BÉNÉVOLENTS - 5 PACIFIEURS


3 Missions Quinquennales

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37607.12 (12 juillet 2276),
Kirk (43 ans) et Spock (46 ans) refusèrent leurs promotions au titre de Commodore, au grand damne de leurs supérieurs hiérarchiques.
Kirk ne leur expliqua pas qu'il se sentait trop jeune pour renoncer à cette vie d'aventure, cet argument n'aurait pas été considéré comme pertinent. Même si Spock et lui se sentaient encore dans la force de l'âge physiquement et mentalement.

Kirk argumenta sur le fait qu'il n'était pas prêt pour un emploi de bureau, si prestigieux soit-il. Spock quant à lui leur fit part de son souhait de poursuivre cette mission car elle lui permettait d'enrichir ses connaissances scientifiques.

Ils demandèrent donc d'être mandatés pour une troisième mission quinquennale pour les années 37609.00 à 38108.00 (sept.2276 - août.2281)
De l'équipage des débuts, seul·es Scotty, Mira Agan et Jabilo M'Benga restèrent à bord, pour ne plus jamais en partir.

Une très forte amitié s'était développée entre le médecin et la guerrière. L'une comme l'autre n'avaient plus de famille. D'une certaine façon, Jim, Spock, Mira et Jabilo étaient devenu·es une famille. Illes se retrouvaient souvent le soir, après leur service, pour parler et jouer au poker. Scotty venait parfois les retrouver pour partager une bouteille de Whisky.
Il avait installé dans un recoin des bas-fonds de l'Enterprise une distillerie clandestine, où il fabriquait plusieurs sortes de liqueurs délicieuses. Le Capitaine et le Commandant firent semblant de ne pas le savoir. Même Mira n'y accorda aucune attention lorsqu'elle le découvrit.

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37608.31 (31 août 2276)
Alors que la date de son second Pon farr approchait, Spock ne commis pas la même erreur que la première fois, sept années auparavant. Il avertit son T'hy'la de la survenue imminente de cette échéance. Leur vie sur Silicia lui avait appris à ne plus se sentir souillé par cette fièvre de la reproduction.

Jim refusa qu'il prenne le traitement élaboré par McCoy pour se soustraire à cette fièvre. Bien au contraire, il fut ravi à cette perspective, ravi de façon totalement indécente. Spock lui rappela que ce Pon farr ne pouvait pas tomber plus mal, puisque cela coïncidait avec le début de leur troisième mission quinquennale. Jim balaya le problème d'un revers de main : ils n'avaient pas pris de congés depuis au moins six mois, il était inconcevable que cela leur soit refusé.

Lors de leur contact mental quotidien, le soir après le dîner, dans l'intimité de leur cabine, Spock en informa Leonard et Kinarra. Étrangement, il n'éprouva aucune honte à en parler.

« Aux alentours du 37609.14 (15 septembre 2276), je vais subir mon second Pon FarrDit-il simplement

«Cela fait déjà sept ans ?» S'étonna Leonard, pas impressionné le moins du monde.
Il se souvenait parfaitement de ceux qu'il avait partagé avec eux, sur Silicia.

« Il va vous falloir tout comme nous poser des jours de congés.» Dit Spock

« Pour quelle raison?» Demanda Kinarra. «Qu'est-ce que ce pon farr

« C'est une fièvre mentalement très contagieuse. Il y de gros risques pour que vous ayez tous les deux aussi le feu au...»

« JIM! » Protesta Spock en sentant venir la grossièreté.

Mais Jim avait eu le temps de transmettre à Kinarra le concept «interminables moments de longs plaisirs sensuels» par images mentales Ahngel.

«... mmm, c'est très intéressant.» Dit Kinarra, déjà émoustillée.

Leonard soupira, Spock contint son soupir : Jim et Kinarra s'entendaient très bien, surtout lorsqu'il était question de sexe. Illes étaient devenu·es particulièrement décomplexé·es.

« Et cela dure combien de temps? Demanda Kinarra

« Quatre jours.» Répondit Jim avec gourmandise. «Mais il est plus prudent de poser 2 jours avant et 2 jours après, le temps de savourer la monté de la fièvre, et de reprendre des forces ensuite. En revanche, c'est un secret Vulcain.»

« J'ai compris, pas de soucis. Je prétendrai que je suis fatiguée et que je veux avoir mon homme pour moi seule. Azaram et T'Ycha sont grand. À 5 ans et demi, illes peuvent bien rester quelques jours sans nous.»

