Chapitre 315 : Joy and sorrow

Satoru est doué pour supprimer toute trace de ses déplacements. Impossible de le suivre lorsqu'il se déplace en mode téléportation.

C'est le moyen de transport qu'il utilise pour voir sa mère, cachée dans une retraite dans les montagnes japonaises.

Satoru n'apparaît jamais en pleine pièce. Il se matérialise dehors puis entre.

Il la trouve généralement en plein ouvrage - elle est extrêmement habile en travaux manuels.

C'est toujours une immense joie pour elle de revoir son fils - en vie.

Le monde impitoyable des exorcistes, elle lui a déjà sacrifié son époux.

Elle est blonde polaire comme lui.

L'étreinte est tendre.

Satoru en a besoin régulièrement pour recharger ses batteries mises à mal par la succession des combats qu'il livre.

"J'ai... rencontré quelqu'un..."

Elle sourit.

"... qui est du métier. Nous sommes installés ensemble à Tokyo."

"J'en suis heureuse pour vous, Satoru." caressant la joue pale. "Cela me fait du bien de ne pas te savoir seul là-bas."

"Ce n'est... pas simple tous les jours. Nous improvisons.Souvent."

"Nous avons aussi eu des débuts difficiles avec ton père." sur un sourire nostalgique, leur servant un thé délicatement parfumé aux fleurs.

Satoru pose ses paumes autour de la tasse, se réchauffant les mains.

"Le métier n'est pas facile. Il use, à force. Tu es encore jeune et tu as tant à découvrir... Tu n'étais pas non plus certain de succéder avec le fils Zenin... mais tu t'en es sorti. J'ai foi en toi, Satoru."


"Je me demandais..." caressant son avant-bras refermé sur mon ventre.

"Quoi ?..."

"... si tu ne regrettais pas parfois ces corps d'un soir." guettant sa réaction.

Il lève les yeux sur moi. "Absolument pas." m'offrant un sourire. "C'est te savoir dans les bras d'un autre qui me... tue."

Je lève la main pour caresser les mèches blondes. "On parle bien de Suguru, là ?..."

"Notre passif est lourd. Je ne t'apprends rien." glissant un poing sous son menton.

Je glisse un index le long de ses lèvres. "Tu as eu de la chance, Gojô, d'être aussi aimé de ta mère."

"Toi, c'est ton père qui a fait le job. Et il ne s'en est pas trop mal sorti, je trouve."


Eliott agite les clés de l'appartement sous mon nez, sur un rire communicatif.

"C'est celui que tu voulais ?"

"Oui." m'étreignant, heureux.

Nous prenons quelques jours pour l'aménager. Il est traversant et en hauteur, très lumineux. Il correspond bien à Eliott. Lune vient nous prêter main forte.

Ça me fait du bien de savoir mon fils dans le secteur.

Nous formons un bon petit groupe lorsque Satoru et Megumi se joignent à nous. Parfois Yûji nous gâte de sa bonne humeur. Eliott kiffe ses virées shopping avec Nobara.


"C'est quoi, l'histoire de Nanami ?" questionnant Satoru.

"Ah, Nanami... l'ex-salaryman tourné exorciste..." rêveur. "Note qu'on a fait nos classes ensemble !..." ravi de le rappeler.

"Et il était déjà aussi... sinistre ?..."

Éclat de rire en face. "Pire, t'as pas idée !..."

"Il a donc quitté la voie ?"

"Ouais. J'présume qu'il a essayé de faire son trou dans la finance. Mais que ça a fini par lui sortir par les yeux." amusé.

"Retour aux premières amours ?"

"Oui. Heureusement pour nous. Je t'assure quand il m'a appelé pour me confirmer qu'il souhaitait s'y remettre, je me suis ouvertement payé sa tête !..." se marrant encore.

"Infernal."

"Je sais, je sais !..." amusé par ses propres manières.


Je quitte mes chaussures devant le temple, me faisant escorter jusqu'à la pièce du fond dans laquelle il préside l'assemblée de fidèles prosternés devant lui.

