Résumé complet
Plus d'un an et demi après l'effondrement de Jurassic World, l'ex-directrice du parc Claire Dearing, devenue une paria car jugée responsable de la catastrophe, et le soigneur animalier Owen Grady, son concubin, sont contactés par l'ancien président directeur général d'InGen, Benjamin Lockwood, pour participer à la reprise de l'Opération Royaume Déchu au nom de sa fondation. Leur mission ? Participer au transfert des derniers animaux de Jurassic World, contenus dans un complexe au Costa Rica, à son domaine en Californie. En échange, la fondation Lockwood s'engage à soutenir Claire dans ses futures batailles juridiques.
Mais la situation d'InGen, dont la survie dépend du succès de l'opération, est plus que précaire et ses rivaux le savent, attendant le moment idéal pour s'emparer de la compagnie ou à défaut l'anéantir en mettant en péril l'opération. Au cours de cette dernière, le couple sera amené à enquêter sur des recherches secrètes d'InGen, recherches dont l'issue risque de faire recommencer le cauchemar de Jurassic World ailleurs…
Cette histoire est la suite de celle-ci : s/13355259/1/Jurassic-World (si le lien ne fonctionne pas, consultez mon profil. Le titre est "Jurassic World" et est disponible en français et en anglais).
Notes de l'auteur
Avertissement au sujet de la limite d'âge
Tout comme mon histoire précédente, La Reine Rouge est un récit plus sombre et plus adulte que ceux des films. Si je dois donner une limite d'âge, je déconseillerais la lecture aux enfants de moins de douze ans en raison de la présence des éléments suivants :
— Scènes de violence.
— Langage grossier.
— Scènes horrifiques.
— Nudité et sexe.
— Présence et usage de drogues.
Je suis conscient que ces éléments sont susceptibles de déplaire à certains mais j'ai tenu à écrire mon histoire telle qu'elle m'est venue à l'esprit, sans m'autocensurer.
Suggestions de musiques
Dans leurs notes de haut de page, une partie des chapitres verront des suggestions de musique, que les lecteurs pourront utiliser pour accompagner leur lecture.
Casting Hypothétique des personnages inédits
L'apparence physique de nombre des personnages inédits que j'ai intégrés à l'histoire sont basés sur celles de vrais acteurs et actrices. Vous découvrirez lesquels dans des notes de haut de page des chapitres voyant la première apparition de ces personnages, ou du moins leur première scène notable.
Cependant, ce seront là mes inspirations, et libre aux lecteurs d'imaginer d'autres acteurs dans ces rôles tant que leur apparence est cohérente avec les descriptions faites de ces personnages inédits. Par exemple, le personnage de Jocelyn Hodgson, la directrice du Site D d'InGen et un personnage relativement important de la première moitié du récit, est basée sur l'actrice Lili Mirojnick (Friends with benefits; Happy!) et ainsi décrite comme une petite brune de trente-quatre ans. Mais en partant de cette description, un lecteur peut tout à fait imaginer une version plus jeune de Rashida Jones (The Office; Parks and Recreations) dans le rôle par exemple puisque cette autre actrice, aujourd'hui quarantenaire, correspondait aussi à cette description il y a quelques années.
FAQ
Puis-je lire Jurassic World : La Reine Rouge sans avoir lu la réécriture de Jurassic World qui y est associée ?
Techniquement oui, si vous ne craignez pas les divulgâchages. Les différents personnages et éléments sont réintroduits de manière à ce qu'un lecteur tombant sur cette histoire par hasard puisse en comprendre l'essentiel, même si il ou elle n'a pas lu le volet précédent ou même vu les films. Je pense toutefois que La Reine Rouge est plus appréciable si on a lu l'histoire précédente, ne serait-ce que pour constater l'évolution de certains personnages.
Aux plus impatients parmi vous, je vous annonce qu'un chapitre au début de l'histoire, titré La Chute de Jurassic World, pourra vous servir de « cours accéléré » sur l'histoire dépeinte dans ma réécriture du premier Jurassic World.
