Disclaimer : les persos ne sont pas à moi sauf Liz et Ben.
Chapitre 16 : La colere
Les filles se regardèrent, mal à l'aise. Euh, excuse-nous, on a cours. Balbutia Liz Oui, Trelawney va me passer un savon, faut que j'y aille, ajouta la Serdaigle.
Harry voulut insister mais n'obtint aucune réponse. De toute façon, Liz avait un cours commun avec lui dès la première heure. Il se dirigea alors vers la cabane de Hagrid mais le garde-chasse pénétra dans le Hall. Harry ! Je te cherchais ! Tu ne vas pas pouvoir assister à mon cours, Mme Pomfresh te demande à l'infirmerie. Très bien. Vous savez pourquoi elle m'a convoqué ? Tu n'as pas une petite idée ? Un ami à réveiller peut-être ? Suggéra Hagrid.
Un sourire illumina le visage de Harry. Il acquiesça et partit donc pour l'infirmerie. Comme je n'ai pas vraiment de souvenir en commun avec Mr Weasley, j'ai pensé que vous pourriez vous-même réanimer votre ami..déclara l'infirmière. Miss Granger vous aidera.
Hermione était déjà au chevet de Ron, manifestement heureuse. Harry lui expliqua en quelques mots la méthode et ils joignirent leurs pouvoirs. En effet, Ron était depuis plus longtemps dans le coma et il fallait plus de force pour le ramener. Après s'être rappelé tous les merveilleux moments qu'ils avaient eu tous les trois - et il y en avait beaucoup ! - ils prononcèrent ensemble la formule.
Les paupières du rouquin s'agitèrent puis s'ouvrirent lentement. Leur propriétaire se redressa brusquement en criant : Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Hermione, tu es vivante ! Harry ! Du calme, Ron ! Tu es à l'infirmerie de Poudlard et nous allons tous bien..physiquement. dit Harry Tiens, j'ai amené pour l'occasion de la bierraubeurre. Ajouta Hermione Quoi ? Tu as pris un passage secret sans moi ? s'exclama Harry Tu étais un peu occupé.. Par quoi ? demanda Ron Hermione et Harry s'échangèrent un regard et Harry soupira. Maintenant que tu es réveillé, il va falloir que je me lance dans un récit, j'imagine ? On aimerait bien, oui. Pour comprendre. Dumbledore ne donnera sûrement pas beaucoup de détails. Dit Hermione. Ouais, surtout que moi, je comprends rien ! Bien.allons-y, alors.
Excusez-nous, professeur McGonagall, nous étions à l'infirmerie et. Je comprends tout à fait. Vous arrivez juste à temps pour transformer vos tables en hippogriffes. Prenez place, je vous prie. Apparemment, chuchota Ron, elle t'est reconnaissante de l'avoir réanimé. Elle ne nous a pas puni et elle a même souri !
Ainsi, pendant la journée, les trois amis profitèrent des moments passés ensemble, ayant l'expérience de la souffrance de l'absence d'un ami. Le cours de Divination se passa dans les rires, ce qui n'était pas arrivé depuis longtemps. Curieusement, Trelawney n'annonça pas le décès prochain d'un jeune brun à lunettes.
La semaine suivante, le match de Quidditch Gryffondor/Poufsouffle se préparait. Harry faisait travailler son équipe suivant des techniques assez floues, ne connaissant pas la méthode de jeu de Maria Jones, la nouvelle capitaine de Poufsouffle. Le Samedi, toute l'équipe était donc très nerveuse puisqu'ils ne savaient pas à quoi s'attendre. Ce match était décisif car s'ils perdaient, ils n'auraient aucune chance de gagner la coupe. Ils pourraient convoiter la deuxième place au mieux.
