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Arc : Île des Hommes-Poissons

007

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Plongée dans le noir complet, la jeune femme aux yeux lavandes n'arrive pas à trouver ses repères, de s'orienter, et se sent comme emprisonnée dans un horrible cauchemar. Qui plus est, ce vent glacial, qui lui engourdit les doigts et la cage thoracique, n'arrange rien à sa situation. Honnêtement, cette dernière craint de mourir de froid, gelée jusqu'aux os, dans cette obscurité étouffante et oppressante. Elle tente de se réchauffer le mieux qu'elle peut, commençant à se mouvoir en rond, et finit par percuter accidentellement quelqu'un.

— Tu es enfin réveillée ! Dieu soit loué ! Comment te sens-tu, Hinata ? L'interroge Nami, l'air soucieux, alors qu'elle l'aide à se remettre sur pied.

— Je vais très bien, merci, la rassure la kunoichi avant d'ajouter. Que s'est-il passé, exactement ? Pourquoi vous tirez ces têtes d'enterrement ?

Le tireur d'élite de l'équipage, se tenant à quelques mètres d'elle, la scrute avec une expression sombre et torturée sur le visage. Il décide ensuite de lui donner une réponse, en prenant une voix aussi grave que sérieuse : " Ça craint, on n'arrive pas à trouver Luffy et les autres ! ".

— Comment ça ? Je ne suis pas sûre de comprendre, réplique Hinata en levant un sourcil confus.

— Ils ont été séparés de nous, en gros, précise Franky d'un ton impassible. Les connaissant, je présume qu'ils n'ont rien de grave !

« Ah, mais c'est vraiment affreux ! » pense Hinata, aussitôt submergée par une vague d'angoisse.

— En tout cas, j'espère qu'ils n'ont pas été déchiquetés par un monstre marin, déclare Robin le plus naturellement possible.

— T'as une drôle de façon d'être optimiste, toi, lui reproche l'homme au long nez en la dévisageant avec de grands yeux.

Des frissons parcourent brusquement tout le corps d'Hinata, et une inexplicable chair de poule apparaît sur son bras gauche, tandis qu'elle se sent étrangement entourée de présences menaçantes. Autrement formulé, cette dernière a cette terrible sensation que des monstres marins rôdent tout autour de leur embarcation, et guettent le bon moment pour passer à l'action.

— Ha ! Je veux vite remonter à la surface ! S'enquit Hinata de se dire, en se laissant aller au désespoir.

— C'est le noir total ! On ne voit rien du tout ! S'exclame de nouveau Usopp d'une voix embêtée. Mais comment on va faire pour les retrouver ?

— S'il y a bien une chose dont j'ai horreur, c'est l'obscurité ! J'ai l'impression qu'on n'est pas seuls, pas vous ? Les questionne le squelette vivant, la bouche légèrement tremblante, tout en frémissant de peur.

« Mes soupçons se confirment, alors...» se marmonne Hinata, quelque peu alarmée, en se mordant anxieusement les lèvres.

L'homme mi-cyborg mi-humain, abordant une mine préoccupée, leur annonce d'un ton brusque : " On doit se trouver à 7000 mètres sous la surface. À cette profondeur, même le Shark Submerge ne résisterait pas à la pression ! ".

— Est-ce qu'on est encore loin de notre future destination ? Leur demande curieusement Chopper. Les trois autres sont peut-être déjà sur l'île des hommes-poissons.

— Ah ça, j'en doute fort, monsieur le docteur, rétorque Robin d'une voix dubitative. Souviens-toi, Camie nous avait révélé que l'île se situait en dessous des 10000 mètres !

Une expression incertaine traverse le visage de la kunoichi, en les observant débattre longuement sur cette île imaginaire. Celle-ci ne croit pas un seul instant qu'un tel endroit puisse exister, néanmoins elle ne se voit pas non plus s'opposer à leur décision. En effet, elle n'est nullement en position d'exiger quoi que ce soit, après tout cela ne fait que quelques jours qu'elle les a rejoint dans leur périple.

— Heu...vous êtes sûrs que cette île est bien réelle ? Les interroge-t-elle directement à ce sujet, préférant tout de même en avoir le cœur net.

— Tu n'as jamais entendu parler de l'île des hommes-poissons ? Lâche la navigatrice avec une nuance d'étonnement dans la voix.

La jeune femme aux cheveux noirs, avec des reflets bleus, secoue négativement la tête, et puis reprend la parole d'une voix aussi réservée qu'embarrassée : " Mmh... non, pas vraiment. ".

