Enfin un chapitre plus long !
Disclaimer : les persos ne sont pas à moi sauf Liz et Ben.
Chapitre 13 : Eclaircissement, amertume et puissance
A partir de ce moment-là, Harry se rendit compte de la nécessité d'apprendre très vite, afin de combattre Voldemort et de redonner ainsi ses pouvoirs au directeur.
Le lendemain, en allant déjeuner, il s'aperçut que Dumbledore n'était toujours pas à la table des professeurs. Il s'en approcha alors pour parler à Rogue. Celui-ci l'accueillit avec un regard plein de haine.
Qu'y a-t-il Potter ? Je dois vous parler, c'est important. Contrairement à vous, Potter, je dois travailler dur aujourd'hui, alors retournez à votre table ! Ca vous concerne, c'est urgent ! Très bien, dit-il avec une grimace, venez dans mon bureau à 12h et ne soyez pas en retard, pour une fois !
Harry accompagna Hermione à l'infirmerie pour rendre visite à Ron car ce dernier pouvait les entendre de là où il était. En sortant de la salle blanche, ils avaient tous les deux le moral au plus bas. Ils décidèrent donc de voir Sirius et Remus pour leur parler des derniers évènements. En entrant dans le bureau de Sirius, les deux derniers maraudeurs - en liberté - étaient en grande conversation mais s'interrompirent lorsqu'ils virent les deux élèves : Tiens ! Bonjour vous deux ! Dit Sirius avec un sourire charmeur qui fit rougir Hermione (!) Salut ! on vient prendre des nouvelles et .vous parler plus sérieusement, avoua Harry Je m'en doutais, répliqua Remus, installez-vous. Bien, j'ai plusieurs questions à vous poser, dit Harry Comme d'habitude ! Vas-y, n'hésite pas. J'aimerais savoir où est passé le professeur Dumbledore, d'abord. Nous n'avons pas encore eu de ses nouvelles mais a-priori on en aura ce soir. Répondit son parrain. Autre chose, vous avez entendu parler de l'attaque aux Trois Balais ? Oui, mais on ne sait pas qui a été touché.dit Remus, le visage soucieux C'est Ron principalement, il est dans le coma. Quoi ? s'écrièrent les deux hommes D'après ce que j'ai appris cet été, ça serait à cause du Malcontra. Mais je n'ai pas appris s'il y avait un moyen de faire revenir la victime à la vie. Pas que je sache..mais je vais tout de même me renseigner, dit Remus. A part ça, j'ai fait un autre rêve vendredi soir. Il leur raconta à nouveau le déroulement de son cauchemar J'en ai conclu que les mangemorts cherchaient Rogue à Pré-au-Lard. Tu as raison. Est-il au courant ? C'est pas que ça me chagrine vraiment qu'il ait des problèmes mais si ça touche des innocents.demanda Sirius Je dois lui parler dans quelques minutes. Tu dois vraiment t'inquiéter si tu vas te jeter directement dans la bouche de l'enfer. Tous les quatre éclatèrent de rire et cela réchauffa la pièce remplie d'inquiétudes.
Harry rejoignit donc son professeur de Potions dans les cachots. Rogue lui adressa un rictus à son entrée dans la pièce froide. Alors, qu'est-ce que vous me voulez Potter ? Et faites vite, je n'ai pas que ça à faire. Harry parvint à rester calme, pensant à Ron et son état depuis la veille Je ne sais pas si vous êtes au courant mais j'ai souvent des rêves prémonitoires, ou plutôt qui se produisent en même temps que les évènements dont ils parlent. Abrégez. Bien. J'en ai eu un vendredi soir et vous y étiez présent. Ca se passait dans une forêt et vous étiez avec Voldemort et ses mangemorts. Après votre conversation sur votre nouvelle « mission », vous avez transplané. Ca s'est en effet passé mais pourquoi êtes-vous là ? J'y viens. Voldemort, après votre départ, a dit qu'il savait que vous étiez toujours fidèle au professeur Dumbledore et que vous alliez payer pour ça. Il a ensuite envoyé Lucius Malefoy en mission contre vous avec d'autres mangemorts.
