Bonjour, je viens publier ma toute première fanfiction SQ, elle comportera 12 chapitres et elle est déjà toute écrite, je ne voulais pas vous faire attendre. Normalement, il y aura un nouveau chapitre toutes les semaines, de préférence publié le week-end, je pense.

J'espère que vous aimerez mon histoire et que vous prendrez plaisir à la lire.

A très bientôt.

On commence avec un premier chapitre qui pose les bases.


Chapitre 1 : Une journée à « Center Medical ».

Comme chaque jour, l'activité à « Center Medical » de Storybrook était mouvementée, notamment du côté des urgences. Des cris… des larmes… le personnel qui vaquait, énergiquement, à leurs occupations. Parmi eux se trouvait Regina, une jeune femme brune d'une quarantaine d'années, cheffe au service chirurgie, avec la réputation d'être une femme froide, stricte et peu sociable mais aucun de ces collègues de travail ne pourraient nier ses prouesses dans le métier.

Cet après-midi, elle s'occupait d'un jeune homme de vingt ans, il venait de subir une lourde opération après avoir été victime d'un infarctus. La cheffe de service était assistée du Docteure French, arrivée très récemment et en formation, au sein de son service.

« Comment vous sentez-vous Monsieur Delonay ? », demanda Regina à son patient, allongé dans son lit, tout en contrôlant sa perfusion.
« Très fatigué mais ça va. »
« Vous irez mieux dans quelques heures, et d'ici deux semaines, si tout va bien, vous pourrez sortir », l'informa-t-elle puis ordonna à sa coéquipière : « Docteure French, assurez-vous que Monsieur Delonay ne manque de rien et examinez-le. Je reviendrai plus tard afin de m'assurer de la qualité de votre travail. »
« Bien Docteure Mills », répondit simplement la jeune femme, intimidée par l'aura de sa cheffe.

Regina aimait beaucoup le contact avec les patients mais ce qu'elle préférait, par-dessus tout, était exercer la chirurgie, elle voulait sauver des vies. Alors, quand elle dut s'occuper d'un petit garçon de huit ans pour une greffe d'organe, elle réalisait ces gestes aux millimètres près et rien n'aurait pu la perturber, elle était très concentrée, sous les regards admiratifs de ses collègues. La jeune femme était qualifiée comme étant l'une des meilleures chirurgiennes du pays, nombreux étaient ceux qui espéraient travailler à ces côtés, elle était incroyablement réputée dans le milieu.

Après l'opération, réussie avec un franc succès, la brune regagna la salle de pause du personnel afin de relâcher la pression car oui, malgré ses nombreuses années de pratiques, elle en avait toujours et c'est, d'ailleurs, celle-ci qui lui permettait de se surpasser. Elle se servit une tasse de café bien chaude et s'assit, seule, comme très souvent, à l'une des tables mise à disposition dans la salle. A son entrée, un silence de plomb, on pouvait seulement entendre ses talons résonner sur le parquet.

Belle, la jeune femme qui l'avait assistée plus tôt dans la journée, se permis de s'asseoir à ses côtés, sous les regards surpris du personnel présent ce jour-là. « Dure journée », lui demanda-t-elle. Toutefois, c'était plus une affirmation qu'une question à la vue du visage cerné de la jeune femme.
« L'opération du gamin s'est bien passée ». Peu loquace, elle n'avait pas pour habitude qu'on l'aborde en dehors du travail.
« Je n'en doutais pas, avec une chirurgienne telle que vous, mais vous devriez vous reposer, vous m'avez l'air exténué. »
Regina la regarda, étonnée de l'approche de la jeune femme « Je vous remercie de vous inquiéter mais je vais très bien », nia-t-elle malgré la fatigue évidente, elle ne voulait pas paraitre faible et rajouta : « Si telle est votre crainte, la semaine prochaine, je suis en congé pour les vacances de mon fils. »
« Vous avez donc un fils ? »
« Oui, de six ans. Il s'appelle Henry. »
« C'est un bien joli prénom », lui sourit Belle.

Peu habituée à ce contact, la chirurgienne la remercia et retourna à ses occupations. Et si, cette femme n'était pas aussi froide et asociale qu'elle ne le laissait paraître et dont nombreux la décrivaient ? Sûrement une carapace qu'elle s'était construite au fil des années.

