Chapitre 313 : Back
Je repousse la couette et m'étire.
Dehors les oiseaux saluent le lever du dieu soleil.
J'avise le corps endormi, me penchant pour embrasser sa joue, caressant son épaule nue.
Sourire. Quelle agréable façon d'être tiré du sommeil... il y avait longtemps. Depuis Satoru, en fait.
Le petit ronronnement bienheureux qui me répond me renseigne sur son ressenti.
Il bascule lentement sur le dos. Sa main regagne ma joue, caressante.
Nous avons fait et refait l'amour une bonne partie de la nuit. Autant dire que je suis pleine de lui...
J'égare les doigts dans ses cheveux défaits.
"Je peux te faire une confidence ?..."
"Au réveil ?... Comme ça ?..."
"Le moment où tes sens sont les plus disponibles."
Sa main chemine sur mon épaule.
"Ne me fais pas davantage attendre."
"J'ai toujours regretté de ne pas vous avoir connu à l'époque du lycée, Satoru et toi... mais finalement, ce Suguru bridé, idées noires retenues, ne m'aurait pas vraiment séduite."
Il émet un petit rire. "Le lycéen avait encore du chemin à parcourir. C'est toi qui lui aurais enseigné des choses." se redressant sur un coude.
Je descends le doigt sur cette pomme qui arbore quelques traces de ma dentition. Il n'y a rien trouvé à redire, complètement livré à la jouissance masculine au moment où mes dents fichaient dans sa chair.
"Satoru et toi... quelle histoire." m'en pinçant la lèvre, régalée.
Il se laisse choir, glissant un avant-bras sur son front, m'observant avec le même sourire.
"Et toi ? Quelle est la tienne ?..."
Je glisse le pouce le long de ses lèvres, attentive à leur moindre mouvement. "J'ai bien le temps de te la raconter avant que tu ne me congédies..."
"T'adresses-tu toujours des termes aussi durs ?..." penchant légèrement la tête sur le côté, me trouvant bien intransigeante avec moi-même. "Tu es de classe S, Rachel. Comme Satoru. Comme moi. Nous sommes rares en ce bas-monde. Alors... la bienveillance est de mise."
J'attrape sa main pour en embrasser les doigts. "J'aime la pression que tu imposes à ce monde."
"Satoru n'aimerait pas entendre ça." riant lentement.
"Je lui tendrai ma joue."
"Il ne lèverait jamais la main sur toi. Tu es son tout, à présent que je suis perdu pour lui."
Nous nous octroyons une petite promenade dans le jardin avant de nous séparer.
"J'ai... détesté celui qu'il t'a fait devenir, tu sais." évoquant ce diable de Kenjaku.
Il sourit. "Ce n'était que temporaire.
"C'est comme s'il... avait craché sur tes principes."
Il glisse une main dans mes cheveux pour caresser la nuque, tendre. "Je suis surtout désolé qu'il se soit permis de te manquer de respect." soupirant à la façon dont il m'avait sauvagement prise.
"Ce n'est pas le genre de la maison ?" lui souriant à mon tour.
"Vraiment pas."
"Tu... ne dis rien ?" inquiète, une fois revenue à l'appartement.
Il plie le journal. "A quoi cela sert-il que je m'époumone ?"
"Tu vas... tolérer ?..."
"M'en laisses-tu le choix ?"
Son regard refuse de se poser sur moi.
Je m'installe à ses côtés. "Qui mieux que toi peut comprendre ce que représente Suguru ?"
Satoru renifle. "J'aurai aimé l'exclusivité."
"Mais tu pourrais tolérer que j'appartienne aux deux à la fois ?..."
"Je te l'ai dit : tu ne m'en laisses pas le choix." se levant pour se préparer, enfilant sa veste noire à zip, le montant jusqu'au col, sortant le bandeau sombre de sa poche. "Par ailleurs, j'ai à faire. Tu peux retourner au temple si cela te chante. Megumi sait se débrouiller."
La porte claque, me laissant sur le canapé.