Rogue eut un nouveau rictus et ses yeux se firent flamboyants.
Je m'en doutais. Eh bien...merci Potter. Nous sommes quittes maintenant.
Il semblait faire un effort considérable pour sortir ces paroles presque sympathiques à Harry. Maintenant, dégagez, j'ai du travail. Bien, professeur, ravi de vous avoir aidé, dit-il ironiquement.
Dans la soirée, Dumbledore revint et convoqua son héritier à son bureau. Harry, soulagé de le revoir, s'empressa de le rejoindre à l'heure indiquée. Il avait encore perdu des forces, semblait-il. On m'a rapporté que tu t'inquiétais de mon sort, ne me voyant nulle part, annonça le directeur. Oui, j'étais venu vous voir pour vous avertir de mon rêve mais personne n'a répondu et ma montre m'a indiqué que vous étiez au lit. Pourtant, vous n'étiez nulle part sur la carte du maraudeur. Alors comme ça, tu m'as nommé sur la montre de James.dit-il, ses yeux pétillant de malice. Bien, je vais pouvoir te donner quelques explications : J'étais au Ministère de la Magie pour montrer à Cornélius Fudge les dégâts que Lord Voldemort faisait sur mes pouvoirs. Il s'est enfin rendu compte de la gravité de la situation. Enfin, pour ta montre, c'est simple, je suis protégé par un sortilège des montres comme la tienne. J'ai choisi l'option « au lit » lorsque je suis au Ministère mais les autres lieux marchent très bien. C'est au cas où un mage noir essaie de me localiser. S'il s'aperçoit que je me trouve avec le ministre, il se doutera de quelque chose. On n'est jamais trop prudent. Maintenant, parle-moi de ton rêve. Et pour la quatrième fois en deux jours, Harry relata les évènements de son cauchemar en essayant de ne rien oublier. Il lui avoua aussi qu'il avait été parler à Rogue.au professeur Rogue..ce qui sembla beaucoup amuser Dumbledore.
Harry reprit ainsi une vie paisible sans Ron. Il était toujours débordé mais arrivait à s'en sortir au milieu des devoirs, apprentissage et autres entraînements de Quidditch.
Mais fin Décembre, il se passa quelque chose qui lui montra qu'il avait acquis d'immenses pouvoirs en quelques mois.
En effet, les vacances de Noël étaient arrivées et Harry et Hermione désespéraient de passer cette fête sans le rouquin qui était toujours très gai à cette période de l'année.
Le matin de Noël, Hermione vint réveiller son ami : Joyeux Noël, Harry ! Sa voix s'efforçait d'être gaie mais une pointe de tristesse s'entendait. Bonjour Hermione. Joyeux Noël à toi aussi. Allez, ouvre tes cadeaux, ça te remontera le moral. J'ai amené les miens. Je ne les ai pas encore déballé pour qu'on puisse le faire ensemble. Oui, tu as raison..comme d'habitude, ajouta-t-il avec un sourire qu'elle lui rendit.
Mrs Weasley leur avait envoyé plus de cadeaux que d'habitude, sans doute pour compenser l'absence de Ron. Ils avaient ainsi reçu chacun un pull avec un H dessus, tout un tas de fondants et de petits pâtés maison et enfin un pendentif à donner à Ron:
Joyeux Noël mes chéris, même si la joie ne doit pas vraiment être au rendez-vous tout comme à la maison. Ginny vous envoie aussi ses v?ux en espérant que son frère sera réveillé à son retour. Ce pendentif est un secret de famille, je vous demande donc de n'en parler à personne. J'aimerais que vous le donniez à Ron en lui expliquant qu'il devait revenir au plus jeune garçon de la famille à son quinzième anniversaire (En effet, Ron était né le 25 Décembre). Souhaitez-lui un bon anniversaire de toute sa famille qui pense à lui tout le temps. Il faut qu'il se batte pour vivre. Affectueusement, Molly Weasley et sa famille.
