Disclaimer : les persos ne sont pas à moi sauf Liz et Ben.
Chapitre 15 : Reprise en main
Il pénétra dans la petite pièce où Dumbledore, McGonagall et Rogue l'attendaient.
Assieds-toi, Harry. Tu dois savoir pourquoi je t'ai convoqué. Comme d'habitude, je dois te remercier. Pour plusieurs choses. Déjà pour m'avoir sauvé la vie. Mais nous ne savons pas comment tu as fait.
Harry raconta alors que lorsque les faisceaux rouge et vert s'étaient rencontrés, deux parchemins étaient apparus dans les mains des expéditeurs. Sur celui de Harry était inscrit la méthode pour réanimer les victimes du malcontra.
Je ne comprends pas comment le priori incantatum a pu faire ça, ajouta-t- il. C'est un dérivé du priori incantatum, un phénomène qui ne se produit que quand l'un des possesseurs des baguettes refuse de laisser sa baguette « dominée ». Lord Voldemort ne savait manifestement pas quel serait son résultat. Il a du lire sur sa feuille le seul moyen de contrer l'Avada Kedavra. Le sacrifice ? En effet. C'est pour ça qu'il était abasourdi et nous a laissé le temps d'agir. D'ailleurs, je trouve que nous nous sommes très bien débrouillés et je crois que ton apprentissage se fera plus rapidement. Severus, vous ne vouliez pas dire un mot ?
Rogue eut un rictus et hésita à parler
Voyons, ne soyez pas timide, dit le directeur avec amusement Oui.....Potter, je voulais vous dire....merci de l'avoir réanimé.
Harry écarquilla les yeux. Cela faisait la seconde fois qu'il recevait des remerciements de la part de celui qui le haïssait ! Et cela, en seulement quelques semaines.
Lorsque Harry sortit du bureau, il avait encore plus de leçons à apprendre. Il rejoignit Hermione dans la Salle Commune de Gryffondor. Elle semblait plongée dans ses pensées. Hermione ! Oh ! Excuse-moi, Harry ! Tu veux que je te raconte ce qu'il s'est passé tout à l'heure ou tu préfères attendre que Ron soit réveillé ? Cette phrase mit du baume au c?ur de son amie, elle déclara alors : Je peux attendre jusqu'à demain. Comme tu veux. Dumbledore donnera quelques explications au dîner demain soir.
Harry alla donc se coucher, en pensant aux bons et mauvais côtés qu'avait eu cette expérience : Il avait 'trouvé' le remède au malcontra, il était devenu plus puissant. En revanche, des élèves avaient trouvé la mort et beaucoup avaient connu la souffrance du sort Doloris. C'était en quelque sorte la vie de son meilleur ami contre celles de beaucoup d'autres. Il savait que tout cela était de sa faute. Voldemort ne serait pas revenu sans son sang. Les mangemorts n 'auraient donc pas attaqué le pub, Ron ne serait pas dans le coma. Et le Seigneur des Ténèbres ne serait pas venu à Poudlard tuer tous ces jeunes s'il n'avait pas su que Harry Potter était dans l'école. C'est ainsi que notre héros s'endormit, la tête remplie de culpabilité.
Le lendemain était un jour nouveau. Harry avait des sentiments contradictoires. Il était heureux de savoir que Ron allait être réanimé mais les visages tristes de ses camarades lui firent broyer du noir, se rendant à nouveau coupable de ces malheurs.
Il décida, en allant petit déjeuner de voir Justin Finch-Fletchey, un ami de Hannah et Ernie. Mais il n'était pas dans la Grande Salle. Harry s'assit alors à côté de Ginny qui semblait plus renfermée. Pendant qu'il mangeait, une main se posa sur son épaule.
Harry, tu peux venir, s'il te plait ? demanda Liz Bien sûr.
Il se leva et suivit la jeune fille. Elle le conduit dans le Hall où attendait Cho. Je crois que nous devons parler, déclara Liz d'un air grave. Harry se demanda s'il y avait eu un mort parmi leurs amis et qu'elles allaient l'accuser de ces drames. Il baissa la tête, attendant la « sentence ». Harry, dit Cho d'une voix douce. Nous savons ce qu'il s'est passé hier et ce que tu en penses. Oui. Il faut vraiment que tu arrêtes de culpabiliser, ajouta son amie. D'abord pour la mort de Cédric, la renaissance de Voldemort et maintenant pour les évènements de la veille. Si ça continue comme ça, tu vas te renfermer sur toi-même et ça nous mènera tous au chaos. Je vous arrête une minute. Ce n'est pas vous qui avez vécu ces moments. Vous n'avez pas vu des gens mourir simplement parce que j'étais avec eux ! Mes parents, Cédric, Hannah et Ernie ..S'ils n'avaient pas été au même endroit que moi au même moment, ils seraient encore en vie ! Harry ! cria Cho, la voix dure. Ca suffit, j'en ai plus qu'assez. Pourquoi es-tu à Gryffondor à ton avis ? Tu as montré plusieurs fois ton courage face au danger. Tu dois maintenant le montrer face à toi-même. Elle a raison, approuva Liz. Il faut que tu combattes ce genre de pensées. Si tu veux sauver Dumbledore, il faut te donner à fond dans l'apprentissage et ne pas se murer dans la culpabilité, tu m'entends ? Oui. Vous avez raison, répliqua Harry. Il ne faut pas que je me laisse dominer. C'est ce que Voldemort attend de moi. Mais je peux vous poser une question toutes les deux ? Bien sûr. Comment êtes-vous au courant pour l'héritage ? Et pourquoi vous ne frémissez pas quand je prononce « Voldemort » ?
