Disclainer: L'univers et la majorité des personnages appartiennent à Rowling, à l'exception de l'histoire et de quelques personnages qui arriveront par la suite.
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Bonjour à tous ! C'est repartie pour la suite des aventures de Harry et de sa famille avec une quatrième année bien remplie! J'en suis déjà à l'écriture des chapitres 7 et 8 ! Les trois premiers sont corrigés, et les suivants sont en attente de correction. Si je garde le rythme que j'ai actuellement, je peux peut-être repasser à une publication par semaine... mais je préfère ne pas vous promettre une publication la semaine prochaine!
IMPORTANT!
Pour une meilleure compréhension de cette histoire, je vous encourage à aller lire le tome 1: Un si grand secret.
Un autre conseil de lecture... je les avais rendu optionnel pendant la publication du tome 1, les scènes en off de l'histoire, mais je me rends compte que j'utilise quelques informations venant de ces scènes en off. J'essai de rendre les chapitres compréhensible pour ceux ne souhaitant pas les lire, mais bon, je ne peux que vous encourager à aller les lire...
Je n'imaginais pas, quand j'ai commencé à écrire le premier chapitre que j'irai aussi loin, mais j'ai rejoints un groupe discord qui est TOP.
Je remercie les filles du Discord (et vous pouvez les remercier aussi) sans qui l'histoire ne serait pas aussi développé je pense. On se motive les unes les autre pour écrire et c'est juste top. Je leur dédicace ce chapitre met je ne peux que vous conseiller d'aller lire leur histoire, entre autre, Sayaka-san22, Lady Zalia, Pakalos, 0EvieHolmes0 (sur Wattpad), Loupspell, Mery-Alice Gilbert, et bien d'autre..
Je remercie également tous ceux qui laissent des commentaires et qui suive cette aventure. N'hésitez pas à me laisser un message pour me dire ce que vous aimez où pas, mais également s'il y a des points que vous souhaiteriez me voir éclaircir dans la suite de l'histoire.
Bonne lecture !
PS: j'ai remarqué que lorsque le site enregistre le document certaines phrases sont parfois en partie manquante, j'ai vérifié et donc normalement il ne devrait pas y avoir de problèmes, mais n'hésitez pas à me signaler si vous en voyez.
Merci à LoupSpell pour sa relecture :)
Disclainer supplémentaire:
Comme certains l'ont deviné dans le chapitre précédent, les Noxiens ont été fortement inspirés de Stargate!
Petit rappel sur les Potter toujours en vie:
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Branche Princière
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Harry POTTER, 14 ans, Prince héritier (fils de James et Lily Potter, petit fils de Charlus et Dorea Potter)
Jasper POTTER, 84 ans, SecondPrince du prince Charlus (frère de Charlus Potter)
Jules POTTER, 51 ans (fils de Jasper, médicomage et musicien), et Emma LIVERDON 40 ans (médicomage et musicienne)
Marc POTTER, 19 ans , Second Prince de Harry (Fils de Jules et Emma, étudiant en psychologie)
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Branche secondaire
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James POTTER, 82 ans , et sa femme Isabella 82 ans
Julio POTTER, 61 ans (fils de James et Isabella,), et sa femme Alice 59 ans.
Antonn POTTER, 29 ans (fils de Julio et Alice, langue de plomb), et sa femme Léanne MAGICSTAR 28 ans
John POTTER-MAGICSTAR, 4 ans (fils de Antonn et Léanne)
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Arthur POTTER, 56 ans (neveu de James et Isabella), et sa femme Madelyn Bishop 56 ans
Hedwin POTTER-BISHOP, 35 ans (fils de Arthur et Madelyn, briseur de sorts).
Benedict POTTER-BISHOP, 33 ans (fils de Arthur et Madelyn, travail dans la finance), et sa femme EléanoreDE-MARCIN 31 ans.
Léo POTTER-BISHOP, 11 ans (fils de Bénédict et Eléanore, première année à Poudlard).
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Chris POTTER , 56 ans (neveu de James et Isabella) et sa femme Paige PERRY, 48 ans.
Jasper POTTER-PERRY, dit Jazz, 24 ans (fils de Chrys et Paige, auror).
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Branche "tertiaire"
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Perle POTTER, 64 ans
Vincent POTTER, 24 ans (petit-fils de Perle), et sa femme Sofia De SANTIGANA 23 ans (assistante sociale).
Jonathan POTTER-DE-SANTIGANA, 3 ans (fils de Vincent et Sofia)
Hedwin POTTER-DE-SANTIGANA, 8-9 mois (fils de Vincent et Sofia)
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Chapitre 1: Un début d'année et une nouvelle alliée.
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Couloir de Poudlard , le vendredi 9 septembre 1994, début de soirée.
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Une semaine, cela faisait déjà une semaine que la rentrée avait eu lieu et il était déjà sur le point d'exploser. Sa magie ne cessait de tourbillonner autour de lui. Cela relevait du miracle que le directeur n'ait pas développé de doutes à son sujet. Par contre, le professeur McGonagall commençait à le regarder de manière suspicieuse.
