Sommaire : Lors du Conseil d'Elrond, il est décidé qu'une dixième Marcheuse
accompagnera la Compagnie.
Disclaimer : Les personnages et les lieux appartiennent tous à J.R.R Tolkien, sauf Aislinn, fille de Glorfindel, et Lindalae, sa mère. Je n'écris pas dans un but lucratif :o)
Read and Review ! Pas de flames mais les critiques constructives sont les bienvenues.
Cette histoire sera traduite en anglais, si j'y arrive :o)
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Imladris : Fondcombe / Rivendell.
Celebrian : Femme d'Elrond, et mère d'Arwen, Elladan, et Elrohir. Mithrandir : Nom elfique de Gandalf le Gris.
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Chapitre 2 : Discussions
Le départ de la Compagnie avait été décidée pour le surlendemain. La Dernière Maison Simple vibrait d'excitation et d'agitation dans les préparatifs.
L'Epée d'Elendil fut reforgée pour Aragorn, car le Roi Sans Couronne partait en guerre. Il la nomma Anduril, Flamme de l'Ouest, destinée à briller comme la dernière lueur d'espoir en des temps si sombres.
Les Hobbits s'efforçaient d'apprécier ensemble et dans la joie leurs dernières heures à Fondcombe, et ils passèrent beaucoup de temps dans la Salle du Feu où se racontaient maintes histoires.
Frodon reçut Dard, l'épée elfique de son oncle Bilbon, ainsi que la cotte de mailles en mithril, venant du trésor de Smaug le Dragon. Bilbon insista pour qu'il la porte sous ses vêtements. Plus tard, la prévoyance du vieillard lui sauverait la vie, mais cela, il ne le savait pas encore.
Elrond, accoudé au balcon blanc de sa chambre, contemplait la forêt alentour, baignée par la rouge lumière du couchant. La beauté de la nature apaisait tous les Elfes, et Imladris surpassait en éclat bien des bois. Pourtant, ce soir là, son esprit ne trouvait pas de repos. Avait-il bien fait d'inclure Aislinn dans la Compagnie? Lorsqu'il avait silencieusement désigné Glorfindel, et qu'elle s'était levée, un murmure dans son esprit lui avait soufflé qu'elle avait un rôle à jouer. Mais à présent, les doutes qu'il avait alors repoussé l'assaillaient. Il ne doutait pas de sa valeur, mais elle était si jeune. et elle avait déjà suffisamment souffert.
Un léger bruit derrière lui le fit se détourner sans hâte de la fenêtre et de ses pensées. Il sourit. "Gandalf, mon ami."
Le magicien avait l'air préoccupé. "Etait-ce bien sage, Maître Elrond?"
L'Elfe n'eut pas besoin de précisions. "Ce qui est fait est fait, Mithrandir, et ne sera pas défait. Aislinn fera partie de la Communauté, car je sens qu'il le faut, même si mon âme saigne à la voir partir. Elle est un joyau de ma Maison, différente de Celebrian, différente d'Arwen, mais chère à mon coeur comme une nièce."
"A ce propos, ami Elfe. Cette jeune Dame m'était inconnue jusqu'alors, et je n'avais pas ouï dire que Glorfindel eut une fille. De plus, je ne savais pas que votre Maisonnée encourageait les Dames à guerroyer." Il avait ajouté cette dernière phrase avec un sourire amusé. Gandalf ne partageait pas les préjugés de Boromir à l'egard des femmes, et il était plus surpris qu'outragé d'en voir une se joindre à la Compagnie.
"Elle parcours depuis de longues années les forêts du Nord avec Elladan et Elrohir, mes fils, et c'est surement pour cela que votre oeil vigilant ne l'a jamais remarquée. (Percevant l'étonnement de Gandalf, il ajouta:) Sa mère, Lindalae, accompagnait ma douce Celebrian vers la Lorien lorsque les Orcs les attaquèrent et les enlevèrent au Col du Rubicorne. Comme vous le savez, elle reçut une blessure empoisonnée durant sa captivité."
