Avertissement : Rating M., réservé à un public adulte, scènes explicites / propos crus / descriptions violentes. Aucune scène d'amour violente ni non-consentie.

Personnages : OC - hétéro et homo

Disclaimer : L'œuvre et l'univers de "Harry Potter" sont la propriété exclusive de JK Rowling, évidemment.
Seuls Rose Wayne, Derek Dent et quelques autres sont mes personnages. Cette fanfiction ne vise aucun but lucratif.

Histoire : hors Prologue, l'intrigue commence en octobre 1994, lors de l'annonce du tournoi des trois sorciers.

Résumé : « ''Tu me fais mal…'' ''Ce n'est pas moi, c'est elle !'' [...] ''Laisse-moi tranquille…'' ''Je ne peux plus partir, c'est trop tard.'' »

Rose retrouve Poudlard après quatre mois en isolation à Sainte Mangouste. Aura-t-elle une explication concernant la mystérieuse maladie qui la frappe ? Pourra-t-elle vivre une adolescence comme celle des autres, entourée de ses amis ?

Note de l'autrice : les scènes d'amour et de violence ne sont jamais mélangées. Les scènes d'amour vont en intensité croissante au fur et à mesure de l'évolution des personnages et de leurs relations.
Torn Flower est la réécriture et la suite de "A two faced rose" après une dizaine d'années en suspens, dans mon ordinateur...et ma tête.


Les deux adultes se faisaient face : l'un suppliait, le visage défait, l'autre gardait les yeux brillants et un air dur et inflexible.

- Tu ne peux pas ! Tu ne peux pas partir !

- Oh si je peux. Je ne resterai pas ici une journée de plus.

- NON ! Tu n'as pas le droit de nous abandonner ! De l'abandonner ! Lauren, c'est ta fille !

- Je ne peux pas rester, il faut que je parte. Laisse-moi passer maintenant.

- Je t'en supplie…

- Ne cherche pas à me retrouver. Restez ici, sans moi. Je ne fais plus partie de cette famille.

La gouvernante ne sut pas quand elle disparut exactement. Lorsqu'elle entra dans le bureau, Monsieur était seul avec l'enfant.

Meurtri, Monsieur qui avait tant supplié, qui s'était agenouillé, qui avait trop aimé, se releva douloureusement.

- Tenez Olivia. Occupez-vous d'elle.

- Mais monsieur…

- Faites ce que je vous dis !

Détruit, les épaules basses, il tourna les talons, ne voulant plus voir le tout petit être qui avait fait fuir la femme qu'il chérissait par-dessus tout.

Ledit petit être s'était réveillé sans faire de bruit en entendant deux voix qu'il connaissait plutôt bien. Mais ces éclats de voix, ceux de ses parents, n'étaient pas comme d'habitude. Déconcerté, le minuscule nouveau-né resta sans faire un mouvement, enveloppé dans ses couvertures multicolores, ses immenses yeux de jade grands ouverts.

Deux bras rassurants le soulevèrent, et le nourrisson se sentit pressé contre une poitrine chaude, maternelle. Un visage familier lui souriait avec tendresse. Le bébé ne le savait pas encore, mais la femme qui le tenait dans ses bras apaisants allait s'occuper de lui pendant de nombreuses années, l'aimant et l'éduquant comme son propre enfant.

Olivia quitta le salon en soupirant dès que Madame avait su les menaces qui entouraient son tout-petit, elle avait catégoriquement refusé de s'en occuper et s'était réfugiée dans le travail. Enfin, c'est ce qu'ils pensaient tous, mais apparemment, Madame préparait surtout sa fuite. Elle préférait sauver sa peau, dans l'éventualité où cela tourne mal. La gouvernante de la famille Wayne contempla affectueusement la petite qui gazouillait sagement en attendant son biberon, et susurra :

- Comment croire que cela pourrait mal tourner ? Tu es l'innocence même.