Et Kohlaa allait être ravi : le fier guerrier était complètement gaga de son neveu et de sa nièce. Ce qui amusait beaucoup son épouse et ses filles.

« Il faudra aussi avertir T'Rau.» Ajouta Leonard. «Pour qu'elle ne s'inquiète pas de notre absence.»

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Le conseil de Jim avait été avisé. Il avait cependant sous-estimé les signes avant-coureurs de la fièvre.
Dans la semaine qui précéda la date fatidique, alors que Spock parvenait à maintenir un parfait sang-froid, Jim, Leonard et Kinarra commencèrent à changer de comportement. Les méditations ne servirent à rien pour contrer ce phénomène de contagion psychique.

Leonard avait toujours eu des tendance à l'irascibilité, qui avaient été augmentées par sa vie au contact des Klingons. Cette irritabilité empira. Il devint plus colérique encore qu'un Klingon de sang, et surtout extrêmement possessif vis à vis de sa femme. Cela ne la gêna pas, bien au contraire : elle était atteinte du même trouble du comportement.
Kinarra devint tout aussi explosive, et se découvrit elle aussi une jalousie maladive.
À l'exception de Azaram, T'Ycha et de la famille proche, plus personne ne pouvait approcher l'un·e des épouxses sans risquer de déclencher un violent courroux de l'autre.

De son coté, Jim parvenait à ronger son frein. Cependant, tout comme Spock, il avait perdu l'appétit, éprouvait des difficultés à dormir et à se concentrer. Leurs unions charnelles nocturnes ne parvenaient plus à apaiser cet insatiable appétit, amplifiaient leur frustrations. Il y avait une inexplicable fureur au fond de ses yeux qui faisait le vide autour de lui. Spock était quant à lui inexplicablement glacial. Au point que l'équipage se demandèrent s'il n'y avait pas de l'eau dans le gaz entre les deux hommes. Jusqu'à ce que certains remarquent la possessivité grandissante du Capitaine vis à vis de son époux...et déduisent que ces-deux-là avaient grand besoin de vacances.

Spock et Jim louèrent une petite île déserte perdue dans un océan bleu, sur Delta-Niuw, la planète de loisir du système Omicron Delta.
La totalité de l'équipage qui, comme eux, n'avait pas pris de congés depuis 6 mois, fut invitée à descendre sur la planète. Toustes s'y amusèrent beaucoup. Même Scotty, à qui le Capitaine avait ordonné d'un ton sans appel, d'y passer au moins quatre jours.

Leonard et Kinarra s'isolèrent dans un chalet loin de tout, sur les propriétés du clan Valdyr.
Personne ne leur posa de question, leur départ fut même considéré avec soulagement. Illes étaient devenu·es bien trop agressifves, même pour des Klingon·es. Illes travaillaient décidément trop, cette semaine de repos bien mérité allait leur faire le plus grand bien!

Les deux habitations étaient pourvues de tout le confort, deux petits nids douillets et intimes, pour accueillir leurs fièvres amoureuses.

Se retrouver enfin seul·e avec son épouxse apporta à chacun·e d'elleux un profond soulagement. Illes partagèrent un frugal déjeuner en amoureuxses, à des années lumières de distance.
La situation était vraiment étrange pour Spock. Nul·le ne ressentait de honte vis à vis de cette perte de contrôle qui enflait en lui et se répandaient en elleux par contagion psychique. Personne ne se sentait souillé par ces pulsions sexuelles bestiales. Ce moment considéré comme infamant par son peuple s'était métamorphosé en un rendez-vous amoureux, une lune de miel, un moment de profonde intimité. Les humeurs étaient joyeuses et coquines.

Comme stimulée par cette ambiance sensuelle, la fièvre du Pon farr débuta le soir même de leurs arrivées, avec deux jours d'avance. Elle était bien moins douloureuse que dans les souvenirs de Spock, moins agressive, moins aliénante. Illes s'y plongèrent avec délice.

