Ne pleure pas, je chante…

CHAP 4

Le lendemain, Les deux amants étaient enlacés dans le lit, un sourire immense se dessinant sur leurs visages.

- « Bonjour mon amour » Dit Yamato d'une voix tranquille

- « Je t'aime »

- « Tiens, pourquoi dit tu ça comme ça ? » Dit Yamato, un peu surpris

- « Parce que j'en avais envie, je ne sais pas si tu te rends compte à quel point je t'aime, je ferais n'importe quoi pour toi, tu sais »

La voix de Taichi tremblait, il était facile de voir qu'il était au bord des larmes, mais pourquoi ?

- « Taï ? Taï, mon amour qu'est-ce que tu à ? » Yamato commençait à s'inquiéter de l'état de son compagnon

Il avait l'air si bien hier, qu'est-ce qu'il à ? Je ne comprends pas….

- « Taï, s'il te plaît réponds, ou sinon, je vais me mettre à pleurer moi aussi, mais je ne saurais toujours pas pourquoi »

- « Ecoute, je…J'ai peur, j'ai peur de te perdre, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai peur. Je ne veux pas te perdre, je ne le supporterais pas »

Yamato pris Taichi dans ses bras et essaya de le consoler du mieux qu'il le pouvait, mais les larmes ne cessaient de couler, alors, il se mit à chanter une chanson que sa mère lui chantait quand il était en proie à la peine, c'était tout ce qu'il connaissait pour consoler quelqu'un.

Ne pleure pas, je chante…Je chante pour toi mon bébé.

Ne pleure pas, je chante…Je chante pour te consoler.

Ne pleure pas, je t'en prie, tu es toute ma vie

Ou pleure si tu veux, demain, tout ira mieux.

Cette chanson n'était composée que de ce couplet qui se répétait indéfiniment, jusqu'à tant que la personne soit consolée ou du moins, calmée. Yamato avait une belle voix, après tout, il avait longtemps été chanteur, il avait du abandonner pour poursuivre ses études, mais il n'avait jamais perdu la main, ni la voix.

Ne pleure pas, je chante…Je chante pour toi mon bébé.

Ne pleure pas, je chante…Je chante pour te consoler.

Ne pleure pas, je t'en prie, tu es toute ma vie

Ou pleure si tu veux, demain, tout ira mieux.

Le ton doux et mélodieux de la chanson eut tôt fait de calmer Taichi, à tel point que celui-ci se rendormit. La tristesse l'avait fatigué.