Disclaimer : les persos ne sont pas à moi sauf Liz et Ben.
Chapitre 18 : La finale
Dumbledore esquissa un sourire.
Je savais que tu accepterai. Tu n'es pas à Gryffondor pour rien. Biens, alors voici ce que je te propose : tu vas apprendre de façon intensive pendant deux mois et nous aviserons lorsque cela sera terminé. J'aurais voulu agir de suite mais même si tu es très puissant, tu n'es pas au maximum de ta force. Maintenant, as-tu des questions ? Oui. J'ai appris que ma mère était l'héritière de Voldemort mais qu'il y en a un autre vivant. Savez-vous qui c'est ? Non. Mon ancien espion qui m'avait averti pour ta mère n'est malheureusement pas en état de me donner d'autres informations. Je pense qu'il ou elle doit avoir à peu près ton âge. Mais je n'en sais pas plus. J'imagine que ce sont Sirius et Remus qui t'ont mit au courant. Oui. Ils m'ont d'ailleurs dit que je l'avais très bien pris. Mais ma mère n'avait pas le choix, pourquoi ça m'aurait atteint ? Tu as tout à fait raison. C'était une excellente sorcière du fait qu'elle était l'héritière d'un grand mage. Il n'y a pas de raison de la rejeter à cause de ça. Allez, il est temps de se mettre au travail. Voici cinquante parchemins à apprendre cette semaine. Un de ceux-ci est très important : c'est l'Amplification des sortilèges qui permet de multiplier la force d'un sort comme son nom l'indique. Il nécessite plus de pratique que les autres alors essaye de te faire aider par tes amis.
En revenant dans la Salle Commune Harry trouva Ron et Hermione enlacés, insouciants. Ils semblaient si heureux malgré les crimes des mangemorts. Rien ne les atteignait. Harry les enviait tellement. Il devait combattre le pire mage noir de tous les temps et ne pouvait pas avoir ces moments innocents. Il voulait leur donner ce qu'il ne pouvait pas vivre alors il ne leur raconta pas l'annonce de Dumbledore. La mine sombre, il sortit de la tour et s'enferma dans une salle de classe vide. Quelques minutes plus tard, la porte s'ouvrit, laissant apparaître le visage espiègle de Liz. Harry ne leva pas la tête. Il avait reconnu son pas hésitant. La jeune fille s'assit à côté de son ami et lui prit la main sans rien dire. Elle avait remarqué que des larmes coulaient sur les joues du Gryffondor mais ne s'en moqua pas. Puis, lentement, elle se leva et prit le menton de Harry. - J'ai quelque chose à te dire, Harry. Il hésita à la regarder, sachant qu'il allait être troublé par sa beauté parfaite. Mais finalement il plongea son regard vert dans celui de son amie qui avait un air grave. Tu m'as souvent demandé pourquoi je savais autant de choses. Je vais te le dire mais c'est un secret absolu. Il faut que tu me promettes que tu ne le diras à personne. Je sais que tu n'as pas parlé de nos conversations à Dumbledore alors sur ce coup-ci, j'ai besoin de te faire confiance. Bien sûr, Liz. Tu peux compter sur moi, je ne dirai rien. Merci. Voilà, je suis une animagus non déclarée. Encore une ! Non, j'ai rien dit, continue... En fait, j'ai commencé ma transformation il y a deux ans mais je n'ai pas respecté une règle essentielle et je n'ai réussi qu'à me transformer à moitié. Tu t'es transformé en quoi ? Je devais être un cheval mais je n'ai réussi qu'à être centaure. Et c'est pour ça que je sais ce qu'il se passe dans ta vie. Je lis dans les planètes. C'est pas vraiment mon fort, la Divination. Alors, dis-moi, que vois-tu dans mon avenir ? Tu sais comment va se passer mon combat avec Voldemort ? Non, non ! Je ne sais rien de tout ça ! Je suis une animagus, pas un centaure. Les centaures voient ce qu'il va se passer de très important, moi je vois seulement tes conversations importantes....et celles qui te concernent. C'est comme ça que tu as su pour l'héritier de Voldemort ? Oui, j'ai entendu Messieurs Black et Lupin en parler. Donc avec moi, ce n'est pas la peine de parler de ce qui te tracasses, je le sais naturellement. Mais...Liz, pourquoi entends-tu seulement des conversations qui me concernent ? Pourquoi moi ? Ca, je n'en sais rien. Mais à partir du moment où j'ai compris que tout tournait autour de toi, j'ai décidé de t'aider. Surtout après la mort de mon frère. Mais, je ne comprends pas, tu n'as pas vu la renaissance de Voldemort ? Non. Il faut que je me transforme et que j'étudie les planètes pour le voir. Et l'an dernier, je ne le faisais pas souvent.