Jim commença par prendre une douche méticuleuse. Puis il avala le cocktail de pilules hyperprotéinées et hypervitaminées que lui avait conseillées Bones.
Il rejoignit son T'hy'la dans la pièce principale. Spock avait poussé tous les meubles. Il avait mis sur le sol le matelas grande-taille de la chambre, et disposé de nombreuses bouteilles contenant de l'eau, et des boissons énergisantes.
Tous deux étaient déjà nus. Le sang de Spock ne fit qu'un tour et s'enflamma aussitôt à la vue de Jim, si merveilleusement désirable. À quarante-trois ans, son Humain était dans la force de l'âge. Ce corps qui avait été reconstitué par les Lh'mh'thl était resté souple et ferme. Ses muscles ronds dégageaient une impression de puissance. Jim n'avait rien perdu de sa beauté virile.

Jim se figea sur place, les traits de Spock étaient sévères, ses yeux lui hurlait : T'nash-veh ! [mien !]. Il prit une respiration tremblante, alors que le désir enflait en lui de façon exponentielle.

Jim savait ce que son T'hy'la attendait de lui, ce dont il avait besoin : un total abandon et une soumission absolue. Jim l'indomptable n'avait aucunement l'intention de se rebeller. Il s'allongea lentement sur le matelas. Il prononça cette phrase qui était devenue rituelle à chacun de leur Pon farr sur Silicia :
Nash-veh t'du, Adun t'nash-veh. Is'uh t'nash-veh u'dungi-aitlu du [Je suis tien, mon époux. Use de moi comme tu le désireras]

Spock commença par regarder son T'hy'la, son Adun [époux], son Ashayam [Bien-aimé].
Lentement, pour tenter de contenir la fureur qui grondait en lui, Spock se coucha tout contre Jim. Il couvrit son visage de baisers humides. Il lui fallait revendiquer son droit de propriété sur Jim, en recouvrant l'entièreté de ce corps merveilleux de ses phéromones. Sa bouche parcourut le cou, s'attarda sur les mamelons qui durcirent sous ses dents. Elle parcourut le buste de Jim avec méthode, son ventre, recouvrit son pubis de baisers, de semi-morsures, de coups d'une langue brûlante, humide, un peu râpeuse. Les cuisses subirent le même sort. Sans qu'il en ai conscience, la gorge de Spock produisait un ronronnement rauque et envoûtant.
Jim se laissa subjuguer par toutes ces attentions, il sentait la volonté de Spock s'enrouler autour de la sienne, avec une exigence intransigeante. Jim soumit totalement à son T'hy'la avec délectation.

La bouche de Spock s'empara du pénis de Jim avec avidité. Jim ne put retenir un gémissement de plaisir. Sa mâchoire et sa langue se refermèrent autour lui sans le mordre. Spock s'accapara son membre avec possessivité, et pour Jim, plus rien n'exista au monde à part cette bouche, et lui tout entier aspiré dans cette antre délectable...

T'nash-veh! T'nash-veh ha? [mien! mien?] Pensa Spock

T'du! [Tien] Gémit Jim

─ Sarla'uh! [viens!] Ordonna l'esprit de Spock

Dans un long et merveilleux frisson, Jim obéit et jouit dans la bouche de son amant en soupirant un délectable gémissement.

Satisfait par l'acte de soumission totale de son Partenaire, Spock retourna Jim pour le coucher sur le ventre. Là encore, il couvrit les épaules, la nuque, le dos de baisers et de salive, pour achever d'imprégner son T'hy'la de son odeur. Il le mit à genoux et le prépara de sa langue et de ses doigts.

Le rituel de possession commença.
T'nash-veh ha? [mien?]

T'du! [Tien] Gémit Jim qui le désirait à en mourir

Ni nekha'uh t'du! [Alors soumets-toi!]

Fan-vel dungi-aitlu du [Tout ce que tu voudras] Répondit Jim en se cabrant pour le recevoir

Spock l'empoigna par les hanches et s'enfonça en lui d'un coup sec, sans aucune douceur. Les fièvres du Pon Farr avait gorgé son phallus à l'extrême, le rendant plus épais et plus long que d'habitude. Jim ne put contenir un cri de douleur, alors qu'il avait la sensation que son intimité était écartelée par ce membre dense et imposant. Il ne protesta pas : il savait ce qui l'attendait.
L'esprit de Spock effaça aussitôt cette douleur inopportune de la psyché de Jim. La lubrification naturelle de son membre augmenta. Il voulait posséder son T'hy'la de toutes les manières possibles, il était hors de question de le faire souffrir. Spock fit un premier va et vient dans la chair qui l'enserrait si étroitement et le second son qui sortir de la bouche de Jim fut un merveilleux gémissement de pur plaisir. Il se fit rapidement plus intrusif, plus animal.

