Chapitre 291 : Snap the protest

"Que comptes-tu faire de cet être ? Le présenter à Hadès ?"

Je pouffe. "Mahito a toujours fait cavalier seul. Ses seuls alliés demeurent des fléaux, comme lui."

"Pourquoi, dans ces conditions, le conserves-tu sous cloche ?"

Autant que je déballe vu qu'il ne lâchera rien !... "J'ai eu... le coup de foudre pour sa singularité."

Petit rire d'Eliott. "Il est vrai qu'il n'a rien à envier à certains Spectres !..." glissant ses mains jointes sous le menton. "Et... au lit ?"

A mon tour de rire. "Pas vraiment programmé pour ça mais sait remarquablement s'adapter à la demande lorsque l'humeur s'y prête."

"Je vois."

"Selon lui, ses potes fléaux vont débarquer pour le sortir de là vu que son pouvoir demeure encore insuffisant pour briser ma boucle temporelle."

"Ses potes sont plus proches que tu ne le penses, Spectre." me glisse une voix masculine.

Inutile que je me retourne, son aura parle pour lui.

"Tiens, tiens, tiens." amusée, fixant Eliott dans les yeux.

"Je n'apprécie, tout comme Mahito, que moyennement ta petite blague, Spectre."

La voix respire le danger. Puissant. Différent de Mahito - plus expérimenté à l'évidence.

Eliott a les mains glissées dans ses poches. "Peut-on savoir à qui nous avons affaire ?"

"Bien entendu mais mon nom vous en dira peu : Geto Suguru."

"Geto, uh ? Es-tu aussi séduisant que Mahito, Geto ?..." poussant la provocation.

"Retourne-toi, Spectre, ainsi tu seras fixée."

Je pivote lentement.

Il porte un costume sombre, cheveux noirs ramenés en arrière, fumant. Il pivote à son tour, m'offrant un visage anguleux, masculin, front suturé.

"Différent de Mahito en bien des sens." ravie. "Fort bien, Suguru, je transmettrai tes salutations à l'intéressé."

Soudain, une carte s'abaisse sur une hétérochromie qui me fait hoqueter. "Bien aimable de ta part."

"Il te reste encore bien des efforts à fournir avant de pouvoir nous exorciser, petite Spectre inexpérimentée. Souhaites-tu une leçon particulière ?" me charge Geto, sans toutefois moduler le timbre de sa voix.

Je pousse ma chaise, m'installant à leur table. "Puisque tu proposes..."

Mahito pousse un petit rire.

"Elle correspond exactement à ce que tu m'as décrit, Mahito." accorde Geto.

"Elle n'a pas froid aux yeux. Et tu notes ?..." parlant de mon aura.

"Hmm mmm. Voilà pourquoi elle s'accorde de pouvoir frayer avec nous."

Geto pose les yeux sur Eliott. "Quant à son illégitime... même carrure."

"Les chiens ne font pas des chats." s'amuse Eliott.

Mahito suit la partie de ping-pong verbal avec grand intérêt.

Eliott vient refermer le cercle. "Suguru Geto. L'excellent élément devenu brebis noire." voyant clairement en ce fléau haut gradé.

Nous lisons aisément nos cartes de visite.

"Pourquoi avoir pris Mahito sous ton aile, Suguru ?"

"Petite Spectre... les maîtres des fléaux possèdent également ce que les humains nomment, de manière bien limitative cependant, l'instinct paternel."

Il est plus ancien. Bien plus ancien que Mahito. En témoigne son côté posé et puissant dont il refuse de faire étalage autrement que face à un adversaire opiniâtre.

Mahito bascule sa chaise en arrière, joignant ses mains derrière sa tête, plaçant ses jambes sur la petite table. "On est bien mieux ici que dans ta boucle temporelle, Senshi. Sauf ton respect, évidemment."

"Je n'y vois aucune offense, Mahito."