Ah, nul doute que l'héritier Gojô possède un fort caractère.
Après avoir laissé un petit mot à Megumi, je rentre chez moi pour mettre un peu d'ordre dans mon appartement et y faire un brin de ménage.
On frappe à ma porte.
J'ouvre. Ô surprise !
Il me tend un bouquet de roses aux couleurs froides.
"Merci. Viens, entre." allant placer les fleurs dans un vase.
Il referme derrière lui, avançant un regard dans l'appartement.
"C'est... très exigu."
"C'est cocooning, tu veux dire ?" rieuse, depuis la cuisine. "Pas tout le monde a les moyens de s'offrir un temple."
Il s'installe, robe ramenée sur le devant, sur l'un des tabourets de bar.
"Tu le pourrais, si tu le voulais."
"J'aime bien ici. Et le ménage est fait en un tour de main." terminant de placer les fleurs.
"Tu l'as revu ce matin ?..." évoquant Satoru.
"Oui."
"Et ?"
"Bah, il n'a pas dit grand-chose. Il a été appelé en mission."
Je ne demande pas comment il s'y est pris pour me retrouver... mon énergie l'y a guidé.
Je nous sers à boire.
"Je me demande parfois... quel accueil m'aurait réservé l'étudiant pétri de doutes ?..."
Il rit. "Il se serait montré aimable et peut-être, une fois mis en confiance, t'aurait-il montré ses failles. Vous auriez eu des débats animés autour de la question du marathon de l'exorcisme."
"Le marathon, uh ?"
"Il n'y a pas d'autres mots pour qualifier cette course d'endurance dont on distingue de moins en moins la ligne d'arrivée à mesure qu'on avance."
"Tu as vraiment des formulations particulières lorsqu'il s'agit de l'exorcisme. J'aime." caressant sa main.
"Je peux utiliser ta fenêtre ?" sortant un paquet de cigarettes. "C'est un vice que j'ai conservé."
"Je t'en prie."
Le spectacle est de toute beauté que cet homme, en robe de moine bouddhiste, qui se tient à ma fenêtre et lâche des volutes de fumées parfaitement dessinées.
"J'ai... perçu les particules d'une aura particulièrement redoutable en rentrant chez toi."
"Satoru ?"
"Non."
J'en souris. "Tu veux sans doute parler de... celui à qui j'ai donné mon cœur et dont je porte la bague ?..."
"La bague aussi est... saturée de puissance." sans détour, y posant le regard.
"Mon cher Undertaker." béate.
"Tu fréquentes assurément des gens de pouvoir, pourtant en marge de la société, loin de tous ces puissants qui se proclament de haut grade ; le gratin des singes..." sur un petit sourire narquois et méprisant à la fois.
Je m'installe en face de lui, nos jambes se touchant, levant la main pour tirer lentement sur l'élastique sombre qui retient les mèches de devant sur l'arrière, libérant la magnifique chevelure couleur ébène dont j'observe le mouvement dégringoler mollement ses épaules, allant y égarer les doigts.
"J'aimerai beaucoup... te coiffer."
"D'ordinaire ce sont mes filles qui s'en occupent mais pourquoi pas." souriant. "Je peux te poser une question plutôt indiscrète ?"
"Oui, vas-y." accessible.
"Sur quels critères choisis-tu les hommes avec lesquels tu choisis d'entretenir une relation, qu'elle soit courte ou longue ?"
"Wow, direct !"
"Ah, j'avais prévenu !..." amusé.
"Déjà, il faut qu'ils me plaisent. Je n'ai jamais accepté d'aller plus loin avec des gars qui me laissent insensible."
"Good point." terminant sa cigarette avant de mâcher une gomme.
"Après tout dépend du feeling et de l'histoire... la nôtre a mis un peu de temps à démarrer, par exemple, alors qu'avec Satoru j'ai tout de suite su de quelle manière ça allait se conclure." sur un petit rire excité. "Tu es... bien plus sinueux que lui."