Jim aimait sentir la possessivité de son T'hy'la s'exprimer ainsi dans les tréfonds de sa chair, il adorait lorsque Spock relâchait pour lui son précieux contrôle Vulcain...
Les mains de Spock empoignaient ses hanches pour le maintenir soumis en son total pouvoir. Son membre brûlant s'enfonçait profondément en lui, impitoyablement, encore, et encore, et encore... provoquaient en lui une jouissance absolue, et Jim voulait que cela ne prenne jamais fin, jamais... suppliait «Spock! oui, Oui, encore! encore!»
Oh comme Jim aimait Spock, plus que tout, son roc, sa force, sa constance, son Amour, plus que tout...

Oh comme Spock aimait lorsque Jim s'abandonnait entièrement à lui, lui offrait son corps, son esprit, sa vie...
Jim était si merveilleux! Ses cris de plaisirs, ses gémissements lascifs, son intimité si parfaitement ajustée à son membre, sa soumission totale étaient si délectables. Comme il était bon de le posséder, de s'oublier totalement dans sa chair étroite et frémissante. Jim était à lui, à lui pour l'éternité. Il n'y avait en ce vaste univers nulle autre merveille qui soit aussi parfaite que cet Humain son T'hy'la, son Ashayam.

Il y eut un premier orgasme, intense, la morsure possessive du mâle dominant, les dents profondément plantées dans la nuque de Jim, mais rien de cela n'apaisa la furie du Vulcain.

Spock retourna Jim sur le dos et posa ses cuisses sur ses épaules, il s'engouffra à nouveau en lui... Ils s'aimèrent jusqu'au petit matin, leurs étreintes furent entrecoupées de longs spasmes de plaisirs insensés.

Spock retrouva un peu de conscience, juste assez pour laisser son partenaire adoré boire puis somnoler un peu. Jim avait besoin de reprendre des forces.

Des lèvres chaudes posées sur les siennes sortirent Jim de son sommeil. Il perçut le désir de Spock, douloureux.
Ha, Ashaya. Sarlah'uh. [Oui, Amour. Viens] Dit Jim en écartant les cuisses

Dans la seconde qui suivit, le membre brûlant de Spock était à nouveau profondément fiché en lui, dans la minute qui suivit, Jim convulsait déjà en criant son plaisir indescriptible.

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À l'autre bout de l'univers, Kinarra gémissait doucement alors que Leonard câlinait ses mamelons et ses seins. Ses mains possessives parcouraient son corps. Après un dernier baiser sur un téton, la bouche de Leonard alla se perdre entre ses cuisses, couvrit ses lèvres intimes de baiser, sa langue chérit son sensible clitoris.

tlhIlHal? (mienne?)

lu' (tienne)

─ neH! choljaj (Viens ! Viens pour moi )

Un spasme merveilleux prit naissance entre les reins de Kinarra et se répandit dans tout son corps.

tlhIlHal? (mienne?) Répéta Leonard

lu' (tienne)

vaj nob wabmeyvetlh! (Alors donne-toi entièrement) Gronda Leonard en la poussant à se mettre à genoux

majQa' tIq HIja',! vay' DaneH'a' (Oh mon cœur, oui! Tout ce que tu voudras) Répondit-elle en frissonnant d'anticipation

Leonard s'immergea dans sa chair humide et chaude, et elle en gémit de bonheur. Il posséda Kinarra comme il ne l'avait jamais fait avant, avec la violence d'un Klingon, à cette exception près qu'à aucun moment il ne la frappa.

Leur possessivité réciproque se répondaient l'une l'autre, le plaisir coulait dans leurs veines, tempétueux, puissant, chaud, merveilleux. Il y eut un premier orgasme, intense, la morsure possessive du mâle dominant, les dents profondément enfoncées dans la nuque de Kinarra, mais rien de cela n'apaisa pas la furie de Leonard.

Kinarra se retourna sur le dos. Quand Leonard s'installa entre ses cuisses, elle posa ses mollets sur les épaules de son mâle.

Ha', tIqwIj , SuvwI', Ha'! (Viens, mon cœur, mon guerrier, viens!)

Dans la seconde qui suivit, il était à nouveau en elle... éperdu de bonheur de l'entendre déjà gémir de plaisir. Illes s'étreignirent longuement, puis illes s'assoupirent, vidé·es de toute énergie.