Harry fut très touché par cette lettre et son sentiment d'amertume le regagna. Il décida de se reprendre en main et déballa ses autres cadeaux. Un paquet rond était accompagné d'une lettre :
Cher Harry, Ceci est un questionneur. Cela permet de te donner des réponses à des questions que tu te poses. Il suffit de dire tout haut la question en portant cette boule, et tu trouveras une réponse. Attention, ce n'est qu'un conseil qu'elle te donnera, tu n'es pas obligé de le suivre car parfois le questionneur peut se tromper : il ne connaît pas la situation et les conditions exactes. Joyeux Noël, Sirius Black et Remus Lupin. PS : On m'a dit que ce système existait chez les moldus mais ce n'est pas un objet magique donc il ne peut y avoir de réponse réfléchie. Tandis que ce questionneur est magique et a un cerveau.
Harry s'attendait à une grosse boule de billard noire marquée d'un 8, comme l'objet moldu mais trouva à la place une boule en bronze, dotée d'un trou. Il la testa en posant la question suivante à voix haute : « Ron va-t-il sortir du coma ? ». Un lumière bleue clair sortit du trou, faisant apparaître un hologramme où s'inscrit : « il ne faut pas perdre espoir, bientôt vos souhaits seront exaucés »
Harry traduisit cette phrase par un « oui, bientôt » en se disant que les réponses n'étaient pas très claires. Hermione, à ce moment, là, le sortit de ses pensées, lui tendant une enveloppe rouge vif. Il se demanda un instant pourquoi son amie lui offrait une beuglante mais Hermione le rassura : Ne t'inquiète pas, elle ne va pas exploser, tu peux l'ouvrir sans crainte. Harry s'exécuta et trouva une photographie d'une petite fille aux cheveux auburn et aux yeux verts émeraudes jouant avec une fille brune de son âge. Je l'ai trouvé dans mon jardin, tu sais, celui que je t'ai montré cet été.... C'est...ma mère ? J'en ai l'impression, oui. Ma mère m'a parlé d'une Lily Evans avec qui elle était amie avant qu'elle ne parte à 11 ans dans une école mystérieuse. Elles avaient ainsi perdu le contact. J'imagine donc que ce sont nos mères. Surtout vu l'inscription derrière. Harry retourna la photo moldue et lut : A Diane, ma meilleure amie. Lily Evans.
Emu de trouver un souvenir d'enfance de sa mère, il serra Hermione dans ses bras sans dire un mot. Son amie sembla secouée de cette étreinte qui semblait lui rappeler Ron.
Enfin ,Harry trouva des biscuits faits par Hagrid.
Les deux amis allèrent voir Ron pendant la journée pour lui offrir ses cadeaux et lui tenir compagnie. Puis, ils s'amusèrent sans trop d'enthousiasme à ensorceler la neige pour qu'elle lance automatiquement des boules sur les passants. Hermione avait aidé Harry avec réticence mais souriait quand même en voyant les élèves se prendre de la neige sans savoir d'où ça venait.
Le soir venu, ils se rendirent au banquet. Devant la porte de la Grande Salle se tenait Drago Malefoy.
Alors, Potter, quand est-ce que Weasley va donner son dernier soupir ? dit- il Va te faire voir fils de mangemort ! répliqua Harry, commençant à s'énerver. Et fils de loup-garou, tu crois que c'est mieux ? Qu'est-ce que tu racontes encore ? Je vois...Tu ne sais pas que le miteux Lupin a mordu ta mère, Potter ?