— Il va falloir qu'on ait une discussion sérieuse toutes les deux, la prévient Nami en la sondant de son regard intense.

« Zut ! Je sens que je vais passer un sale quart d'heure ! » s'empresse-t-elle de se dire, au bord de la crise de nerfs.

— Non mais vous allez arrêter de causer, un peu ! Nos amis rencontrent sûrement des problèmes, à l'heure actuelle, leur reproche le tireur d'élite, semblant complètement remonté contre elles.

— Ouais t'as raison, désolée, s'excuse sincèrement la femme aux cheveux oranges avant de poursuivre. Ha ! Je leur avais pourtant dit de s'attacher à une corde de sauvetage.

« Ouf, il a détourné la conversation...» se murmure-t-elle, reconnaissante, en pouvant enfin respirer un bon coup.

— Ça ne sert à rien de se morfondre, les gars. Partons à leur recherche ! Je suis équipé d'un projecteur de lumière, les informe Franky avec assurance et son calme olympien.

Les pupilles du docteur de l'équipage brillent d'excitation, en assimilant sa dernière réplique, tandis qu'il lui répond avec un enthousiasme débordant :

— Tu veux dire que tes yeux propulsent de la lumière, la classe !

La princesse au Byakugan regarde curieusement l'homme humanoïde se concentrer pendant quelques minutes. Et, l'instant d'après, il utilise sa fameuse technique « Nipple Light », et ses tétons s'éclairent tout à coup, dévoilant une fonction de lampes, de forte puissance. La jeune femme cligne plusieurs fois des yeux, l'air hébété, et le dévisage comme s'il s'était laissé pousser une seconde tête.

— N'importe quoi ! On aura tout vu ! Râle l'homme au long nez, terriblement énervé, en le frappant au torse.

Hinata se fige instantanément de peur, son pouls s'accélère, ses mains se mettent à trembler alors que ses pupilles lavandes tombent sur les monstres qui errent à quelques mètres du Thousand Sunny. A cet instant précis, toute perception, toute pensée s'évanouit et cette dernière reste sans voix, immobile, inondée d'une sueur froide, devant une telle vision d'horreur.

— Tiens, tiens ! Nous ne sommes pas seuls, constate l'archéologue de l'équipage d'un ton neutre.

— Ah, j'y crois pas, ils sont énormes, s'affole Nami, en devenant pâle comme un mort.

L'homme, aux cheveux blues clairs, qui rampe jusqu'au gouvernail, prend le contrôle du navire et les éloigne du danger présent tout en leur disant d'une voix grave : " Fichons le camp d'ici en vitesse ! ".

— Bon sang, c'était moins une, soupire la kunoichi, se sentant plus détendue, moins préoccupée.

— Quoi qu'il en soit, regardez de tous les côtés, ajoute Franky en tenant le gouvernail. Nos amis doivent également nous chercher !

L'instant qui suit, tous les membres de l'équipage se dispersent un peu partout sur le bateau, criant le nom de leurs compagnons et priant pour leur sécurité. La jeune femme aux cheveux noirs, avec des reflets bleus, se tenant à l'écart du groupe, active discrètement son dojutsu et entreprend de scruter minutieusement les alentours, à la recherche du moindre indice qui pourrait les mener à leurs amis.

— Luffy...Zoro...Sanji...vous êtes où les amis ? Marmonne Chopper, d'une voix à peine audible, sentant les larmes lui monter aux yeux.

— Revenez, je vous en prie, revenez ! Implore désespérément Usopp, en jetant des coup d'œils furtifs sur ces eaux tumultueuses.

L'homme mi-cyborg mi-humain, manœuvrant le navire à sa guise, fronce légèrement les sourcils, et demeure aussi contrarié qu'incertain. Puis, il articule abruptement ces quelques mots d'un ton qui paraît clairement agité :

— Les fards du bateau ne sont pas assez puissants, on arrivera à rien les gars ! Cette mer est bien trop vaste.

« Cette situation devient particulièrement problématique...» bougonne Hinata, en plissant soucieusement le front.

— Nous sommes perdus en plein océan, les amis, fait remarquer Brook, l'air grandement apeuré. De plus, l'obscurité me fiche de plus en plus la trouille !

Au même moment, Sogeking promène ses jumelles en long et en large, mais n'aperçoit toujours rien. Il grogne de frustration et se tourne d'un air débité vers les membres de son équipage pour leur souffler : " C'est totalement inutile, on ne voit que dalle ! Qu'est-ce qu'on peut faire de plus, hein ? ".

