Hello à tous !

Le quatrième chapitre est là, avec de nouvelles péripéties qui se mettent en place !

Bonne lecture !


« James est un peu bizarre, non ? »

« Je crois qu'il se passe quelque chose avec James. »

« Vous avez déjà parlé de M. Stark, James et toi ? »

« Pourquoi James n'aime pas M. Stark ? »

« Es-tu sûre que James nous apprécie ? »

« Es-tu sûre que James m'apprécie ? »

Peter ne savait pas comment aborder le sujet avec May.

Il retournait différentes phrases dans son esprit, en vain. Il ne voulait pas que sa tante pense qu'il avait pris en grippe son petit ami, mais… James avait été vraiment étrange, la veille. Il repensait à sa voix acrimonieuse, à l'orage qui avait obscurci son visage, au dédain qui avait rongé sa physionomie lorsqu'il avait parlé de Tony. Sa réaction n'avait pas été tout à fait normale… si ?

Il fallait qu'il en parle avec May…

Il était en train d'enfiler un sweat-shirt par-dessus son t-shirt Hello Kitty lorsqu'on frappa discrètement à la porte.

— Entrez ! ordonna-t-il d'une voix étouffée par sa capuche — dans sa précipitation, il avait enfilé son sweat à l'envers.

— Hey, champion. Tu vas bien ?

Peter se crispa aussitôt.

La voix de James était enjouée, et lorsque son visage se nicha dans son champ de vision, l'adolescent put constater qu'il lui souriait de son habituel air complice, comme s'ils étaient les meilleurs amis du monde. Comme si rien ne s'était passé, la veille.

Peter ne put se résoudre à lui retourner son affection et se contenta de lui décocher un regard méfiant.

— Je peux t'aider ? proposa James en le voyant se débattre avec son sweat pour le remettre à l'endroit.

— C'est bon, j'me débrouille, marmonna Peter en rajustant sa capuche.

— Okay, si tu le dis…

Il l'entendit très clairement prendre une grande inspiration, avant de demander, d'une voix douce :

— Est-ce que je peux te parler de quelque chose, mon grand ?

L'adolescent lui adressa un nouveau regard sceptique tout en triturant nerveusement les cordons qui dépassaient de son sweat.

— Ouais… ouais, pourquoi pas, grommela-t-il finalement en haussant les épaules.

— Écoute, je voudrais... je voudrais m'excuser pour hier.

Peter resta silencieux, pris de court. James continua, cherchant à capter son regard :

— La semaine a été très difficile, j'étais épuisé et je crois que je ne t'ai pas parlé avec le respect que je te dois. Et disons que la bière n'a pas arrangé les choses… Je n'aurais pas dû m'adresser à toi sur ce ton, et si je t'ai blessé, je suis désolé, mille fois désolé.

Il posa la main sur son épaule, ses yeux toujours attachés aux siens, les prunelles vertes prenant toute la place dans son champ de vision.

— Tu es un garçon exceptionnel, Pete. Je comprends pourquoi M. Stark t'a choisi pour fabriquer ces machins… excuse-moi, ces drôles de robots. Je n'aurai pas dû réagir ainsi, et tu ne peux pas imaginer à quel point je suis désolé. Alors… est-ce que tu veux bien me pardonner ?

Il avait l'air sincère. Ses sourcils formaient une barre navrée au-dessus de ses yeux clairs, ses traits n'exprimaient rien d'autre qu'une inquiétude mêlée d'accablement.

Peter rechignait à se montrer magnanime, mais James semblait tellement désolé… et May semblait tellement tenir à lui — elle lui avait encore murmuré, quelques jours plus tôt, qu'elle était heureuse qu'ils s'entendent si bien et qu'elle avait l'impression de vivre un rêve éveillé…

Alors il ravala son amertume et se força à prononcer, soutenant le regard de James :

— Okay… okay, pas de souci. C'est déjà oublié.

— Tout est okay entre nous, champion ?