Mahito fouille la foule des yeux jusqu'à tomber sur un jeune étudiant qu'un groupe de bourrins malmène. "Exactement ce que je suis venu chercher... une âme si tourmentée qu'elle s'offre d'elle-même à la manipulation." s'en pourléchant les babines.

"Ta gourmandise est décidément insatiable, Mahito." s'amuse Geto. "Soit. Tu es jeune. Amuse-toi."

"Ah mais Geto-kun ! J'aime pas quand tu parles comme un vieux !..." gonflant les joues avant de placer ses pieds au sol, se levant, attirant à la fois les regards d'Eliott et de moi.

Geto esquisse un sourire. "Attention, Mahito. Deux fauves s'apprêtent à te bondir dessus pour te dépecer." jouant avec un dessous de verre.

"Nous lui arracherons ses vêtements avant d'y procéder." précise Eliott. "Quoi ? Suis-je donc le seul à le trouver trop vêtu ?"


Il n'y a pas grand-monde en terrasse en cette période de l'année.

Je consulte la carte, prête à commander pour me faire patienter lorsqu'un jeu blanc-bec prend place à ma table.

"Salut, beauté !..."

Je hausse le sourcil. Blanc-bec. A peine quelques poils au menton.

"Casse-toi."

Il siffle. "Pfiouuu ! Quel accueil !..." amusé, se penchant en avant.

"J'attends quelqu'un. Et crois-moi, il a horreur de la concurrence."

"Bah, c'est qu'il est peu sûr de lui alors !..."

Quel toupet !...

Une ombre le recouvre soudain et il empoigne la chevelure, lui faisant lever le menton, approchant sa bouche de l'oreille audacieuse. "C'est tout le contraire, mec."

La voix du demi-shinigami ne marque aucune concession.

"Des branleurs comme toi, j'en brise dix à la journée."

Il tente de se défaire de l'emprise mais y laisser plusieurs touffes de cheveux.

"J'aime pas qu'on alpague ma Girl comme ça."

"O... OK... lâche-moi, mec... je... je vais..."

"... te pisser dessus ?" sur un ricanement terrible. "J'trouve ça plus fun quand c'est moi qui la sort pour le faire."

"Enough, B."

Il relâche, l'avisant de haut. "Allez, casse-toi, p'tit con."

Le jeune détale sans demander son reste. B. avise sa date et se met à rire comme un fou, ne le lâchant pas du regard jusqu'à ce qu'il quitte le secteur, s'installant enfin.

"Il va crever aujourd'hui. C'est con, hein ?" attrapant la carte, se commandant un bébé rose à la fraise, évidemment.


Ça s'est évidemment terminé comme attendu : une chambre d'hôtel, l'amour "à la B.", à savoir me fouiller du gland, y trouvant un immense plaisir. Il semble y prendre plus de temps, appréciant de se sentir comprimé contre mon sexe suintant. Puis l'envie de gicler qui devient impérative, l'obligeant à se mouvoir jusqu'à l'orgasme, se dispersant là, fluides mêlés aux miens, employant toujours ce vocabulaire cru qui me met sens dessus-dessous.

"T'es la seule à... kiffer à ce point, Girl." sourire ne le quittant plus après cette montée aux cieux, lui ayant arraché plusieurs rires que je qualifierai d'heureux, lui aussi incroyablement étonné par ce plaisir fou que nous sommes capables de nous arracher.

"Dire qu'à la Wammy's, ça te frustrait." caressant mes cheveux, presque tendre. "Alors que maintenant t'en redemandes." approchant la bouche de mon oreille. "Je kiffe."


"Alors, Mahito ? Es-tu parvenu à tes fins avec l'âme tourmentée que tu prisais ?"

Le concerné sirote un cocktail épicé tout comme lui. "J'y travaille." évasif, secret quant à ses affaires. "J'ai un exorciste sur le dos." chagriné. "Il n'a pas encore compris... je vais te dire : les malédictions ne peuvent être exorcisées que par une autre malédiction, plus puissante que l'originale." me mettant la confidence.