— Continuons à inspecter les environs, insiste la navigatrice, déterminée à ne pas se laisser décourager. On finira bien par les retrouver !

— Je suis tout à fait d'accord, ajoute Robin avec un faible sourire. Nous ne devons pas renoncer à les chercher !

L'héritière du clan Hyuga ouvre subitement de grands yeux stupéfaits, en voyant une énorme méduse flotter juste au dessus de leur tête. L'invertébré glisse ensuite une de ses tentacules sur le navire, emprisonnant volontairement ses futures victimes. Le docteur de l'équipage tend la main pour le toucher, croyant qu'il désire simplement faire connaissance, mais Robin l'en empêche à temps en lui disant qu'il reste probablement venimeux.

— Une énorme baleine vient de surgir devant nous ! Ha, ça devient chaud, les gars, note Franky avec un air grave sur le visage. Attention, petit coup de burst !

« Ce coup de burst nous est carrément d'une grande utilité ! » évoque l'héritière du clan Hyuga avec soulagement, alors qu'elle voit le bateau éviter sans grande difficulté l'attaque du monstre marin, qui vient d'avaler la méduse d'un coup.

— Ah ! Il l'a englouti tout entier ! S'effare le renne devant cette scène extrêmement déroutante.

Le squelette vivant, qui observe d'un air concentré le revêtement du bateau, relève soudain un détail troublant : " Les amis, c'est moi ou il y a moins d'air sur le Thousand Sunny ?".

— Ça vaut mieux que de se faire bouffer, non ? Lui répond nonchalamment Franky avant de continuer. Le coup de burst fonctionne grâce à l'expulsion d'une grande masse d'air. Mais comme on est sous l'eau, nos réserves d'oxygène sont malheureusement limitées ! Alors lorsqu'on expulse de l'air, la bulle du bateau se met à rétrécir tout naturellement.

« C'est terrible ! Il ne peut pas l'utiliser tout le temps ! » réalise-t-elle soudain avec consternation.

— Je comprends tout à fait ton explication, Franky ! Mais c'est plus fort que moi, voir la bulle diminuer m'angoisse terriblement, admet Brook d'une petite voix.

Le monstre marin, qui a dégusté quelques instants plus tôt la méduse, se met soudainement à agoniser en silence, et ce spectacle inattendu laisse les membres de l'équipage complètement pantois. La princesse au Byakugan contemple la scène d'un regard pensif, et ne peut réprimer son violent tressaillement, en se visualisant parfaitement à la place de cet énorme poisson.

— Il vient de crever juste comme ça !? S'écrie Chopper, l'air horrifié, alors qu'il commence à gesticuler dans tous les sens.

— Cette méduse possédait donc bien des neurotoxines, constate Robin d'un ton calme, paraissant loin d'être effrayée.

« Il a eu une fin si tragique, si pitoyable … » compatit Hinata dans sa tête, en se sentant franchement désolée pour ce monstre marin.

Le violoniste, tenant sa tasse de café dans sa main, serpente le pont du navire et finit par trébucher sur quelque chose, en s'emmêlant les pieds. Ensuite, il se redresse d'un bond et prononce d'une voix perturbée à l'attention de tout le monde : " Tiens donc, je reconnais cette corde ! Est-ce que vous savez ce qu'est devenu ce pirate, à la langue bien fourchue, les amis ?".

— Oh ! Je l'ai complètement zappé, celui-là, leur confie Chopper, un brin embarrassé, en se grattant l'arrière du crâne. Où est-ce qu'il peut bien se trouver ?

— En toute honnêteté, je ne l'ai plus revu depuis qu'on a été pris par le courant descendant, déclare la navigatrice d'une voix monocorde.

« J'ai comme une espèce de mauvais pressentiment » grommelle la kunoichi, alarmée, en regardant partout autour d'elle.

— D'ailleurs, il a défait sa corde, les avertit sérieusement Brook. Je suppose qu'il doit encore être dans les parages !

La kunoichi hausse les sourcils, restant méfiante, alors qu'elle balade son regard dans chaque recoin du bateau. Cet homme misérable doit probablement se cacher là quelque part, espérant sans doute les prendre par surprise, mais elle n'a réellement pas l'intention de le laisser agir à sa guise. Celle-ci active sans plus tarder son dojutsu, et ses pupilles fouillent le navire de fond en comble, finissant éventuellement par découvrir sa cachette.