Ils restèrent tous les deux silencieux pendant un moment, main dans la main. Liz lui dit : Il ne faut pas laisser Ron et Hermione à l'écart. Même si tu penses les préserver, tu les écartes de ta vie. Et ça m'étonnerai qu'ils soient d'accord que tu les « oublies » en quelque sorte. Oui, tu as raison. Mais ils ont l'air si heureux sans ces problèmes... Ca t'arrivera aussi, Harry, ne t'en fais pas pour ça.
Elle se leva, lâchant sa main et sortit. Harry réfléchit un instant. Il allait mettre Hermione et Ron au courant mais il devait trouver lui-même une solution au problème Voldemort. Il pensa qu'il fallait absolument retrouver l'héritier du mage noir afin de le préserver du bon côté. Mais comment savoir qui c'était ? Ca pouvait être n'importe qui. A part ceux qu'ils connaissait vraiment bien, évidemment. Il se doutait que Malefoy pouvait l'être. Mais il croyait aussi trois ans auparavant que c'était l'héritier de Serpentard. Harry était perdu dans ses pensées quand un bruit de casse attira son attention. Par précaution, il avait amené sa cape d'invisibilité de son père. Quelle bonne idée ! Il s'en revêtit et se dirigea silencieusement vers l'endroit d'où s'échappaient des voix. Il découvrit Remus et McGonagall en pleine discussion. Un vase brisé était à leurs pieds. Un peu honteux de les espionner, Harry se cacha derrière une armure, sachant parfaitement que Lunard connaissait l'existence de sa cape.
J'ai donc réussi à reconstituer l'arbre généalogique des Potter pour aider Harry mais un enfant restait introuvable. Comment ça ? demanda la prof La cousine de James s'était mariée avec un moldu et ils ont eu une fille peu après la naissance de Harry. Mais ses parents se sont fait attaqués par des mangemorts et la petite a disparu. Personne ne savait où elle se trouvait au moment de l'attaque et tout le monde la croit morte. Mais vous n'y croyez pas ? Non. Je l'ai retrouvée. Elle s'appelait Dora et elle a été adoptée par des sorciers. Lors du drame, elle était sortie sans que ses parents la voient. C'est pourquoi elle est toujours en vie. Mais où est-elle, maintenant ? Ici. A Serdaigle. Et elle s'appelle aujourd'hui Liz. Liz Diggory.
Harry étouffa une exclamation de surprise. Liz était sa cousine ! Eloignée, certes mais elle faisait partie de sa famille. Il n'eut pas besoin d'en savoir plus. Il s'éloigna alors pour rejoindre ses amis.
Une fois le nouveau couple de Gryffondor au courant des différentes conversations, ils purent discuter calmement de ces révélations, de leurs conséquences. Ils savaient tous que la vie d'Harry allait complètement changer. Il devait se préparer à combattre le plus grand mage noir de tous les temps et sa relation avec Liz allait se métamorphoser. Harry était entrain de se rendre compte de son attachement différent de l'amitié à cette jeune fille et il apprenait qu'elle était sa cousine. Certes, il était heureux de connaître un membre de sa famille autre que les Dursley mais il commençait à se demander s'il connaîtrait l'amour un jour. Savait-elle au moins qu'elle avait été adoptée ? Ne connaissant pas la réponse, il valait mieux ne pas lui parler de son lien de parenté avec Harry. C'est sur ces pensées que le trio s'endormit près du feu de la salle commune.
Le travail commençait à devenir intensif pour les cinquième et septième années. En effet, ils devaient chacun passer leurs examens à la fin de l'année mais ces classes passaient un examen plus important : les BUSE et les ASPIC. Hermione, contrairement aux années précédentes, ne travailla pas jusqu'à épuisement, bien au contraire. Elle semblait ne faire que le strict minimum : 'je préfère profiter de mes amis'. Quant à Ron, il était tout à fait satisfait de la réaction de sa petite amie mais la forçait à réviser plus ('je ne veux pas que tu échoues et qu'on ne soit plus ensemble à Poudlard'). Les rôles en étaient presque inversés. Harry, lui, n'apprenait que les parchemins de Dumbledore, ayant déjà tout acquis dans les différentes matières - en particulier Défense contre les forces du mal. Il n'en oubliait pas pour autant de se relaxer - question de point de vue selon Hermione - , perfectionnant ses techniques de Quidditch pendant que ses amis se reposaient sous le soleil d'Avril. En effet, en fin de mois devait se dérouler la finale de Quidditch où s'affrontaient Gryffondor et Serdaigle. Les deux maisons étaient très tendues dès le début de la semaine précédant le match mais les élèves gardaient des relations très amicales. Harry et Cho semblaient très contents de jouer l'un contre l'autre : une lueur de détermination se lisait dans chacun de leurs regards échangés et ils avaient tous deux hâte de prouver à l'autre qui était le meilleur.