Harry repensait à tout ce qu'il lui était arrivé sans vraiment faire attention à son chemin, à tel point qu'il ne se rendit pas compte qu'il venait d'entrer dans une zone sans tableau. Par contre, il commença à paniquer lorsqu'il comprit qu'il était sur le point de laisser sa magie exploser dans Poudlard. Toute la semaine, les Héritiers s'étaient arrangés pour toujours se trouver à proximité de lui pour le calmer et apaiser sa magie. La présence de Neville dans son dortoir l'y aidant beaucoup. Mais là, aucun d'entre eux n'était présent pour le canaliser. Il devait pourtant faire un effort ou alors toute sa famille serait en danger. Seulement, plutôt que de le calmer, la réalisation de ce danger s'il laissait s'échapper de trop sa magie le fit paniquer d'autant plus. Il commença à avoir du mal à respirer, comme si quelqu'un comprimait ses poumons empêchant l'air d'y entrer. Harry se laissa glisser contre une paroi, tout en cherchant sa respiration, en priant pour qu'un de ses amis le trouve. Au loin de son esprit, il sentit Marc qui essayait de le contacter sans succès. Seulement, trop pris dans sa panique, Harry ne parvint pas à ouvrir complètement le lien avec son cousin. Il l'entendait au loin qui essayait de lui parler, mais sentir l'inquiétude de Marc ne fit qu'augmenter la sensation d'étouffement. Harry essaya de rouvrir les yeux, qu'il ne se rappelait pas avoir fermé, mais les murs commencèrent à tourner autour de lui, il se dépêcha alors de les refermer.
Après ce qui lui sembla être une éternité, tout s'arrêta d'un coup. Il sentit le calme revenir et sa respiration reprendre un rythme régulier. Il sentait des bras qui le portaient, mais ce n'est pas de ceux-là que venait complètement son sentiment de sûreté, non, la chaleur nouvelle qu'il ressentait et qui diffusait en grande partie du calme dans son être venait de sa main. Il décida qu'il pouvait à nouveau se risquer à ouvrir ses yeux, mais il eut à peine le temps de voir le visage de son cousin Jazz et de Georgiana avant de devoir à nouveau fermer les yeux en poussant un gémissement et en calant sa tête contre le torse de son cousin. Si le calme commençait à revenir, à sa crise s'ajoutait un joli mal de tête, voire même une migraine. Il essaya quand même de parler.
— Que…?
Jazz ne lui laissa pas le temps de parler avant de lui répondre en chuchotant.
— Chut, les crises de magie ont tendance à provoquer des migraines, ne parles pas, en plus elle n'est pas terminée, juste calmée de manière temporaire. Je t'emmène à l'infirmerie.
— Non.
Harry essaya de se débattre, mais la poigne de son cousin était trop forte. Ce dernier comprenant que quelque chose n'allait pas s'arrêta et recommença à lui parler en chuchotant.
— Tu ne veux pas aller à l'infirmerie ?
Ne pouvant parler sous peine d'augmenter son mal de tête, Harry remua la tête de gauche à droite, mais le regretta aussitôt, le mouvement résonnant de sa tête à sa nuque et provoquant une nausée qu'il réussit à retenir. Il sentit Georgiana lui caresser les cheveux avant qu'elle ne prenne la parole d'une voix douce et faible.
— Harry, tu ne peux pas rester dans cet état, et tu peux encore moins aller en cours.
Depuis qu'il avait fait son bilan de santé cet été, il n'avait plus confiance en ce qui se passait dans l'infirmerie. Il ne savait pas encore pour l'infirmière, il lui avait toujours fait confiance, mais il trouvait étrange qu'elle n'ait pas lancé les soins comme avaient fait Jules et Emma. Il y avait quelque chose de pas normal, et surtout il y avait des tableaux. Harry avait remarqué que les salles de classes et certains bureaux de professeurs ne comportaient pas de tableaux, et il se rappela l'étrange conversation qu'il avait eu avec le professeur McGonagall sur le chemin de traverse. Il aurait pu aller également voir le professeur Rogue, mais cela mettrait à mal le secret de la réconciliation du professeur avec la famille Prince.
— McGo… réussit à prononcer difficilement Harry.
— Tu es sûr Harry, chuchota Jazz, tu as besoin de…
Harry ne laissa pas le temps à son cousin de terminer sa question, et réussit à répondre d'une voix un peu plus forte bien que toujours tremblante, et surtout limitant les mots qu'il prononçait.
— Oui, mais pas remarquer. Poudlard aide.
Harry avait commencé à essayer de parler avec Poudlard, mais quelque chose bloquait. Par contre, il avait remarqué que Poudlard l'aidait dans ses déplacements. Jazz poussa un léger soupir devant l'entêtement de son cousin à vouloir refuser l'infirmerie alors qu'il en avait besoin. Il réfléchit une minute, il pourra toujours dire qu'il s'était perdu dans les couloirs, après tout il avait été envoyé à Poudlard avant les autres Aurors pour commencer à prendre ses marques, comme il est le seul de son unité à ne pas y avoir fait ses études.
— Si tu es si sûr, d'accord. Poudlard nous a conduit jusqu'à toi, il a même fait apparaître des couloirs qui n'existaient pas d'après Georgiana. Je n'ai même pas eu le temps de rejoindre le directeur pour me présenter, expliqua Jazz toujours d'une voix douce. Je pense qu'il va pouvoir nous mener au professeur McGonagall sans risque.
Jazz reprit sa marche et Harry poussa un léger gémissement en sentant la main de Georgiana quitter ses cheveux. Le massage qu'elle lui avait procuré lui faisait du bien, et il sentit sa migraine qui avait été légèrement apaisée par ce geste revenir en force. Devant le mal être de son cousin, Jazz pressa légèrement le pas, et comme il l'avait supposé, Poudlard les conduisit au bureau du professeur McGonagall, ne les faisant passer que par des couloirs ne comportant aucun tableau. Lorsqu'il entra dans son bureau, il fut soulagé de constater qu'il n'y avait qu'une femme qu'il supposa être le professeur McGonagall. Cette dernière, en entendant quelqu'un entrer dans son bureau, releva la tête des devoirs de vacances qu'elle corrigeait, et fut étonnée de ce qu'elle vit.