Une profonde tristesse se peignit sur les traits d'Elrond, à l'évocation de sa femme, passée dès lors à l'Ouest pour survivre. Son chagrin était encore vif.
"Lindalae n'eut même pas cette chance. Elle mourut, égorgée, sous les yeux d'Aislinn. Désespérée de n'avoir pu protéger sa mère, puisque personne ne lui avait appris à se battre, elle décida de devenir une guerrière, quelqu'en soit le prix, puis de se soumettre aux mêmes voeux qu'Elladan et Elrohir. Je commençais par m'y opposer, naturellement, mais elle fit preuve d'une volonté si farouche que je la laissais s'entraîner, d'abord avec mes fils, puis avec son père. Glorfindel avait reporté sur son enfant tout l'amour qu'il vouait à sa femme. Bientôt, presque sans que je m'en aperçoive, elle devint une excellente combattante. et Elladan me supplia de la laisser partir avec eux dans les Terres du Nord, conformément aux voeux prononcés après l'attaque de leurs mères par les Orcs. Je réalisais alors qu'Aislinn avait grandi, et surtout elle était différente. Magnifique et redoutable, mais triste et solitaire.Le chagrin et la culpabilité l'avait rongée sans que personne s'en aperçoive, et à présent son c?ur etait presque hors d'atteinte. De la souffrance et du mal. comme de nous. J'espérais alors que son âme combattrait son chagrin et son deuil en même temps que les monstres. Et je la laissais partir."
Pas une seule fois Gandalf n'avait interrompu le Seigneur de Fondcombe.
"Bien des choses, à présent, sont éclairées alors qu'elle m'étaient obscures. Il en sera comme vous l'avez dit, Maître Elrond, et le destin de la Compagnie s'accomplira."
Puis il s'inclina profondément, et sortit.
Elrond resta seul, doutant toujours, mais légèrement rassuré, aussi étrange lui soit le concept d'être réconforté par un humain, par l'approbation de Mithrandir.
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Disclaimer : Les personnages et les lieux appartiennent tous à J.R.R Tolkien, sauf Aislinn, fille de Glorfindel, et Lindalae, sa mère. Je n'écris pas dans un but lucratif :o)
Read and Review ! Pas de flames mais les critiques constructives sont les bienvenues.
Cette histoire sera traduite en anglais, si j'y arrive :o)
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Imladris : Fondcombe / Rivendell.
Celebrian : Femme d'Elrond, et mère d'Arwen, Elladan, et Elrohir. Mithrandir : Nom elfique de Gandalf le Gris.
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Chapitre 2 : Discussions
Le départ de la Compagnie avait été décidée pour le surlendemain. La Dernière Maison Simple vibrait d'excitation et d'agitation dans les préparatifs.
L'Epée d'Elendil fut reforgée pour Aragorn, car le Roi Sans Couronne partait en guerre. Il la nomma Anduril, Flamme de l'Ouest, destinée à briller comme la dernière lueur d'espoir en des temps si sombres.
Les Hobbits s'efforçaient d'apprécier ensemble et dans la joie leurs dernières heures à Fondcombe, et ils passèrent beaucoup de temps dans la Salle du Feu où se racontaient maintes histoires.
Frodon reçut Dard, l'épée elfique de son oncle Bilbon, ainsi que la cotte de mailles en mithril, venant du trésor de Smaug le Dragon. Bilbon insista pour qu'il la porte sous ses vêtements. Plus tard, la prévoyance du vieillard lui sauverait la vie, mais cela, il ne le savait pas encore.