Au mur s'affiche le crédo : "Tuer, punir, aimer."

"Maître Geto sait trouver les mots justes pour les motiver." m'assure sa chargée de comm.

Son système digestif renferme la plus impressionnante collection de fléaux, disponible et en veille.

Le geste me fascine toujours autant. La chute de Suguru...

Sa vision du monde n'est pas aussi biaisée que cela. Elle demeure simplement un point de vue peu partagé. Elle est juste dans sa mesure car il vient lui-même du monde restreint des exorcistes.

La séance est levée et il se dirige vers moi, souriant. "Ta présence honore mon temple."

"Je veux te voir te mettre à table."

"A ta guise." claquant des doigts.

On lui amène une mère et sa fille. Cette dernière est assaillie par un fléau monstrueux aux multiples yeux, littéralement enroulé autour du corps de la jeune femme.

"Bien, Mme Sato..." commence Suguru.

"Pardon mais mon nom est Saito..."

"Non, non. C'est Sato. Et si je le dis c'est que c'est vrai. Cela sonne mieux."

"..."

"Parlez-moi de votre fille."

"Maman... tu vois bien qu'il s'agit d'un escroc..." glisse la fille à l'oreille de la mère.

"Voyons, ma chérie... et tes problèmes de sommeil ?..."

"Je vois." annonce Suguru. "Vous avez constamment un poids sur les épaules, l'impression de suffoquer et ne plus savoir de quelle manière respirer et vous vous faites souvent agresser dans vos rêves."

"Comm... comment savez-vous... ?"

"Ne bougez pas." levant la main pour attirer le fléau dans sa paume.

"Je... je... vais mieux tout à coup." alors que le fléau quitte son être, victime de l'exorciste de ces lieux.

Elle retrouve le sourire.

Les remerciements vont alors bon train.

"Je vous en prie." répond Suguru. "J'y ai trouvé mon compte aussi."

"Tu vois, je te l'avais dit : il est divin !" s'extasie la mère.

"Divin... oui, c'est le mot. "C'est sûr qu'à vos yeux, pauvres primates incapables de manier l'énergie maudite, on passe pour des dieux." retrouvant tout son mordant à l'égard des humains lambda.

"Attention, Maître Geto, votre véritable caractère transparaît." l'avertit sa chargée de comm.

La tête de Suguru, à ce rappel à l'ordre, est hilarante !...


Il nappe le fléau exorcisé de chocolat noir chaud. "On pourrait très certainement m'accuser de gourmandise." ironise-t-il.

Il me présente l'assiette. "Vraiment pas ?..."

"Non merci, sans façon." refusant poliment.

Il attrape délicatement le fléau pour le placer entier dans sa bouche habituée à l'exercice.

Il rejoindra, via l'œsophage, sa collection qui croît chaque jour, se léchant copieusement les doigts après l'ingestion.

Il est le seul exorciste au monde à tolérer aussi bien les fléaux dans son estomac et le seul à se les approprier ainsi.

Je soupire, rêveuse. "J'apprécie ta chute, Suguru."

"Ma chute ?..." petit rire. "Je ne vois pas les choses de cette façon."

"Ta chute du monde bien réglé des exorcistes."

"Oh !..." déjà moins braqué. "La meilleure décision de ma vie."

"Comment as-tu basculé ?"

"Il y a eu... comme souvent, une succession d'événements. Satoru qui devient plus fort et choisit d'agir seul, la mort de certains camarades, une discussion animée avec une autre classe S, le sort réservé à mes deux protégées... tout ceci a fait que j'en arrive là. Je n'ai pas regretté un seul instant ma prise de décision finale. Pas un seul instant." souriant, posant un coude sur la table, main soutenant son menton, autre main allant caresser ma joue. "J'y ai fait de belles rencontres qui ne se seraient jamais présentées à moi si j'étais resté dans mon coin, en proie au doute."

"Je peux te poser une question indiscrète... voire déplacée ?..." m'en régalant par avance.

"Oui. Nous sommes suffisamment proches pour que tu puisses te le permettre."