— Au vu de votre tenue, je suppose que vous êtes le jeune auror étranger qui vient en avance pour prendre ses marques avant l'arrivée des délégations étrangères. Mais ce que j'aimerai savoir c'est ce que vous faites avec un de mes élèves dans les bras ?
Harry poussa un gémissement devant la voix forte de son professeur. Jazz resserra légèrement sa prise et Georgiana recommença à lui masser légèrement la tête. Il entendit vaguement Jazz répondre doucement à son professeur.
— J'ai trouvé cet élève inconscient dans un couloir alors que je m'étais perdu, et cette jeune fille qui essayait de le réveiller sans succès. Au vu de l'atmosphère l'entourant, il semble qu'il fasse une crise de magie.
— J'avais pourtant prévenu mes collègues de faire attention, l'infirmière devait le convoquer demain. D'ailleurs, pourquoi venir ici et pas à l'infirmerie ?
— C'était mon premier choix, mais quand il s'est réveillé, il a refusé d'y aller et n'a accepté de venir qu'ici. Par contre, bien que cet élève soit particulièrement léger pour une troisième année, il commence à peser, et vous savez comme moi que nous ne pouvons pas utiliser la magie sur un enfant qui fait une crise de magie, au risque de provoquer l'explosion de magie. Comme je ne connais pas le château, cette jeune fille nous a conduit ici.
— M. Potter n'est pas en troisième année, mais en quatrième. Il n'a tout simplement pas encore commencé sa poussée de croissance d'adolescent. Mais vous avez raison, suivez-moi. Miss Finch-Fletchley, vous pouvez rejoindre vos camarades, le repas sera bientôt servi.
Georgiana quitta la salle à regret, non sans jeter un dernier coup d'œil inquiet à Harry.
Alors que le professeur McGonagall les menait vers une porte, Harry parvint à marmonner :
— Pas … tableaux.
Le professeur McGonagall qui l'avait entendu fit une pause avant d'ouvrir la porte tout en lui répondant doucement.
— ne parlez pas, et je vous rassure, je tiens particulièrement à mon intimité, il n'y a donc pas de tableau autre que les membres de ma famille dans mes appartements, et ils sont inanimés.
Jazz suivit alors le professeur McGonagall dans ce qui semblait être un salon. Il le déposa sur le canapé que lui indiquait le professeur. Il remarqua ensuite que son cousin recommençait à sombrer dans l'inconscience, mais ne chercha pas à le maintenir éveillé, cela ne pouvait que lui faire du bien. Il se tourna ensuite vers le professeur McGonagall, il devait paraître ignorant, les crises de magie étaient très rares.
— Je ne connais pas les soins, tout ce que je sais c'est que l'enfant doit rester allité au moins vingt-quatre heures.
— En effet, en théorie, ils doivent rester au lit, mais non pas vingt-quatre heures, c'est plutôt trois ou quatre jours, répondit le professeur McGonagall en commençant à fouiller dans ses placards, avant de reprendre. Mais j'ai connu suffisamment de POTTER et subi suffisamment l'entêtement du grand-père de celui-ci, sans compter la génération de son grand-père, pour savoir que si on arrive à le faire rester allongé plusieurs heures cela relève du miracle. Enfin non, une fois nous avons réussi à maintenir le jeune frère de son grand-père, Jasper au lit plusieurs jours, il nous a suffit de le menacer.
En entendant cette anecdote, Jazz soupira intérieurement, ce professeur connaissait la violence des crises de magie des membres de sa famille. Mais les aînés auraient pu le prévenir.
— Vous connaissez bien la famille de ce jeune homme, vous devez en être proche.
— Malheureusement ils sont tous décédés, certains étaient même enfants. J'ai demandé la garde du jeune Potter ici présent, en arguant que comme j'étais la marraine de son père j'avais un droit, mais cela m'a été refusé. On m'a ensuite convaincu qu'il serait mieux loin de sa célébrité, dans le monde moldu.
— Sa célébrité ? demanda innocemment Jazz, avant de faire comme s'il avait une illumination. Oh, c'est Harry Potter, l'Héritier ?
— Oui. Au vu de votre réaction, il n'est pas aussi célèbre à l'étranger qu'ici.
— Non, pas autant en effet. Jazz décida de changer de sujet de conversation, toujours en observant le professeur fouiller dans ses placards, il allait en profiter pour en savoir un peu plus.
— Vous disiez que vous aviez réussi à venir à bout de l'entêtement du grand-oncle de ce jeune homme, par une menace, laquelle ?
— Oh, rien de plus simple, et je me suis maudite de ne pas y avoir pensé plus tôt, Lady Olivia, la Princesse en titre, sa mère. Je l'ai tout simplement menacé de révéler à sa mère que c'était lui qui avait déchiré le voile de sa robe de mariée, il s'était caché dans le placard quand on jouait à cache-cache avec ses frères et cousins alors qu'on était des enfants. Il est dommage que M. Potter refuse d'entendre parler de son héritage, mais c'est son choix.
— Vous en avez parlé avec lui ? C'est tout de même une décision qui impacte la totalité du monde magique.
— Non, c'est au professeur Dumbledor qu'il a exprimé son refus lors d'une leçon sur son patrimoine quand il était enfant, juste avant son entrée à Poudlard. Il a même demandé à ce que cela soit rendu public, je dois avoir gardé l'article du journal qui en parle quelque part. Il est étrange que cette nouvelle n'ai pas atteint votre pays.