Elrond, accoudé au balcon blanc de sa chambre, contemplait la forêt alentour, baignée par la rouge lumière du couchant. La beauté de la nature apaisait tous les Elfes, et Imladris surpassait en éclat bien des bois. Pourtant, ce soir là, son esprit ne trouvait pas de repos. Avait-il bien fait d'inclure Aislinn dans la Compagnie? Lorsqu'il avait silencieusement désigné Glorfindel, et qu'elle s'était levée, un murmure dans son esprit lui avait soufflé qu'elle avait un rôle à jouer. Mais à présent, les doutes qu'il avait alors repoussé l'assaillaient. Il ne doutait pas de sa valeur, mais elle était si jeune. et elle avait déjà suffisamment souffert.
Un léger bruit derrière lui le fit se détourner sans hâte de la fenêtre et de ses pensées. Il sourit. "Gandalf, mon ami."
Le magicien avait l'air préoccupé. "Etait-ce bien sage, Maître Elrond?"
L'Elfe n'eut pas besoin de précisions. "Ce qui est fait est fait, Mithrandir, et ne sera pas défait. Aislinn fera partie de la Communauté, car je sens qu'il le faut, même si mon âme saigne à la voir partir. Elle est un joyau de ma Maison, différente de Celebrian, différente d'Arwen, mais chère à mon coeur comme une nièce."
"A ce propos, ami Elfe. Cette jeune Dame m'était inconnue jusqu'alors, et je n'avais pas ouï dire que Glorfindel eut une fille. De plus, je ne savais pas que votre Maisonnée encourageait les Dames à guerroyer." Il avait ajouté cette dernière phrase avec un sourire amusé. Gandalf ne partageait pas les préjugés de Boromir à l'egard des femmes, et il était plus surpris qu'outragé d'en voir une se joindre à la Compagnie.
"Elle parcours depuis de longues années les forêts du Nord avec Elladan et Elrohir, mes fils, et c'est surement pour cela que votre oeil vigilant ne l'a jamais remarquée. (Percevant l'étonnement de Gandalf, il ajouta:) Sa mère, Lindalae, accompagnait ma douce Celebrian vers la Lorien lorsque les Orcs les attaquèrent et les enlevèrent au Col du Rubicorne. Comme vous le savez, elle reçut une blessure empoisonnée durant sa captivité."
Une profonde tristesse se peignit sur les traits d'Elrond, à l'évocation de sa femme, passée dès lors à l'Ouest pour survivre. Son chagrin était encore vif.
"Lindalae n'eut même pas cette chance. Elle mourut, égorgée, sous les yeux d'Aislinn. Désespérée de n'avoir pu protéger sa mère, puisque personne ne lui avait appris à se battre, elle décida de devenir une guerrière, quelqu'en soit le prix, puis de se soumettre aux mêmes voeux qu'Elladan et Elrohir. Je commençais par m'y opposer, naturellement, mais elle fit preuve d'une volonté si farouche que je la laissais s'entraîner, d'abord avec mes fils, puis avec son père. Glorfindel avait reporté sur son enfant tout l'amour qu'il vouait à sa femme. Bientôt, presque sans que je m'en aperçoive, elle devint une excellente combattante. et Elladan me supplia de la laisser partir avec eux dans les Terres du Nord, conformément aux voeux prononcés après l'attaque de leurs mères par les Orcs. Je réalisais alors qu'Aislinn avait grandi, et surtout elle était différente. Magnifique et redoutable, mais triste et solitaire.Le chagrin et la culpabilité l'avait rongée sans que personne s'en aperçoive, et à présent son c?ur etait presque hors d'atteinte. De la souffrance et du mal. comme de nous. J'espérais alors que son âme combattrait son chagrin et son deuil en même temps que les monstres. Et je la laissais partir."
Pas une seule fois Gandalf n'avait interrompu le Seigneur de Fondcombe.
"Bien des choses, à présent, sont éclairées alors qu'elle m'étaient obscures. Il en sera comme vous l'avez dit, Maître Elrond, et le destin de la Compagnie s'accomplira."
Puis il s'inclina profondément, et sortit.
Elrond resta seul, doutant toujours, mais légèrement rassuré, aussi étrange lui soit le concept d'être réconforté par un humain, par l'approbation de Mithrandir.
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