Lorsqu'ils pénétrèrent sur le terrain sur leur balai, Harry reconnut Justin dans la robe jaune et noire de son équipe. C'était lui le nouvel attrapeur. Le match commença. Il se montra vite que l'équipe adverse n'avait pas assez d'expérience de jeu ensemble. Ils semblaient déséquilibrés, pas du tout en harmonie. Gryffondor n'eut aucun mal à marquer plus de cent points pendant une demi heure contre vingt seulement pour Poufsouffle. Le vif d'or n'était toujours pas visible et Harry s'ennuyait ferme sur son balai : même s'il prenait plaisir à regarder le jeu, ce n'était rien comparé à la poursuite du Vif. Puis il intercepta un éclat doré du côté de Justin qui n'avait rien vu. Harry monta et se dirigea vers son ami. Il le dépassa, comme si ce n'était qu'un simple mouvement. Il voulait lui laisser l'opportunité de voir la balle dorée, pour qu'il ait une chance de l'attraper : un Brossdur8 contre un Eclair de Feu, la course était vite finie si Justin ne voyait pas le vif avant. Cela dura dix bonnes minutes où Harry ne lâchait pas l'éclat doré des yeux. Puis Justin piqua, l'ayant vu. « Enfin ! » pensa le Gryffondor en se lançant à sa poursuite. Il ne donna pas toute la puissance de son balai. Puis, voyant que le Poufsouffle n'était plus qu'à quelques mètres, il accéléra et attrapa le Vif d'Or avec facilité, mettant fin au match. Le score était de quatre cent à cent trente. La foule rouge et or se précipita sur le terrain, portant les vainqueurs sur leurs épaules. Harry se débattit, voulut rejoindre Justin qui marchait, abattu, vers le château. Mais les supporters ne le laissaient pas descendre. Lorsque les Gryffondor se furent calmés, il courut en direction des Poufsouffle, demandant à tous où était Justin Finch-Fletchey. Mais personne ne l'avait vu. Il fallait réellement qu'ils aient une conversation. Leur amitié s'envolait.
Le mardi suivant, en Défense Contre les Forces du Mal, Sirius fit venir Remus pour l'assister. Bonjour à tous ! Je ne vous présente pas Remus Lupin, vous le connaissez déjà vu vos sourires. Ce sera mon assistant pour quelques cours. En effet, nous allons apprendre ensemble les effets de la colère sur chacun d'entre vous et essayer d'y remédier. Mr Lupin m'a donc ramené un spécimen d'Iragon, une créature qui vous pousse à bout en vous montrant les choses qui vous révoltent le plus. C'est une sorte de Détraqueur mais qui agit sur la colère, pas le malheur.
Il souleva le drap posé sur une cage. La créature qui y régnait ressemblait à un serpent. Mais l'animal ne possédait qu'un ?il à la pupille dilatée, bleue turquoise. Sa peau était constituée d'écailles rouges, comme du sang solide.
Vous vous dirigerez un à un devant la cage et resterez immobile. Votre fureur se manifestera d'une manière qui vous est propre. Mr Lupin viendra vous installer ailleurs puisque vous n'en serez sûrement pas capables vous- mêmes. C'est bon ? On peut commencer ? Bien, allons-y. Lavande Brown.
Lavande se dirigea vers l'Iragon. Quelques secondes plus tard, elle poussa des cris hystériques où on pouvait distinguer « Sang-de-Bourbe ? » suivis d'insultes. La classe était sous le choc. Même son amie Parvati semblait ne jamais l'avoir vu dans cet état. Remus se leva alors et empoigna la jeune fille, la tira vers un siège et prononça la formule d'Allégresse. Elle cessa tout de suite ses cris et afficha une expression complètement neutre. Ainsi, tour à tour, tous les élèves furent confrontés à leur plus grande fureur. Hermione essayait de frapper l'animal en murmurant « Un danger ? Harry ? Responsable ? » Harry était stupéfait de savoir que ce qui la mettait le plus en colère était de le rendre responsable des évènements récents. Puis, ce fut son tour. Il se posta devant le serpent. Il eut alors un flash de Pettigrow livrant ses parents à Voldemort puis de ce dernier lançant le sort Doloris et Avada Kedavra, puis Malefoy père et fils insultant tous ceux qu'il aimait, puis Rogue annonçant que Remus était un dangereux loup- garou. Cela n'en finissait pas. Il sentit quelqu'un le tirer. Mais il ne se laissa pas faire, il prononça une formule pour éjecter celui qui avait fait ça. Il voulait rester afin de se défouler sur cette créature. Mais il réalisa ce qu'il était en train de faire et se rappela la méthode de Dumbledore pour se calmer. Il réussit à prendre conscience du décor et des personnes présentes. Harry était maintenant totalement calme. Mais les visages des élèves, de son parrain et de Remus affalé au fond de la salle l'inquiétèrent.