— Nos journalistes ont sans doute décidé d'attendre l'âge véritable du choix avant de diffuser une telle annonce, c'est-à-dire ses dix-sept ans, et non pas se fier à des propos d'enfant. Il faudra l'informer que les étrangers ne sont pas au courant de son refus, sinon cela risque de poser des problèmes avec les délégations étrangères.
— Vous avez sans doute raison, je m'en occuperais lorsqu'il sera réveillé.. Ah enfin !
Le professeur McGonagall se retourna en tenant de manière victorieuse un petit flacon.
— Je l'avais préparé avant son entrée en première année, et je l'ai refait l'année dernière, heureusement que cette potion dure deux ans avant de se détériorer. C'est une recette que m'a appris Lady Olivia pour que je puisse la réaliser si le stock qu'elle avait fait pour l'année ne suffisait pas. Il s'agit d'une recette familiale qui ne soulage que les membres de la lignée Potter. Mais M. Potter semble avoir hérité de la maîtrise de sa mère car il n'avait encore jamais fait de crises de magie. Je me demande ce qui l'a provoqué. Enfin bon, là n'est pas la question, pourriez-vous m'aider à lui retirer sa cape et son haut, comme vous l'avez fait remarquer, nous ne pouvons pas utiliser de magie sur lui maintenant.
Jazz, connaissant parfaitement cette potion, ayant reconnu à la fois la couleur et l'odeur lorsque le professeur McGonagall ouvrit le flacon pour en vérifier le contenu, aida à déshabiller son cousin sans poser plus de questions. Il devra vraiment discuter avec les aînés au sujet de cette personne qui semblait tant connaître sa famille. Parce que pour que la Princesse Olivia lui confie cette recette, elle devait vraiment avoir confiance en elle. Il réfléchissait tout en observant la directrice adjointe faire un huit sur le torse de son cousin, les mains enduites de la potion. Il ne pouvait pas agir, il n'était pas censé connaître les gestes à avoir. Après quelques minutes, elle releva la tête pour s'adresser à lui.
— Pendant que je continue, vous allez prendre un peu de potion sur vos doigts, et vous allez lui masser les tempes avec.
Jazz soupira de soulagement, et pu enfin faire ce qu'il souhaitait faire depuis qu'il avait reconnu la potion. Seulement, Harry se réveilla à ce moment et ne sembla pas réaliser où il était.
— Jazz, murmura doucement Harry, je veux Emma.
— Monsieur Potter, détendez-vous, et prenez cette potion de sommeil sans rêve, cela vous fera du bien.
— Professeur McGonagall ? Que… commença Harry en essayant de se redresser, mais il fut repoussé par la main de la directrice adjointe qui l'obligea à s'allonger.
Sachant qu'il était vint de discuter avec elle, et surtout qu'il pouvait lui faire confiance, Harry obéit à sa directrice de maison, en priant qu'elle n'ai pas entendu ce qu'il avait dit avant.
Le professeur McGonagall attendit que Harry se soit rendormit avant de se redresser et de ranger la fiole. Jazz se dit qu'il était tant maintenant de partir, il pouvait profiter qu'elle ait le dos tourné pour cela. Il avait à peine commencé à se redresser qu'un rayon lumineux le frôla et toucha la porte face à lui. Jazz déglutit avant de se retourner, au temps pour lui et ses talents d'aurore.
— N'essayez même pas de partir sans vous expliquer jeune homme.
— Je ne vois pas ce que vous voulez dire madame, je ne vois pas en quoi je pourrais vous être utile ici.
— Vous allez devoir m'expliquer pour commencer, comment cela se fait-il que l'alarme présente à l'entrée de mon couloir ne s'est pas déclenchée, il n'y a pourtant pas de passage secret ici.
— Je vais sans doute me répéter, mais je ne vois pas de quoi vous parler.
— Oh, cesser votre petit jeu monsieur Perry, ou devrais-je dire, monsieur Potter ?
Jazz devint blanc comme neige face à la question du professeur McGonagall. Il comprenait mieux pourquoi ils avaient eu interdiction de mettre les pieds en Angleterre si les personnes qui ont connu la génération de son grand-père les reconnaissait aussi facilement. Il décida tout de même de tenter de nier.
— Je ne vous comprends vraiment pas madame, je ne m'appelle pas Potter.
— Cessez donc votre petit jeu, ou je vous transforme en chandelier, votre grand-père finissait souvent sous cette forme lorsqu'il me prenait de haut. J'ai juste un message pour l'imbécile qui m'a servi de meilleur ami, et accessoirement le grand-père de notre ami ici présent. Il y avait une faille à son sortilège d'oubli générale, de modification des souvenirs ou de je ne sais quel sortilège il a utilisé, j'ai une pensine protégé par des sorts familiaux, dans laquelle je stocke de nombreux souvenirs. J'ai décidé de suivre sa volonté, de faire comme si j'avais oublié réellement la vérité, mais maintenant que vous êtes de retour, prévenez-le, ou tout du moins son tableau, qu'il a intérêt à avoir de sérieuses explications.
Jazz poussa un soupir avant d'abdiquer.
— Qu'est-ce qui m'a trahi ?
— Beaucoup de choses, mais je ne pense pas qu'une autre personne ferait le lien. Pour commencer, j'ai pratiquement grandi au château Potter, je connais donc bien votre famille et vos caractéristiques physiques héréditaires. Ensuite, comme je l'ai dit, j'ai une pensine, qui a levé le sortilège de mon imbécile de meilleur ami, de plus vous ressemblez énormément à votre père. Et pour terminer, ce qui a confirmé mes doutes, la tâche de naissance sur votre poignet, elle est bien caché par votre bracelet, mais pour appliquer la potion vous l'avez décaler, seuls les membres de votre famille possèdent cette tâche bien particulière, bien que pas tous au même endroit, ce signe est mondialement connu. La réaction de Harry à son réveil ne fut qu'un plus.