"Ce qui veut dire que... vous devenez pires encore que ce que vous êtes ?..."

"Hmm mmm. C'est un cercle sans fin, tu vois. Qui va crescendo. Autant dire que les fléaux exorcisés comptent parmi les plus puissants."

"Et toi ?"

"Moi ?... Moi, c'est l'idée de la mort qui m'a secoué jadis."

"Vraiment ?"

"Je l'ai vu comme je te vois." se secouant de terreur. "Ça m'a donné des ailes."

"Les fléaux craignent donc la mort ?..."

"Contrairement aux humains, nous priver de nos âmes signe notre inéluctable fin. Le corps ne suit plus. Toucher nos âmes revient à s'approcher dangereusement de la frontière invisible." attrapant la main pour l'apposer sur l'emplacement présumé.

"Pourquoi détestes-tu les humains, Mahito ?"

"Oh... je présume que c'est parce que la haine qu'ils se vouent m'a donné naissance." envisageant de son hétérochromie la foule qui déambule, ignorant tout du danger qu'il représente. "Je serai curieux de voir ce qu'il adviendrait de moi s'ils venaient à tous disparaître." curieux.

"Ce serait comme... scier la branche sur laquelle tu es assis."

"J'aime l'idée." philosophe.

Je cherche son oreille. "Et moi, j'ai très envie de passer le bout de ma langue dans chacune de tes sutures..."

Son sourire s'allonge, intéressé. "Ce corps d'emprunt te séduit donc tant que cela ?..."

"Pas seulement le corps. Ce qu'il renferme est... renversant."

"Tu serais humaine... je te réserverai un sort peu commun. Des pires que je puisse trouver."

"Je serai humaine, tu ne te plierais à aucune demande, te contentant d'exploiter mes faiblesses pour mieux me détruire."

Sa langue claque contre le palais, profonde satisfaction l'envahissant soudain. "Je serai chez toi avant même que tu n'en pousses la porte, Senshi."


Mahito fixe son entrejambe qui dessine un joli renflement, gonflé d'impatience. Revers passant sur l'aveu, lui arrachant un soupir lourd. La sensation. Exquise. Qui circule dans tout le corps.

J'entre, posant les clés sur le meuble, regard ne manquant évidemment pas ce qui l'anime.

Il est posé là, contre le mur, jambe relevée en arrière. Sa langue décrit le tour de ses lèvres.

"Qu'en pense ton ami Geto ?" lui balançant la provocation en pleine face.

Le fléau hausse les épaules. "Il m'a toujours laissé faire mes expériences." me récupérant derechef par la main, me plaçant contre lui, appréciant le contact rapproché.

Il caresse mon front et mes cheveux du bout des doigts.

"En selle, ma jolie. Ton étalon piaffe d'impatience."

Mes deux mains viennent le cueillir, langue sillonnant le long de l'ourlet grossier de son cou, s'immisçant là, caressant la chair tendre et son goût si particulier.

Il en laisse passer un rauque exalté.

Ses palpitation sont telles qu'elles se répercutent dans son corps entier. Excité. Comme rarement.

"Tu fais ça... haaaan... très bien." glissant des paumes généreuses sur mes fesses, massant là, me pressant contre l'expression même de son désir.

"Debout, Mahito." exigeante.

Pour un combattant tel que lui, la demande fait sourire. "Presque tout ce que tu voudras."

Il me hisse sur ses hanches, se défaisant pour faire saillir sa belle expression charnelle, me laissant pendre à sa nuque pour m'arracher ce qui fait obstacle au contact.

Me soulevant par les fesses, il se fraye un chemin, s'invitant dans la moiteur sur un râle explosif.


Je me languis cependant bien vite d'un être plus particulier encore et dans un tout autre style que Mahito.

Aussi, mes pas me mènent jusqu'à la boutique du Lys.