"J'aimerai savoir..." plongeant mon regard dans le sien pour ne rien manquer de son expression à venir. "... ce qui se passe là-dedans lorsque tu jouis." désignant son ventre.

Petit rire sans ciller. "OK. Laisse-moi poser les bases : les fléaux exorcisés sont inertes. Mon énergie les maintient en état larvaire, en quelque sorte. Ils demeurent disponibles dès que mon pouvoir les sollicite. Ils font partie de mon corps mais en aucun cas n'interfèrent dans mes émotions. Nous pouvons donc dire que nous sommes indépendants les uns des autres ; je me contente de les porter."

"Pourtant... le fléau avec lequel nous avons joué à nos débuts ne semblait pas spécialement apprécier le traitement." me rappelant distinctement de nos jeux de langues sur le fléau en question.

"En effet. Sans doute parce qu'il venait d'être fraîchement exorcisé."

"Satoru me frapperait sans doute sur les doigts mais... je trouve ça très sexuel."

"Je vois. J'ai ma petite idée là-dessus."

Je souris, m'appuyant sur la table de la même façon que lui. "Dis-moi tout..." allant jouer avec quelques mèches de ses cheveux sombres.

"Sans doute l'acte de prendre en bouche et d'avaler. Acte consenti par un homme, de surcroît."

"Il est vrai que c'est un acte très... controversé. Et qui possède clairement le goût du soufre." pouce allant flatter ses lèvres.

Ses pupilles dilatent, signe que son désir monte en flèche.

"J'écoute, Suguru."

Je veux qu'il formule son ressenti. Je veux l'entendre.

"Je n'en espérais pas tant du monde que je m'apprête à bâtir et dont tu feras indiscutablement partie."

Ma main descend le long de son épaule, défaisant habilement l'attache du gojogesa.

Il ne me lâche pas du regard qui se trouble à mesure que son sexe se lève.

Il empoigne le gojogesa et le passe par-dessus sa tête.

Nous commençons à nous défaire, face-à-face, gestes devenant de plus en plus frénétiques.

"Dis-le."

"Quoi ? Que je renverserai Gojô Satoru pour t'avoir ?"

Je me lève pour venir le chevaucher tandis qu'il est installé sur ses jambes repliées sous lui.

Ma main s'applique sur le jeu de tissus.

Il rend un souffle vacillant lorsque je l'atteins en plein.

"Il faisait... terriblement lourd... l'après-midi où... Tsukumo Yuki est venu me trouver... presque par hasard... alors que j'étais assailli de questions et que mes valeurs commençaient à flancher..."

Il enfle terriblement là-dessous, appliquant sa paume sur la mienne pour se comprimer davantage.

Ses pupilles dérivent sous ses paupières, ce qui est de toute beauté. Sa bouche est délicieusement entrouverte et dispense un souffle dont le rythme s'emballe.

"La colère... la rage sourde... m'a été... mmm... un véritable tremplin. Les applaudissements de ces macaques... alors que Satoru portait le corps privé de vie de Riko... les accusations et les sévices de ces stupides primates... envers deux gamines... dont les vies valaient davantage que toutes les leurs !..."

Nos bouches se rejoignent, se scellant dans des jeux illicites, langues exprimant leur désir impétueux d'entrer en contact rapproché, jusqu'à venir danser hors des cavités.

Ce goût parfumé de chocolat amer...

Je me hisse sur les genoux pour soulever le pan avant de la robe, cherchant l'ouverture des mains avant de le faire saillir, l'empoignant des deux mains pour des caresses dures, pouces ramenés sur le devant.

"J'aime beaucoup te caresser à deux mains... Suguru..."

"Et j'aime... beaucoup ta façon de... le faire..." déglutissant de bonheur, plaisir montant à mesure, doigts crispant sur mes cuisses placées de part et d'autre de lui.

Il lève la main pour envelopper ma nuque, prenant appui sur l'autre, menton se levant davantage, hanches se mettant à accompagner le rythme de mes mains sur lui.


Suguru c'est bien. Satoru c'est encore mieux !...