"Satoru a toujours été direct pour ça. Comme pour beaucoup d'autres choses."
"Tu l'aimes encore ?..."
"Oui. Mais comme déjà dit : nous deux c'est trop tard." sur un soupir contrit.
"A mon tour de te faire une confidence : j'ai déjà imaginé plusieurs fois ce que donnerait un plan à trois."
Il rit de bon cœur. "Tu es incroyable !..."
"Tu n'as jamais tenté ?"
"Non." souriant. "Je pense que j'ai besoin de me concentrer sur une personne à la fois." venant jouer avec les attaches de mon haut.
"Bon... c'est un petit péché mignon que je devrais garder dans un coin de ma tête, dans ce cas."
"J'avais..." petit rire avec un léger empourprement des joues. "... de telles idées à l'époque du lycée, avec Shoko."
Je cligne.
"Mais Satoru semblait préférer Mei-Mei. D'ailleurs, il ne l'appelle pas Mei-Mei mais..."
"... Mei-san. Je sais."
Je viens prendre place sur sa cuisse ouverte.
La nature l'a fait de cette beauté glacée nippone. Le sourcil est d'une finesse remarquable. Les traits sont également délicats.
Il rit doucement. "Ça... me gênerait presque."
"Quoi ? Que j'apprécie ce que je regarde ?" caressant son visage, égarant les doigts du côté de la grosse boucle qui trône sur son lobe.
Il attrape délicatement ma main entre les deux siennes et fait glisser mon index entre ses lèvres qui le dessinent parfaitement, le laissant lentement quitter l'antre moite et chaud, regard jeté dans le mien.
Je suis le jeu des yeux, à m'en faire loucher, volupté plaquée aux reins.
Il glisse ensuite son pouce sur mes lèvres, les prenant lentement l'instant qui suit.
Elle en met du temps, sa langue, pour rejoindre la mienne !... J'en grognerai presque de frustration !...
Il sourit devant ce qu'il ressent de mon empressement, paupières finissant par papillonner lorsque le désir le soulève.
"Tu es beau lorsque le désir prend le pas sur toi, Suguru."
Il sourit et glisse sa paume entière dans ma nuque, m'attirant à lui pour une échange à en faire perdre les sens.
La porte s'ouvre soudain, faisant froncer Suguru, sur ses gardes.
Je souris et prends sa main. "Voilà... mon fils." souriante, posant le front contre le sien.
"M'man ?"
"Ici, mon chéri." souriante.
Il pose son sac et sa veste et entre dans la cuisine ouverte. "Oh..." ayant conscience qu'il vient d'interrompre quelque chose. "Je... peux repartir..." délicat.
"Non, viens que je te présente." quittant la cuisse de Suguru pour me placer derrière lui et le faire avancer. "Eliott, voici Suguru Geto. Suguru, Eliott."
Suguru se lève. "Eh bien... je note que tu es entourée de personnes de qualité."
Eliott scanne littéralement Suguru, détectant chaque débris maudit, regard s'arrêtant sur son estomac, notant immédiatement l'anomalie.
"OK..." captivé.
"Telle mère, tel fils." sourit Suguru.
Eliott me fait passer à côté de lui, bras autour de mes épaules, embrassant ma tempe. "Maman, tu as l'art de les choisir." tendre.
"Suguru a deux filles aussi. Des jumelles." dis-je.
"Oh ?"
"La prunelle de mes yeux." sourit le maître des fléaux.
Suguru vient de quitter l'appartement.
"Le ying et le yang." sourit Eliott. "L'un blanc, l'autre noir." évoquant Satoru et Suguru. "L'un capable d'utiliser son énergie à des fins destructrices, l'autre qui utilise la puissance même de leurs ennemis. Grandiose, je dis !... Maman, je t'aime !..." régalé, installé dans le canapé, jambes sur la table basse.
J'en souris, passant la main dans ses cheveux. "Tu n'aurais pas besoin d'une coupe, toi ?"
"Tu veux t'en charger ?"
"Ma foi..." allant préparer ce qu'il faut.