Il sourit, depuis le pupitre où il se tient, réglant quelques créances.

"Bonjour, bonjour."

"Quel bon vent, my Lady ?..."

Je pose les avant-bras sur le pupitre. "L'envie de te revoir. Fair enough ?..."

Il pose sur moi ses pupilles phosphorescentes. "Yes."

Caroline arrive, tout sourire. "Bonjour !..." allant achalander les rayons de quelques nouveautés choisies avec goût.

Le carillon sonne à nouveau. Inutile que je me retourne.

Caroline fixe le nouveau venu, le prenant pour un client. "Monsieur ?"

Eliott affiche un sourire. "Mademoiselle."

Je glisse un revers doux le long de la joue cicatrisée d'Undertaker. Ce dernier en ronronne.

Eliott se place à mes côtés, air amusé sur le visage.

"Caro line, laisse-moi te présenter à l'heureux fils."

La jeune gothique cligne, pas certaine de comprendre.

Je lui souris. "Caroline, je te présente mon fils : Eliott."

Elle ouvre la bouche, incapable de proférer le moindre mot, scotchée.

"Bien. Sur ces entrefaites, je vais nous préparer un thé." filant dans l'arrière boutique.

Eliott fixe Caroline, sourire toujours de mise. "Ma foi... il a une bien jolie assistante."

"Après le père, le fils, Caroline ?..." taquine.

Elle rosit exagérément des joues, ne sachant plus où se mettre.

"Le père ?..." questionne Eliott.

"Hmm mmm. On passe du grisonnant au nouveau-né."

"Hey !" s'agace Eliott, me donnant un coup d'épaule.


Undy pose délicatement sa petite cuillère sur la soucoupe.

"Point de verres à becs aujourd'hui ?..." taquine.

"Ils sont au lavage."

Eliott croque dans un cookie. "Mmm... très réussis. Vous me donnerez la recette."

"Oh, simple : passés au four crématoire." sans rire.

Caroline manque de recracher ce qu'elle a en bouche. "Patron !..." se marrant.

"Je me disais aussi... cet arrière-goût subtil de cendres humaines..."

"Eliott !..." me marrant à mon tour.


Je me penche en avant, mains remontant le long de ses épaules, glissant sous la manche ouverte.

"Bonjour Mahito." à son oreille. "Qui observes-tu aujourd'hui ?..." fouillant la foule des étudiants du regard.

Son sourire s'allonge. "Celui-ci." me le désignant du regard. "Son âme me paraît... intéressante."

Je m'installe à sa table. "Toi aussi, tu possèdes un talent rare, Mahito : celui de voir directement dans l'âme."

Il pose sur moi son hétérochromie singulière, se pourléchant un moment les lèvres. "L'âme seule vaut la peine. Comme je te l'ai déjà dit : l'âme est présente avant le corps ; elle demeure son essence. Et chez les humains que j'exècre, elle possède un goût particulier."

Je me commande un diabolo menthe et le sirote tranquillement. "Geto ressemble également à s'y méprendre à un humain..."

"Geto était humain." sur un petit sourire. "Sans doute le meilleur exorciste de son époque. Jusqu'à ce que sa vie bascule et qu'il trouve l'autre côté bien plus prometteur."

"Et toi ? Pourquoi ressembles-tu autant aux humains puisque tu les exècres ?"

"J'ai pris soin de leur ressembler. Pour mieux me fondre dans leur masse. Les manipuler. Les détruire." trash.

"As-tu déjà eu peur, Mahito ?"

Il fait mine de réfléchir. "Ouais. Face à la mort imminente et face à Sukuna. Là, j'ai tremblé. J'ai même failli y rester."

"Sukuna ?"

"Un fléau de classe S." évasif.

"OK. Vous êtes classés par... lettre ?" amusée.

Il ne prend pas le soin de répondre.

"Et toi ?"

"Je ne suis pas répertorié encore. Trop jeune."

"Tu la vois, elle ?" désignant une étudiante.