Que.qu'est-ce qui se passe ? Oh, excuse-moi, Remus. C'est moi qui t'ai fait ça ? Je suis vraiment désolé, je.. Ce n'est rien, on continue. Dean, à toi !
Pendant que Harry pensait à ses réactions, Ron était écarlate et baragouinait « N'insultez plus jamais Hermione ! » et « Pauvre ? Ca fait quoi qu'on soit pauvre ? »
Puis, tout le monde s'installa à sa place et Sirius fit l'inventaire :
Lavande a crié de façon hystérique, Seamus a grincé des dents, Hermione a essayé de frapper l'Iragon, Neville a foudroyé l'animal du regard en soufflant, Parvati s'est tirée les cheveux, Harry..Harry a créé son halo de puissance et a jeté des sorts à..pratiquement tout le monde ; Dean s'est rongé les ongles et ses yeux sont devenus jaunes et Ron est devenu écarlate et a serré les poings. Aucun élève ne s'était rendu compte de sa réaction à part Harry qui a déjà quelques connaissances dans ce domaine. Mais il s'est repris un peu tard. Nous allons donc apprendre à se contrôler. Même si la colère peut servir parfois, il vaut mieux savoir se calmer.
Le cours fut épuisant. Harry était encore sous le choc d'avoir formé un halo et qu'il n'ait pas pu se retenir de jeter des sorts un peu partout. La plupart des élèves réussirent à se contrôler en partie à leur second passage devant la créature. Neville se calma dès la première tentative. C'était la première fois qu'il réussissait aussi bien dans cette matière. A la fin des deux heures, Harry vint s'excuser auprès de Remus. Ce n'est rien, ça prouve que tu as une terrible volonté de vaincre ce qui te met aussi en colère. Par ailleurs, j'aimerais savoir ce que c'est, demanda son parrain. Vous ne m'avez pas entendu le dire ? Non, tu parlais en Fourchelang. N'oublie pas que c'est une sorte de serpent. Eh bien, il y a eu beaucoup de choses. D'ailleurs, je me demande pourquoi. Les autres n'avaient qu'une ou deux choses qui les énervaient. C'est parce que tu es plus atteint par ce qui te révolte, dit simplement Remus. Maintenant, tu peux nous dire ce qui te met dans un tel état ? Pettigrow qui livre mes parents principalement. Leur visage s'assombrit et ils hochèrent la tête : Nous avons testé l'Iragon avant le cours. Et c'est ce qui nous énerve le plus à tous les deux, dit Sirius. Il y avait aussi Voldemort lançant les sortilèges de douleur et de mort. A mes parents et à Cedric, notamment. Puis j'ai vu les Malefoy insulter mes amis, Rogue annonçant que tu étais dangereux, Remus ; Croupton fils annoncer avec joie qu'il servait Voldemort...je ne me rappelle plus nettement des autres, j'étais trop occupé à me calmer. Tu sais que tu progresses très vite ! Ta puissance est si élevée que Remus n'a pas pu respirer pendant quelques secondes. J'ai dû utiliser un sortilège pour lui injecter de l'oxygène. C'est vrai ? Oh ! Je suis vraiment désolé, je ne savais pas. Ce n'est pas grave, tant qu'il y a le vieux Patmol à côté, je ne risque rien si tu recommences !
Tous trois éclatèrent de rire. Lorsque Harry sortit de la pièce pour se rendre à son prochain cours, Sirius demanda à son ami : Tu n'as pas l'impression de voir James ? Si, il réagit exactement de la même façon ! Et quelle ressemblance ! Oui..c'en est troublant..c'est comme s'il renaissait dans son fils. Ils échangèrent un regard nostalgique. Mais ça va changer. Il va devenir plus puissant que James et même Dumbledore ne lui arrivera pas à la cheville. Je crois qu'il est temps de lui dire la vérité. Il doit savoir.