Ces derniers temps, Harry avait repris confiance en lui et le matin du match, il était parfaitement serein, sachant ce qu'il valait en tant qu'attrapeur. Mais le reste de l'équipe était bien plus angoissée que son capitaine : Ron et Lavande allaient vivre leur première finale et ils n'étaient pas au meilleur de leur forme. Mange, Ron, tu ne peux pas faire du sport sans rien dans le ventre ! Je peux pas, Herm' ! J'ai l'estomac complètement noué, si j'avale quelque chose, je le relâcherai en volant, répliqua-t-il avec finesse. Les jumeaux lançaient des plaisanteries mais semblaient nerveux, tout comme Alicia et Katie qui ne leur répondaient que par des sourires crispés. C'était leur dernier match à Poudlard. Ils étaient tous les trois en dernière année.
Dans les vestiaires, Harry se lança dans un discours bref mais très clair : Vous le savez tous, ce match est important pour différentes raisons. Déjà c'est le dernier pour trois d'entre nous ; de plus, nous avons gagné il y a deux ans et nous nous devons de garder la coupe aux lions. Alors j'attends de vous tous que vous vous donniez à fond, tout en restant fair-play. Nous jouons contre des amis mais ce sont quand même nos adversaires alors ne faîtes pas les choses à moitié : il faut que ce match soit spectaculaire pour clore cette année en beauté. C'est clair ? L'équipe semblait stupéfaite de ce discours mais cela avait suffit à leur redonner confiance et à les motiver. Ils approuvèrent vivement et entrèrent sur le terrain au signal de leur capitaine.
Bibine devait comme à l'habitude arbitrer. Lorsque les deux équipes furent face à face, elle demanda aux capitaines de se serrer la main. Harry s'approcha de Cho et lui serra la main avec un regard qui lui disait qu'il ne se laisserait pas faire. Cho eut un grand sourire mais il était étrange, comme changé. Enfourchez vos balais ! Oui, chef ! crièrent les jumeaux. Des rires retentirent parmi les Gryffondor. Lorsque Harry s'éleva dans les airs, il se sentit plus heureux que jamais. Il était joyeux comme s'il avait subi un sortilège d'allègrement. Il ne comprenait pas d'où venait ce sentiment.
La partie commença et Lee Jordan était très enthousiaste dans ses commentaires. C'était la dernière fois qu'il le faisait aussi. Il se mit à la recherche de la petite balle en suivant les paroles de Lee. D'après lui, le score était très serré : cinquante partout. Harry jeta un coup d'?il à Cho et remarqua que sa technique avait changé : elle ne le suivait plus en reproduisant ses mouvements mais le surveillait en regardant alentours pour repérer le Vif. Harry, lui, se contentait de chercher tout éclat doré en faisant des ronds au dessus du terrain. Soudain, une grosse balle noire se dirigea vers lui et il eut juste le temps de foncer en piqué vers le sol pour éviter le Cognard qui siffla à ses oreilles. Cho crut qu'il se lançait à la poursuite du Vif et le suivit de près. Harry ne s'en aperçut pas et voyant le danger passé, il remonta brusquement sans regarder derrière lui. L'attrapeuse le collait littéralement et s'écrasa donc contre le Gryffondor. Elle perdit l'équilibre et tomba de son balai. Harry ne se rendit compte de la situation que trop tard alors que la jeune fille faisait une chute d'une dizaine de mètres. Il donna toute la puissance à son balai pour essayer de la récupérer mais elle avait trop d'avance. Tout à coup, le balai de Cho vint se placer naturellement sous sa propriétaire, la sauvant de peu. En se redressant, elle dévoila son visage effrayé mais ses yeux avaient pris une teinte différente. De là où il était, il ne distinguait pas vraiment la couleur mais elle n'était pas habituelle. Le jeu qui s'était arrêté pendant une minute reprit mais l'incident avait surpris tout le monde.
Le score en était à cent trente à cent dix pour Gryffondor lorsque Harry sentit des petites ailes dorées le frôler. Le temps de se retourner et la minuscule balle était déjà partie très loin. Mais il ne l'avait pas perdue des yeux et il s'élança à sa poursuite, s'élevant encore plus haut dans le ciel, dans la direction du Vif d'Or. Cho volait plus bas et n'avait pas aperçu son adversaire. Mais lorsque la balle changea de direction et fonça vers les cercles de but, il fut bien obligé de la suivre et la Serdaigle vit enfin le mouvement. Curieusement, la balle dorée faisait beaucoup de déplacements, de loopings, de vrilles. Les attrapeurs la suivaient et se croyaient presque dans des montagnes russes - bien que Harry n'y soit jamais allé. Le stade entier était accroché à eux, les poursuiveurs ne se lançaient plus le Souaffle et Lee Jordan hurlait dans le porte-voix magique que c'était la première fois que la poursuite du Vif était aussi longue et périlleuse depuis de nombreuses années à Poudlard.
