Disclaimer : les persos ne sont pas à moi sauf Liz et Ben.
Chapitre 14 : Terreur
Pendant le banquet, Harry se posait diverses questions telles que : Remus a- t-il vraiment mordu sa mère ? Etait-il vraiment devenu presque aussi puissant que son antécédent ? Allait-il réussir à vaincre Voldemort ? Ron allait-il sortir du coma ? Autant de questions sans réponses immédiates. Il décida de garder tout de même le sourire en essayant de profiter de ce moment.
Pendant la soirée, il passa dans le bureau de son parrain. Hermione et lui avaient acheté des cadeaux pour Sirius et Remus.
Bonjour tout le monde ! dirent-ils Bonjour ! Joyeux Noël ! répondirent les concernés. Oui, vous aussi et merci pour les cadeaux. Et voici les vôtres !
Sirius et Remus eurent un très grand sourire chacun. Ils paraissaient vraiment contents, comme si c'étaient les premiers cadeaux de leur vie. Puis ils abordèrent des sujets plus importants :
Malefoy m'a dit que ma mère.. Etait un loup-garou, compléta Remus. Dumbledore nous a mit au courant. Ajouta Sirius. Oh..Et c'est vrai ?
Remus parut embarrassé mais résigné à parler :
Oui, c'est vrai. Lily n'était pas au courant de mon...état. Lors d'une de nos sorties dans le parc avec les animagi, Lily était partie chercher James et tomba sur nous. Sirius et James ne purent pas m'empêcher de me jeter sur elle. Je l'ai donc mordu. Mais ta mère n'a pas eu le temps de devenir un loup-garou car Dumbledore lui donna une potion qui venait d'être mise au point, continua Sirius. Elle avait le pouvoir d'enlever la lycanthropie de la victime si elle était appliquée 24 heures après la morsure. Mais.tu avais dit que tu n'avais blessé personne lors de ces sorties ! S'exclama Harry. Je sais bien mais je n'étais pas décidé à te dire la vérité dans un moment aussi..crucial.
Il y eut un moment de silence. Remus semblait lutter contre un remord intérieur, Sirius réfléchissait et Hermione et Harry se regardaient, gênés. Puis Sirius brisa la glace :
J'ai eu vent de ce qui s'est passé avec Malefoy. Dumbledore avait vraiment l'air impressionné et je ne te cache pas que tu m'impressionnes aussi : avoir un halo de puissance comme le tien n'est pas donné à tout le monde. Seuls quelques mages qui ont une immense connaissance ont montré leur puissance extérieure comme ça. Le seul que je connaisse pour tout dire, à part toi maintenant, est Dumbledore. Si tu continues comme ça, Voldemort - Hermione tressaillit- te craindra vraiment. C'est bizarre, je n'ai rien ressenti d'extraordinaire. A part une immense fureur et un désir de le vaincre peut-être plus fort que d'habitude mais..rien d'exceptionnel. C'est normal, ta puissance n'a pas encore atteint son paroxysme et ce n'était qu'un début de halo qui t'a laissé apercevoir quelques sentiments flous. Mais c'est déjà très bien ! Tu t'en sors mieux que ce que je croyais.
La dernière semaine des vacances, Hermione aida Harry à tester ses nouvelles capacités, notamment une technique toute nouvelle qui consistait à se passer de baguette pour lancer un sortilège. Il fallait une très grande concentration sur le sort et prononcer une autre formule dans sa tête en plus de celle utilisée. Hermione lui lança le sortilège du saucisson. Harry était donc bâillonné et était obligé d'utiliser cette technique pour se délivrer. Il pensa très fort « sensita expelliarmus » ; la baguette de son amie glissa de ses mains. Il utilisa alors la formule pour délier le sort et réussit à se relever. Ainsi, Harry apprit très rapidement tout ce que le professeur Dumbledore lui envoyait, c'est à dire 20 leçons par semaine.
Et malheureusement, Harry eut l'occasion de s'entraîner sur le terrain.