— Et donc, je suis le fils de qui d'après vous ? demanda Jazz avec une pointe d'arrogance qui ne manqua pas d'agacer le professeur.
— De Chrys, et sachez jeune homme que j'ai également changé vos couches, alors cessez cet air….
— Je cesserai lorsque vous m'expliquerez une chose, si vous saviez que notre famille n'était pas exterminé, pourquoi avez-vous laissé Harry grandir chez ces moldus ?
— Pour la simple et bonne raison que parmi les souvenirs qu'à tenté d'effacer votre cousin, il y avait les nombreuses conversations-débats sur ses doutes envers Dumbledore. J'ai donc décidé de tout faire pour avoir la confiance du directeur. Mais, bien qu'il cache bien son jeu, j'ai remarqué que son intérêt pour Harry était malsain, comme s'il le mettait en permanence à l'épreuve. Autre chose, pourquoi croyez-vous que j'ai fait retirer tous les tableaux de mon bureau ?
Avant qu'il ne réponde, Magia lui glissa qu'il pouvait lui faire totalement confiance.
— Très bien, je vous accorde le bénéfice du doute. Je vais également prévenir oncles James et Jasper, ainsi que les tableaux des ancêtres que vous voulez des explications, je ne suis pas au courant de tout, ils ont la fâcheuse manie de tout garder pour eux. Ils m'ont juste dit quand j'ai eu quinze ans que je devais me débrouiller pour être auror.
— Et bien j'espère que ce métier à au moins le mérite de vous plaire.
Jazz ne répondit pas, et se contenta d'une grimace.
— Ne répondez pas, cette grimace parle pour vous. Dites moi jeune homme, est-ce James et Jasper qui n'ont pas tenu compte de vos goûts ?
— Oui, c'est bien eux.
— Très bien, alors sachez que s'il y a une chose que je ne supporte pas, ce sont les parents qui n'écoutent pas l'avis de leur enfant pour son orientation professionnelle. Connaissez-vous le sort permettant de métamorphoser une personne en balai et celui permettant de transformer une personne en horloge ?
— Euh… non, c'est de la métamorphose de haut niveau il me semble.
— En effet, et je vais vous les apprendre, vous saurez les exécuter pour Noël. Ce sera mon cadeau de Noël envers ces deux imbéciles. Ne vous en faites pas, ils sauront de qui cela vient.
— Qui vous dit que j'oserai faire une telle chose à des membres de ma famille ?
— Vous êtes un Potter, répondit le professeur McGonagall en haussant délicatement ses épaules, cela veut tout dire niveau blague.
— Finalement, je pense que nous allons très bien nous entendre. Avec les cousins, ceux de ma génération et donc celle de Harry, nous avons lancé une vendetta contre les plus âgés pour le fait qu'ils n'aient pas voulu expatrier Harry. Êtes-vous des nôtres, vous semblez avoir de nombreuses idées ?
— Je peux vous apprendre deux ou trois petites choses.
Avant que Jazz n'ai eu le temps de lui demander plus de précision sur ce qu'elle acceptait de lui apprendre, ils furent coupés par une légère sonnerie, qui résonna deux fois.
— Veuillez m'excuser, deux élèves s'avancent vers mon bureau. Je reviens dans quelques minutes.
Jazz s'installa dans le fauteuil faisant face à son cousin et le regarda dormir. Ils auraient dû se douter que toutes les révélations de cet été provoqueraient une crise de magie. Il n'était assis que depuis cinq minutes tout au plus, lorsque la directrice de Gryffondor revint, accompagnée de deux premières années. Il ne put s'empêcher un sourire de fleurir en voyant la cravate verte et argent autour du cou de l'un des deux. Après tout, il lui avait fait gagné un joli pari.
— Et bien Léo, content de voir que cette couleur te va à ravir.
Pour toute réponse Léo se contenta de lui tirer la langue, avant de se diriger avec Georgiana vers Harry.
— Comment va-t-il ? demanda Léo en s'adressant à Jazz.
— Bien, mais je crois que votre directrice adjointe va faire une crise cardiaque, rigola Jazz.
— Non, Magia dites moi que je fais erreur, si je vous ai demandé à tous les deux de me suivre c'est uniquement pour que vous serviez de guide à monsieur Perry ici présent. Mais ne me dites pas que le jeune Bishop est de votre famille.
— Alors je ne vous le dis pas, sourit Jazz.
— Ciel, il me faut un verre. Et je suppose que miss Finch-Fletchley est au courant …
— Magia l'a désignée comme étant la fiancée de Harry le soir de son anniversaire, répondit Jazz coupant à nouveau la parole au professeur McGonagall.
— Sept ans ! Non, ce n'est pas possible, commença à marmonner pour elle-même le professeur McGonagall, il va me falloir prendre ma retraite plus rapidement que prévu. La fin de l'année me semble être une bonne idée, il n'aura pas le temps d'en apprendre trop en magie, oui définitivement une très bonne idée.
Les deux Potter et Georgiana se regardèrent en fronçant les sourcils, ne comprenant pas ce qu'elle voulait dire. Ce fut Georgiana qui osa finalement demander ce qui lui arrivait.