— L'ennemi se trouve à l'intérieur de ce tonneau, monsieur Franky, chuchote-t-elle à l'oreille de l'humanoïde, se situant juste à côté d'elle.

— Wouah, qu'est-ce qu'ils ont tes yeux ? Lui demande-t-il, clairement éberlué, tandis qu'elle désactive instantanément son Byakugan.

« Oups, je n'ai pas fait gaffe à mes pupilles … » pense-t-elle, quelque peu nerveuse, à l'idée d'avoir commis une telle erreur.

— C'est une longue histoire, reprend-elle la conversation avec précaution. Je vous prie de ne parler de ça à personne, du moins pour le moment ! Ha, et dépêchez-vous de mettre ce pirate hors d'état de nuire !

L'homme imposant, aux cheveux bleus clairs, lui adresse un regard suspicieux, néanmoins s'exécute sans discuter. Il renferme subitement le tonneau sur l'homme marécage, en ignorant ses cris de protestation, et ensuite se tourne vers les membres de son équipage pour les rassurer d'une voix plutôt satisfaite : " Et voilà, ça devrait amplement faire l'affaire !".

— Comment a-t-il pu entrer dans ce tonneau ? S'étonne Chopper, en affichant une expression contrariée.

Franky serre aussitôt les dents et le poing, semblant énervé de s'être fait duper, et puis rétorque d'un ton colérique :

— Cet enfoiré a profité de notre négligence ! S'il était moins stupide, on aurait pu avoir des problèmes. J'ai remarqué que son corps était difforme, et qu'il avait la texture de la boue.

— Hein ? Comment ça de la boue ? Lâche le tireur d'élite d'une voix mêlant confusion et incrédulité.

Une moue renfrognée crispe le visage de la kunoichi. Puis, elle s'exclame d'un air profondément dégouté :

— Ah ! Mais quel pouvoir répugnant !

— Ce pirate a mangé un fruit du démon, les éclaire Franky en braquant un regard persistant dans sa direction. Et, pour couronner le tout, c'est un logia ! Il a sûrement fait exprès de se laisser capturer.

« Mais qu'est-ce qu'il raconte à la fin ? » se questionne-t-elle, l'air étourdi, ne comprenant pas grand-chose à ce qu'il dit.

Une chaleur compacte, torride, s'abat subitement sur le bateau et la jeune femme aux yeux lavandes se met à suer comme un bœuf. Puis, une fumée épaisse, et considérablement noire, commence à se répandre un peu partout sur le navire, embrouillant leur vision. Geignant péniblement, elle observe l'horizon avec ses yeux douloureux, et repère spontanément les volcans sous-marins.

— Tout indique qu'il y a une activité volcanique par là ! Leur énonce Nami d'un ton relativement anxieux.

— Il n'y a pas de temps à perdre, on s'arrache d'ici, annonce Franky en reprenant le contrôle du navire. À la moindre éruption, on est fichus !

Hinata laisse échapper un soupir de lassitude, hautement épuisée, alors qu'elle se marmonne d'un ton ennuyé : " Les catastrophes s'enchaînent les uns après les autres. ".

— Tout comme moi, vous avez bien vu toutes ces créatures monstrueuses, entame le docteur de l'équipage, en abordant une mine déterrée. Je commence sincèrement à m'inquiéter pour Luffy et les autres ! Vous pensez qu'ils sont toujours vivants ?

— Arrête de dire des choses pareilles, Chopper ! Le réprimande sévèrement Usopp avant d'ajouter avec conviction. Ces trois-là sont suffisamment forts pour survivre à tous ces dangers mortels !

— Ça, je n'en suis pas si sûre ! Se contente Hinata de dire, demeurant pensive et douteuse, et surprenant les autres membres qui la fixent d'un air songeur.

Peu de temps après, une lumière éblouissante les aveugle brusquement, brouillant leur perception des choses. Ensuite, lorsque tout s'estompe, et redevient comme avant, un monstre gigantesque apparaît devant eux, la gueule ouverte, se préparant visiblement à les dévorer tout cru. Mais contre toute attente, une créature qui possède une silhouette humaine débarque de nulle part, et assomme le poisson avec sa massue, faite en granit marin.

— Cette chose n'est pas une véritable personne, n'est-ce pas ? Lâche la kunoichi, interloquée.

— Ah ! Il nous a filé un coup de main ! S'exclame Nami, d'un air sidéré, en observant de plus près cette créature à l'aspect humain.