La veille de la reprise des cours, Dumbledore organisa un autre festin. Ce jour-là, Harry et Hermione broyaient du noir. Ils n'arrivaient pas à se changer les idées. Ils décidèrent alors de faire un tour dans les cuisines rendre visite aux elfes de maison qu'ils n'avaient pas vu depuis longtemps. Après avoir chatouillé la poire d'un tableau, ils pénétrèrent donc dans la Salle. Dobby se jeta sur eux : Harry Potter, monsieur ! Miss ! Bonjour, Dobby ! Dobby a appris la nouvelle pour le whiskey de Harry Potter. Dobby et les elfes de maison ont été très peinés. Winky a même pleuré alors que Winky n'avait plus pleuré depuis des mois. Winky est encore là ? demanda Hermione Oui, miss ! Elle est ici. Dit-il en montrant un elfe.
Winky avait accepté la mort de son ancien maître et avait demandé au professeur Dumbledore de porter la toge aux armoiries de l'école. Elle avait l'air bien plus en forme que la dernière fois que Harry l'avait vu. Dobby, Winky et les deux Gryffondor discutèrent un moment autour d'une tasse de thé puis les elfes leur dirent poliment qu'ils avaient du travail pour préparer le repas du soir. Ils s'éclipsèrent donc, le moral plus haut.
Le soir, Harry et Hermione s'installèrent à leur table dans la Grande Salle en silence. Malefoy était revenu et arborait son air hautain habituel mais un autre sentiment se montrait et Harry eut la désagréable impression que ça n'allait pas lui plaire.
Dumbledore se leva.
- Bonsoir à tous. Ce soir, vos vacances se terminent et vous allez devoir reprendre vos cours. J'espère que même si vos esprits seront occupés, vous aurez une pensée pour les victimes de Voldemort et de ses partisans. Comme Ronald Weasley, un gryffondor de cinquième année qui est toujours dans le coma après l'attaque aux Trois Balais. Je vous demande d'être courageux, surtout ses amis, ce n'est pas facile mais il faut garder espoir.
Il regarda Harry, Hermione et les Weasley puis Malefoy et ses sbires qui ricanaient.
Sur ce, bon appétit !
Les plats en or se remplirent de viande, et autres féculents.
Soudain, la porte s'ouvrit à la volée, provocant un grand bruit. Toutes les têtes se tournèrent vers les nouveaux venus. L'un d'eux avait la peau blanche comme un cadavre, les yeux rouges et deux fentes en guise de narines, comme un serpent. Les autres étaient cagoulés. C'étaient Lord Voldemort et ses mangemorts !
Dumbledore se leva à nouveau. Des cris fusèrent de partout parmi les élèves qui ne savaient pas qui c'étaient et les professeurs, qui eux, l'avaient reconnu.
Bonsoir, Dumbledore, ça fait longtemps, n'est-ce pas ? dit Voldemort d'une voix suraiguë. Voldemort....
A ce moment-là, ce fut la panique parmi les élèves sauf bien sûr les Serpentard.
Du calme, les enfants ! cria le directeur. Mais, oui, voyons, vous n'avez rien à craindre, lorsque vous mourrez, vous ne souffrirez même pas. A part Potter évidemment....
Sa tête de serpent se tourna vers Harry qui s'était levé mais qui restait figé.
Ne bouge pas, Harry ! cria Dumbledore en se dirigeant vers le mage noir.
Pendant ce temps, les professeurs, dont Rogue, avaient demandé aux préfets de maintenir le calme parmi les élèves. Les mangemorts ne bougeaient pas, attendant un ordre de leur leader. Voldemort et Dumbledore étaient maintenant face à face, prêts pour un duel. Hermione attrapa Harry par un bras, se doutant qu'il voulait prêter main forte à son ascendant. Harry savait que le directeur n'avait aucune chance sans la majorité de ses pouvoirs.
Albus, Albus... Comment veux-tu me vaincre ? Regarde comme tu es faible.
Il ne laissa pas le temps à Dumbledore de répondre et prononça « Endoloris » Il y eut un cri unanime horrifié pendant qu'il se tordait de souffrance au sol.