Harry n'arrivait plus à maîtriser sa colère, même avec la technique de Dumbledore. Menaçant, il s'approcha de Malefoy et sortit sa baguette magique qu'il pointa sur le nez de l'odieux Serpentard :
Je te préviens, petit crétin, si tu t'avises encore une fois de raconter des salades sur ma famille, d'insulter les Weasley ou Hermione, tu auras affaire à moi. Et tu sais que depuis l'an dernier je m'y connais bien plus que toi en Sortilèges, je te battrai donc aisément.
Malefoy semblait terrifié de quelque chose que Harry ne semblait pas voir mais qui se situait autour de lui. Il recula doucement et se heurta à quelqu'un qui venait de sortir de la Grande Salle. Dumbledore regardait les deux élèves avec amusement et étonnement. Voyons, c'est Noël ! Ne vous mettez pas en colère pendant cette période féerique, dit-il, les yeux pétillants comme à son habitude. Oui, professeur. Harry s'éloigna de son ennemi et regarda Dumbledore qui le fixait avec intérêt. Il se demanda ce qui était si intéressant. Hermione le tira à ce moment par la manche vers la Grande Salle. A peine installés à la table des Gryffondor, Harry remarqua le regard admiratif que son amie lui adressait. Quoi ? Harry.tu.je ne savais pas que tu avais autant progressé.. Comment ça ? Je n'ai fait que menacer Malefoy. D'ailleurs, je me demande ce qui lui a fait peur. C'est toi, Harry ! Et c'est bien compréhensible ! Si j'avais été dans la même situation que lui, j'aurais déguerpi très vite ! Je ne comprends pas, Hermione, qu'est-ce qui lui a fait peur en moi ? Tu étais entouré d'un halo orange comme si c'était ta puissance qui émanait de toi !
Harry était troublé. En effet, l'année précédente, il avait compris pourquoi Dumbledore était le seul sorcier à faire peur à Voldemort. Il l'avait vu entouré d'un halo de puissance qui le rendait effrayant. Harry en fit part à son amie.
Harry, ça signifie que tu commences à égaler la puissance d'Albus Dumbledore.
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Chapitre 13 : Eclaircissement, amertume et puissance
A partir de ce moment-là, Harry se rendit compte de la nécessité d'apprendre très vite, afin de combattre Voldemort et de redonner ainsi ses pouvoirs au directeur.
Le lendemain, en allant déjeuner, il s'aperçut que Dumbledore n'était toujours pas à la table des professeurs. Il s'en approcha alors pour parler à Rogue. Celui-ci l'accueillit avec un regard plein de haine.
Qu'y a-t-il Potter ? Je dois vous parler, c'est important. Contrairement à vous, Potter, je dois travailler dur aujourd'hui, alors retournez à votre table ! Ca vous concerne, c'est urgent ! Très bien, dit-il avec une grimace, venez dans mon bureau à 12h et ne soyez pas en retard, pour une fois !
Harry accompagna Hermione à l'infirmerie pour rendre visite à Ron car ce dernier pouvait les entendre de là où il était. En sortant de la salle blanche, ils avaient tous les deux le moral au plus bas. Ils décidèrent donc de voir Sirius et Remus pour leur parler des derniers évènements. En entrant dans le bureau de Sirius, les deux derniers maraudeurs - en liberté - étaient en grande conversation mais s'interrompirent lorsqu'ils virent les deux élèves : Tiens ! Bonjour vous deux ! Dit Sirius avec un sourire charmeur qui fit rougir Hermione (!) Salut ! on vient prendre des nouvelles et .vous parler plus sérieusement, avoua Harry Je m'en doutais, répliqua Remus, installez-vous. Bien, j'ai plusieurs questions à vous poser, dit Harry Comme d'habitude ! Vas-y, n'hésite pas. J'aimerais savoir où est passé le professeur Dumbledore, d'abord. Nous n'avons pas encore eu de ses nouvelles mais a-priori on en aura ce soir. Répondit son parrain. Autre chose, vous avez entendu parler de l'attaque aux Trois Balais ? Oui, mais on ne sait pas qui a été touché.dit Remus, le visage soucieux C'est Ron principalement, il est dans le coma. Quoi ? s'écrièrent les deux hommes D'après ce que j'ai appris cet été, ça serait à cause du Malcontra. Mais je n'ai pas appris s'il y avait un moyen de faire revenir la victime à la vie. Pas que je sache..mais je vais tout de même me renseigner, dit Remus. A part ça, j'ai fait un autre rêve vendredi soir. Il leur raconta à nouveau le déroulement de son cauchemar J'en ai conclu que les mangemorts cherchaient Rogue à Pré-au-Lard. Tu as raison. Est-il au courant ? C'est pas que ça me chagrine vraiment qu'il ait des problèmes mais si ça touche des innocents.demanda Sirius Je dois lui parler dans quelques minutes. Tu dois vraiment t'inquiéter si tu vas te jeter directement dans la bouche de l'enfer. Tous les quatre éclatèrent de rire et cela réchauffa la pièce remplie d'inquiétudes.