Des lèvres posées sur les siennes réveillèrent Leonard. Kinarra était belle, si belle les yeux assombris de désir.
nuq DaneH'a' HItlhej Qu' (fais de moi ce que tu veux) Murmura-t-il

Kinarra s'assit sur ses reins, et le membre de Leonard se réveilla aussitôt pour la satisfaire. Leonard n'aurait jamais cru pouvoir être aussi endurant...

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Illes dormirent à peine, cette nuit-là.
Le second jour fut tout aussi éperdument passionné, insatiable, fusionnel.

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Au troisième jour, Jim et Leonard commencèrent à montrer des signes de fatigue.
Les aspects assujettissants la Plak-tow s'étaient estompés. Spock avait retrouvé une partie de la rationalité de son esprit, bien que son corps fût encore soumis à un désir irrepressible. Il parvint à obtenir un état semi-méditatif pour tenter de lutter contre l'intensité persistante de cet embrasement sexuel. La fièvre refusait de s'apaiser malgré le nombre de leurs étreintes, ce n'était pas normal. Il ne comprenait pas pourquoi elle était restait aussi soutenue, beaucoup plus intense que toutes celles qu'il avait partagées avec Jim et Leonard sur Silicia.
De son côté, Kinarra se sentait dépassée, elle n'avait jamais connu un tel embrasement. Leo était visiblement épuisé, elle tentait des exercices de respiration pour essayer d'apaiser sa propre fièvre.

Leurs esprits se rencontrèrent et Spock compris : la plak-tow Vulcaine réveillait les instincts reproducteurs Klingons, lesquels aggravaient la fièvre Vulcaine. Il fallait mettre fin à ce cercle vicieux. Il proposa son aide à Kinarra qui l'accepta avec reconnaissance. Ensemble, illes parvinrent à calmer les pulsions Klingonnes. Leurs fièvres s'estompèrent. Ce n'était qu'une accalmie passagère, mais celle-ci procura à tous deux un apaisement immédiat des tensions.

Kinarra soupira doucement, soulagée. Grace à leur Kash-naf suractivé par leurs Plak-tow, elle pouvait regarder Jim endormi avec les yeux de Spock, elle le trouva beau.
À travers ceux de Kinarra, Spock put contempler Leonard dans son sommeil. Son attachement pour lui fit enfler son cœur : comme il aurait aimer pouvoir l'étreindre, lui aussi. Elle ne lui tint pas rancune de ce désir, alors qu'elle se surprenait à éprouver la même chose vis à vis de Jim.

vaj chuQunpu', vaj Qatlhqu' HutlhwI', (nos époux sont si glorieux et si beaux)

Kashiklar-bosh, vaksuriklar, Taluklar, Taurauiklar-bosh [intelligents, beaux, précieux, merveilleux] Confirma Spock avec adoration.

Il était incapable de maintenir son contrôle émotionnel. Il n'en éprouvait cependant aucune honte. Il n'avait pas à cacher cette fièvre amoureuse, qu'il partageait ses T'hylara.

Kinarra perçut son état d'esprit et l'approuva :
HIja', tIqwIj vulqangan (oui, mon cœur Vulcain)

Lui aussi, elle aurait bien aimé le posséder et le faire gémir de plaisir entre ses cuisses. Une caresse mentale de Spock lui avoua qu'il partageait avec elle ce puissant désir impossible à réaliser... un jour peut-être, songea Kinarra avec espoir.
Illes s'allongèrent à leur tour et s'endormirent enfin.

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Le quatrième jour fut celui de la sensualité et de la douceur.
Illes commencèrent par se laver, soigner leurs morsures et manger un peu. Illes étaient affamé·es après des trois jours de quasi-diète. Les comprimés nutritionnels ne remplaçaient pas un vrai repas.
Illes mirent des draps propres et s'allongèrent.

Les baisers furent passionnés, mais sans violence. Les étreintes effervescentes, mais sans agressivité.
Spock s'offrit avec délectation à son T'hy'la qui le posséda éperdument.
Kinarra chevaucha Leonard qui la trouva merveilleuse
Leurs plaisirs se mélangeaient les uns les autres, les unissaient malgré la distance, en un bonheur aimant.

