Ne pleure pas, je chante…
CHAP 6
Le centre commercial d'Odaiba, immense centre d'activité regorgeant de tout et de n'importe quoi du moment que ça se vend. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils avaient du choix quand aux magasins, cependant, Taichi semblait savoir ou il voulait aller.
- « Viens, suis moi » Dit-il sur un ton déterminé
- « mais ou ? »
- « Ca, tu le verra quand on y sera »
Bon, apparemment il à récupéré en tout cas, tant mieux, je préfère le voir comme ça.
Taichi scrutait les galeries des yeux, ne voyant manifestement pas ce qu'il cherchait. Il attrapa Yamato par la main et l'entraîna à sa suite dans le dédale de galeries, s'enfonçant toujours plus loin. Ils étaient arrivés à une partie du centre commercial qui n'étaient que peu fréquenté. Les seules personnes présentes semblaient assez suspectes qui plus est.
- « On est plus très loin »
- « Mais plus très loin d'ou ? » demanda Yamato, perplexe
- « Ne t'inquiète pas, suis-moi »
Ils firent encore quelques mètres, ça ne plaisait pas du tout à Yamato d'aller là ou il n'y avait personne. Mais il faisait confiance à Taichi.
Ils s'arrêtèrent enfin devant un magasin. C'était un sex-shop. Le blond commençait à voir ou son compagnon voulait en venir.
- « Viens »
Il le suivit docilement sans mot dire.
Une fois entré dans le magasin, ils furent frappés par la diversités de gadget en tout genre qu'il pouvaient trouver dans un si petit espace. Il y avait des godemichés, des colliers cloutés, des fouets, des chaînes, menottes et autres objets métalliques de toutes sortes.
Yamato ne bougea pas, c'est son amour qui choisit ce qui lui convenait, et il semblait qu'il n'y avait que peu de choses hors de son intérêt.
Ainsi, mon cher et tendre veut se venger, il veut reprendre son rôle de dominateur. Bah, pourquoi pas, j'ai eu ce que je voulais, ça me suffit. A moins qu'il n'en redemande…. Ca reste à voir.
Quelques minutes plus tard, ils avaient terminés leurs « courses » et repartaient du magasin pour la grande joie de Yamato qui avait du mal à supporter les endroits aussi sordides.
Lorsque Taichi regarda sa montre, il fit un bond en arrière.
- « Hein ?? Déjà ? »
- « Comment ça déjà ? quelle heure est-il ? »
- « Ben, il est déjà onze heure et demie…. »
Yamato soupira, onze heure et demie, ils avaient donc mis plus d'une demi-heure à farfouiller dans les galeries pour trouver ce magasin ? Bon, et bien autant aller manger se dit-il.
- « Allez, on va manger un morceau et on rentre à la maison » Dit le blond d'un air blasé
- « ok »
Un des grands avantages du centre commercial était qu'il y avait des restaurants partout. Mais un problème se présenta, dans son désir d'achat, Taichi avait dépensé tout ce qu'il leur restait.
Tout ça pour des gadgets à caractère sexuel, mon dieu, il me rendra fou un jour, mais c'est peut-être aussi pour ça que je l'aime.
- « Bon, on à plus qu'à retourner directement à l'appartement, il y a largement de quoi là-bas »
- « C'est parti » dit Taichi avec un grand sourire
Après un grand soupir de désespoir, Yamato se mit à rire et le brun fit de même.
Ils finirent tout de même par réussir à se remplir le ventre. Yamato avait préparé du poisson et du riz, repas classique mais toujours aussi bon que Taichi s'empressa d'engloutir.
- « Tu es un excellent cuisinier mon amour »
- « Tu es un excellent mangeur, donc ça va »
Tout deux se remirent à rire, leur complicité s'était développée au fur et à mesure et aujourd'hui elle était quasi omniprésente dans leur couple.
- « Bon, je sais pas pour toi, mais moi, je vais faire une sieste » dit Taichi
- « Comme d'habitude, de toute façon, tu à intérêt à te reposer !! Ce soir je t'emmène danser ! » Dit Yamato d'un air jovial
- « Et de quel droit ? »
- « De celui que je me donne, maintenant au lit ! »
- « D'accord….si tu m'accompagne »
- « Tu es incorrigible ! C'et bon, je viens »
Ils partirent se coucher, tout deux sachant déjà ce qu'il allait se passer, ou croyant le savoir. Ils pensaient juste essayer quelques « achats » mais il n'en fut rien, ils firent l'amour, purement et simplement, sans artifices. Juste le mélange de leurs corps et de leurs sentiments, puis s'endormirent paisiblement jusqu'au soir.