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Chapitre 16 : La colere
Les filles se regardèrent, mal à l'aise. Euh, excuse-nous, on a cours. Balbutia Liz Oui, Trelawney va me passer un savon, faut que j'y aille, ajouta la Serdaigle.
Harry voulut insister mais n'obtint aucune réponse. De toute façon, Liz avait un cours commun avec lui dès la première heure. Il se dirigea alors vers la cabane de Hagrid mais le garde-chasse pénétra dans le Hall. Harry ! Je te cherchais ! Tu ne vas pas pouvoir assister à mon cours, Mme Pomfresh te demande à l'infirmerie. Très bien. Vous savez pourquoi elle m'a convoqué ? Tu n'as pas une petite idée ? Un ami à réveiller peut-être ? Suggéra Hagrid.
Un sourire illumina le visage de Harry. Il acquiesça et partit donc pour l'infirmerie. Comme je n'ai pas vraiment de souvenir en commun avec Mr Weasley, j'ai pensé que vous pourriez vous-même réanimer votre ami..déclara l'infirmière. Miss Granger vous aidera.
Hermione était déjà au chevet de Ron, manifestement heureuse. Harry lui expliqua en quelques mots la méthode et ils joignirent leurs pouvoirs. En effet, Ron était depuis plus longtemps dans le coma et il fallait plus de force pour le ramener. Après s'être rappelé tous les merveilleux moments qu'ils avaient eu tous les trois - et il y en avait beaucoup ! - ils prononcèrent ensemble la formule.
Les paupières du rouquin s'agitèrent puis s'ouvrirent lentement. Leur propriétaire se redressa brusquement en criant : Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Hermione, tu es vivante ! Harry ! Du calme, Ron ! Tu es à l'infirmerie de Poudlard et nous allons tous bien..physiquement. dit Harry Tiens, j'ai amené pour l'occasion de la bierraubeurre. Ajouta Hermione Quoi ? Tu as pris un passage secret sans moi ? s'exclama Harry Tu étais un peu occupé.. Par quoi ? demanda Ron Hermione et Harry s'échangèrent un regard et Harry soupira. Maintenant que tu es réveillé, il va falloir que je me lance dans un récit, j'imagine ? On aimerait bien, oui. Pour comprendre. Dumbledore ne donnera sûrement pas beaucoup de détails. Dit Hermione. Ouais, surtout que moi, je comprends rien ! Bien.allons-y, alors.
Excusez-nous, professeur McGonagall, nous étions à l'infirmerie et. Je comprends tout à fait. Vous arrivez juste à temps pour transformer vos tables en hippogriffes. Prenez place, je vous prie. Apparemment, chuchota Ron, elle t'est reconnaissante de l'avoir réanimé. Elle ne nous a pas puni et elle a même souri !
Ainsi, pendant la journée, les trois amis profitèrent des moments passés ensemble, ayant l'expérience de la souffrance de l'absence d'un ami. Le cours de Divination se passa dans les rires, ce qui n'était pas arrivé depuis longtemps. Curieusement, Trelawney n'annonça pas le décès prochain d'un jeune brun à lunettes.
La semaine suivante, le match de Quidditch Gryffondor/Poufsouffle se préparait. Harry faisait travailler son équipe suivant des techniques assez floues, ne connaissant pas la méthode de jeu de Maria Jones, la nouvelle capitaine de Poufsouffle. Le Samedi, toute l'équipe était donc très nerveuse puisqu'ils ne savaient pas à quoi s'attendre. Ce match était décisif car s'ils perdaient, ils n'auraient aucune chance de gagner la coupe. Ils pourraient convoiter la deuxième place au mieux.