Il a les cheveux faciles, très souples.
Petite coupe des pointes, voilà qui va leur redonner du peps.
J'ouvre la porte, aussitôt accueillie par le chat qui vient se frotter à mes jambes en miaulant.
"Tu en fais, du tapage !..." m'annonce une voix taquine depuis le canapé du séjour.
J'entre, déposant quelques courses, avant de me tourner vers lui, allongé tout son long sur le canapé, jambes dépassant de l'accoudoir.
"Tu récupères ?"
"Ouais. Nuit blanche... à trousser un fléau plutôt agile. Huit pattes, ça propulse."
L'exorcisme... quel drôle de job, en effet.
"Je te fais un thé ? Café ?"
"Café, je veux bien, merci." ravi que je sois aux petits soins.
"Megumi est en cours ?"
"J'crois bien. S'il n'est pas dans sa chambre, c'est qu'il est en cours ou à traîner dehors avec la bande." amusé par les manières casanières de son fils adoptif.
Je prépare la cafetière à piston - nous l'aimons tous les deux serré et sucré.
Il vient de s'asseoir, tentant d'émerger. Sa tête cogne un peu mais le café va s'occuper de dissiper tout ce brouillard.
"Tu as le grand bonjour d'Eliott."
"Ah, il est au Japon ?"
"Oui. Il se cherche un appartement là. En attendant, il loge chez moi."
Nous dégustons le café, sur le canapé, lui assis, moi également, mes jambes, dont il caresse les chevilles, ramenées sur ses cuisses. Le petit short court que je porte lui plaît furieusement.
"Je vais prendre une douche, pas eu le temps en rentrant ce matin. C'est..." se reniflant. "... pas fameux là-dessous." soulevant son t-shirt sombre.
"J'ai ramené de quoi faire le repas. A moins que tu préfères sortir ?"
"Plutôt cet après-midi, dans un parc."
"OK." me calant sur lui.
"Comment se porte Suguru ?"
"Bien, aux dernières nouvelles. Il m'a dit... qu'il t'aimait encore."
Il sourit. "Mais que c'était trop tard, c'est ça ?"
"Tout à fait."
Son sourire se fait soudain plus triste. "C'est malheureusement la stricte vérité."
Nous terminons nos boissons chaudes et il repousse lentement mes jambes pour se redresser et s'étirer. Vache ! Cette stature !... Ses mains touchent aisément le plafond !...
"Bon, je file, j'serai pas long."
Nous déjeunons dans une ambiance détendue, riant de nos blagues, parlant beaucoup du métier et de ses exigences, des élèves de Satoru, de Suguru à mots couverts.
Puis nous prenons le dessert logés dans le canapé, à nous couvrir d'attentions et de mots doux.
"J'ai de la chance, tu sais..."
"Hmm ?" doux, parsemant mon cou de baisers.
"Que l'héritier Gojô apprécie autant l'amour..." glissant les doigts entre les mèches blond polaire. "A quel âge as-tu découvert... aimer autant ça ?..."
"Comme tous les mecs, en fait... tu commences à jouer avec ton sexe, tu notes que c'est bon et que t'en veux plus." soufflé. "Je devais avoir treize - quatorze ans, quelque chose comme ça."
"Et ensuite, Suguru ?..."
Petit sourire affirmatif.
"Ton... premier ?..."
"C'était réciproque. Nous nous sommes découverts en même temps."
"Ça devait être beau..."
"Toujours à fantasmer là-dessus ?..." amusé.
"Bah, hé !..."
"Bon. On sort ? Il y aura des averses en fin d'après-midi."
"OK." me levant.
Satoru est, à l'intérieur comme à l'extérieur, extrêmement collant comme petit ami. Il se fiche royalement que cela ne soit pas bien vu dans cette société aseptisée qui prise la retenue.
Je ne dirai pas qu'il irait jusqu'à me coller la main aux fesses mais il est clair qu'il ne peut s'empêcher de m'enlacer, ce qui est parfois très mal perçu. Au Japon, la distance demeure de mise, même au sein de la fourmilière tokyoïte ! Se serrer la main est, en soi, mal perçu. La bise est inconnue aux Nippons.