L'attention de Harry était complètement concentrée sur la balle qu'il devait attraper avant son amie. Bien qu'il possède un éclair de feu, la jeune fille était plus légère et par ce temps, c'était un avantage ; si bien qu'ils étaient presque à égalité dans cette course. Ils se rapprochaient dangereusement du sol mais ils savaient tous deux que le vif pourrait très bien changer de direction au dernier moment. Harry réfléchit à toute vitesse. Il avait bien observé les mouvements de la balle et il pouvait anticiper par où elle allait partir. Il se concentra sur son instinct et lorsqu'il sentit que la balle allait tourner, il accéléra dans cette direction et fit demi-tour. Cho n'avait pas remarqué son changement d'attitude. Elle essayait toujours de poursuivre la balle. Mais le Vif tourna à ce moment et se dirigea vers Harry qui semblait l'attendre. Et tout simplement, le Gryffondor tendit la main et attrapa la sphère glacée.
Le son se remit en marche et, alors qu'il atterrissait en douceur sur la pelouse, tenant le Vif d'Or entre ses doigts, des acclamations retentirent dans tous les gradins. L'équipe rouge et or hurlait à s'en casser la voix en félicitant leur capitaine et les Serdaigle leur serrèrent la main, 'sans rancune'. Hermione enlaça Harry et embrassa Ron. Puis Liz s'approcha des Gryffondor et prit Harry dans ses bras en lui murmurant 'je t'adore, je t'adore'. Elle essaya de l'embrasser mais il recula, se rappelant qu'elle était sa cousine. Liz lui lança un regard blessé, ne comprenant pas sa réaction. Mais Harry n'eut pas le loisir de lui expliquer, l'équipe le pressait d'aller chercher la coupe.
Il monta alors les escaliers menant à la tribune des professeurs, suivi des Weasley et des poursuiveuses. Albus Dumbledore se tenait au centre, la coupe dans les mains et le regard pétillant. Il tendit le trophée à Harry qui souriait de toutes ses dents. Sirius, n'y tenant plus, se leva et étreignit son filleul comme son fils, les yeux remplis de fierté. Puis Harry cria 'Les Gryffondor sont les meilleurs cette année et je ferais tout pour que cela reste ainsi ! ' en brandissant le trophée. Il le fit passer ensuite aux autres membres de l'équipe. Dumbledore lui demanda s'il avait autre chose à dire. Le capitaine déclara alors dans le porte-voix magique : J'espère que vous vous rappellerez de nos membres de dernière année qui ont contribué à notre victoire : les jumeaux Fred et George Weasley en tant que batteurs - ces derniers saluèrent le public en folie- et les poursuiveuses Alicia Spinnet et Katie Bell. Mais n'oubliez pas non plus les nouvelles recrues qui se sont entraînées très dur : Ron Weasley et Lavande Brown. Ron, bien que très rouge, ajouta : Et bien sûr notre formidable capitaine et attrapeur Harry Potter !
La fête continua dans la salle commune des lions et cette soirée fut tellement bruyante qu'ils durent utiliser un sortilège d'insonorisation pour éviter la venue de McGonagall.
Lorsqu'ils purent enfin rejoindre leur dortoir, Harry parla avec Ron à voix basse de la chute de Cho : C'est pas normal que le balais se soit replacé sous elle. Elle l'a peut-être appelé avec le sortilège d'Attraction, suggéra le rouquin. Si c'est le cas, elle n'avait pas le droit : le port de la baguette est interdit dans les matchs. Mais je ne l'ai pas vu sortir sa baguette et pourtant je ne la lâchais pas des yeux. Oui, c'est bizarre. A propos d'yeux, tu n'as pas remarqué les siens lorsqu'elle remontait sur son balai ? Non, j'étais occupé à arrêter un tir. Ils avaient une teinte différente. Je n'ai pas réussi à cerner la couleur mais c'était pas non plus normal. On demandera demain à Hermione, elle n'a pas quitté ses multiplettes d'après ce qu'elle m'a dit. A propos, tu t'inquiètes beaucoup pour Cho, je trouve.... Je sais ce que tu penses mais elle ne m'attire plus du tout. A vrai dire, et c'est là où est le problème, c'est Liz qui m'intéresse. Et alors ? Je ne comprends pas de quel problème tu parles, répliqua Ron, interloqué. Mais enfin, Ron, c'est ma cousine ! Elle fait partie de ma famille, je ne peux pas être amoureux d'elle ! C'est un problème moldu, ça ! Chez les sorciers, à partir du second degré de parenté, ça ne dérange plus. Mon oncle Salomé est bien marié avec sa cousine Patty, ce qui complique encore plus notre arbre généalogique, d'ailleurs !
Harry éclata de rire. Il allait vraiment bien. Ca ne lui était plus arrivé depuis des semaines. Puis il lui vint une idée : Et si on allait réveiller Mione ? T'es fou ? Et toutes les autres filles ? Demain, c'est dimanche, elles pourront faire la grasse matinée.
C'est ainsi qu'ils se levèrent en pyjama et se dirigèrent vers le dortoir des filles de cinquième année. Ils cherchèrent du regard le lit d'Hermione mais tous les baldaquins étaient tirés. Cependant Ron aperçut « L'Histoire de Poudlard » à proximité d'un lit. Pensant qu'elle était la seule à lire ce bouquin, les deux garçons ouvrirent d'un coup sec les rideaux et sautèrent sur le lit.