Harry rejoignit donc son professeur de Potions dans les cachots. Rogue lui adressa un rictus à son entrée dans la pièce froide. Alors, qu'est-ce que vous me voulez Potter ? Et faites vite, je n'ai pas que ça à faire. Harry parvint à rester calme, pensant à Ron et son état depuis la veille Je ne sais pas si vous êtes au courant mais j'ai souvent des rêves prémonitoires, ou plutôt qui se produisent en même temps que les évènements dont ils parlent. Abrégez. Bien. J'en ai eu un vendredi soir et vous y étiez présent. Ca se passait dans une forêt et vous étiez avec Voldemort et ses mangemorts. Après votre conversation sur votre nouvelle « mission », vous avez transplané. Ca s'est en effet passé mais pourquoi êtes-vous là ? J'y viens. Voldemort, après votre départ, a dit qu'il savait que vous étiez toujours fidèle au professeur Dumbledore et que vous alliez payer pour ça. Il a ensuite envoyé Lucius Malefoy en mission contre vous avec d'autres mangemorts.
Rogue eut un nouveau rictus et ses yeux se firent flamboyants.
Je m'en doutais. Eh bien...merci Potter. Nous sommes quittes maintenant.
Il semblait faire un effort considérable pour sortir ces paroles presque sympathiques à Harry. Maintenant, dégagez, j'ai du travail. Bien, professeur, ravi de vous avoir aidé, dit-il ironiquement.
Dans la soirée, Dumbledore revint et convoqua son héritier à son bureau. Harry, soulagé de le revoir, s'empressa de le rejoindre à l'heure indiquée. Il avait encore perdu des forces, semblait-il. On m'a rapporté que tu t'inquiétais de mon sort, ne me voyant nulle part, annonça le directeur. Oui, j'étais venu vous voir pour vous avertir de mon rêve mais personne n'a répondu et ma montre m'a indiqué que vous étiez au lit. Pourtant, vous n'étiez nulle part sur la carte du maraudeur. Alors comme ça, tu m'as nommé sur la montre de James.dit-il, ses yeux pétillant de malice. Bien, je vais pouvoir te donner quelques explications : J'étais au Ministère de la Magie pour montrer à Cornélius Fudge les dégâts que Lord Voldemort faisait sur mes pouvoirs. Il s'est enfin rendu compte de la gravité de la situation. Enfin, pour ta montre, c'est simple, je suis protégé par un sortilège des montres comme la tienne. J'ai choisi l'option « au lit » lorsque je suis au Ministère mais les autres lieux marchent très bien. C'est au cas où un mage noir essaie de me localiser. S'il s'aperçoit que je me trouve avec le ministre, il se doutera de quelque chose. On n'est jamais trop prudent. Maintenant, parle-moi de ton rêve. Et pour la quatrième fois en deux jours, Harry relata les évènements de son cauchemar en essayant de ne rien oublier. Il lui avoua aussi qu'il avait été parler à Rogue.au professeur Rogue..ce qui sembla beaucoup amuser Dumbledore.