Harry voulut avancer mais son amie l'en empêcha. Voldemort prononça quelques mots à ses fidèles et ces derniers envoyèrent ici et là des sortilèges impardonnables en prenant soin d'éviter Harry et les Serpentards. Harry cria « tous à terre » lorsqu'il réalisa ce qu'ils faisaient mais certains se firent toucher. Ce fut le cas de Hanna Abbot et Ernie Mcmillian, des amis de Poufsouffle qui gisaient sur le sol, sans vie. Ce n'étaient pas les seuls : toutes les maisons - à part Serpentard - avaient leur lot de cadavres. Mais Harry ne connaissait pas les autres. Il vit Liz sous l'effet du sortilège Doloris, Cho aussi.
Pendant ce temps, Dumbledore s'était relevé mais paraissait mal en point. Il articula « reste là » à Harry. Voldemort s'en aperçut et prononça « malcontra »
Non ! Hurla Harry.
Dumbledore s'effondra et Hermione ne pu retenir son ami qui se dirigeait vers le Seigneur des Ténèbres. Sirius s'élança vers son filleul mais prit de plein fouet l'endoloris. Voldemort regarda Harry de ses yeux écarlates et dit « Avada Kedavra » en même temps que Harry lançait le sortilège du coma.
A nouveau, comme en Juin, le priori incantatum s'exécuta : un faisceau vert sortit de la baguette de Lord Voldemort tandis qu'un rouge sortait de celle de Harry.
Non ! Pas encore ! cria le mage noir. Pas cette fois !
Il dirigea sa baguette sur le côté avant que le dôme ne se forme. Les faisceaux changèrent alors de direction et se rencontrèrent en formant une explosion. Harry cria : « Sortez ! dépêchez-vous, tous ! » Les élèves réussirent à atteindre la porte et s'enfuirent vers leur salle commune. Les professeurs, dans la fumée que provoqua l'explosion, rejoignirent Harry qui tenait un parchemin, l'air perplexe. S'en suivit un duel mangemorts / profs ; Voldemort tenait lui aussi un parchemin et avait l'air tout autant surpris que le Survivant. Harry lut sur sa feuille : le seul moyen de faire revenir à la vie une victime du malcontra est de prononcer « tivius » en se concentrant sur les meilleurs moments passés en sa compagnie.
Il en déduit que Voldemort devait avoir la technique pour contrer l'Avada Kedavra, c'est à dire le sacrifice d'un être aimant. L'apparition des messages devait être le résultat de la rencontre des faisceaux du priori incantatum. Harry profita de l'épaisse fumée pour se glisser à côté du directeur plongé dans le coma. Il se concentra sur la fois où Dumbledore avait mangé une dragée au goût de cérumen, ou lorsqu'il avait donné tellement de points à Gryffondor qu'ils étaient devenus vainqueur des Quatre Maisons ; ou quand il avait permit à Harry et Hermione de sauver Sirius ; ou quand il lui avait annoncé qu'il était son héritier.... Puis il prononça « tivius » et le directeur se réveilla, en pleine forme. Mais la fumée s'était dissipée et Voldemort les voyait maintenant. Avec un regard que l'ascendant et l'héritier s'échangèrent, ils surent tous deux ce qu'ils allaient faire. Ils combinèrent leurs pouvoirs respectifs par une formule et ils devinrent aussi puissant l'un que l'autre pour quelques minutes. Ils crièrent à l'unisson « Ejecta » et les mages noirs disparurent pour une contrée lointaine. Cette formule avait aussi pour effet de priver le pouvoir de transplaner pour quelques temps aux victimes.
Harry, épuisé par tant de force, tomba sur le sol et se réveilla quelques minutes plus tard....non, pas à l'infirmerie, mais toujours à la même place. En effet, Dumbledore avait eu les mêmes résultats de ce surplus de puissance et venait aussi de se réveiller. Quant aux autres professeurs, ils gisaient à terre.
Les deux se levèrent précipitamment et s'élancèrent vers les adultes. Harry prit le pouls de son parrain et constata qu'il était stupéfixé. Il le réanima et se dirigea vers McGonagall qui était elle, dans le coma. Il se concentra et dit « tivius » à nouveau. Et ainsi de suite pour les autres professeurs. A deux, ils réussirent à tous les ranimer en dix minutes.