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Chapitre 18 : La finale
Dumbledore esquissa un sourire.
Je savais que tu accepterai. Tu n'es pas à Gryffondor pour rien. Biens, alors voici ce que je te propose : tu vas apprendre de façon intensive pendant deux mois et nous aviserons lorsque cela sera terminé. J'aurais voulu agir de suite mais même si tu es très puissant, tu n'es pas au maximum de ta force. Maintenant, as-tu des questions ? Oui. J'ai appris que ma mère était l'héritière de Voldemort mais qu'il y en a un autre vivant. Savez-vous qui c'est ? Non. Mon ancien espion qui m'avait averti pour ta mère n'est malheureusement pas en état de me donner d'autres informations. Je pense qu'il ou elle doit avoir à peu près ton âge. Mais je n'en sais pas plus. J'imagine que ce sont Sirius et Remus qui t'ont mit au courant. Oui. Ils m'ont d'ailleurs dit que je l'avais très bien pris. Mais ma mère n'avait pas le choix, pourquoi ça m'aurait atteint ? Tu as tout à fait raison. C'était une excellente sorcière du fait qu'elle était l'héritière d'un grand mage. Il n'y a pas de raison de la rejeter à cause de ça. Allez, il est temps de se mettre au travail. Voici cinquante parchemins à apprendre cette semaine. Un de ceux-ci est très important : c'est l'Amplification des sortilèges qui permet de multiplier la force d'un sort comme son nom l'indique. Il nécessite plus de pratique que les autres alors essaye de te faire aider par tes amis.
En revenant dans la Salle Commune Harry trouva Ron et Hermione enlacés, insouciants. Ils semblaient si heureux malgré les crimes des mangemorts. Rien ne les atteignait. Harry les enviait tellement. Il devait combattre le pire mage noir de tous les temps et ne pouvait pas avoir ces moments innocents. Il voulait leur donner ce qu'il ne pouvait pas vivre alors il ne leur raconta pas l'annonce de Dumbledore. La mine sombre, il sortit de la tour et s'enferma dans une salle de classe vide. Quelques minutes plus tard, la porte s'ouvrit, laissant apparaître le visage espiègle de Liz. Harry ne leva pas la tête. Il avait reconnu son pas hésitant. La jeune fille s'assit à côté de son ami et lui prit la main sans rien dire. Elle avait remarqué que des larmes coulaient sur les joues du Gryffondor mais ne s'en moqua pas. Puis, lentement, elle se leva et prit le menton de Harry. - J'ai quelque chose à te dire, Harry. Il hésita à la regarder, sachant qu'il allait être troublé par sa beauté parfaite. Mais finalement il plongea son regard vert dans celui de son amie qui avait un air grave. Tu m'as souvent demandé pourquoi je savais autant de choses. Je vais te le dire mais c'est un secret absolu. Il faut que tu me promettes que tu ne le diras à personne. Je sais que tu n'as pas parlé de nos conversations à Dumbledore alors sur ce coup-ci, j'ai besoin de te faire confiance. Bien sûr, Liz. Tu peux compter sur moi, je ne dirai rien. Merci. Voilà, je suis une animagus non déclarée. Encore une ! Non, j'ai rien dit, continue... En fait, j'ai commencé ma transformation il y a deux ans mais je n'ai pas respecté une règle essentielle et je n'ai réussi qu'à me transformer à moitié. Tu t'es transformé en quoi ? Je devais être un cheval mais je n'ai réussi qu'à être centaure. Et c'est pour ça que je sais ce qu'il se passe dans ta vie. Je lis dans les planètes. C'est pas vraiment mon fort, la Divination. Alors, dis-moi, que vois-tu dans mon avenir ? Tu sais comment va se passer mon combat avec Voldemort ? Non, non ! Je ne sais rien de tout ça ! Je suis une animagus, pas un centaure. Les centaures voient ce qu'il va se passer de très important, moi je vois seulement tes conversations importantes....et celles qui te concernent. C'est comme ça que tu as su pour l'héritier de Voldemort ? Oui, j'ai entendu Messieurs Black et Lupin en parler. Donc avec moi, ce n'est pas la peine de parler de ce qui te tracasses, je le sais naturellement. Mais...Liz, pourquoi entends-tu seulement des conversations qui me concernent ? Pourquoi moi ? Ca, je n'en sais rien. Mais à partir du moment où j'ai compris que tout tournait autour de toi, j'ai décidé de t'aider. Surtout après la mort de mon frère. Mais, je ne comprends pas, tu n'as pas vu la renaissance de Voldemort ? Non. Il faut que je me transforme et que j'étudie les planètes pour le voir. Et l'an dernier, je ne le faisais pas souvent.
Ils restèrent tous les deux silencieux pendant un moment, main dans la main. Liz lui dit : Il ne faut pas laisser Ron et Hermione à l'écart. Même si tu penses les préserver, tu les écartes de ta vie. Et ça m'étonnerai qu'ils soient d'accord que tu les « oublies » en quelque sorte. Oui, tu as raison. Mais ils ont l'air si heureux sans ces problèmes... Ca t'arrivera aussi, Harry, ne t'en fais pas pour ça.