Harry reprit ainsi une vie paisible sans Ron. Il était toujours débordé mais arrivait à s'en sortir au milieu des devoirs, apprentissage et autres entraînements de Quidditch.
Mais fin Décembre, il se passa quelque chose qui lui montra qu'il avait acquis d'immenses pouvoirs en quelques mois.
En effet, les vacances de Noël étaient arrivées et Harry et Hermione désespéraient de passer cette fête sans le rouquin qui était toujours très gai à cette période de l'année.
Le matin de Noël, Hermione vint réveiller son ami : Joyeux Noël, Harry ! Sa voix s'efforçait d'être gaie mais une pointe de tristesse s'entendait. Bonjour Hermione. Joyeux Noël à toi aussi. Allez, ouvre tes cadeaux, ça te remontera le moral. J'ai amené les miens. Je ne les ai pas encore déballé pour qu'on puisse le faire ensemble. Oui, tu as raison..comme d'habitude, ajouta-t-il avec un sourire qu'elle lui rendit.
Mrs Weasley leur avait envoyé plus de cadeaux que d'habitude, sans doute pour compenser l'absence de Ron. Ils avaient ainsi reçu chacun un pull avec un H dessus, tout un tas de fondants et de petits pâtés maison et enfin un pendentif à donner à Ron:
Joyeux Noël mes chéris, même si la joie ne doit pas vraiment être au rendez-vous tout comme à la maison. Ginny vous envoie aussi ses v?ux en espérant que son frère sera réveillé à son retour. Ce pendentif est un secret de famille, je vous demande donc de n'en parler à personne. J'aimerais que vous le donniez à Ron en lui expliquant qu'il devait revenir au plus jeune garçon de la famille à son quinzième anniversaire (En effet, Ron était né le 25 Décembre). Souhaitez-lui un bon anniversaire de toute sa famille qui pense à lui tout le temps. Il faut qu'il se batte pour vivre. Affectueusement, Molly Weasley et sa famille.
Harry fut très touché par cette lettre et son sentiment d'amertume le regagna. Il décida de se reprendre en main et déballa ses autres cadeaux. Un paquet rond était accompagné d'une lettre :
Cher Harry, Ceci est un questionneur. Cela permet de te donner des réponses à des questions que tu te poses. Il suffit de dire tout haut la question en portant cette boule, et tu trouveras une réponse. Attention, ce n'est qu'un conseil qu'elle te donnera, tu n'es pas obligé de le suivre car parfois le questionneur peut se tromper : il ne connaît pas la situation et les conditions exactes. Joyeux Noël, Sirius Black et Remus Lupin. PS : On m'a dit que ce système existait chez les moldus mais ce n'est pas un objet magique donc il ne peut y avoir de réponse réfléchie. Tandis que ce questionneur est magique et a un cerveau.
Harry s'attendait à une grosse boule de billard noire marquée d'un 8, comme l'objet moldu mais trouva à la place une boule en bronze, dotée d'un trou. Il la testa en posant la question suivante à voix haute : « Ron va-t-il sortir du coma ? ». Un lumière bleue clair sortit du trou, faisant apparaître un hologramme où s'inscrit : « il ne faut pas perdre espoir, bientôt vos souhaits seront exaucés »
Harry traduisit cette phrase par un « oui, bientôt » en se disant que les réponses n'étaient pas très claires. Hermione, à ce moment, là, le sortit de ses pensées, lui tendant une enveloppe rouge vif. Il se demanda un instant pourquoi son amie lui offrait une beuglante mais Hermione le rassura : Ne t'inquiète pas, elle ne va pas exploser, tu peux l'ouvrir sans crainte. Harry s'exécuta et trouva une photographie d'une petite fille aux cheveux auburn et aux yeux verts émeraudes jouant avec une fille brune de son âge. Je l'ai trouvé dans mon jardin, tu sais, celui que je t'ai montré cet été.... C'est...ma mère ? J'en ai l'impression, oui. Ma mère m'a parlé d'une Lily Evans avec qui elle était amie avant qu'elle ne parte à 11 ans dans une école mystérieuse. Elles avaient ainsi perdu le contact. J'imagine donc que ce sont nos mères. Surtout vu l'inscription derrière. Harry retourna la photo moldue et lut : A Diane, ma meilleure amie. Lily Evans.