— Ce qu'il m'arrive, vous me demandez ce qu'il m'arrive ! Et bien la réponse est fort simple, je vais devoir non seulement enseigner pendant sept ans à un Potter éduqué par des Potters, mais en plus de cela un Potter à Serpentard ! La pire des combinaison ! Un farceur-né rusé. Que Magia protège Poudlard et l'empêche de s'effondrer.
Les deux Potter ne purent empêcher un rire avant que Jazz malicieux ne prenne la parole.
— Voyons madame, nous avons passé l'été, en grande majorité avec Harry, ne croyez-vous pas que nous avons rattrapé son éducation à ce sujet.
Le professeur McGonagall s'effondra dans un fauteuil à la droite de Jazz, une main sur le cœur.
— Sortez tous les trois ! Que je puisse prendre mon remontant sans avoir de scrupule à le faire devant des élèves. J'ai une lettre de démission à préparer, et vous, vous êtes attendu à la grande salle. Monsieur Perry, je vous reverrai pour organiser vos leçons.
— Avec plaisir professeur, sourit Jazz avant de reprendre son sérieux et de tourner son regard vers Harry. Prenez soin de lui professeur, c'est sa première crise de magie, il sera un peu désorienté.
— Ne vous inquiétez pas, il n'est pas le premier Potter que je veille. Maintenant filez.
Sans plus un mot, Jazz se leva et suivit les deux premières années pour rejoindre la grande salle. Une fois seule avec Harry, Minerva s'autorisa à montrer son inquiétude.
— Monsieur Potter, une crise de magie avec une telle augmentation de la température n'est pas courant, si elle n'a pas diminué d'ici demain matin, il vous faudra vous rendre à l'infirmerie, que vous le vouliez ou non. J'espère que Jasper et James savent ce qu'ils font, mais surtout que le plan de Charlus, quel qu'il soit, va fonctionner sans trop vous y mêler avant vos dix-sept ans.
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Couloir de Poudlard , le vendredi 23 septembre 1994, début de soirée.
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Harry revenait de son rendez-vous avec sa directrice de maison. Il devait faire un check up tous les vendredi soir pendant un mois pour être certain qu'il ne garde pas de séquelles de sa crise de magie. Au moins cette crise avait eu un point positif, elle lui avait permis de découvrir que le professeur McGonagall avait réussi à échapper à la manipulation du directeur et au sortilège d'oubli de son grand-père.
Harry sourit en repensant à la photo qu'il avait reçue plus tôt par l'intermédiaire de Léo. Comme il ne pouvait pas amener son chien à Poudlard, il avait dû rester au château Potter, mais John et Jonathan se faisaient un devoir de s'en occuper, au plus grand plaisir du petit monstre.
Harry se dirigeait maintenant vers la salle de musique qu'ils avaient remise à jour, trop de monde utilisaient déjà celle dont leur a parlé Neville. Il devait y retrouver Georgiana pour un cours de musique, c'était leur moment à eux.
"Vient me voir". Harry sursauta et s'arrêta. Il était certain d'avoir entendu une voix. Il regarda tout autour de lui, mais ne vit rien de particulier, si ce n'est les tableaux du couloir. Harry souffla, il devait être fatigué, c'est la seule raison au fait qu'il imagine des bruits. Il reprit alors sa route.
"Viens me voir"
Cette fois Harry s'arrêta et regarda avec plus d'attention les tableaux l'entourant. Il n'avait pas imaginé cette voix. Il devait en trouver la provenance. Mais d'où peut bien provenir cette voix.
"Je suis le château"
— Poudlard ? demanda à voix haute Harry.
"Ne parle pas, pense."
"j'ai essayé de communiquer avec toi en arrivant il y a trois semaine, pourquoi ne me parles-tu que maintenant ?" pensa Harry.
"Je ne pouvais pas, il a pris le contrôle du centre de commande. Mais depuis ton entrée à Poudlard, son contrôle diminue. Ta magie prend peu à peu la place de la sienne. Je commence à pouvoir enfin communiquer de nouveau. Les tableaux sont aussi sous contrôle. Je ne peux pas rester plus, il va arriver dans ton couloir. Fais attention à toi jeune Prince".
Harry n'eut pas le temps d'en dire plus qu'il entendit des pas derrière lui. Il se retourna et soupira intérieurement en voyant le directeur. Il avait réussi à l'éviter depuis la rentrée, il n'avait vraiment pas envie de se retrouver seul avec lui.
— Bonsoir Harry, comment se passe ce début d'année ?
— Très bien professeur, répondit Harry avec prudence.
— J'ai appris que tu n'as pas passé beaucoup de temps chez ton oncle et ta tante. Je dois te rappeler qu'il est important que tu y passes ton été.
— Je sais, mais j'ai eu envie de passer du temps avec mes amis en dehors de Poudlard, surtout ceux des autres maisons.
— Ah oui, les jeunes Finch-Fletchley. Je n'ai pu m'empêcher que tu étais proche d'eux alors que tu ne les a pas côtoyé les années précédentes.
— Je ne pensais pas que vous faisiez autant attention à mes fréquentations professeur, répondit Harry avec agacement, mais pour répondre à votre question, le hasard à fait que le père de Justin et Georgiana a acheté l'usine de mon oncle, cela nous a amené à nous croiser. Et les Finch-Fletchley ont eu la gentillesse de m'inviter chez eux. Je pouvais difficilement refuser.
— Oui, certe, certe. Et que fais-tu avec la jeune Georgiana dans une salle abandonnée ? Tu as bien conscience qu'elle est encore jeune pour un adolescent de ton âge ?
Harry ne put empêcher ses joues de devenir aussi rouge que sa robe. Il détourna le regard avant de répondre.