Au milieu de toute cette vague humaine qui se frôle sans se regarder, il y a un grand blond, planqué derrière des verres opaques, qui choisit de câliner sa petite amie au beau milieu d'un parc ou en attendant le vert du passage piéton !...
Les remarques fusent mais Satoru fait la sourde oreille ou appuie un peu plus ses attentions histoire de provoquer.
Mon Gojô est proprement infernal lorsqu'il s'y met mais cela m'amuse beaucoup !...
Par ailleurs, le prenant souvent pour un étranger, les remarques formulées en japonais sont beaucoup plus véhémentes, ce à quoi il lui arrive de répondre dans un japonais courant - voir la mine défaite de son interlocuteur est un régal ! - ou de tirer carrément la langue avant de me gratifier d'un roulage de pelle monumental !...
Megumi est surpris de me voir. "Salut."
"Bonsoir, Megumi."
La table dressée lui va et il s'y installe sans tarder tandis que je sers.
"Ça a été, ta journée, Megumi ?" questionne Satoru.
"Ouais. Routine." commençant à manger tout en checkant son portable.
Il n'en formulera pas davantage.
Il quittera pour faire ses devoirs, casque audio sur les oreilles, nous laissant notre intimité.
"Il est vraiment agréable à vivre." dis-je.
"Oh, tu veux dire qu'il est d'humeur toujours égale ?" taquin.
"Oui. Et pas difficile question nourriture."
"Et peu demandeur en argent de poche." riant.
Je viens cueillir le lobe de son oreille. "On va dans la chambre ?..."
Il sourit.
Nous faisons un petit saut par la salle de bains puis nous nous retrouvons dans la chambre où les caresses et les baisers dégénèrent vers quelque chose d'agréablement mené.
"Alors ? Tu t'es décidé à lui demander ?"
Petit sourire de Satoru. "Finalement, je pense passer mon tour."
"Bah, comme tu veux. Tu ne sauras jamais ce qu'elle en pense."
"Je pense surtout la connaître suffisamment à présent pour savoir que je signerai l'arrêt de mort de notre relation et ça... je n'y tiens pas particulièrement."
"Vous êtes vraiment bizarres, vous, les adultes."
"On a chacun nos histoires, Megumi. Nos histoires et nos sujets sensibles."
"Moi, ce que je vois, c'est que depuis que tu es avec elle, tu ne cherches plus ailleurs."
"C'est vrai que nous sommes bien ensemble. Mais le long terme, je n'y crois pas."
Le téléphone s'agite, Satoru décroche. "Ouais ?" Il cligne une fois, deux fois. "Bordel, Nanami, ne bouge pas, j'arrive !"
Nanami Kento était donc revenu des morts... grâce à la maîtrise d'un sort d'inversion. Au moment où Mahito a littéralement dissipé son corps déjà carbonisé pour moitié, l'exorciste est parvenu à placer son âme dans un fléau.
Chapeau pour la prouesse !
Satoru est ravi de retrouver son grand blond un peu fruste. Les blagues assez lourdes lui reviennent naturellement, au grand dame de Nanami qui les apprécie très peu.
"Et alors, ça fait quoi de se retrouver dans un fléau ?"
"C'est déplaisant. Je ne souhaite pas en parler."
"Nanamiiiii !..." se mettant en mode tactile.
"Merci de cesser immédiatement." gronde le blond au blanc qui n'en a strictement rien à foutre.
"Alleeeeez... dis m'en plus !..." le taquinant du coude.
"Cesse." sec.
Nanami n'allait sans doute jamais révélé que le fléau en question n'était autre que Mahito lui-même. Les deux ont un lien extrêmement fort. Et ce fait est extrêmement humiliant pour Nanami.
Mais cela veut également dire... que ce détestable fléau est de retour ! Et sous sa plus séduisante forme !...
