Chapitre 314 : Paved with good intentions

Il est de retour ! Et il ne manque pas de se présenter à moi.

"Senshi !" d'une voix chantante autant qu'enfantine - voix qu'il ne possède évidemment pas dans sa véritable forme.

Je ne peux empêcher un sourire de se former sur mes lèvres. "Tiens, tiens."

"Aucune attention hostile à mon égard. Bien au contraire." se présentant à moi, bras légèrement écartés. "Ravi de te revoir, Senshi. Tu as progressé."

"Et toi, Mahito ? Quel effet t'a fait d'abriter l'âme de Kento ?"

"Ce fut une expérience très déplaisante mais enrichissante. Et elle m'a permis de regagner ce corps... qui est loin de te laisser insensible." se présentant sous toutes ses sutures. "Je suis, à présent, lié à Kento. Je présume que cela va bien ennuyer le plus fort d'entre eux."

"J'aimerai te dire que tu es répugnant... mais j'en suis incapable." souriant presque.

"J'aime, Senshi, ce pont qui existe entre nos deux âmes."

Je ne peux même pas lui donner tort.

"Ah, Mahito..." lui faisant face, mains se levant pour caresser ses bras nus, ourlés.

Il en sourit. "Tes caresses me donnent le frisson, Senshi." sur un petit gloussement. "Rien n'a changé." dirigeant ma main vers son sexe qui se dessine. "Il me tarde de lire l'histoire de ces derniers mois." s'adressant directement à mon âme.

Il subsiste une méchante marque de morsure au niveau de sa lèvre inférieure. Elle fissure et s'ouvre dès qu'il étend un sourire. Il trouve cela fortement amusant, langue venant cueillir le sang.


Je petit-déjeune et il s'installe en face de moi. "C'était... encore meilleur que dans mon souvenir. Merci, Senshi." évoquant la façon effrénée dont nous avons fait l'amour à plusieurs reprises.

"J'ignore si tu as quelque chose à craindre de Suguru..."

"Généralement, les maîtres des fléaux sont prévenants avec la faune qu'ils abritent." allant tremper un doigt dans la confiture.

"Par contre, Satoru va l'avoir mauvaise."

Il hausse les épaules. "Ha."

Comment un être aussi hideux peut-ils revêtir des traits, certes rafistolés, aussi angéliques ?... Mahito est tout le contraire de ce qu'il affiche.

"Tu me regardes, Senshi." loin de s'en plaindre. "Personne d'autre, ici bas, ne me regarde comme tu le fais."

"J'ai un faible pour les mauvais garçons." allant caresser son visage.

Il n'y pousse aucun poil. Il est totalement imberbe de corps hormis les cheveux et les sourcils. "Je peux te poser une question ?"

Il hoche la tête, ne me quittant pas du regard.

"Où t'es-tu procuré ce corps ?"

"Ah." souriant. "Je l'ai fabriqué de toutes pièces, Senshi, bien sûr. Je me suis inspiré de ces fameux escort boys qui font fureur sur l'archipel." sur un petit rire. "Évidemment, j'y ai rajouté ma sauce et honnêtement le résultat me permet de me fondre dans la masse. Peu me détectent comme fléau, même s'ils ont le don de me voir."

Son sourire se fait soudain plus fauve. "Il y a une chose que je suis revenu accomplir et j'y tiens particulièrement : ton mec, je vais lui crever les yeux. Tu sais, ces fameux yeux qui lui permettent tant ?... Eh bien, je suis revenu lui les prendre. Fini, le pouvoir du sixième œil !..." commençant à se marrer, cruel. "Fini le plein potentiel de la Limitless !..." ouvrant les bras, visage tourné vers le ciel. "Ton mec ne sera plus rien !..."

"Bon courage, mon cher Mahito." le laissant dans son délire. "Pour y parvenir, encore faudrait-il que tu sois capable de le toucher."

