Ne pleure pas, je chante…
CHAP 2
Taichi engloutit son repas à une vitesse fulgurante, comme à son habitude. Yamato se contenta de grappiller une ou deux frites par ci par-là, son estomac contenant bien moins que son amant. Sa bouche étant libre de toute entrave (ce qu'il regrettait un peu), il prit la parole :
- « Alors, raconte moi, Tes vacances se sont bien passées ? »
Taichi avala péniblement l'énorme bouchée de hamburger qu'il était en train de mâcher pour pouvoir répondre à peu prés intelligiblement.
Ah ! Apparemment, ses vacances lui ont réussies de ce côté là, d'habitude il aurait parlé la bouche pleine….
- « Bof….Des vacances sans toi ne sont pas vraiment une partie de plaisir. »
Yamato ne put s'empêcher de rougir de plaisir, il avait pourtant l'habitude des mots tendre de son aimé, mais son cœur ne se lassait manifestement pas de montrer ce qu'il ressentait au monde entier. Il prit la main de Taichi et l'embrassa, malgré l'odeur de viande et de friture qui lui donna un léger haut-le-cœur.
- « et toi ? tes vacances ? »
- « Je me suis ennuyé…surtout le soir, dans mon lit… »
Cette fois, ce fut au tour de Taichi de rougir, c'était la première fois qu'il voyait Yamato aussi entreprenant, Mais en bon macho qu'il était, il s'empressa de saisir la perche tendue (si l'on peut dire).
- « Ton père est chez toi ce soir ? »
- « Non, il est en voyage d'affaire pendant une semaine…ça te dit de venir passer la nuit à la maison ? »
Décidément, Yamato ne lassait pas de faire des surprises.
- « Ben, il faut que je prévienne mes parents, mais je pense que ce sera sans problèmes. Je vais les appeler »
Ce disant, il se leva et se dirigea vers la cabine téléphonique qu'il était possible de distinguer de l'intérieur de ce qui était considéré comme un « restaurant ». Les idées plutôt tournées vers le bas de la ceinture, il avait du mal à contrôler la légère érection qui commençait à se faire sentir. Prenant le combiné téléphonique dans sa main, la bosse disparut d'elle-même, heureusement, car il aurait plutôt été gêné d'avoir ses parents au téléphone dans cet état.
- « Allô ? »
- « Hikari ? c'est Taï. »
- « Taï ! Grand-frère ! Tu va bien ? »
- « Très bien, et toi ? »
- « Pareil »
- « Tant mieux, dis moi, tu pourra dire aux parents que je dors chez Yamato ce soir ? »
- « Bien sur, apparemment il t'à manqué, non ? »
- « Oui, beaucoup, d'ailleurs je dois te laisser, il m'attends »
- « Ok, passe une bonne soirée avec ton chéri »
- « Merci, bye »
- « bye »
Il raccrocha le téléphone et sortit de la cabine, émerveillé.
Je ne me lasserais jamais de n'avoir plus besoin de l'autorisation de mes parents, c'est un plaisir des plus délectables, vive la majorité !
Il se dirigeait vers le restaurant mais s'aperçut que Yamato l'attendait patiemment devant l'entrée.
- « C'est bon, amour ? »
- « Pas autant que toi, mais oui » Dit Taichi d'un ton enjôleur.
Il à vite fait de reprendre son rôle de dominateur. Attends un peu qu'on soit chez moi mon beau, je te réserve plus de surprises que tu ne le crois….
Yamato prit la main de Taichi et ils partirent tout deux en direction de l'appartement du père du blond. La main dans la main et régulièrement, les yeux dans les yeux, ils marchaient à pas tranquilles imaginant à l'avance ce qui allait se passer à l'arrivée.