Je demeure résolument plus proche de l'exorciste prodige.

Ce type est... une véritable machine de guerre !... Non, je suis sérieuse !...

Le sixième œil lui permet de considérer le monde dans le sens atomique du terme ; rien n'échappe à cet œil-là. Pas la moindre variation ou flux d'énergie.

En outre, vu que l'œil est relié au cerveau, cela l'oblige à maintenir constamment et de manière automatique un sort d'inversion pour éviter le cerveau de littéralement griller sous l'afflux continue des informations fournies par le sixième œil.

Satoru dort peu. Il n'en a pas besoin. Sauf les fois où il se l'autorise.

Son plaisir est de demeurer "en veille" à mes côtés.


"Jolie cravate." souligne Satoru. Le ton ne permet pas de savoir s'il s'agit d'une boutade ou d'un réel compliment.

Nanami renifle. "Nous ne sommes pas là pour parler de ça."

Satoru joue avec le set de table. "Qu'est-ce qui t'arrive, Nanami ?"

"Ça s'agite du côté du fléau Mahito."

"Ouais. Il a des projets me concernant." sur un petit sourire.

"Il faut l'éliminer une bonne fois pour toutes."

"Je crains, mon cher Nanami, que ce ne soit pas aussi simple."

Nanami cligne.

"Je l'ai eu dans mon champ de vision récemment et... il a conservé, par sage précaution, une partie de l'essence de ton âme. Autant dire que si je m'aventure à l'exorciser... tu y laisseras quelque chose."

"Satoru. On s'en fiche, de ça."

"Je n'y tiens pas, Nanami. N'insiste pas. Ils font bien le café, ici ?" attrapant la carte.


"Viens par là." agitant l'index dans ma direction.

Il s'approche, curieux.

Je colle mon corps contre le sien, glissant les mains sous le haut, dans son dos, paumes caressantes, soupirant au contact.

"Wow..." amusé et très touché par la tendresse du geste, refermant les bras sur moi, m'y berçant lentement. "Que me vaut un tel honneur ?..."

Passée devant lui, je lève les yeux sur son visage, soulevant le bandeau qui camoufle les deux splendeurs oculaires.

"Je t'aime."


"C'est bon !..." savourant la crêpe fumante fourrée aux crevettes et légumes.

"Ouais, ils la font bien ici." accorde Megumi. "Satoru aussi kiffe. On n'a pas changé d'adresse depuis des années."

"Je vois. Deux fidèles gastronomes."

"Eh ouais !..." amusé, sans toutefois le montrer, consultant son portable.


Nous nous installons sur un petit muret, observant distraitement le mouvement constant de la foule.

Soudain, Megumi se raidit. Ce qui vient de poser un pied sur le même muret n'est pas du tout de son goût.

"Rachel, lève-toi !..."

Mahito abaisse une main sur mon épaule.

"Pas d'affolement, Megumi." puis dirigeant mon regard vers Mahito. "Qu'est-ce que tu veux ?"

Megumi frappe, poing le premier, mettant le fléau à mal. Ce dernier saigne du nez, fluide qu'il récupère d'un coup de langue bien senti.

"Plutôt agressif, la pièce rapportée de Gojô !..." se préparant à contre-attaquer. "T'es sûr d'avoir les tripes pour arriver à bout de moi ?"

"Stop !" me levant, furieuse.

"Pousse-toi, Rachel ! Ce fou-furieux a bien failli avoir Yûji !" me l'ordonnant d'un geste sec.

"T'as pas compris, je crois." me prenant d'un bras autour des épaules, affichant un sourire explicite de toutes ses dents. "Elle m'a à la bonne."

Je me détache, le regardant, furieuse. "Silence, Mahito."

"Qu... quoi ?... C'est... vr... ?" questionne Megumi, y perdant ses mots.

"Mais oui, demande à ton mentor !..." se moque Mahito.

Le regard incrédule de Megumi passe du fléau à moi.

"Vous en faites toujours des caisses, les exorcistes !..." se fend Mahito, étendant la main pour envoyer une salve d'énergie à Megumi.