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Spock s'éveilla, Jim n'était plus à ses côtés. Il se leva, sorti de l'habitation et eut une vision du paradis : Jim, debout sur le sable rose. Le ciel d'azur et la mer bleue, le souffle iodé de la brise, le vent dans ses cheveux aux reflets d'or, la peau brune de ce corps si parfait, avec pour seuls vêtements ses suçons et les marques de ses dents... son Jim.
Son T'hy'la, son Adun, son Ashaya, sien, à lui.

Jim se retourna, ses yeux de miel étaient malicieux. Il contempla son Vulcain et passa lentement sa langue sur ses lèvres à la vue du membre de Spock qui pointait déjà hors de sa fente pénienne. Jim avait tout prévu, tout préparé. Il avait étendu un grand drap sur le sable. Il s'y assit sur ses genoux
─ Viens. Dit-il doucement

Le Pon farr avait normalement prit fin, mais il fut impossible à Spock de refuser la proposition de son T'hyla. Il vint s'asseoir sur les genoux de son précieux Jim et l'accueillit en lui...

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Le rituel du Pon Farr avait été accompli, illes se préparèrent à repartir

« Il est vraiment dommage que cette fièvre n'ait lieu que tous les sept ans.» Déplora Kinarra

« Kinarra !» Protesta Leonard qui avait des courbatures partout.

« Une fois par an, ce serait tellement mieux ! » Approuva Jim avec malice

« Jim ! » Protesta Spock.
Mais il lui fut impossible de sermonner Jim. Ces moments passés ensemble avaient été si merveilleux.

Illes retournèrent chacun·e à leurs postes. Jim et Spock à bord de l'Enterprise. Leonard et Kinarra aux commandes de l'hôpital Valdyr.
Kinarra et Jim étaient resplendissant·es de beauté sensuelle. Les traits Klingons de Leonard s'étaient accentués, sa posture était plus fière, plus orgueilleuse. Seul Spock n'avait pas changé.

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38109.00 (septembre 2281)
Kirk (48 ans) et Spock (51 ans) obtinrent de justesse un quatrième mandat de 5 ans. Certains membres du haut commandement commencèrent à grincer des dents. Ils cherchèrent sans le trouver un prétexte pour refuser. L'Enterprise était plus fonctionnelle que jamais, malgré ses 15 années de service sous le commandement de Kirk, et aux bons soins de Scotty.

Comme les années précédentes, ils réussirent toutes leurs missions de premier contact avec une chance insolente.
Comme les années précédentes, quelques Lh'mh'thl eurent recours à eux pour pacifier leurs enfants. Conseillé·es par Naële et Qo'noS, illes eurent cependant la décence de toujours contacter Jim et Spock au préalable, afin de leur faire part de leur demande d'aide. Les deux hommes firent de leur mieux dans la mesure de ce qui était possible, tout en évitant autant que faire ce peut de violer la Prime Directive.
Ils avaient à leur disposition deux atouts aussi précieux qu'invisibles : la vive intelligence de T'Rau et les expertises médicales de Bones et Kinarra, à tel point que nombreuxses furent celleux qui crurent que Spock avait développé de façon spontanée des dons de médecin-chirurgien.

Certains hauts gradés de Starfleet leur confièrent des missions de plus en plus délicates, et dangereuses, afin de les pousser à la faute, comme aller parlementer avec des Klingons, des Romuliens ou d'autres ethnies vindicatives. Là encore, ils réussirent là où toustes les autres avaient échoué, parfois au mépris de la réglementation. Leur en tenir rigueur était impossible : une solution pacifique, mutuellement profitable, donc viable sur le long terme, avait toujours été trouvée.
L'Amiral Vulcain Senak Shu-Pal surnomma le duo les Sochya-toransu [faiseur-de-paix]
Ces réussites ne manquèrent pas de provoquer la jalousie de certains membres haut placés de Starfleet ou certains ambassadeurs de renom, qui avaient échoués avant eux. C'était à croire qu'ils étaient aidés en secret par... par...? Aucune enquête ne permit jamais de le découvrir.

Leur second Pon Farr de 38309.15 (15 septembre 2283) fut un moment de pur bonheur.
Toutes ces années de communications mentales quasi quotidiennes, basées sur la franchise, le respect et l'honnêteté, avaient créées entre elleux quatre une intimité psychique profonde. Il n'y avait aucune pudibonderie. Leurs liens en ressortirent plus que jamais resserrés.