"Je trouverai, Senshi. Tu peux me faire confiance."


Je soupire. Le sixième œil ne va pas me louper... il va détecter les résidus d'énergie maudite sur moi et surtout le renseigner sur le propriétaire de ces fameuses particules !...

Autant dire que la crise risque d'être sévère.

Je choisis finalement de me "terrer". Et cela tombe plutôt bien parce qu'il est en mission à l'autre bout de l'archipel !...

Il m'adresse quelques SMS souriants auxquels je réponds pour donner le change.

Même si je laisse passer du temps, il détectera la chose.

Le sixième œil est redoutable. Il ne laisse rien passer.


"Il faut que je te parle." le harponne la voix lourde de Nanami.

"Nanamiiii !..." lui sautant presque dessus tel un chiot en fête.

"Pourrais-tu être sérieux quelques minutes ?"

Moue de Satoru. "Je reviens d'une mission longue de plusieurs jours... j'ai pas envie d'être sérieux. Je veux m'amuser."

Nanami soupire. Comment un tel gamin peut-il être l'exorciste le plus puissant de tous les temps ?...

"Tu as intérêt à m'annoncer quelque chose d'agréable." ronchonnant.

"Ce n'est pas mon intention."

Le visage de Satoru se défait davantage, y chassant la bonne humeur pour afficher sa lassitude. "Vas-y, je t'écoute."

"Tu sais que j'ai placé mon âme dans un fléau, n'est-ce pas ? Ce fléau ne nous est pas inconnu. Il s'agit du fléau dénommé Mahito."

Satoru gonfle les joues. "Comme si je ne le savais pas... tu grouillais de résidus de son énergie lorsqu'on t'a retrouvé."

Nanami cligne. "Tu... me fais..."

"... marcher ? Nan. Pas vraiment. J'aimerai bien, note, ce serait plus fun..."

"Tu sais... qu'il a repris son apparence trompeuse, dans ce cas ?"

"Ouais. Et je sais aussi que les emmerdes vont recommencer. Si c'est tout ce que tu avais à me dire, je vais me pieuter là. Je suis rincé." prenant le chemin de son appartement, épaules basses.


Le SMS est rageur : "Si je débarque dans ton appartement et que je l'y trouve, je t'assure que je le dégomme direct."

Par dégommer, entendez exorciser. Et lorsque Satoru y procède, ce n'est pas à moitié.

Lorsqu'il a mis fin à l'existence de Hanami, faisant jadis partie de la troupe de Mahito, la Terre en a tremblé et il n'est rien subsisté du fléau. Cela a même généré un énorme trou dans le mur de la station de métro où le combat a eu lieu, encore visible aujourd'hui.

Je choisis de ne pas répondre. Évidemment, comme tout bon égocentrique qui se respecte, mon absence de réponse ne lui convient pas.

Lorsque je sors de la douche, il apparaît en pleine salle de bains.

"Tu tombes bien, tu peux me passer mon drap de bain ?..."

Il avise le tissu éponge, s'en saisit et me le balance. "Il est où ?!"

"Je n'en sais rien, Satoru. Je ne le suis pas à la trace."

"Ha, c'est amusant que tu dises ça !..." fourrant les mains dans les poches de son haut de sa tenue de travail.

Je me sèche sans manifester la moindre hâte - il m'a déjà vu nue plus d'une fois !...

Le port du bandeau opaque ne l'empêche évidemment pas de posséder la vue la plus aiguisée qui soit ; chaque partie de mon corps lui est fidèlement restituée.

"Tu devrais te poser devant une boisson chaude. Je te sens extrêmement... tendu." posant la jambe sur le rebord de la baignoire, poursuivant, l'avisant en contreplongée, sourire entendu aux lèvres.