Elle se leva, lâchant sa main et sortit. Harry réfléchit un instant. Il allait mettre Hermione et Ron au courant mais il devait trouver lui-même une solution au problème Voldemort. Il pensa qu'il fallait absolument retrouver l'héritier du mage noir afin de le préserver du bon côté. Mais comment savoir qui c'était ? Ca pouvait être n'importe qui. A part ceux qu'ils connaissait vraiment bien, évidemment. Il se doutait que Malefoy pouvait l'être. Mais il croyait aussi trois ans auparavant que c'était l'héritier de Serpentard. Harry était perdu dans ses pensées quand un bruit de casse attira son attention. Par précaution, il avait amené sa cape d'invisibilité de son père. Quelle bonne idée ! Il s'en revêtit et se dirigea silencieusement vers l'endroit d'où s'échappaient des voix. Il découvrit Remus et McGonagall en pleine discussion. Un vase brisé était à leurs pieds. Un peu honteux de les espionner, Harry se cacha derrière une armure, sachant parfaitement que Lunard connaissait l'existence de sa cape.
J'ai donc réussi à reconstituer l'arbre généalogique des Potter pour aider Harry mais un enfant restait introuvable. Comment ça ? demanda la prof La cousine de James s'était mariée avec un moldu et ils ont eu une fille peu après la naissance de Harry. Mais ses parents se sont fait attaqués par des mangemorts et la petite a disparu. Personne ne savait où elle se trouvait au moment de l'attaque et tout le monde la croit morte. Mais vous n'y croyez pas ? Non. Je l'ai retrouvée. Elle s'appelait Dora et elle a été adoptée par des sorciers. Lors du drame, elle était sortie sans que ses parents la voient. C'est pourquoi elle est toujours en vie. Mais où est-elle, maintenant ? Ici. A Serdaigle. Et elle s'appelle aujourd'hui Liz. Liz Diggory.
Harry étouffa une exclamation de surprise. Liz était sa cousine ! Eloignée, certes mais elle faisait partie de sa famille. Il n'eut pas besoin d'en savoir plus. Il s'éloigna alors pour rejoindre ses amis.
Une fois le nouveau couple de Gryffondor au courant des différentes conversations, ils purent discuter calmement de ces révélations, de leurs conséquences. Ils savaient tous que la vie d'Harry allait complètement changer. Il devait se préparer à combattre le plus grand mage noir de tous les temps et sa relation avec Liz allait se métamorphoser. Harry était entrain de se rendre compte de son attachement différent de l'amitié à cette jeune fille et il apprenait qu'elle était sa cousine. Certes, il était heureux de connaître un membre de sa famille autre que les Dursley mais il commençait à se demander s'il connaîtrait l'amour un jour. Savait-elle au moins qu'elle avait été adoptée ? Ne connaissant pas la réponse, il valait mieux ne pas lui parler de son lien de parenté avec Harry. C'est sur ces pensées que le trio s'endormit près du feu de la salle commune.
Le travail commençait à devenir intensif pour les cinquième et septième années. En effet, ils devaient chacun passer leurs examens à la fin de l'année mais ces classes passaient un examen plus important : les BUSE et les ASPIC. Hermione, contrairement aux années précédentes, ne travailla pas jusqu'à épuisement, bien au contraire. Elle semblait ne faire que le strict minimum : 'je préfère profiter de mes amis'. Quant à Ron, il était tout à fait satisfait de la réaction de sa petite amie mais la forçait à réviser plus ('je ne veux pas que tu échoues et qu'on ne soit plus ensemble à Poudlard'). Les rôles en étaient presque inversés. Harry, lui, n'apprenait que les parchemins de Dumbledore, ayant déjà tout acquis dans les différentes matières - en particulier Défense contre les forces du mal. Il n'en oubliait pas pour autant de se relaxer - question de point de vue selon Hermione - , perfectionnant ses techniques de Quidditch pendant que ses amis se reposaient sous le soleil d'Avril. En effet, en fin de mois devait se dérouler la finale de Quidditch où s'affrontaient Gryffondor et Serdaigle. Les deux maisons étaient très tendues dès le début de la semaine précédant le match mais les élèves gardaient des relations très amicales. Harry et Cho semblaient très contents de jouer l'un contre l'autre : une lueur de détermination se lisait dans chacun de leurs regards échangés et ils avaient tous deux hâte de prouver à l'autre qui était le meilleur.