Je n'ai pas lu la réécriture de Jurassic World mais je souhaite lire La Reine Rouge. Quelles sont les différences notables entre l'univers alternatif dépeint dans ces histoires et l'univers officiel des films ?
Différences au niveau du lore :
— La Chute de Jurassic World a eu lieu en 2017 et non en 2015 comme dans le film. Elle est dû à deux facteurs : L'évasion de l'Indominus et une éruption majeure du Mont Sibo, le volcan d'Isla Nublar.
— Isla Sorna, et le reste de l'archipel des Cinq Morts, abritent toujours des populations de dinosaures et autres animaux déséteints là où le film Fallen Kingdom énonce que les dinosaures de Nublar sont les derniers sur Terre, sous-entendant que l'écosystème vu pour la dernière fois dans Jurassic Park 3 n'existe plus. Dans cet univers alternatif, les Cinq Morts sont devenus une zone de coopération internationale où des scientifiques étudient les dinosaures tandis que l'archipel et ses animaux sont protégés des intrus par la Garde Grise, une organisation paramilitaire (des mercenaires dirons certains) financée et soutenue matériellement par les Nations-Unies et le Costa Rica. Cette organisation avait également des troupes sur Isla Nublar au moment de la chute de Jurassic World.
— Bien avant Jurassic Park, Isla Nublar a vu la chute d'autres entreprises humaines. L'île abritait autrefois l'une des civilisations précolombiennes les plus avancées de la région, civilisation qui s'est effondrée au cours d'une guerre civile meurtrière, ne laissant derrière que des squelettes et les ruines d'une cité et d'une nécropole troglodyte, et au 16ème siècle, les Espagnols ont établi une colonie sur l'île mais celle-ci a été détruire au cours d'une éruption, entraînant la libération de ceux qui devinrent les Tun-Si, la tribu qui vivait sur Nublar lorsqu'InGen est arrivée dans les années quatre-vingt.
— En dehors d'InGen, d'autres organisations ont réussi à cloner des espèces disparues. Dans l'histoire précédente, il est fait par exemple mention d'un parc safari en Russie qui abrite des mammouths et d'autres espèces de la période glacière. Pour le moment, InGen a le monopole des dinosaures mais les choses vont changer.
— Contrairement au parc dépeint dans les films de Colin Trevorrow et de Juan Antonio Bayona, le Jurassic World de cet univers, en plus d'avoir une organisation, une architecture et une collection animalière différente de celle des films, abritait plusieurs espèces de dinosaures à plumes et ses animaux étaient pour la plupart fidèles aux représentations scientifiques actuelles.
— L'apparence de certains personnages originellement crées par les scénaristes de la saga Jurassic World diffère plus ou moins de celles des acteurs les incarnant dans les films. Dans Jurassic World : La Reine Rouge, n'est surtout concerné qu'Owen Grady (dans l'histoire précédente, il y avait aussi le personnage de Katashi Hamada, qui avait dix à quinze ans de plus que son équivalent filmique). Pour moi, le personnage tel que dépeint dans la saga de Colin Trevorrow ressemblait trop au héros typique du blockbuster d'action des années 2000 et 2010, remplissant même la case correspondant au cliché consistant à être un ex membre des forces spéciales. Dans l'univers alternatif que j'ai crée, Owen a un passé plus modeste (il a fait partie du programme des mammifères marins de la marine états-unienne mais n'a jamais été dans les forces spéciales) et son personnage brille davantage par ses connaissances sur le monde animal ou la survie que par des prouesses dignes d'un action-man. Cela a influencé la façon dont je me le représentais et l'Owen Grady campé par Chris Pratt me semblait de plus en plus « hors de propos » dans l'univers que j'ai crée, me poussant à imaginer un autre acteur dans le rôle, avec une apparence différente, plus proche de celle du héros dit barbare de certaines œuvres de fantasy ou drames historiques que celle de l'action-man états-unien moderne. Ailleurs, j'ai écrit que j'imaginais l'acteur allemand Alexander Dreymon (Uthred de Bebbanburg dans la série The Last Kingdom) dans le rôle de cet Owen alternatif mais si vous voulez imaginer à la place un acteur bien plus connu, Jason Momoa est votre homme car aussi bien son apparence que son jeu d'acteur m'ont également servit d'inspiration pour cette version alternative de l'Homme qui murmurait à l'oreille des raptors. D'un point de vue physique, la Claire Dearing de cet univers alternatif diffère aussi de son équivalent filmique, incarnée par Bryce Dallas Howard, mais ces différences relèvent beaucoup plus du détail que celles entre l'Owen des films et celui de mes écrits puisqu'elle reste une trentenaire rousse claire de peau : Elle est un peu plus grande, a un nez plus droit et c'est à peu près tout. Quant aux autres personnages crées par Colin Trevorrow et Derek Connolly, ils ressemblent traits pour traits ou presque à leurs interprètes des films. Ainsi, à titre d'exemple, les versions de Benjamin Lockwood, Zia Rodriguez et Ken Wheatley apparaissant dans La Reine Rouge ressemblent toujours, respectivement, à James Cromwell, Daniella Pineda et Ted Levine.