Les idées commencent à s'échauffer dans sa tête, se faisant plus voluptueuses les unes que les autres. Si la situation était différente, il viendrait me prendre par derrière et nous en tirerions un énorme plaisir... si seulement... la situation était... différente. Il secoue la tête pour chasser les pensées audacieuses qui s'insinuent dans son esprit, commandant au corps de se préparer à l'amour. Ces seins que ses paumes apprécieraient envelopper, cajoler. Sa lèvre supérieur vient de picoter dangereusement sous la décharge d'hormones que la vue camouflée lui inspire.

"Je ne suis pas venu ici pour que tu me dispenses une boisson chaude."

La voix est rendue rauque par le désir montant.

J'admire sa bataille contre lui-même.

"A mon avis, ce n'est pas d'un chocolat dont tu as besoin, Satoru."

Son poing crispe dans sa poche. "Exact. Je veux retrouver cette saloperie de fléau et l'exorciser une bonne fois pour toutes."

J'attrape une pince pour monter mes cheveux encore humides. "Tu pourrais me pass..."

"Je ne suis pas ton valet de salle de bains."

"OK." m'approchant de la pile de vêtements, enfilant mon tanga.

Il n'en loupe décidément rien. Pas une miette. Et son sexe monte encore. Les sensations se font plus aiguës encore. Il lui semble qu'un courant électrique passe sous sa peau.

Bon sang... qu'est-ce qu'il peut me trouver belle... mais... minute !... Il y a ce fléau qui...

Sa vision est telle qu'il distingue clairement mon grain de peau. Et les doigts lui brûlent tant l'envie de me caresser est forte.

J'agrafe le haut assorti - la façon dont la corbeille fait pigeonner mes seins est...

Ses doigts en tremblent d'envie.

Sa gorge en devient sèche.

La montée de son sexe est hors de contrôle.

Je m'empare du jeans pour l'enfiler et il l'attrape par la ceinture.

Vaincu.

Les lèvres qui viennent capturer les miennes sont à la fois dures et exigeantes. La langue terriblement agile et attentionnée. Il n'en peut plus d'envie de moi.

Je le défais à la hâte et il m'y aide, me basculant sur le top de la machine à laver, se faisant saillir - mmm !... Gourmaaaaand, ce sexe plein !...

Sa bouche a envie de se poser partout. Vraiment partout !... Et la langue sillonne, pleine.

Ses paumes s'accrochent à mes fesses pour m'approcher de lui et je noue les jambes à l'arrière de ses cuisses.

Nos bouches nous arrachent des confessions geintes, la volupté nous pillant toute retenue.

Mes mains filent sous le t-shirt col V sombre. Il est brûlant.

Son sexe suinte sur mon ventre tant l'excitation est au zénith.

Sa respiration n'est plus qu'un souvenir tant le souffle vacille et est emballé. Il geint lourdement tout en mordillant mon oreille, y laissant des marques.

Je ne suis plus qu'appels perdus, m'emparant de lui pour le diriger dans la moiteur qui me tapisse généreusement.

Ses paumes reviennent à mes fesses pour m'actionner contre lui et obtenir une réponse immédiate.

Je m'accroche à son t-shirt, humant ses geignements.

Son menton se lève et il se déverse avec force, tremblant sur ses appuis, mordillant mon cou entre deux élans vocaux.

"Etait-ce... si difficile ?..."

Il sourit. "Tais-toi..."


"Je pensais..."

"Quoi ?"

"... les glissements de terrain ?..."

"Très souvent, oui. La résultante d'un combat d'un exorciste contre un fléau. On essaye généralement d'éviter les collatéraux... mais ce n'est pas une garantie."

"Vous faites fonctionner le service des voiries." riant.

"On a une utilité publique !..." se marrant.

C'est agréable d'être contre lui, nus, dans le lit, jambes entremêlées.

Ma main parcourt son côté ; côtes, hanche, cuisse.

Je me redresse sur un coude, observant le jeu des orbes azur. Je n'ai jamais vu quelque chose d'aussi beau et intimidant. Le sixième oeil dans tout son paradoxe ; puissant et handicapant à la fois.