Ces derniers temps, Harry avait repris confiance en lui et le matin du match, il était parfaitement serein, sachant ce qu'il valait en tant qu'attrapeur. Mais le reste de l'équipe était bien plus angoissée que son capitaine : Ron et Lavande allaient vivre leur première finale et ils n'étaient pas au meilleur de leur forme. Mange, Ron, tu ne peux pas faire du sport sans rien dans le ventre ! Je peux pas, Herm' ! J'ai l'estomac complètement noué, si j'avale quelque chose, je le relâcherai en volant, répliqua-t-il avec finesse. Les jumeaux lançaient des plaisanteries mais semblaient nerveux, tout comme Alicia et Katie qui ne leur répondaient que par des sourires crispés. C'était leur dernier match à Poudlard. Ils étaient tous les trois en dernière année.
Dans les vestiaires, Harry se lança dans un discours bref mais très clair : Vous le savez tous, ce match est important pour différentes raisons. Déjà c'est le dernier pour trois d'entre nous ; de plus, nous avons gagné il y a deux ans et nous nous devons de garder la coupe aux lions. Alors j'attends de vous tous que vous vous donniez à fond, tout en restant fair-play. Nous jouons contre des amis mais ce sont quand même nos adversaires alors ne faîtes pas les choses à moitié : il faut que ce match soit spectaculaire pour clore cette année en beauté. C'est clair ? L'équipe semblait stupéfaite de ce discours mais cela avait suffit à leur redonner confiance et à les motiver. Ils approuvèrent vivement et entrèrent sur le terrain au signal de leur capitaine.
Bibine devait comme à l'habitude arbitrer. Lorsque les deux équipes furent face à face, elle demanda aux capitaines de se serrer la main. Harry s'approcha de Cho et lui serra la main avec un regard qui lui disait qu'il ne se laisserait pas faire. Cho eut un grand sourire mais il était étrange, comme changé. Enfourchez vos balais ! Oui, chef ! crièrent les jumeaux. Des rires retentirent parmi les Gryffondor. Lorsque Harry s'éleva dans les airs, il se sentit plus heureux que jamais. Il était joyeux comme s'il avait subi un sortilège d'allègrement. Il ne comprenait pas d'où venait ce sentiment.
La partie commença et Lee Jordan était très enthousiaste dans ses commentaires. C'était la dernière fois qu'il le faisait aussi. Il se mit à la recherche de la petite balle en suivant les paroles de Lee. D'après lui, le score était très serré : cinquante partout. Harry jeta un coup d'?il à Cho et remarqua que sa technique avait changé : elle ne le suivait plus en reproduisant ses mouvements mais le surveillait en regardant alentours pour repérer le Vif. Harry, lui, se contentait de chercher tout éclat doré en faisant des ronds au dessus du terrain. Soudain, une grosse balle noire se dirigea vers lui et il eut juste le temps de foncer en piqué vers le sol pour éviter le Cognard qui siffla à ses oreilles. Cho crut qu'il se lançait à la poursuite du Vif et le suivit de près. Harry ne s'en aperçut pas et voyant le danger passé, il remonta brusquement sans regarder derrière lui. L'attrapeuse le collait littéralement et s'écrasa donc contre le Gryffondor. Elle perdit l'équilibre et tomba de son balai. Harry ne se rendit compte de la situation que trop tard alors que la jeune fille faisait une chute d'une dizaine de mètres. Il donna toute la puissance à son balai pour essayer de la récupérer mais elle avait trop d'avance. Tout à coup, le balai de Cho vint se placer naturellement sous sa propriétaire, la sauvant de peu. En se redressant, elle dévoila son visage effrayé mais ses yeux avaient pris une teinte différente. De là où il était, il ne distinguait pas vraiment la couleur mais elle n'était pas habituelle. Le jeu qui s'était arrêté pendant une minute reprit mais l'incident avait surpris tout le monde.
Le score en était à cent trente à cent dix pour Gryffondor lorsque Harry sentit des petites ailes dorées le frôler. Le temps de se retourner et la minuscule balle était déjà partie très loin. Mais il ne l'avait pas perdue des yeux et il s'élança à sa poursuite, s'élevant encore plus haut dans le ciel, dans la direction du Vif d'Or. Cho volait plus bas et n'avait pas aperçu son adversaire. Mais lorsque la balle changea de direction et fonça vers les cercles de but, il fut bien obligé de la suivre et la Serdaigle vit enfin le mouvement. Curieusement, la balle dorée faisait beaucoup de déplacements, de loopings, de vrilles. Les attrapeurs la suivaient et se croyaient presque dans des montagnes russes - bien que Harry n'y soit jamais allé. Le stade entier était accroché à eux, les poursuiveurs ne se lançaient plus le Souaffle et Lee Jordan hurlait dans le porte-voix magique que c'était la première fois que la poursuite du Vif était aussi longue et périlleuse depuis de nombreuses années à Poudlard.