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38609.00 (septembre 2286),
La cinquième demande de renouvellement leur fut refusée au motif qu'ils étaient trop vieux pour continuer à prendre de tels risques, Jim avait 53 ans et Spock 56.
Jim en fut indigné et protesta de façon véhémente : les humains avaient une espérance de vie de 120 années et les Vulcains 200! Spock et lui étaient encore dans la force de l'âge !

Le duo était trop populaire pour être complètement mis en rencard. Ils furent nommés Commodores, et bombardés enseignants. L'Enterprise devint un vaisseau-école, avec des micro-missions de formation de 11 mois...

Contre toute attente, après une phase d'adaptation, ils adorèrent ce nouveau mandat et y excellèrent.
L'ordi de l'Enterprise regorgeait d'informations accumulées lors de leurs 20 années de mission accomplies. Des inventeurs avaient mis au point les techniques holographiques proches de celles dont disposait T'Rau. Grace au génie de Scotty, le vaisseau était désormais doté d'un grand holodeck. Il permettait de recréer certaines situations difficiles pour s'y entraîner en toute sécurité.
Scotty n'avait eu de cesse de s'auto-former et d'améliorer le moteur de l'Enterprise. Malgré les ans, le vaisseau n'était toujours pas vétuste, bien au contraire.
M'Benga prit quelques stagiaires pour les former à la médecine inter-ethnique.
Agan devint elle aussi enseignante. Elle fut redoutée, puis admirée...

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39009.15 (15 septembre 2290)
Leur troisième Pon Farr survint avec la régularité et la précision d'une horloge atomique.
Les quatre T'Hylara avaient désormais atteint un «âge mûr» qui atténuait les aspects les plus agressifs de la fièvre.

Leonard avait beau ronchonner qu'il était «trop vieux pour ces conneries», cela ne l'empêcha pas, à 63 ans bien sonnés, d'y prendre part avec un plaisir sans nom. Leurs corps possédaient encore une vigueur et une endurance stupéfiantes. Leurs esprits avaient conservés la curiosité et la vitalité de la jeunesse.
Ce n'était pas qu'un plaisir physique. Le Pon Farr augmentait leur capacité psychiques, et leurs fusion mentales étaient plus intenses, plus merveilleuses.

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A suivre...

39309,09 (9 septembre 2293)
Il était parfois difficile de réunir tout le clan Vladyr pour le traditionnel dîner du samedi.

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Merci beaucoup à Holy bleu, Miss Lily et Christine pour leurs commentaires, qui me font si plaisir

V'espère que ce chapitre intermédiaire avant la tempête vous a plus.
Pourquoi tous ces Pon farr alors qu'illes n'ont plus les feux de la jeunesse?
Parce qu'il n'y a pas d'âge pour aimer passionnément.

Dates des missions
le premier épisode de Star trek a été diffusée le 8 septembre 1966 aux USA sur la chaîne NBC
j'en ai donc déduit en toute partialité que leur 1er mission de 5 ans s'est déroulée du 1er septembre 2266 (36608.01) au 31 août 2271 (37108.31), et les suivantes de septembre 2271 (37109.01) à août 2276 (37608.31)... et ainsi de suite

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oui, je sais, dans les films, ils sont bombardés Amiraux... mais cela ne collera pas avec la suite de cette fiction.

sources memory-alpha·fandom·com/wiki/Rank
memory-alpha·fandom·com/fr/wiki/Uniforme_de_Starfleet
fr·wikipedia·rg/wiki/Grades_de_l'Armée_française

les grades de Starfleet sont les suivants : du plus haut au plus bas (traduction approximative):

Flag officers / officiers généraux
Fleet admiral - Amiral de Flotte
Admiral - Amiral
Vice admiral - Vice-Amiral
Rear admiral - Contre-Amiral
Commodore

Line officers - officiers et sous-officiers
• Senior officers -
Captain - Capitaine
Commander - Commandant
Lieutenant-commander - Lieutenant-Commandant
• Junior officers - Officiers subalternes
Lieutenant
Lieutenant junior grade → sous-lieutenant ? Enseigne ?

Enlisted - enrôlé (?) / Non-commissioned officers - Sous-officier
Master chief petty officer - Premier Maître - Sergent-chef / Maréchal des logis-chef
Senior chief petty officer - sous-premier maître? Sergent / Maréchal des logis ?
Chief petty officer - Caporal-Chef ? Brigadier-Chef ?
Petty officer - Sous-chef - Caporal ? Brigadier ?
Crewman - matelot