— Je n'imaginerais jamais… Elle m'a fait découvrir la musique cet été et m'apprend à jouer du violon. Nous avons aménagé la salle avec d'autres nés-moldus. Nous trouvons dommage que les sang-pur ne valorisent pas plus cet art.
— Oh, très bien. Je vais te laisser y retourner, mais fais attention à ne pas laisser tes résultats scolaires pâtir d'une distraction sans intérêt.
Harry se retint de lui répondre que la musique avait de nombreux intérêts, mais préféra mettre un terme à cette conversation étrange.
— Je tacherais de m'en souvenir professeur, maintenant si vous voulez bien m'excuser, je suis déjà en retard, et je ne voudrais pas la faire attendre plus.
— Je ne te retiens pas plus. Passe une bonne soirée.
— Bonne soirée à vous aussi, répondit Harry avant de se retourner et de presser le pas vers la salle de musique.
Ce qu'il ne vit pas, c'est que dès qu'il tourna à l'angle du couloir, Dumbledore se tourna vers les tableaux.
— Tableaux de Poudlard, je vous ordonne la sincérité à mes questions, les élèves de sang-pur se sont-ils impliqués dans la réfection de cette salle de musique ?
— Non directeur, répondit d'une voix morne le tableau lui faisant face.
— Donc, ils utilisent toujours leur salle de musique ?
— Oui directeur.
— Bien, bien… marmonna pour lui-même le directeur tout en s'éloignant, si les sang-purs restent dans leur salle il n'y a alors pas de problème.
Le directeur partit alors, soulagé, si les sang purs ne viennent pas dans cette salle, il n'y aura pas de discussion culturelle avec les né-moldus, et donc la culture sorcière continuera à s'éteindre progressivement comme prévu. Une fois certains qu'il n'était plus à portée d'oreille, la femme du tableau voisin à celui interrogé soupira avant de prendre la parole.
— Les enfants l'ont échappé de justesse. Si le directeur avait été plus précis dans ses questions …
— Oui ma chère, mais Poudlard commence à reprendre des forces, même si c'est minime et nous allons récupérer petit à petit notre liberté d'action et de parole.
— En effet, un soulagement pour nous, intervint le tableau d'un chevalier leur faisant face, plus la famille royale sera présente en Poudlard, plus le Directeur perdra son contrôle dessus.
— Chevalier! Vous pouvez à nouveau bouger ? s'étonna le tableau de la femme. Nous avions cru que le sortilège du directeur était permanent.
— Oui, il l'aurait été s'il avait réussi à anéantir le famille de Magia, mais il n'en est rien. Plus la famille de Magia est présente, plus Poudlard pourra se défendre. Ne dites rien au directeur, nous ferons en sorte de rester dans nos tableaux et immobile dès que le directeur passe devant nous. Mais toujours est-il que cette année va être particulière. Le directeur a cru pouvoir anéantir la culture sorcière, mais Magia ne se laisse pas faire. Enfin, il me faut maintenant guetter mon descendant et espérer qu'il passe ici seul, je vais avoir quelques petites informations à lui communiquer.
— Vous avez raison, intervint le tableau à la droite du chevalier, mais je peux vous dire que malgré son apparence sereine, le directeur est en train de perdre pied. Vous auriez vu sa perte de contrôle de magie à son retour de la réunion de la CIS. J'étais en train de discuter avec la directrice de mon époque et ce fut étonnant. Il n'a pas apprécié que la CIS se mêle de l'organisation du tournoi, associé à l'anonce de l'inocence de Sirius Black.
— Que voulez-vous dire, qu'a fait la CIS ? demanda le chevalier.
— Et bien la CIS lui a annoncé que contrairement aux derniers tournois des trois sorciers, maintenant de nombreuses autres écoles renommées existent à travers le monde. Ils l'ont donc obligé à étendre l'invitation à toutes les écoles.
— Alors ce n'est pas de la volonté du directeur que huit écoles et non seulement les trois historiques participent au tournois ? intervint une voix les faisant sursauter dans leur tableau.
— Jeune homme, vous nous avez fait peur, n'avez-vous donc pas appris qu'il est impoli d'écouter les conversations des adultes.
— Je m'excuse de mon impolitesse, mais avouez que vous n'étiez pas discret.
— Jeune insolent ! s'insurgea le tableau à droite du chevalier. De mon temps, les élèves comme vous étaient puni de manière suffisamment sévère pour comprendre leur place.
— Je ne pense pas que ces punitions s'adressaient à mes ancêtres, du moins n'importe qui ne pouvait pas les punir, répondit l'élève avec un sourire en coin.
— Jeune insolent, impertinent, qui es-tu pour oser nous provoquer ainsi.
— Mais je ne vois pas en quoi je vous provoque, je ne fais qu'énoncer un fait !
— Un américain qui se croit supérieur, ricana la femme dans le tableau en face du chevalier qui souriait en coin.
— Oh, mais qui vous a dit que j'étais américain ?
— Votre accent.
— Que de préjuger, bien, j'ai une nouvelle pour vous, je ne me crois pas supérieur, je le suis. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, je souhaite me rendre à la salle de musique.
Le jeune homme commença à s'éloigner avant d'être interrompu par le chevalier.
— Jeune prince, le prince héritier y est avec sa promise.
Ces quelques mots ne manquèrent pas de provoquer des murmurs de surprise de la part des tableaux les entourants
— Alors premièrement je ne porte pas le titre de prince, je suis trop éloigné de dans l'ordre de succession, et je ne souhaite pas que cela change pour tout l'or du monde.