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Chapitre 15 : Reprise en main
Il pénétra dans la petite pièce où Dumbledore, McGonagall et Rogue l'attendaient.
Assieds-toi, Harry. Tu dois savoir pourquoi je t'ai convoqué. Comme d'habitude, je dois te remercier. Pour plusieurs choses. Déjà pour m'avoir sauvé la vie. Mais nous ne savons pas comment tu as fait.
Harry raconta alors que lorsque les faisceaux rouge et vert s'étaient rencontrés, deux parchemins étaient apparus dans les mains des expéditeurs. Sur celui de Harry était inscrit la méthode pour réanimer les victimes du malcontra.
Je ne comprends pas comment le priori incantatum a pu faire ça, ajouta-t- il. C'est un dérivé du priori incantatum, un phénomène qui ne se produit que quand l'un des possesseurs des baguettes refuse de laisser sa baguette « dominée ». Lord Voldemort ne savait manifestement pas quel serait son résultat. Il a du lire sur sa feuille le seul moyen de contrer l'Avada Kedavra. Le sacrifice ? En effet. C'est pour ça qu'il était abasourdi et nous a laissé le temps d'agir. D'ailleurs, je trouve que nous nous sommes très bien débrouillés et je crois que ton apprentissage se fera plus rapidement. Severus, vous ne vouliez pas dire un mot ?
Rogue eut un rictus et hésita à parler
Voyons, ne soyez pas timide, dit le directeur avec amusement Oui.....Potter, je voulais vous dire....merci de l'avoir réanimé.
Harry écarquilla les yeux. Cela faisait la seconde fois qu'il recevait des remerciements de la part de celui qui le haïssait ! Et cela, en seulement quelques semaines.
Lorsque Harry sortit du bureau, il avait encore plus de leçons à apprendre. Il rejoignit Hermione dans la Salle Commune de Gryffondor. Elle semblait plongée dans ses pensées. Hermione ! Oh ! Excuse-moi, Harry ! Tu veux que je te raconte ce qu'il s'est passé tout à l'heure ou tu préfères attendre que Ron soit réveillé ? Cette phrase mit du baume au c?ur de son amie, elle déclara alors : Je peux attendre jusqu'à demain. Comme tu veux. Dumbledore donnera quelques explications au dîner demain soir.
Harry alla donc se coucher, en pensant aux bons et mauvais côtés qu'avait eu cette expérience : Il avait 'trouvé' le remède au malcontra, il était devenu plus puissant. En revanche, des élèves avaient trouvé la mort et beaucoup avaient connu la souffrance du sort Doloris. C'était en quelque sorte la vie de son meilleur ami contre celles de beaucoup d'autres. Il savait que tout cela était de sa faute. Voldemort ne serait pas revenu sans son sang. Les mangemorts n 'auraient donc pas attaqué le pub, Ron ne serait pas dans le coma. Et le Seigneur des Ténèbres ne serait pas venu à Poudlard tuer tous ces jeunes s'il n'avait pas su que Harry Potter était dans l'école. C'est ainsi que notre héros s'endormit, la tête remplie de culpabilité.
Le lendemain était un jour nouveau. Harry avait des sentiments contradictoires. Il était heureux de savoir que Ron allait être réanimé mais les visages tristes de ses camarades lui firent broyer du noir, se rendant à nouveau coupable de ces malheurs.
Il décida, en allant petit déjeuner de voir Justin Finch-Fletchey, un ami de Hannah et Ernie. Mais il n'était pas dans la Grande Salle. Harry s'assit alors à côté de Ginny qui semblait plus renfermée. Pendant qu'il mangeait, une main se posa sur son épaule.
Harry, tu peux venir, s'il te plait ? demanda Liz Bien sûr.
Il se leva et suivit la jeune fille. Elle le conduit dans le Hall où attendait Cho. Je crois que nous devons parler, déclara Liz d'un air grave. Harry se demanda s'il y avait eu un mort parmi leurs amis et qu'elles allaient l'accuser de ces drames. Il baissa la tête, attendant la « sentence ». Harry, dit Cho d'une voix douce. Nous savons ce qu'il s'est passé hier et ce que tu en penses. Oui. Il faut vraiment que tu arrêtes de culpabiliser, ajouta son amie. D'abord pour la mort de Cédric, la renaissance de Voldemort et maintenant pour les évènements de la veille. Si ça continue comme ça, tu vas te renfermer sur toi-même et ça nous mènera tous au chaos. Je vous arrête une minute. Ce n'est pas vous qui avez vécu ces moments. Vous n'avez pas vu des gens mourir simplement parce que j'étais avec eux ! Mes parents, Cédric, Hannah et Ernie ..S'ils n'avaient pas été au même endroit que moi au même moment, ils seraient encore en vie ! Harry ! cria Cho, la voix dure. Ca suffit, j'en ai plus qu'assez. Pourquoi es-tu à Gryffondor à ton avis ? Tu as montré plusieurs fois ton courage face au danger. Tu dois maintenant le montrer face à toi-même. Elle a raison, approuva Liz. Il faut que tu combattes ce genre de pensées. Si tu veux sauver Dumbledore, il faut te donner à fond dans l'apprentissage et ne pas se murer dans la culpabilité, tu m'entends ? Oui. Vous avez raison, répliqua Harry. Il ne faut pas que je me laisse dominer. C'est ce que Voldemort attend de moi. Mais je peux vous poser une question toutes les deux ? Bien sûr. Comment êtes-vous au courant pour l'héritage ? Et pourquoi vous ne frémissez pas quand je prononce « Voldemort » ?
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