— Ce sont tous les deux des monstres, objecte Usopp avec fermeté. Il faut vite déguerpir d'ici !

Un vent sinistre souffle contre la proue du bateau, les faisant soudain frémir d'angoisse et de peur, et l'instant d'après, un vaisseau pirate délabré s'approche lentement d'eux. La jeune femme, aux cheveux noirs avec des reflets bleus, tord sa bouche et écarquille grandement les yeux, tandis qu'elle n'aperçoit aucun passager à bord de ce navire, semblant laissé à l'abandon.

« Ha ! Les esprits ne sont pas réels ! » tente-t-elle de se persuader, en sentant la frayeur se distiller dans ses veines.

— Non, mais j'hallucine ! C'est un vaisseau fantôme ! S'écrie le tanuki, ses yeux sortant presque de leur orbite.

— C'est le célèbre navire, le "Hollandais Volant", les informe Brook en prenant une voix énigmatique. Ce bateau ne devrait pas exister, pourtant il vient d'apparaître juste devant nous. Son histoire est très ancienne, remontant à plusieurs siècles en arrière !

« Je ne suis pas certaine de vouloir l'entendre !» s'enquit Hinata de se dire, en retenant un tremblement.

— Par un jour de grande tempête, un capitaine pirate fut soudain pris d'une folie meurtrière et jeta chaque membre de son équipage par-dessus bord, dans la mer déchaînée ! Il injuria même Dieu ! Ce capitaine avait pour nom Vander Decken et son bateau s'appelait le "Hollandais Volant" ! S'étant attiré le courroux divin, il fut condamné à errer en mer pour l'éternité, achève le squelette vivant, avec une tonalité dramatique.

L'atmosphère devient aussitôt électrique, et une tension palpable se fait sentir sur le Thousand Sunny, bien que les membres de l'équipage essayent plus ou moins de ne pas céder à la panique. L'héritière de la famille Hyuga se sent tellement stressée par toute cette histoire, que des frissons glacés lui parcourent le dos. De plus, son cœur commence à battre à tout rompre face au danger qu'ils encourent.

— Cessez de vous affoler pour si peu, intervient Franky d'un ton exacerbé. Souvenez-vous, quand a vu l'embarcation de Brook pour la première fois, on a également cru qu'il s'agissait d'un vaisseau fantôme. Cependant, il n'y avait rien à bord de ce navire, à l'exception de cette andouille de squelette !

— Yohoho, t'es un peu dur avec moi, lui reproche Brook, l'air faussement vexé.

La navigatrice laisse échapper un léger rire, paraissant rassurée, alors qu'elle reprend d'une voix détendue, montrant son insouciance apparente : " Tu n'as pas tort ! Tout le monde sait que les navires fantômes n'existent pas ! ".

— Kraken est considéré comme un monstre imaginaire, pourtant il était bien réel. Personnellement, ça ne m'étonnerait pas tant que ça, si on venait à croiser un vaisseau fantôme sur notre route, la contredit Robin, faisant trembler de peur les membres de son équipage.

« Elle peut arrêter un peu d'être aussi défaitiste ! » s'agace Hinata, une grimace déformant son visage.

Ensuite, une voix mécanique, particulièrement dense, qui provient du navire fantôme, ordonne d'une manière inattendue au monstre naufrageur, à forme humaine, d'attaquer le Thousand Sunny. Sans réellement tergiverser, celui-ci s'élance vers eux à toute vitesse, et s'apprête à les écraser de tout son corps, lorsqu'un tentacule encercle sa taille et le repousse avec un grognement furieux.

« Qu'est-ce que le Kraken fabrique ici ? » s'interroge-t-elle, en levant un sourcil intrigué, alors qu'elle voit la pieuvre géante aplatir comme une crêpe ce monstre naufrageur.

— Hé, c'est bon maintenant ! Arrête-toi, Surume ! S'exclame Luffy à l'attention du Kraken, qui relâche immédiatement sa proie salement amochée, et bien assommée.

« J'y crois pas ! Il a réussi à le dompter ! » s'émerveille Hinata, en lançant un regard admiratif au chapeau de paille, semblant à l'étroit avec ses deux amis à l'intérieur de cette bulle d'air.

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À suivre.

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Yo ! Merci pour les commentaires !

Voilà la fin de ce chapitre ! Qu'est-ce que vous en avez pensé ?

Je reviens dans une semaine ~ À très bientôt !