Pour appuyer ses paroles, James lui tendit la main, les commissures de ses lèvres frémissant pour former un sourire empli d'espoir, un sourire qui remua le coeur de Peter.

James était la clé du bonheur de May…

James pouvait être la clé de sa famille parfaite...

Alors il devait faire des efforts, décida-t-il tandis que sa main disparaissait dans celle de James. May le méritait bien, après qu'il lui ait brisé le cœur en disparaissant durant cinq ans...

— Tout est okay, murmura-t-il.

OOO

Peter Parker : Hey, M. Stark.

Tony Stark : Qui est M. Stark ?

Peter Parker : *lève les yeux au ciel*

Peter Parker : Tony

Peter Parker : Désolé, je ne pourrai pas venir cet après midi.

Tony Stark : Une patrouille de prévu ?

Peter Parker : Nope

Peter Parker : Plutôt un pique-nique improvisé avec May et James. On a fait des sandwiches au beurre de cacahuète.

Tony Stark : Mmh.

Tony Stark : Je comprends.

Tony Stark : Entre ton vieux mentor et un sandwich au beurre de cacahuète, ton coeur a fait son choix.

Peter Parker : …

Peter Parker : Je suis désolé :(

Peter Parker : Vraiment :(

Tony Stark : Je te taquine, Spider-Kid.

Tony Stark : Aucun souci, profite de ta tante et de son ami. Tu as bien raison, il fait beau, les oiseaux chantent, que demande le peuple ?

Tony Stark : Tu as énormément manqué à ta tante.

Tony Stark : Je suis heureux que vous passiez du temps ensemble.

OOO

Le parc était baigné d'une douce lumière cuivrée. Une chape de nuages grisâtres se dressait à l'horizon, mais le recoin d'herbe sur lequel s'étaient réfugiés May, James et Peter semblait épargné par les intempéries, formant un îlot de tranquillité. Une légère brise grignotait leurs nuques mais James avait passé un bras protecteur autour des épaules de May, comme pour la préserver du froid. Ils étaient installés sur un plaid douillet, à carreaux rouges et blancs.

Les joues rose vif, May rayonnait de bonheur — et, cerise sur ce tableau parfait, les sandwiches étaient délicieux, tout comme la limonade au citron dont les bulles rebondissaient agréablement sur leurs papilles gustatives.

James leur racontait ses derniers déboires au travail lorsque l'attention de Peter fut totalement accaparée par un bruit lointain, comme une explosion de verre… une pluie de débris coupants qui se serait répandue sur du bitume. Ses épaules se crispèrent et son rythme cardiaque s'emballa.

Il aurait reconnu ce bruit entre mille.

C'était celui d'une vitrine que l'on vandalisait.

Il y avait si longtemps qu'il n'y avait pas eu d'actes malveillants dans le voisinage qu'un bref instant, Peter ne sut comment réagir. Il resta immobile, son sandwich à peine entamé à mi-chemin entre son assiette et sa bouche. May fut la première à remarquer son trouble :

— Peter, mon coeur, tout va bien ?

— Je…

Son coeur battait plus fort — trop fort. Il avait l'impression qu'on pouvait l'entendre à des kilomètres à la ronde.

— Je dois… je dois y aller, balbutia-t-il.

— Tu t'es souvenu d'un rendez-vous galant, champion ? demanda James en haussant un sourcil.

— Non, c'est… euh… enfin…

Face à sa détresse, un éclair de compréhension illumina le regard de May.

Oh. Je vois. Vas-y, mon coeur, murmura-t-elle en lui décochant un clin d'oeil discret. New-York à besoin de toi.

Elle ajouta plus fort, pour que James l'entende :

— Dépêche-toi, Ned va se demander ce qu'il t'arrive ! Il m'avait demandé l'autorisation de passer l'après-midi chez son ami après notre déjeuner, j'ai dit oui, bien sûr ! expliqua-t-elle à James qui haussa les sourcils d'un cran supplémentaire. Ils avaient convenu de se voir il y a un quart d'heure, c'est bien ça Peter ?