Lorsqu'ils pénétrèrent sur le terrain sur leur balai, Harry reconnut Justin dans la robe jaune et noire de son équipe. C'était lui le nouvel attrapeur. Le match commença. Il se montra vite que l'équipe adverse n'avait pas assez d'expérience de jeu ensemble. Ils semblaient déséquilibrés, pas du tout en harmonie. Gryffondor n'eut aucun mal à marquer plus de cent points pendant une demi heure contre vingt seulement pour Poufsouffle. Le vif d'or n'était toujours pas visible et Harry s'ennuyait ferme sur son balai : même s'il prenait plaisir à regarder le jeu, ce n'était rien comparé à la poursuite du Vif. Puis il intercepta un éclat doré du côté de Justin qui n'avait rien vu. Harry monta et se dirigea vers son ami. Il le dépassa, comme si ce n'était qu'un simple mouvement. Il voulait lui laisser l'opportunité de voir la balle dorée, pour qu'il ait une chance de l'attraper : un Brossdur8 contre un Eclair de Feu, la course était vite finie si Justin ne voyait pas le vif avant. Cela dura dix bonnes minutes où Harry ne lâchait pas l'éclat doré des yeux. Puis Justin piqua, l'ayant vu. « Enfin ! » pensa le Gryffondor en se lançant à sa poursuite. Il ne donna pas toute la puissance de son balai. Puis, voyant que le Poufsouffle n'était plus qu'à quelques mètres, il accéléra et attrapa le Vif d'Or avec facilité, mettant fin au match. Le score était de quatre cent à cent trente. La foule rouge et or se précipita sur le terrain, portant les vainqueurs sur leurs épaules. Harry se débattit, voulut rejoindre Justin qui marchait, abattu, vers le château. Mais les supporters ne le laissaient pas descendre. Lorsque les Gryffondor se furent calmés, il courut en direction des Poufsouffle, demandant à tous où était Justin Finch-Fletchey. Mais personne ne l'avait vu. Il fallait réellement qu'ils aient une conversation. Leur amitié s'envolait.
Le mardi suivant, en Défense Contre les Forces du Mal, Sirius fit venir Remus pour l'assister. Bonjour à tous ! Je ne vous présente pas Remus Lupin, vous le connaissez déjà vu vos sourires. Ce sera mon assistant pour quelques cours. En effet, nous allons apprendre ensemble les effets de la colère sur chacun d'entre vous et essayer d'y remédier. Mr Lupin m'a donc ramené un spécimen d'Iragon, une créature qui vous pousse à bout en vous montrant les choses qui vous révoltent le plus. C'est une sorte de Détraqueur mais qui agit sur la colère, pas le malheur.
Il souleva le drap posé sur une cage. La créature qui y régnait ressemblait à un serpent. Mais l'animal ne possédait qu'un ?il à la pupille dilatée, bleue turquoise. Sa peau était constituée d'écailles rouges, comme du sang solide.
Vous vous dirigerez un à un devant la cage et resterez immobile. Votre fureur se manifestera d'une manière qui vous est propre. Mr Lupin viendra vous installer ailleurs puisque vous n'en serez sûrement pas capables vous- mêmes. C'est bon ? On peut commencer ? Bien, allons-y. Lavande Brown.
Lavande se dirigea vers l'Iragon. Quelques secondes plus tard, elle poussa des cris hystériques où on pouvait distinguer « Sang-de-Bourbe ? » suivis d'insultes. La classe était sous le choc. Même son amie Parvati semblait ne jamais l'avoir vu dans cet état. Remus se leva alors et empoigna la jeune fille, la tira vers un siège et prononça la formule d'Allégresse. Elle cessa tout de suite ses cris et afficha une expression complètement neutre. Ainsi, tour à tour, tous les élèves furent confrontés à leur plus grande fureur. Hermione essayait de frapper l'animal en murmurant « Un danger ? Harry ? Responsable ? » Harry était stupéfait de savoir que ce qui la mettait le plus en colère était de le rendre responsable des évènements récents. Puis, ce fut son tour. Il se posta devant le serpent. Il eut alors un flash de Pettigrow livrant ses parents à Voldemort puis de ce dernier lançant le sort Doloris et Avada Kedavra, puis Malefoy père et fils insultant tous ceux qu'il aimait, puis Rogue annonçant que Remus était un dangereux loup- garou. Cela n'en finissait pas. Il sentit quelqu'un le tirer. Mais il ne se laissa pas faire, il prononça une formule pour éjecter celui qui avait fait ça. Il voulait rester afin de se défouler sur cette créature. Mais il réalisa ce qu'il était en train de faire et se rappela la méthode de Dumbledore pour se calmer. Il réussit à prendre conscience du décor et des personnes présentes. Harry était maintenant totalement calme. Mais les visages des élèves, de son parrain et de Remus affalé au fond de la salle l'inquiétèrent.
