Je me possède aucun des personnages du film.

Petit recueil de drabbles prenant place dans l'univers de Man from U.N.C.L.E (film de 2015). Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, on vous donne un mot et vous avez 7 minutes pour écrire un texte.

Alors les mots de cette liste sont le résultat des soirées drabbles du groupe papotage, lecture, écriture et bonne humeur !

Et N'hésitez pas à me proposer des mots si vous en avez envie.

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Si vous cherchez à mettre de l'ordre dans mes fics, faites un tour sur mon profil, la liste est à jour et vous avez un ordre pour les lires biens que la plupart soit des OS.


QUELQUES MOTS FROM U.N.C.L.E

Essayer (194 mots)

Le commandant Oleg et le capitaine Smith observaient chacun leur agent avec un air légèrement courroucé. Il fallait dire qu'il avait suffi que leurs regards se croisent une fraction de secondes pour qu'ils se sautent à la gorge comme deux fauves. Heureusement, la bagarre s'était terminée sans casse mais le mot « coéquipier » ne les avait pas enchantés. Ils continuaient à se lancer de regards assassins, restant à distance respectable l'un de l'autre.

- Bon, bon dit le capitaine Smith. Voilà ce qu'on va faire. Vous allez sortir de cette pièce, vous installer à une table et vous allez essayer de faire connaissance en vous parlant et non en vous tapant dessus, vous verrez ce sera bien plus efficace !

- Et dans le pire des cas, dites-vous que c'est juste une situation temporaire. Plus vite vous retrouvez Teller et ses recherches, plus vite vous n'aurez plus à vous supporter, renchérit le commandant Oleg.

Solo et Kuryakin échangèrent un regard toujours aussi haineux et l'américain soupira.

- Si seulement je pouvais refuser une mission…

- Heureusement pour nous, vous ne pouvez pas ! Lui répliqua son supérieur. Mais détendez-vous, ça pourrait très bien se passer !

...

Contrôle (224 mots)

La descente aux Enfers de son père, proche de Staline envoyé au goulag, la réputation de femme légère de sa mère, les épreuves traversées par Illya depuis l'âge de 10 ans, tout cela avait laissé des traces, des traces qui s'exprimaient quand il perdait le contrôle de ses émotions, plongeant dans des crises psychotiques qui le faisaient trembler comme une feuille et libéraient sa rage. C'était à la fois libérateur et terrifiant quand ça le prenait, ses mains tremblaient, son cœur accélérait et il ne pouvait plus se maîtriser… Il aurait bien aimé qu'on l'aide à s'en débarrasser, qu'on le guérisse, mais le KGB avait plutôt exacerbé ses psychoses pour en faire un bon assassin, il se moquait de ce que ça lui faisait. Tout le monde s'en était moqué… enfin jusqu'à présent… parce que maintenant c'était différent. Quand il se mettait à trembler, Napoléon lui attrapait les mains tout en lui parlant. Il lui murmurait des mots apaisants, dits sur un ton doux qui l'empêchait de réellement basculer et le ramenaient à la réalité tout en lui faisant comprendre qu'il avait trouvé plus qu'un partenaire, il avait trouvé un ami… quelqu'un qui se souciait de lui et voulait l'aider… et ça c'était à la fois nouveau et précieux… Il avait bien fait de ne pas le tuer le premier jour de leur rencontre.

...

Carotte (206 mots)

D'une main experte, Napoléon débita rapidement la carotte en fines rondelles et fit connaître le même sort au navet. Il prit sa planche et fit glisser les légumes dans son faitout sous le regard amusé de Gaby qui venait de se servir un whisky. Avec son costume trois pièces, tiré à quatre épingles, dont il avait tout de même retiré la veste et son tablier de ménagère à grosses fleurs roses, elle ne pouvait pas s'empêcher de pouffer de rire. L'américain haussa les épaules et rajouta la viande dans son ragoût avant de poser le couvercle et de se nettoyer les mains. Il balaya du regard le petit appartement qui leur servait de planque et demanda.

- Où est Illya ?

En guise de réponses, Gaby mit un doigt devant sa bouche pour lui dire de ne pas faire de bruit et passa la tête par-dessus le canapé. Epuisé par sa dernière course poursuite, le russe s'était allongé et avait fini par s'endormir. Napoléon nota qu'il n'avait même pas pris soin de la coupure qui lui barrait la joue.

- On le réveillera quand ce sera cuit, qu'en penses-tu ?

- Oui… Prends une couverture dans le lit. Il est encore trempé, il va avoir froid.

...

Montre (243 mots)

Illya avait eu toutes les peines du monde à se maîtriser quand il avait dû laisser ces types le raquetter lui et Gaby. Il aurait pu les tuer tous les trois en seulement deux coups, mais Solo avait raison, c'était un test. Il n'était pas agent du KGB, il était un architecte russe et quand ce type lui demanda sa montre, il faillit faire couler toute l'opération. Il avait fallu la douceur de Gaby pour qu'il accepte de la donner… Solo l'avait reprit sérieusement en lui faisant comprendre qu'il avait failli tout faire rater pour une montre, mais qu'est-ce qu'il en savait ! Ce n'était pas une montre… C'était sa montre… La montre de son père, la seule chose qui lui restait de lui et la savoir perdue lui brisait le cœur en deux… Il avait déjà tant perdu… cette montre c'était… c'était atroce de ne plus la sentir à son poignet… Alors quand bien plus tard, Napoléon lui lança pour lui rendre… l'agent russe se remit à trembler comme une feuille… Alors qu'il combattait ensembles, qu'ils luttaient contre une apocalypse nucléaire, il avait reconnu sa montre au poignet de l'un de leurs ennemis et… Solo avait prit le temps de la ramasser pour lui rendre… agissant comme… un ami… tremblant comme une feuille, le regard de l'agent du KGB croisa celui de l'agent de la CIA. Il lui sourit, résigné… Les deux sachant parfaitement ce que leurs chefs respectifs venaient de leur ordonner…

...

Soudé (142 mots)

Waverly observa le trio qui le regardait avec un air ébahi et son sourire se fit plus grand. Le britannique savait pertinemment que cette équipe avait été un pari osé. Après tout, il avait réuni trois personnes qui n'étaient pas sensées se connaître, se parler et encore moins travailler ensemble : une allemande de l'est à la famille au passé trouble, un voleur d'art devenu une pièce maîtresse de la CIA et le meilleur agent du KGB formaté et brisé par un système qui avait joué sur ses névroses d'enfants… On l'avait prit pour un fou, mais Waverly était content de lui parce que malgré leurs différences, ils lui avaient prouvé qu'ils pouvaient devenir une équipe soudée… une équipe qui préférait brûler quinze ans de recherches plutôt que d'avoir à s'affronter… Il avait fait le bon choix, tout ça n'était que le début.