A peine le temps de souffler que Regina fût appelée au second étage du bâtiment. Après un grave accident de moto, l'un de ses patients ressentait une forte douleur au niveau de sa jambe gauche, amputée par ses soins, un peu plus tôt dans la semaine. Arrivée devant la porte de la chambre de l'homme, elle entendit des cris de souffrance.

Elle se précipita à l'intérieur : « Poussez-vous ! », s'exclama-t-elle alors que deux infirmiers étaient déjà au côté du patient. Sans même la regarder, ils l'avaient reconnu … Une voix grave, assurée, ça ne pouvait être que Docteure Mills, ils exécutèrent les ordres avant que la chirurgienne ne s'adresse à l'homme agité, dans son lit : « Monsieur Courtoie, calmez-vous et respirez profondément. On va vous donner de quoi vous apaiser. ».

Après une piqûre de morphine, la chirurgienne l'examina. Il avait tous les symptômes de la jambe fantôme, une sensation que ce membre perdu était toujours là. « Vous êtes bouillant … Vous avez de la fièvre », constata-t-elle après avoir déposé le dos de sa main sur le front de l'homme. « Docteur Sanchez, allez me chercher un gant d'eau bien froide », elle se tourna vers le second infirmier « Quant à vous, allez me chercher de quoi manger, il est tellement pâle … Il ne faudrait pas qu'il nous fasse un malaise ». Sans attendre, les deux hommes s'attelèrent à leur tâche.

Regina savait si bien gérer une équipe, elle aimait tout contrôler. Certes, elle était plutôt autoritaire mais c'était important pour s'assurer le respect de ses collègues, surtout les hommes, en tant que femme.

Alors que la nuit tombait sur Storybrook, la journée continua à un rythme effréné et Regina aimait ça. Aujourd'hui, elle avait prévu une réunion importante avec le personnel de son service et quand elle fit son entrée dans l'amphithéâtre qui pouvait accueillir une centaine de personne, ses collègues étaient déjà installés et cessèrent leurs bavardages. « D'ici deux semaines, les travaux pour la mise en place d'une garderie vont débuter. Je sais que vous êtes nombreux à avoir répondu favorablement à ce projet. Il est maintenant très concret et ça devrait prendre un bon mois de travaux et de mise en place ». Les chuchotements dans la salle montrèrent le contentement du personnel, elle en fut ravie.

Par la suite, elle énuméra d'autres projets à venir dans son service, notamment la réorganisation des chambres pour enfants afin de les rendre plus accueillantes. Il était déjà assez difficile pour eux d'être au sein d'un hôpital mais encore plus, d'être loin de leurs parents. Pour cela, la jeune femme avait mis tout en œuvre pour le concrétiser. « J'ai mis à votre disposition, dans la salle de pause, une urne pour y déposer toutes vos idées. Vous pourrez également me faire part personnellement de votre intention de participer pleinement à ce projet. J'irais également au plus près des enfants afin de prendre connaissance de leurs attentes ». C'est sous les applaudissements que fut accueilli la nouvelle.

Lorsqu'elle avait été promue en tant que cheffe de service, il y a dix ans maintenant, la nouvelle avait fait beaucoup de bruits, certains estimant qu'elle ne serait pas à la hauteur. Durant toutes ses années, elle avait su prouver le contraire et, à ce jour, personne ne remettait en question son statut au sein de l'hôpital.

Au cours de la réunion, Regina fut appelée afin de se rendre d'urgence au bloc. Une jeune femme blonde, d'une trentaine d'années, était arrivée sur un brancard, amenée par l'équipe de Pompiers de la ville. « Qu'est ce qu'il s'est passé ? », demanda un Médecin dans le hall des urgences.
« Accident de voiture … Elle a perdu beaucoup de sang. »
« Amenez-là tout de suite au bloc ! », dit-il après l'avoir examiné avant de rajouter : « Un organe a peut-être été touché. »

Regina ne le savait pas encore mais l'arrivée de cette belle blonde dans son service allait provoquer un grand changement. Il y a longtemps qu'elle avait mis sa vie de femme de côté, se consacrant entièrement à son travail et son fils, Henry, la rencontre avec cette femme allait faire naitre des émotions et des sentiments qu'elle avait cessé de ressentir.