— O-oui, et euh la m-mère de Ned déteste qu'on soit en retard, mentit-il, la chaleur envahissant la pointe de ses oreilles.

— Alors file, mon coeur !

Peter s'esquiva après un vague geste de la main auquel May et James répondirent. Malgré son air enjoué, une pointe d'inquiétude se lisait dans les prunelles de May, tandis qu'une étrange froideur figeait les commissures des lèvres de James, comme une parodie de sourire.

OOO

Il ne s'était pas trompé : trois hommes encapuchonnés avaient fait voler en éclats la vitrine d'une boutique. Des paillettes de verre scintillaient sur l'asphalte gris et blanc.

Vêtu du nouveau costume que lui avait confectionné Tony, Peter les esquiva d'un pas chassé et jeta un oeil à travers la devanture fracassée.

Ses sourcils se foncèrent aussitôt.

Les voleurs s'étaient introduits dans une boutique de déguisements de Halloween. Des masques de squelettes, diablotins et loups-garous se côtoyaient entre les tubes de faux sang et les crocs de vampire phosphorescents ; des citrouilles en plastique et des confettis noirs jonchaient le sol. Peter s'y fraya difficilement un passage, manquant de trébucher sur une araignée en caoutchouc.

Les hommes s'étaient rassemblés au fond de la boutique. Peter en dénombra trois. Armé d'un couteau qui n'avait rien d'un jouet, l'un d'eux tenait en joue la vendeuse — une femme déguisée en sorcière, qui sanglotait derrière ses longs ongles noirs — tandis que les autres remplissaient de grands sacs avec tout ce qu'ils trouvaient sur les étagères, ne regardant même pas ce qui leur tombait sous la main. On aurait dit qu'ils cherchaient à dévaliser le moindre centimètre carré du magasin, extincteurs et corbeilles compris.

Peter fronça les sourcils de plus belle. C'était bien la première fois qu'il rencontrait des voleurs de déguisements !

— Je vous demanderais bien si vous voulez des bonbons ou un sort, mais je crains que pour vous, ce sera la prison ! leur lança-t-il en les rejoignant d'un bond agile.

Il profita de leur surprise pour désarmer, d'une pression de lance-toile, l'homme qui menaçait la vendeuse. Celle-ci s'enfuit sans demander son reste, le chapeau pointu de travers.

— Oh merde, c'est Spider-Man ! jure l'un des hommes. J'vous avais dit d'être moins bruyants !

— Faut qu'on dégage de là !

— Désolé, mais je ne peux pas vous laisser faire ça, annonça Peter.

Entoiler ces hommes serait un jeu d'enfant. Il n'avait qu'à viser et appuyer sur son poignet, et le tour serait joué…

Pourtant, lorsque l'épais filament blanc jaillit de son lance-toile, il comprit que quelque chose n'allait pas. La toile fila, rata sa cible et, après avoir frôlé les cheveux de l'un des voleurs, s'écrasa sur le mur.

Il en fut si stupéfait qu'un bref instant, il resta immobile, perdant de précieuses secondes à fixer l'entrelacs blanc de la toile devenue inutile. De précieuses secondes… durant lesquelles l'un des voleurs se précipita sur le couteau, le ramassa et le brandit dans sa direction, mû d'une envie de se battre qui faisait frémir sa main et réduisait ses yeux à deux fentes brillantes dans l'interstice de sa cagoule.

— Euh, vous devriez faire attention avec ça, prévint Peter en levant précautionneusement les mains. Vous pourriez vous couper, et quelque chose me dit que vous avez besoin de tous vos doigts, dans votre métier.

— Partez, j'm'occupe de cette saleté d'insecte ! cria l'homme au couteau à ses comparses, qui ne se firent pas prier pour s'exécuter.