"Qu'est-ce que tu disais aux femmes qui questionnaient ta manière de cacher tes yeux ?"

"Qu'ils étaient sensibles à la lumière."

"Et ça prenait ?"

"Bah oui."

"L'amour dans la pénombre alors ?..."

"Généralement." me récupérant contre lui, sur le flanc, paume large passée sur mes fesses, sexe enfoui entre nous.

Sa bouche vient me signifier qu'il en veut encore.

Ses hanches se meuvent. Sa main rejoint l'autre, écartant lentement les lobes de chair tandis qu'il se rigidifie.

"Et tu... prétextais... être un garçon sensible et timide pour justifier... la pénombre ?..."

"Aucune ne s'en est plainte, figure-toi..." bouche cherchant la mienne, se pressant contre moi, sexe bien éveillé à présent.

J'anticipe déjà ce moment où il occupera la place dominante, voûté du fait de sa grande taille, ce qui vaut ce mouvement régulier contre mon pubis...


Une vague de froid traverse actuellement le Japon.

"Bonjour."

La voix est douce. Du velours.

Inutile que je me retourne. Je sais à qui elle appartient. Sa carte de visite ne trompe pas.

"Hey." souriante, sans me retourner.

Il pose sa main gantée sur mon épaule, approchant la bouche près de mon oreille. "Si tu venais te réchauffer autour d'un thé ?..."

"Je suis étonnée de te trouver dans un endroit grouillant d'autant de singes." sans me départir de mon sourire.

"Un maître des fléaux n'a-t-il point le droit de se promener dans un zoo ?..."

Je pose ma tête contre son épaule, mains dans les poches, ne le regardant toujours pas.

"Je te suis."

A ma grande surprise, il a troqué la robe de moine bouddhiste pour la tenue portée par les exorcistes. Il kiffe les pantalons amples - même si un slim sur lui serait de toute beauté !


Au temple, tout est calme et il tombe dehors de la pluie mêlée de neige.

Suguru ouvre la porte de la chambre d'étude de ses filles. "Regardez un peu qui je ramène, les filles." enjoué, me tenant par la main.

"Tiens, salut !..." m'adresse Nanako.

"Nous avons bientôt terminé nos devoirs."

"Parfait. Vous pouvez disposer de votre après-midi comme bon vous semble."

"Super !" levant le pouce.

Il referme lentement la porte.

Puis nous nous retrouvons devant le thé promis, agrémenté de toutes sortes de pâtisseries et de fruits confits.

"Tu n'as jamais tenté de slim ?..."

Il cligne, finissant par rire - le rendu grave de l'élan vocal est enveloppant à souhait. "Tu es vraiment rafraîchissante, Rachel !..."

Je hausse les épaules. "Compte sur moi pour t'en offrir un. J'ai l'œil, tu peux me faire confiance."

"Je m'en remets entièrement à toi." souriant, piochant quelques fruits.

"Pas de fléau au menu ?..." surprise.

"Je dois réfréné ma gourmandise."

"Qui a encore décrété une telle sottise ?"

Je m'approche de lui. Ses yeux... certes étroits. Mais la pupille est d'une ravissante couleur noisette.

"Suguru ! Où est-il ? SUGURU ?!"

Le concerné fronce. Des cris en sa demeure ? Voilà qui est proprement intolérable !...

"Monsieur Kanemori !... Je vous ai déjà dit de ne pas vous comporter ainsi !..." le trousse une voix féminine. "Vous vous trouvez dans un temple !..."

L'interpelé finit par ouvrir grand la porte de la pièce où nous nous trouvons.

"Ah ! Te voilà !" se précipitant à l'intérieur. "Exorcise les esprits qui me tourmentent, Suguru ! Je te paye suffisamment pour ça, misérable !"

"Monsieur Kanemori, vous n'avez plus effectué le moindre versement depuis plus de six mois."