Tout à coup, la porte s'ouvrit, laissant entrer tous les élèves qui s'inquiétaient du silence. Hermione sauta au cou de son ami. Harry ! J'avais tellement peur qu'il t'arrive quelque chose ! Ca va, Hermione, je n'ai rien, je n'ai pas été touché par un seul sortilège. C'est vrai ?
Dumbledore cria alors :
S'il vous plait ! Je demande le silence ! Bien. Regagnez vos places à vos tables respectives je vous prie. Je vous demanderai de vous restaurer. Pour les explications sur ce qui s'est passé, vous attendrez un peu. Mangez d'abord. Je vais faire venir quelques infirmières de l'hôpital Ste Mangouste pour assister Mme Pomfresh. Elle passera dans vos salles communes dans la soirée. Mr Potter, après avoir été soigné, vous vous rendrez dans mon bureau.
Puis il installa les élèves décédés sur des brancards et sortit. Harry se sentait tout drôle. Des élèves étaient morts et beaucoup avaient subi l'endoloris. Pourtant, il s'en était sorti sans une égratignure, juste une grande fatigue.
Hermione ne lui demanda pas de détails sur comment il avait fait pour réanimer tous ces gens mais elle déclara : Si Dumbledore, qui était dans le coma, est en vie, cela signifie que Ron peut s'en sortir. Oui. Je te dirais bien comment ça se fait mais... Tu n'as pas envie pour l'instant, c'est compréhensible.
Après avoir mangé, tous les élèves se rendirent dans leur salle commune.
Mme Pomfresh arriva quelques instants plus tard et demanda à Harry de venir afin qu'elle le soigne en premier. Mais, madame, je n'ai pas été touché, il vaudrait mieux que ceux qui ont subi l'endoloris commencent ! Je sais, Potter, mais vous devez aller voir le directeur rapidement. Et puis votre cas n'est pas très grave, ça ira vite. Ce soir, vous boirez cette potion pour dormir d'un sommeil sans rêve. C'est tout, vous pouvez y aller. Ceux qui ont subi l'endoloris, approchez !
Harry adressa un sourire à Hermione et Ginny qui se dirigeaient vers l'infirmière et se rendit dans le bureau de Dumbledore. Il dit « chocolat Honeydukes » et monta l'escalier en pierre.
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Chapitre 14 : Terreur
Pendant le banquet, Harry se posait diverses questions telles que : Remus a- t-il vraiment mordu sa mère ? Etait-il vraiment devenu presque aussi puissant que son antécédent ? Allait-il réussir à vaincre Voldemort ? Ron allait-il sortir du coma ? Autant de questions sans réponses immédiates. Il décida de garder tout de même le sourire en essayant de profiter de ce moment.
Pendant la soirée, il passa dans le bureau de son parrain. Hermione et lui avaient acheté des cadeaux pour Sirius et Remus.
Bonjour tout le monde ! dirent-ils Bonjour ! Joyeux Noël ! répondirent les concernés. Oui, vous aussi et merci pour les cadeaux. Et voici les vôtres !
Sirius et Remus eurent un très grand sourire chacun. Ils paraissaient vraiment contents, comme si c'étaient les premiers cadeaux de leur vie. Puis ils abordèrent des sujets plus importants :
Malefoy m'a dit que ma mère.. Etait un loup-garou, compléta Remus. Dumbledore nous a mit au courant. Ajouta Sirius. Oh..Et c'est vrai ?
Remus parut embarrassé mais résigné à parler :
Oui, c'est vrai. Lily n'était pas au courant de mon...état. Lors d'une de nos sorties dans le parc avec les animagi, Lily était partie chercher James et tomba sur nous. Sirius et James ne purent pas m'empêcher de me jeter sur elle. Je l'ai donc mordu. Mais ta mère n'a pas eu le temps de devenir un loup-garou car Dumbledore lui donna une potion qui venait d'être mise au point, continua Sirius. Elle avait le pouvoir d'enlever la lycanthropie de la victime si elle était appliquée 24 heures après la morsure. Mais.tu avais dit que tu n'avais blessé personne lors de ces sorties ! S'exclama Harry. Je sais bien mais je n'étais pas décidé à te dire la vérité dans un moment aussi..crucial.