L'attention de Harry était complètement concentrée sur la balle qu'il devait attraper avant son amie. Bien qu'il possède un éclair de feu, la jeune fille était plus légère et par ce temps, c'était un avantage ; si bien qu'ils étaient presque à égalité dans cette course. Ils se rapprochaient dangereusement du sol mais ils savaient tous deux que le vif pourrait très bien changer de direction au dernier moment. Harry réfléchit à toute vitesse. Il avait bien observé les mouvements de la balle et il pouvait anticiper par où elle allait partir. Il se concentra sur son instinct et lorsqu'il sentit que la balle allait tourner, il accéléra dans cette direction et fit demi-tour. Cho n'avait pas remarqué son changement d'attitude. Elle essayait toujours de poursuivre la balle. Mais le Vif tourna à ce moment et se dirigea vers Harry qui semblait l'attendre. Et tout simplement, le Gryffondor tendit la main et attrapa la sphère glacée.
Le son se remit en marche et, alors qu'il atterrissait en douceur sur la pelouse, tenant le Vif d'Or entre ses doigts, des acclamations retentirent dans tous les gradins. L'équipe rouge et or hurlait à s'en casser la voix en félicitant leur capitaine et les Serdaigle leur serrèrent la main, 'sans rancune'. Hermione enlaça Harry et embrassa Ron. Puis Liz s'approcha des Gryffondor et prit Harry dans ses bras en lui murmurant 'je t'adore, je t'adore'. Elle essaya de l'embrasser mais il recula, se rappelant qu'elle était sa cousine. Liz lui lança un regard blessé, ne comprenant pas sa réaction. Mais Harry n'eut pas le loisir de lui expliquer, l'équipe le pressait d'aller chercher la coupe.
Il monta alors les escaliers menant à la tribune des professeurs, suivi des Weasley et des poursuiveuses. Albus Dumbledore se tenait au centre, la coupe dans les mains et le regard pétillant. Il tendit le trophée à Harry qui souriait de toutes ses dents. Sirius, n'y tenant plus, se leva et étreignit son filleul comme son fils, les yeux remplis de fierté. Puis Harry cria 'Les Gryffondor sont les meilleurs cette année et je ferais tout pour que cela reste ainsi ! ' en brandissant le trophée. Il le fit passer ensuite aux autres membres de l'équipe. Dumbledore lui demanda s'il avait autre chose à dire. Le capitaine déclara alors dans le porte-voix magique : J'espère que vous vous rappellerez de nos membres de dernière année qui ont contribué à notre victoire : les jumeaux Fred et George Weasley en tant que batteurs - ces derniers saluèrent le public en folie- et les poursuiveuses Alicia Spinnet et Katie Bell. Mais n'oubliez pas non plus les nouvelles recrues qui se sont entraînées très dur : Ron Weasley et Lavande Brown. Ron, bien que très rouge, ajouta : Et bien sûr notre formidable capitaine et attrapeur Harry Potter !
La fête continua dans la salle commune des lions et cette soirée fut tellement bruyante qu'ils durent utiliser un sortilège d'insonorisation pour éviter la venue de McGonagall.
Lorsqu'ils purent enfin rejoindre leur dortoir, Harry parla avec Ron à voix basse de la chute de Cho : C'est pas normal que le balais se soit replacé sous elle. Elle l'a peut-être appelé avec le sortilège d'Attraction, suggéra le rouquin. Si c'est le cas, elle n'avait pas le droit : le port de la baguette est interdit dans les matchs. Mais je ne l'ai pas vu sortir sa baguette et pourtant je ne la lâchais pas des yeux. Oui, c'est bizarre. A propos d'yeux, tu n'as pas remarqué les siens lorsqu'elle remontait sur son balai ? Non, j'étais occupé à arrêter un tir. Ils avaient une teinte différente. Je n'ai pas réussi à cerner la couleur mais c'était pas non plus normal. On demandera demain à Hermione, elle n'a pas quitté ses multiplettes d'après ce qu'elle m'a dit. A propos, tu t'inquiètes beaucoup pour Cho, je trouve.... Je sais ce que tu penses mais elle ne m'attire plus du tout. A vrai dire, et c'est là où est le problème, c'est Liz qui m'intéresse. Et alors ? Je ne comprends pas de quel problème tu parles, répliqua Ron, interloqué. Mais enfin, Ron, c'est ma cousine ! Elle fait partie de ma famille, je ne peux pas être amoureux d'elle ! C'est un problème moldu, ça ! Chez les sorciers, à partir du second degré de parenté, ça ne dérange plus. Mon oncle Salomé est bien marié avec sa cousine Patty, ce qui complique encore plus notre arbre généalogique, d'ailleurs !
Harry éclata de rire. Il allait vraiment bien. Ca ne lui était plus arrivé depuis des semaines. Puis il lui vint une idée : Et si on allait réveiller Mione ? T'es fou ? Et toutes les autres filles ? Demain, c'est dimanche, elles pourront faire la grasse matinée.
C'est ainsi qu'ils se levèrent en pyjama et se dirigèrent vers le dortoir des filles de cinquième année. Ils cherchèrent du regard le lit d'Hermione mais tous les baldaquins étaient tirés. Cependant Ron aperçut « L'Histoire de Poudlard » à proximité d'un lit. Pensant qu'elle était la seule à lire ce bouquin, les deux garçons ouvrirent d'un coup sec les rideaux et sautèrent sur le lit.
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