"Stop, j'ai dit !..." l'envoyant frapper le mur.

Il rit. Si fort que Megumi s'en bouche les oreilles.

"Qu'est-ce qui se passe ici ?" questionne une voix lourde.

Ah lorsque l'exorciste le plus puissant entre en lice, l'assurance n'est soudain plus la même !...

"Toi. Paraît que t'as un projet ?" s'approchant de Mahito. "Moi aussi, figure-toi."

"Quoi, tu vas m'exorciser, Gojô Satoru ? Ah... attends, j'ai une nouvelle à t'annoncer..."

"Inutile. Je sais que tu as conservé en toi une partie de l'âme de Nanami. Judicieux, je te l'accorde." serrant le poing.

Megumi se frappe le front.

"Je suis plein de ressources, Gojô !..." se félicite Mahito.

"Tu es surtout aussi détestable que ceux avec lesquels tu t'étais allié."

"Hé !..." affichant une mine réjouie. "On n'était pas là pour régaler tes yeux, si tu veux tout savoir !"

"Mes yeux se régalent peu de la médiocrité." sec.

"Ha ! Dans ce cas je peux arranger ça !..." se mettant en garde.

"Aussi naïf que crâne de volcan..." soupire Satoru. "Comment peux-tu espérer me toucher, le rapiécé ?"

"T'occupe."

"OK. Alors pour commencer..." se téléportant avec lui.

Une fois seuls, je n'ose affronter le regard pesant de Megumi.

"Je..."

"Te donne pas cette peine." me tournant le dos.


Megumi se précipite, au retour de Satoru qui quitte ses bottines dans l'entrée.

"Alors ?"

"Rien. Pas moyen de l'exorciser sans toucher à l'âme de Nanami." finissant malgré tout par offrir un sourire à son élève. "Mais rassure-toi, nous trouverons une solu..."

"Tu savais pour Rachel ?! Tu savais ?" montant les poings.

Satoru soupire. "Oui." terminant de se déchausser.

"Voilà pourquoi tu refuses de t'engager davantage avec elle ?"

"C'est... plus compliqué que ça, Megumi."

"Satoru. Quelles sont les règles imposées par le Jujutsu concernant une telle compromission ?"

"Aucune ne l'évoque, si ce n'est celles concernant les fœtus en résultant. Or, nous ne sommes pas dans cette configuration."

"Elle peut... avoir été... fécondée par ce..."

"Elle ne l'est pas. Mon sixième œil le détecterait."

"Comment... ça se fait ?..."

"Rachel est un véritable mystère. Tout comme Yûji était capable de résister à la puissance de Sukuna, Rachel demeure stérile aux assauts de ce fléau."

Megumi fait la moue, langue tirée. "Je ne veux plus la voir ici."

"Allons. Tu as réagi différemment à l'égard de Yûji. Tu feras de même pour Rachel." entrant à l'intérieur de l'appartement, tapotant l'épaule de Megumi en passant, allant se préparer un café.


"Senshi..." vautré sur mon lit.

Je soupire, reposant la brosse à cheveux.

Il bascule sur le dos. "Je kiffe tellement mettre ton entourage et tes certitudes sens dessus-dessous !..." sur un sourire qui en dit long.

"En t'attaquant à Satoru, tes chances de survie sont minces."

"Oh, ça te ferait de la peine que je disparaisse pour toujours, pas vrai, Senshi ?..." amusé tel un gosse.

Il s'installe en bord de lit, m'attirant sur ses cuisses. "J'ai pris la précaution de conserver une partie de l'âme de son précieux Kento Nanami en moi... Autant dire que ton exorciste réfléchira à deux fois avant de prendre des mesures radicales contre moi."

Je l'avise, lissant une mèche claire du bout des doigts.

"Tu mises gros."

"J'aime pas m'en tenir à de petits gains."

Je glisse les pouces le long de ses jolies lèvres remarquablement dessinées. Le relief charnu est un délice.

"Petite pourriture..."

Il glousse, m'attrapant par la nuque pour un baiser plein.