"Je vois." déclare Suguru, se levant. "Tu ne sers donc plus à rien." claquant des doigts, autorisant les fléaux à aspirer le corps rondouillard de l'homme.

Un coup de pied projette l'homme dehors et il termine sa vie dans une mare de sang.

"Dégoûtant. Je peine à croire que nous faisons partie de la même espèce." amène la chargée de comm de Suguru - exorciste elle aussi.

"C'est ce que je me tue à répéter : les non-exorcistes sont des primates. Bien. Je ne souhaite plus être dérangé, cette fois. Sous aucun prétexte." refermant la porte.

On dit Satoru autoritaire mais Suguru c'est aussi quelque chose !...

Mon corps s'agite et il le détecte à mon regard.

Ses baisers contiennent à la fois le fiel et l'exotisme, sur fond de chocolat amer aux agrumes.

La kotatsu nous sert de lit et mon corps se retrouve étalé sur le plateau tandis qu'il me savoure des lèvres et de la langue.

Suguru n'a pas froid aux yeux, loin de là !... C'est un amant imaginatif et entreprenant.

Je kiffe le voir basculer sur moi, cheveux sombres défaits lui tombant devant le visage.

Son corps est à se damner !... J'aime le sentir défiler et s'offrir à mes caresses.

J'empoigne souvent son sexe à deux mains, appréciant la force qui émerge de cet organe dressé. Mes caresses sont dures mais il le supporte, liant une main aux deux miennes, y imprimant un rythme vif avant de relâcher, bouche ouverte sur des appréciations vocales d'une profondeur rauque.

Bien plus que Satoru, Suguru apprécie le jeu des montagnes russes ; monter dans les sensations pour redescendre. Monter toujours plus haut - à en faire suinter de bonheur et d'impatience son sexe.

Nous nous poussons toujours plus loin et je glisse en bas pour l'attraper à pleine bouche. Ma langue lui fait connaître toute sa dextérité.

Hissé sur ses bras tendus, cou déployé, il happe l'air, s'empêchant de déverser dans ma bouche au prix d'un énorme effort - son corps abdiquera avant sa volonté.

Je glisse des doigts aventureux du côté des testicules joliment remontées, revenant à hauteur.

Il empoigne mes hanches pour s'engouffrer, suffoquant avant de jouir puissamment.


"Tu es prête ?"

"Tu... ne me dis pas où tu m'emmènes ?..." tentant une nouvelle fois de lui faire cracher le morceau.

"Nope. Tu verras." souriant.

"OK. Tenue de travail = lieu grouillant de fléaux ?"

"Tu verras, je te dis !..." riant, m'invitant à le précéder.

"On va où ?..." insistant.

"Avance !..." plaçant une main dans mon dos.

"Mais... Sat'..."

"Tout droit."

"L'entrée est... interdite..."

Il rit. "Il n'y a pas de gardien, j'ai vérifié." m'attrapant pour me téléporter derrière la grille de sécurité.

Nous sommes sur le chantier de construction de la Tokyo Skytree.

Satoru avise la tête d'une grue, me la désignant de l'index.

Téléportation.

Il me tient fermement contre lui et m'indique l'endroit d'où viennent de partir des feux d'artifice. Le spectacle est grandiose. Lui-même l'apprécie les yeux nus.


"Comment as-tu eu l'idée ?" alors que nous prenons le souper sur le pouce dans un commerce de rue.

"J'ai vu l'endroit en passant. Je me suis dit que ce serait un chouette spot." souriant, entre deux bouchées, choisissant les mets du bout de ses baguettes.

"Bien vu." cherchant le baiser.

"J'ai bien fait d'insister. Oh et déso, il n'y avait pas de fléaux au menu. Ça..." indiquant sa tenue. "... ça faisait partie du leurre."

"Coquin !..." rieuse, appréciant ses initiatives.