Il y eut un moment de silence. Remus semblait lutter contre un remord intérieur, Sirius réfléchissait et Hermione et Harry se regardaient, gênés. Puis Sirius brisa la glace :
J'ai eu vent de ce qui s'est passé avec Malefoy. Dumbledore avait vraiment l'air impressionné et je ne te cache pas que tu m'impressionnes aussi : avoir un halo de puissance comme le tien n'est pas donné à tout le monde. Seuls quelques mages qui ont une immense connaissance ont montré leur puissance extérieure comme ça. Le seul que je connaisse pour tout dire, à part toi maintenant, est Dumbledore. Si tu continues comme ça, Voldemort - Hermione tressaillit- te craindra vraiment. C'est bizarre, je n'ai rien ressenti d'extraordinaire. A part une immense fureur et un désir de le vaincre peut-être plus fort que d'habitude mais..rien d'exceptionnel. C'est normal, ta puissance n'a pas encore atteint son paroxysme et ce n'était qu'un début de halo qui t'a laissé apercevoir quelques sentiments flous. Mais c'est déjà très bien ! Tu t'en sors mieux que ce que je croyais.
La dernière semaine des vacances, Hermione aida Harry à tester ses nouvelles capacités, notamment une technique toute nouvelle qui consistait à se passer de baguette pour lancer un sortilège. Il fallait une très grande concentration sur le sort et prononcer une autre formule dans sa tête en plus de celle utilisée. Hermione lui lança le sortilège du saucisson. Harry était donc bâillonné et était obligé d'utiliser cette technique pour se délivrer. Il pensa très fort « sensita expelliarmus » ; la baguette de son amie glissa de ses mains. Il utilisa alors la formule pour délier le sort et réussit à se relever. Ainsi, Harry apprit très rapidement tout ce que le professeur Dumbledore lui envoyait, c'est à dire 20 leçons par semaine.
Et malheureusement, Harry eut l'occasion de s'entraîner sur le terrain.
La veille de la reprise des cours, Dumbledore organisa un autre festin. Ce jour-là, Harry et Hermione broyaient du noir. Ils n'arrivaient pas à se changer les idées. Ils décidèrent alors de faire un tour dans les cuisines rendre visite aux elfes de maison qu'ils n'avaient pas vu depuis longtemps. Après avoir chatouillé la poire d'un tableau, ils pénétrèrent donc dans la Salle. Dobby se jeta sur eux : Harry Potter, monsieur ! Miss ! Bonjour, Dobby ! Dobby a appris la nouvelle pour le whiskey de Harry Potter. Dobby et les elfes de maison ont été très peinés. Winky a même pleuré alors que Winky n'avait plus pleuré depuis des mois. Winky est encore là ? demanda Hermione Oui, miss ! Elle est ici. Dit-il en montrant un elfe.
Winky avait accepté la mort de son ancien maître et avait demandé au professeur Dumbledore de porter la toge aux armoiries de l'école. Elle avait l'air bien plus en forme que la dernière fois que Harry l'avait vu. Dobby, Winky et les deux Gryffondor discutèrent un moment autour d'une tasse de thé puis les elfes leur dirent poliment qu'ils avaient du travail pour préparer le repas du soir. Ils s'éclipsèrent donc, le moral plus haut.
Le soir, Harry et Hermione s'installèrent à leur table dans la Grande Salle en silence. Malefoy était revenu et arborait son air hautain habituel mais un autre sentiment se montrait et Harry eut la désagréable impression que ça n'allait pas lui plaire.
Dumbledore se leva.
- Bonsoir à tous. Ce soir, vos vacances se terminent et vous allez devoir reprendre vos cours. J'espère que même si vos esprits seront occupés, vous aurez une pensée pour les victimes de Voldemort et de ses partisans. Comme Ronald Weasley, un gryffondor de cinquième année qui est toujours dans le coma après l'attaque aux Trois Balais. Je vous demande d'être courageux, surtout ses amis, ce n'est pas facile mais il faut garder espoir.
Il regarda Harry, Hermione et les Weasley puis Malefoy et ses sbires qui ricanaient.
Sur ce, bon appétit !
Les plats en or se remplirent de viande, et autres féculents.