Qu'est-ce qui est canon à cet univers alternatif, qu'est-ce qui n'est pas canon ?
Sont canons :
— La trilogie Jurassic Park.
— Une partie des éléments du jeu-vidéo Jurassic Park : The Game de Telltale.
— Une partie des éléments du site viral Masrani Global.
Ne sont pas canons :
— Le site viral du Groupe de Protection des Dinosaures (Dinosaur Protection Group dans la langue de Shakespeare)
— Le roman L'Evolution de Claire de Tess Sharpe.
— La série animée La Colo du Crétacé de Netflix en tant que telle (certains de ses personnages seront mentionnés, voir présents dans La Reine Rouge mais les événements qu'ils ont traversés sont différents de ceux montrés dans la série, tout comme le sort de certains d'entre-eux).
J'ai lu la réécriture de Jurassic World. Que dois-je attendre de La Reine Rouge ?
Une histoire assez différente de la première, moins épique mais plus introspective et intimiste. Là où ma réinterprétation de Jurassic World était une grande fresque épique avec des influences tirées entre-autres des blockbusters historiques (ou pseudo-historiques), du péplum mythologique ou de la dark fantasy, La Reine Rouge est principalement un thriller mêlant espionnage, éléments horrifiques et satire.
Étonnamment, le récit s'est avéré un peu plus léger que son prédécesseur, tant que certains dialogues pourront rappeler Kaamelott ou certains sketchs du Joueur du Grenier aux lecteurs francophones tandis que des passages se déroulant pourtant dans des parties assez sérieuses du récit ont été en partie inspirés par les passages humoristiques de la saga Indiana Jones et certaines comédies d'aventure tels que La Grande Vadrouille ou la trilogie de La Septième Compagnie.
D'ailleurs, bien qu'elle soit basée sur une franchise états-unienne et qu'une grande partie de ses personnages soient issus de ce pays, je considère Jurassic World : La Reine Rouge (et également sa prédécesseur dans une moindre mesure) comme une œuvre de science-fiction française, d'une part par son type d'humour, certaines de ses références mais aussi sa façon de traiter certains sujets.
Quelles sont les principales différences entre elle et le film de Juan Antonio Bayona ?
En dehors des nombreuses sous-intrigues et de la panoplie de nouveaux personnages et créatures que j'ai ajoutées, les principales différences en terme de lieux et de genre. Tout comme Fallen Kingdom, le prologue se déroule sur Isla Nublar, dans un Jurassic World abandonné, et la seconde moitié de l'histoire en Californie. Mais contrairement au film de Bayona, la première moitié se déroulera au Costa Rica continental, en majorité dans le canton fictif de Burgo Nuevo, où se situe le Site D, un complexe d'InGen abritant les animaux ayant survécu à la chute de Jurassic World. Là où le film de Bayona mêlait l'action spectaculaire de sa première moitié au suspense et à l'horreur de la seconde, le ton et le genre sont ici plus homogènes, avec un aspect enquête présent tout au long du récit et des scènes d'action plus rares et peut-être moins spectaculaires pour certains que celles de ma première histoire. Je vous laisse découvrir le reste des différences ).