Que.qu'est-ce qui se passe ? Oh, excuse-moi, Remus. C'est moi qui t'ai fait ça ? Je suis vraiment désolé, je.. Ce n'est rien, on continue. Dean, à toi !
Pendant que Harry pensait à ses réactions, Ron était écarlate et baragouinait « N'insultez plus jamais Hermione ! » et « Pauvre ? Ca fait quoi qu'on soit pauvre ? »
Puis, tout le monde s'installa à sa place et Sirius fit l'inventaire :
Lavande a crié de façon hystérique, Seamus a grincé des dents, Hermione a essayé de frapper l'Iragon, Neville a foudroyé l'animal du regard en soufflant, Parvati s'est tirée les cheveux, Harry..Harry a créé son halo de puissance et a jeté des sorts à..pratiquement tout le monde ; Dean s'est rongé les ongles et ses yeux sont devenus jaunes et Ron est devenu écarlate et a serré les poings. Aucun élève ne s'était rendu compte de sa réaction à part Harry qui a déjà quelques connaissances dans ce domaine. Mais il s'est repris un peu tard. Nous allons donc apprendre à se contrôler. Même si la colère peut servir parfois, il vaut mieux savoir se calmer.
Le cours fut épuisant. Harry était encore sous le choc d'avoir formé un halo et qu'il n'ait pas pu se retenir de jeter des sorts un peu partout. La plupart des élèves réussirent à se contrôler en partie à leur second passage devant la créature. Neville se calma dès la première tentative. C'était la première fois qu'il réussissait aussi bien dans cette matière. A la fin des deux heures, Harry vint s'excuser auprès de Remus. Ce n'est rien, ça prouve que tu as une terrible volonté de vaincre ce qui te met aussi en colère. Par ailleurs, j'aimerais savoir ce que c'est, demanda son parrain. Vous ne m'avez pas entendu le dire ? Non, tu parlais en Fourchelang. N'oublie pas que c'est une sorte de serpent. Eh bien, il y a eu beaucoup de choses. D'ailleurs, je me demande pourquoi. Les autres n'avaient qu'une ou deux choses qui les énervaient. C'est parce que tu es plus atteint par ce qui te révolte, dit simplement Remus. Maintenant, tu peux nous dire ce qui te met dans un tel état ? Pettigrow qui livre mes parents principalement. Leur visage s'assombrit et ils hochèrent la tête : Nous avons testé l'Iragon avant le cours. Et c'est ce qui nous énerve le plus à tous les deux, dit Sirius. Il y avait aussi Voldemort lançant les sortilèges de douleur et de mort. A mes parents et à Cedric, notamment. Puis j'ai vu les Malefoy insulter mes amis, Rogue annonçant que tu étais dangereux, Remus ; Croupton fils annoncer avec joie qu'il servait Voldemort...je ne me rappelle plus nettement des autres, j'étais trop occupé à me calmer. Tu sais que tu progresses très vite ! Ta puissance est si élevée que Remus n'a pas pu respirer pendant quelques secondes. J'ai dû utiliser un sortilège pour lui injecter de l'oxygène. C'est vrai ? Oh ! Je suis vraiment désolé, je ne savais pas. Ce n'est pas grave, tant qu'il y a le vieux Patmol à côté, je ne risque rien si tu recommences !
Tous trois éclatèrent de rire. Lorsque Harry sortit de la pièce pour se rendre à son prochain cours, Sirius demanda à son ami : Tu n'as pas l'impression de voir James ? Si, il réagit exactement de la même façon ! Et quelle ressemblance ! Oui..c'en est troublant..c'est comme s'il renaissait dans son fils. Ils échangèrent un regard nostalgique. Mais ça va changer. Il va devenir plus puissant que James et même Dumbledore ne lui arrivera pas à la cheville. Je crois qu'il est temps de lui dire la vérité. Il doit savoir.
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