assit sur le canapé.
⏤ Et sinon pourquoi êtes-vous venu me voir M. Dumbledore ? Demanda-t-elle curieusement.
⏤ On m'a fait vent au congrès magique des États Unis d'Amérique que vous avez quitté votre poste en tant que professeur de potions pour partir en Angleterre faire une expérience.
⏤ Mais comment vous avez trouvé mon adresse ?
⏤ Un des associés de Mme Mellings me l'a confié, expliqua t-il.
⏤ Ah oui ça se comprend maintenant. Mais l'expérience avec les moldus est un énorme échec, soupira-t-elle. Nan mais ils ont peur de tout ! Comment peut-on exprimer du dégout lorsqu'on leur montre des yeux ? Faut m'expliquer là !
Elle se tut directement ayant remarqué qu'elle avait parlé un peu trop fort.
⏤ Excusez-moi M. Dumbledore je me suis emportée...
⏤ Ne vous excusez pas Mme González, vous exprimez juste votre mécontentement. Vous savez, les moldus et les sorciers ont des points communs mais également quelques différences, et il faut faire avec.
Elle hocha la tête.
⏤ Mais assez radoté. Je voudrais vous faire une proposition. M. Watson ne peut plus assumer son rôle en tant que professeur de DCFM et je voulais savoir si ce poste vous intéresse. Vous avez été l'une des meilleures élèves de votre année à Illvermony et je vois que vous cherchez quelque chose à faire pour l'année qui suit.
Marizta resta bouche bée, le silence la comblant parfaitement. Même si elle ne savait pas ce que signifiait la DCFM, elle était tout de même enchantée d'accepter un poste que Dumbledore en personne lui avait proposé. Quand elle dirait cela à son amie Piper...
⏤ J'accepte directe ! S'écria t-elle.
Dumbledore leva ses lunettes un peu surpris.
⏤ Vous ne voulez pas prendre le temps d'y réfléchir ? S'étonna-t-il.
⏤ Y'a pas à réfléchir ! Je dis oui ! Mais ça veut dire quoi la DCFM ?
Dumbledore rit doucement.
⏤ Cela signifie la Défense Contre les Forces du Mal.
⏤ Attendez pause ! Fit-elle en levant les mains.
Maritza connaissait très bien cette profession. Un jour, elle s'était promenée dans le chemin de travers et avait pris la gazette du sorcier pour se renseigner sur ce qu'il se passait en ce moment. La deuxième page annonçait toujours le renvoie ou la démission d'un professeur de cette matière. L'Angleterre magique était connue pour ça. Le poste maudit à Poudlard que les personnes sensées évitaient à tout prix d'avoir.
⏤ Mais il est maudit non ? Je ne veux pas finir dans ces films d'horreurs où y'a des malédiction et tout...
⏤ Vous partez l'année d'après non ? Demanda-t-il toujours aussi calme.
⏤ Ouais je dois retourner d'urgence à L.A. Le congrès magique me re propose le poste en tant que professeur de potion pour l'année scolaire 1987/1988.
⏤ Bien, sourit-il. Dans tous les cas vous ne resterez pas à Poudlard plus d'un an. Alors disons que la malédiction a déjà agis sur vous.
⏤ Ouais... Je ne sais pas si je dois flipper ou être rassuré, hésita-t-elle. Mais j'accepte !
Maritza voulait bien visiter cette fameuse école nommée "Poudlard". Il s'était apparemment passé des choses incroyables en ces lieux. Des malédictions, des mystères...
Tel le mystère des caves maudites qui apparaissait en première de couverture avec le nom "Dadsi". Il y avait apparemment de l'or et des manuscrits très anciens. À chaque fois que l'une d'elles était libérée, un phénomène peu plaisant se passait à Poudlard.
Marizta fut hâtée d'assister à un tel mystère !
NDA : Qu'en pensez-vous de Maritza ? Perso je l'adore !