"Celle qui rit pour ne pas s'effondrer ?"

"Precisely. What a failure..."

"Her soul is..." laissant courir une langue d'une commissure à l'autre.

Je ris de son appétit, montant mon pied le long de sa jambe. "Calm down, sweet curse."

"Qu'est-ce qui te plaît tant chez moi ?" cash.

Je pose mes coudes sur la table, le fixant. "Tout." sur un petit rire. "Et toi ?"

"La part d'ombre dans ton âme. Celle qui a tant chialé qu'elle en demeure sèche." enfonçant ses poings dans les poches de son slim, laissant ma jambe oeuvrer à sa guise sous la table. "C'est elle que je rêve de violer." m'avisant d'un air particulièrement vicelard.

"D'ambition, tu ne manques guère, Mahito."

Il se redresse, me fixant toujours. Soudain, du sang se met à poindre de toutes les sutures de son corps, ses canines se découpent, le sang s'écoule à présent par filets épais. "La flatterie... me fait toujours ça."

"Tu vas me... dévoyer cette étudiante... puis tu viendras me rejoindre."

"Ha ! Tu me donnes des ordres à présent ?!"

"Pour notre plaisir à tous les deux, Mahito." me levant, payant la note avant de quitter la terrasse.


Mais l'étudiante s'est révélée être une exorciste. "Dis donc, toi ?! Je ne t'aurai pas déjà exorcisé, par hasard ?"

"Je m'en souviendrai." affirme Mahito, sourire s'allongeant, tirant sur les sutures de son visage.

"Pourquoi ressembles-tu si grossièrement à un humain ?"

Mahito hausse les épaules. "Pour mieux les berner."

"Quel choix pathétique." se mettant en garde, l'invitant à frapper.


Il s'installe en rebord de fenêtre, genoux fléchis, dans une position enfantine, visage tuméfié de coups.

"Serais-tu tombé sur un os, Mahito ?"

"Foutus exorcistes." crachant du sang. "Enfin... j'suis pas encore tombé sur le pire."

"Uh ?"

"Satoru Gojô. Satoru est bien connu de Geto." s'invitant dans ma chambre.

"Et... qu'a-t-il de si particulier, ce Satoru Gojô ?..." curieuse.

"Bah, il a dégommé mon pote Jogô en le décapitant. Jogô, tu te rends compte ?! Un ancien !" s'agitant.

Intéressant !...


"Elle te cherche." factuelle.

"Huhuhu. Elle ne va pas être déçue."


Un attroupement. Exclusivement féminin. Et derrière cet essaim, un homme. Un exorciste. Le plus puissant. A ladies' man. Et je comprends immédiatement pourquoi ; l'homme possède un charisme de malade !

Je m'installe, glissant quelques regards.

Il se lève, fend l'essaim et s'installe à ma table, sans la moindre hésitation ni invitation.

Ses yeux sont camouflés par des verres teintés. Quant à sa taille, elle honore celle des Leeches.

"A qui ai-je l'honneur ?"

"Formuler la question alors que tu connais déjà la réponse, t-t-t." attrapant la carte pour passer commande.

"Un goujat, à l'évidence."

"S'il te plaît de me considérer de la sorte..." sans se démonter. "Note que je pourrai te renvoyer la balle, toi qui t'amuses avec un des fléaux que je traque." évoquant mes jeux illicites avec Mahito.

"Satoru Gojô. Le Maître." amusée.

"En personne. Autant dire que tu te dois d'être honorée. Tu voulais me rencontrer et me voici."

"Assurément, tu es tel que Mahito t'a décrit. Arrogant et sûr de toi."

Il esquisse un sourire. "Tu peux aussi ajouter surpuissant et fun à ses heures à la liste."

Il possède une telle conscience de son moi que c'en est déconcertant !...

"Tu te crois irrésistible, uh ?"

Il se penche sur la table. "Je ne le crois pas ; je le suis."