Soudain, la porte s'ouvrit à la volée, provocant un grand bruit. Toutes les têtes se tournèrent vers les nouveaux venus. L'un d'eux avait la peau blanche comme un cadavre, les yeux rouges et deux fentes en guise de narines, comme un serpent. Les autres étaient cagoulés. C'étaient Lord Voldemort et ses mangemorts !
Dumbledore se leva à nouveau. Des cris fusèrent de partout parmi les élèves qui ne savaient pas qui c'étaient et les professeurs, qui eux, l'avaient reconnu.
Bonsoir, Dumbledore, ça fait longtemps, n'est-ce pas ? dit Voldemort d'une voix suraiguë. Voldemort....
A ce moment-là, ce fut la panique parmi les élèves sauf bien sûr les Serpentard.
Du calme, les enfants ! cria le directeur. Mais, oui, voyons, vous n'avez rien à craindre, lorsque vous mourrez, vous ne souffrirez même pas. A part Potter évidemment....
Sa tête de serpent se tourna vers Harry qui s'était levé mais qui restait figé.
Ne bouge pas, Harry ! cria Dumbledore en se dirigeant vers le mage noir.
Pendant ce temps, les professeurs, dont Rogue, avaient demandé aux préfets de maintenir le calme parmi les élèves. Les mangemorts ne bougeaient pas, attendant un ordre de leur leader. Voldemort et Dumbledore étaient maintenant face à face, prêts pour un duel. Hermione attrapa Harry par un bras, se doutant qu'il voulait prêter main forte à son ascendant. Harry savait que le directeur n'avait aucune chance sans la majorité de ses pouvoirs.
Albus, Albus... Comment veux-tu me vaincre ? Regarde comme tu es faible.
Il ne laissa pas le temps à Dumbledore de répondre et prononça « Endoloris » Il y eut un cri unanime horrifié pendant qu'il se tordait de souffrance au sol.
Harry voulut avancer mais son amie l'en empêcha. Voldemort prononça quelques mots à ses fidèles et ces derniers envoyèrent ici et là des sortilèges impardonnables en prenant soin d'éviter Harry et les Serpentards. Harry cria « tous à terre » lorsqu'il réalisa ce qu'ils faisaient mais certains se firent toucher. Ce fut le cas de Hanna Abbot et Ernie Mcmillian, des amis de Poufsouffle qui gisaient sur le sol, sans vie. Ce n'étaient pas les seuls : toutes les maisons - à part Serpentard - avaient leur lot de cadavres. Mais Harry ne connaissait pas les autres. Il vit Liz sous l'effet du sortilège Doloris, Cho aussi.
Pendant ce temps, Dumbledore s'était relevé mais paraissait mal en point. Il articula « reste là » à Harry. Voldemort s'en aperçut et prononça « malcontra »
Non ! Hurla Harry.
Dumbledore s'effondra et Hermione ne pu retenir son ami qui se dirigeait vers le Seigneur des Ténèbres. Sirius s'élança vers son filleul mais prit de plein fouet l'endoloris. Voldemort regarda Harry de ses yeux écarlates et dit « Avada Kedavra » en même temps que Harry lançait le sortilège du coma.
A nouveau, comme en Juin, le priori incantatum s'exécuta : un faisceau vert sortit de la baguette de Lord Voldemort tandis qu'un rouge sortait de celle de Harry.
Non ! Pas encore ! cria le mage noir. Pas cette fois !
Il dirigea sa baguette sur le côté avant que le dôme ne se forme. Les faisceaux changèrent alors de direction et se rencontrèrent en formant une explosion. Harry cria : « Sortez ! dépêchez-vous, tous ! » Les élèves réussirent à atteindre la porte et s'enfuirent vers leur salle commune. Les professeurs, dans la fumée que provoqua l'explosion, rejoignirent Harry qui tenait un parchemin, l'air perplexe. S'en suivit un duel mangemorts / profs ; Voldemort tenait lui aussi un parchemin et avait l'air tout autant surpris que le Survivant. Harry lut sur sa feuille : le seul moyen de faire revenir à la vie une victime du malcontra est de prononcer « tivius » en se concentrant sur les meilleurs moments passés en sa compagnie.