Peter fit volte-face pour les arrêter, comptant sur ses sens d'araignée pour esquiver la lame, et eut le temps d'en capturer un dans une nouvelle toile avant qu'une sensation étrange ne brûle son épaule gauche, l'arrêtant dans son élan. Il jura tout bas et jeta sur son attaquant une toile qui le projeta au sol et lui fit lâcher le couteau, désormais tâché de rouge…

La douleur ne fut pas immédiate. L'espace d'un battement de coeur, tout ce qu'il ressentit fut une chaleur diffuse qui semblait couler le long de son omoplate — puis petit à petit, ses nerfs parurent se réveiller et se mettre à hurler.

Lorsque Peter se retourna, le voleur restant avait disparu, emportant avec lui son curieux butin. Il jura de nouveau. C'était impossible ! Comment pouvait-il l'avoir manqué ? Et pourquoi ses sens ne l'avaient-ils pas avertis qu'une lame allait s'enfoncer dans son épiderme ?!

Quelque chose n'allait pas. Il pressa sa main droite contre son épaule gauche et étouffa un grognement de douleur. La coupure semblait profonde, mais son costume l'avait protégé d'une partie de l'impact.

— Karen, quel est ton pronostic ? Et pourquoi mon lance-toiles a-t-il encore un problème ?

— Ta blessure nécessiterait des points de suture pour se refermer rapidement. Et ton lance-toiles n'a toujours aucun problème. Souhaites-tu que j'appelle Happy ?

— Non, arrête d'appeler Happy !

Si Karen appelait Happy, celui-ci préviendrait Tony — et, pour une raison qu'il n'aurait su expliquer, Peter ne souhaitait pas le déranger avec ses soucis. James avait au moins raison sur un point : Tony était quelqu'un d'important, il avait mille autre personnes à fréquenter que lui maintenant qu'il était en ville.

Il pressa plus fort sa blessure, se mordant la lèvre pour ravaler ses larmes. Ses phalanges se voilèrent de pourpre.

— J'ai déjà eu des blessures pires que ça. Combien de temps elle mettra à se refermer, si on ne fait pas de points de suture ?

— D'après mes dernières statistiques, il lui faudrait vingt-quatre heures. Mais si je puis me permettre, Peter, ce chiffre ne repose que sur des données théoriques. Elles ne prennent pas en considération les éventuels impondérables, comme ton état de santé général, ton manque de sommeil ou de vitamine, ton...

— Je suis en forme, Karen. Ça ne devrait pas poser de souci. Peux-tu appeler la police et lui dire que, euh, un colis l'attend à…

Il chercha du regard le nom de la boutique.

— Au Manoir, lut-il finalement.

Il entendit les deux voleurs protester sous la toile qui les ligotait, mais les ignora et s'esquiva en quelques bonds. Il n'était pas en état d'affronter les questions des policiers, et encore moins la lumière agressive et le tintamarre de leurs gyrophares.

OOO

De retour à son appartement, il constata que May et James n'étaient pas encore rentrés. Il en profita pour nettoyer sa blessure, essayant d'ignorer les rigoles d'eau rose foncé qui ne tardèrent pas à se former sur les parois de porcelaine blanche du lavabo. Lorsque la plaie lui sembla suffisamment propre, il l'enveloppa d'une bande de gaze qu'il avait dénichée dans la trousse à pharmacie de sa tante. Il venait tout juste de remettre son t-shirt lorsque son téléphone portable fut agité de vibrations et dégringola du rebord du lavabo. Peter le rattrapa de justesse.

L'écran lui parut légèrement flou ; il dut plisser les yeux pour déchiffrer le nom de l'appelant.

— Ha-Happy ? s'étonna-t-il. Euh, bonjour ?

— Petit, tout va bien ? J'ai reçu des informations bizarres de Karen. Tu as été blessé ?

Peter maudit aussitôt l'IA.

— Karen t'a appelé ?!

— Non, pas vraiment, disons que j'ai accès à certaines… données… depuis que Tony ne vit plus à New-York.

— Certaines données ? répéta Peter, incrédule. Tu veux dire que tu m'espionnes ?

— Oh, espionner est un grand mot. J-je, euh, je veille sur toi ? Et je n'ai pas accès à toutes tes données ! Juste les bases, comme ton rythme cardiaque, certains enregistrements, et euh…

— Certains enregistrements ?