Emu de trouver un souvenir d'enfance de sa mère, il serra Hermione dans ses bras sans dire un mot. Son amie sembla secouée de cette étreinte qui semblait lui rappeler Ron.
Enfin ,Harry trouva des biscuits faits par Hagrid.
Les deux amis allèrent voir Ron pendant la journée pour lui offrir ses cadeaux et lui tenir compagnie. Puis, ils s'amusèrent sans trop d'enthousiasme à ensorceler la neige pour qu'elle lance automatiquement des boules sur les passants. Hermione avait aidé Harry avec réticence mais souriait quand même en voyant les élèves se prendre de la neige sans savoir d'où ça venait.
Le soir venu, ils se rendirent au banquet. Devant la porte de la Grande Salle se tenait Drago Malefoy.
Alors, Potter, quand est-ce que Weasley va donner son dernier soupir ? dit- il Va te faire voir fils de mangemort ! répliqua Harry, commençant à s'énerver. Et fils de loup-garou, tu crois que c'est mieux ? Qu'est-ce que tu racontes encore ? Je vois...Tu ne sais pas que le miteux Lupin a mordu ta mère, Potter ?
Harry n'arrivait plus à maîtriser sa colère, même avec la technique de Dumbledore. Menaçant, il s'approcha de Malefoy et sortit sa baguette magique qu'il pointa sur le nez de l'odieux Serpentard :
Je te préviens, petit crétin, si tu t'avises encore une fois de raconter des salades sur ma famille, d'insulter les Weasley ou Hermione, tu auras affaire à moi. Et tu sais que depuis l'an dernier je m'y connais bien plus que toi en Sortilèges, je te battrai donc aisément.
Malefoy semblait terrifié de quelque chose que Harry ne semblait pas voir mais qui se situait autour de lui. Il recula doucement et se heurta à quelqu'un qui venait de sortir de la Grande Salle. Dumbledore regardait les deux élèves avec amusement et étonnement. Voyons, c'est Noël ! Ne vous mettez pas en colère pendant cette période féerique, dit-il, les yeux pétillants comme à son habitude. Oui, professeur. Harry s'éloigna de son ennemi et regarda Dumbledore qui le fixait avec intérêt. Il se demanda ce qui était si intéressant. Hermione le tira à ce moment par la manche vers la Grande Salle. A peine installés à la table des Gryffondor, Harry remarqua le regard admiratif que son amie lui adressait. Quoi ? Harry.tu.je ne savais pas que tu avais autant progressé.. Comment ça ? Je n'ai fait que menacer Malefoy. D'ailleurs, je me demande ce qui lui a fait peur. C'est toi, Harry ! Et c'est bien compréhensible ! Si j'avais été dans la même situation que lui, j'aurais déguerpi très vite ! Je ne comprends pas, Hermione, qu'est-ce qui lui a fait peur en moi ? Tu étais entouré d'un halo orange comme si c'était ta puissance qui émanait de toi !
Harry était troublé. En effet, l'année précédente, il avait compris pourquoi Dumbledore était le seul sorcier à faire peur à Voldemort. Il l'avait vu entouré d'un halo de puissance qui le rendait effrayant. Harry en fit part à son amie.
Harry, ça signifie que tu commences à égaler la puissance d'Albus Dumbledore.
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