Il en déduit que Voldemort devait avoir la technique pour contrer l'Avada Kedavra, c'est à dire le sacrifice d'un être aimant. L'apparition des messages devait être le résultat de la rencontre des faisceaux du priori incantatum. Harry profita de l'épaisse fumée pour se glisser à côté du directeur plongé dans le coma. Il se concentra sur la fois où Dumbledore avait mangé une dragée au goût de cérumen, ou lorsqu'il avait donné tellement de points à Gryffondor qu'ils étaient devenus vainqueur des Quatre Maisons ; ou quand il avait permit à Harry et Hermione de sauver Sirius ; ou quand il lui avait annoncé qu'il était son héritier.... Puis il prononça « tivius » et le directeur se réveilla, en pleine forme. Mais la fumée s'était dissipée et Voldemort les voyait maintenant. Avec un regard que l'ascendant et l'héritier s'échangèrent, ils surent tous deux ce qu'ils allaient faire. Ils combinèrent leurs pouvoirs respectifs par une formule et ils devinrent aussi puissant l'un que l'autre pour quelques minutes. Ils crièrent à l'unisson « Ejecta » et les mages noirs disparurent pour une contrée lointaine. Cette formule avait aussi pour effet de priver le pouvoir de transplaner pour quelques temps aux victimes.
Harry, épuisé par tant de force, tomba sur le sol et se réveilla quelques minutes plus tard....non, pas à l'infirmerie, mais toujours à la même place. En effet, Dumbledore avait eu les mêmes résultats de ce surplus de puissance et venait aussi de se réveiller. Quant aux autres professeurs, ils gisaient à terre.
Les deux se levèrent précipitamment et s'élancèrent vers les adultes. Harry prit le pouls de son parrain et constata qu'il était stupéfixé. Il le réanima et se dirigea vers McGonagall qui était elle, dans le coma. Il se concentra et dit « tivius » à nouveau. Et ainsi de suite pour les autres professeurs. A deux, ils réussirent à tous les ranimer en dix minutes.
Tout à coup, la porte s'ouvrit, laissant entrer tous les élèves qui s'inquiétaient du silence. Hermione sauta au cou de son ami. Harry ! J'avais tellement peur qu'il t'arrive quelque chose ! Ca va, Hermione, je n'ai rien, je n'ai pas été touché par un seul sortilège. C'est vrai ?
Dumbledore cria alors :
S'il vous plait ! Je demande le silence ! Bien. Regagnez vos places à vos tables respectives je vous prie. Je vous demanderai de vous restaurer. Pour les explications sur ce qui s'est passé, vous attendrez un peu. Mangez d'abord. Je vais faire venir quelques infirmières de l'hôpital Ste Mangouste pour assister Mme Pomfresh. Elle passera dans vos salles communes dans la soirée. Mr Potter, après avoir été soigné, vous vous rendrez dans mon bureau.
Puis il installa les élèves décédés sur des brancards et sortit. Harry se sentait tout drôle. Des élèves étaient morts et beaucoup avaient subi l'endoloris. Pourtant, il s'en était sorti sans une égratignure, juste une grande fatigue.
Hermione ne lui demanda pas de détails sur comment il avait fait pour réanimer tous ces gens mais elle déclara : Si Dumbledore, qui était dans le coma, est en vie, cela signifie que Ron peut s'en sortir. Oui. Je te dirais bien comment ça se fait mais... Tu n'as pas envie pour l'instant, c'est compréhensible.
Après avoir mangé, tous les élèves se rendirent dans leur salle commune.
Mme Pomfresh arriva quelques instants plus tard et demanda à Harry de venir afin qu'elle le soigne en premier. Mais, madame, je n'ai pas été touché, il vaudrait mieux que ceux qui ont subi l'endoloris commencent ! Je sais, Potter, mais vous devez aller voir le directeur rapidement. Et puis votre cas n'est pas très grave, ça ira vite. Ce soir, vous boirez cette potion pour dormir d'un sommeil sans rêve. C'est tout, vous pouvez y aller. Ceux qui ont subi l'endoloris, approchez !
Harry adressa un sourire à Hermione et Ginny qui se dirigeaient vers l'infirmière et se rendit dans le bureau de Dumbledore. Il dit « chocolat Honeydukes » et monta l'escalier en pierre.
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