— Seulement les plus importants ! Je te l'ai dit, Tony et May comptent sur moi pour vérifier que, euh, tout roule pour toi.

— Je croyais que tu me surveillais de loin ! Pas que tu avais accès à Karen et au moindre de mes mouvements !

— Écoute, on en parlera plus tard, okay ? Apparemment, tu as eu une légère blessure il y a quelques instants et—

— C'était rien, c'est déjà soigné ! riposta Peter en rougissant à peine de son mensonge. Et je veux parler maintenant du fait que tu m'espionnes ! Je n'étais pas au courant, et je ne suis pas du tout d'accord ! Je suis assez grand maintenant, j'ai dix-sept ans ! Je n'ai pas besoin d'une nounou !

— Tu en parleras avec Tony, c'est lui qui a programmé ton costume, et May était ravie que…

— May, hein ? C'est pour elle que tu fais ça ? l'interrompit Peter, trop emporté par l'indignation qui brûlait dans ses veines pour réfléchir correctement.

— Que… quoi ?

— Tu lui fais des comptes-rendu sur moi pour pouvoir lui parler, c'est ça ? Je croyais que tu étais passé à autre chose !

— Peter...

— En tout cas, elle, elle est passée à autre chose !

Il regretta ces mots dès qu'ils eurent traversé ses lèvres. Les émotions avaient roulé sur sa raison tel un camion-citerne, s'échappant de lui avec une férocité qu'il n'avait pas prévue. Il s'empourpra et s'empressa de balbutier, soudainement honteux :

— J-je ne voulais pas dire ça… désolé…

— Non, tu as raison, Peter, répondit Happy d'une voix anormalement calme, mais que transperçaient des accents de tristesse. C'est vrai, May est passée à autre chose. Définitivement.

Peter eut envie de se cacher dans un trou de souris.

— Happy…

— Je ne chercherai pas à la contacter, si c'est ce qui t'inquiète. Mais je ne peux pas te promettre d'arrêter de lire les données que Karen me transmet. Ta sécurité passe avant tout, Peter.

— Happy, je suis désolé… répéta Peter.

— Ne le sois pas, petit. Profite bien de ta soirée avec ta tante et son ami.

Et il raccrocha, laissant un Peter pétri de honte de l'autre côté du fil.

May et James rentrèrent à l'appartement un quart d'heure plus tard. Ils eurent l'air heureux qu'il soit là et lui proposèrent de terminer la journée sur une partie de cartes, à laquelle il ne participa qu'à moitié, l'esprit ailleurs. May le remarqua rapidement.

— Tout se passe bien, chaton ? Tu es très silencieux...

— Mhm.

— Tu t'es disputé avec ce… Ned ? s'enquit James en posant une carte sur la table. Une histoire de filles, je parie !

Peter haussa les épaules et se retint de justesse de grimacer lorsqu'une sensation de brûlure émana de sa coupure.

— J'suis juste un peu fatigué, c'est tout, marmonna-t-il.

Ce n'était pas un mensonge. Il se sentait vidé de ses forces, comme si ses pirouettes sous son costume lui avaient coûté davantage d'énergie qu'à l'accoutumée. De surcroît, les motifs sur les cartes étaient étrangement flous, ils semblaient se trémousser devant ses prunelles fatiguées. Il devait y coller son nez pour les déchiffrer correctement.

— Va te reposer, Peter, proposa gentiment May en passant la main sur son front. Oh, tu as l'air un peu chaud…

— C'est juste la fatigue, répéta-t-il. Mais ouais, j'vais m'reposer un peu. A plus tard, May. A plus, James.

— A tout à l'heure, chaton.

— A plus, champion.


Vouiii, Peter n'a pas été spécialement malin vis-à-vis de Happy, sur le coup...

Mais parfois, on est un peu bête, surtout quand on s'appelle Spider-Man !

J'espère que cela vous aura plu, n'hésitez pas à commenter :)