— A mon époque, quelque soit leur rang dans l'ordre de succession, tous les membres de la famille de Magia était appelé prince, j'aurai du mal à me défaire de cette marque de respect envers votre famille.
— Et bien vous n'avez pas le choix, ne la faîtes plus, trop de risque d'être surpris par une mauvaise langue. Poudlard m'a demandé de parler avec vous et s'assure que nous ne soyons pas dérangés, je comprends mieux pourquoi maintenant. Enfin, je vais donc faire vite, il faut que je m'arrange pour piéger Harry et Georgianna, depuis l'anniversaire de Harry, c'est à peine s'ils échangent plus de trois mots, heureusement qu'ils avaient programmé les cours de musique avant. Enfin bref, il me faut maintenant agir.
Léo, puisque c'était bien lui, poussa un soupir avant de réaliser un sortilège que l'un des tableaux de ses grands-oncles lui avait demandé d'apprendre. Il s'appuya, son front contre le mur du couloir, et ses mains, de part et d'autre de son visage. Il laissa alors sortir sa magie avant de murmurer.
— Moi, Léo Bénédict Potter, descendant de la grande prêtresse d'Avalon, ordonne aux tableaux et esprits errants peuplant Poudlard, de taire mon appartenance à la lignée de la grande prêtresse, et ce jusqu'à la fin de l'année scolaire en cours. Ainsi ai-je décidé et ainsi soit-il.
Une vague de magie traversa Poudlard, mais cette vague de magie ne fut ressentie que par les tableaux, les fantômes, et Harry qui se demanda ce qu'il se passait, mais qui ne s'en inquiéta pas plus, reconnaissant la magie de Léo, et la sérénité qui l'accompagnait. De son côté, Léo se redressa, et décida qu'il était plus sage pour lui de rejoindre les cuisines pour reprendre des forces après cette dépense magique. Il pourra très bien piéger son cousin et son amie un autre vendredi.
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Salle de Poudlard , le vendredi 30 septembre 1994, 17h
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— Bienvenu à vous tous dans notre salle commune d'échec !
Tout en prononçant ces paroles, Ron ne put s'empêcher de ressentir un élan de fierté dans sa poitrine. Non seulement le professeur McGonagall était présent, mais également l'ensemble des directeurs de maison. Il voyait également dans un coin de la salle les jumeaux, Harry et Hermione qui l'observaient. Ils ne feront pas partie de l'équipe, mais ils avaient tenu à être présent pour l'encourager. Ce dont Ron ne pouvait que leur être reconnaissant. Il sourit en regardant la composition de la salle, majoritairement des Serpentard, il aurait dû s'en douter, après tout, la ruse est une qualité essentielle au jeu d'échecs.
— Cette année voit l'ouverture d'un nouveau club officiel. Ce club vise à développer la ruse, la stratégie et l'unité de Poudlard. Comme expliqué à la fin de l'année, une règle particulière a été apportée, ce qui va rendre nos parties plus intéressantes, diront nous. Le nombre de points gagné lors du tournois inter-maison dépendra essentiellement du nombre de pions qu'il vous reste sur le plateau en plus par rapport à votre adversaire. Ainsi, pour faire gagner votre équipe, il ne vous faudra pas seulement raisonner en termes de victoire, mais également en termes de points à gagner. Tous les matchs comptent, et un seul pourra faire basculer le classement final. Pour cela il va vous falloir élaborer des stratégies, nous ne pourrons pas tous nous entraîner dans cette salle, au risque de ne plus avoir de stratégie. C'est pourquoi, il n'y a pas que cette salle qui contient des plateaux de jeux. Si vous regardez autour de vous, quatre portes, donc quatre salles supplémentaires, une par maison, le blason de votre équipe apparaîtra sur la porte correspondante sous peu. Dans chacune de ces salles vous trouverez deux plateaux d'échecs appartenant à l'école, un tableau à craie sur lequel vous pourrez travailler des stratégies à l'abri des équipes adversaires, et des tables sur lesquelles vous pourrez poser vos plateaux personnels. Bien que je sache pouvoir faire confiance en un joueur d'échec pour ne pas aller voler les idées ou espionner, tout comme je sais que rien d'illicite ne se produira dans ces salles, j'ai du accepter la demande du professeur Dumbledor, qui a insister pour placer un tableau représentant une personne dans chaque salle, afin de surveiller ce qu'il s'y passe dedans. Bien évidemment, les tableaux n'alerteront les professeurs que s'ils sont témoins d'une infraction au règlement.
Ron fit une pause, avant de se tourner vers le dessus de la cheminée.
— Bien, comme vous le savez, les noms des quatres membres de chaque équipe principale devront être notés demain sur le tableau de cette salle, comme tous les premiers samedi du mois. Mais avant que vous ne puissiez rejoindre vos salles pour le tournois intra-maison, je souhaiterais vous présenter, l'emblème du club d'échec !
S'exclama Ron en faisant voler le drap qui cachait le mur au-dessus de la cheminée. On pouvait y voir au centre une représentation géante de la pièce de la dame blanche, et au pied de cette pièce de jeu géante, se trouvait quatre animaux qui l'observaient avec respect, un lion, un serpent, un aigle et un blaireau.
Les élèves applaudirent cette œuvre, mais aussi le discours de Ron. Après quelques secondes, chacun se dirigea soit vers la sortie pour ceux n'étant venu que pour accompagner des amis, soit vers la salle de leur maison. Les enseignants, laissèrent les jeunes à leur amusement, et se retirèrent dans le calme et la discrétion. Ron sourit une dernière fois avant d'afficher un air sérieux, il devait maintenant disputer les matchs de classement.
