Je me possède aucun des personnages du film

Petit recueil de drabbles prenant place dans l'univers de Man from U.N.C.L.E. Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, on vous donne un mot et vous avez 7 minutes pour écrire un texte.

Alors les mots de cette liste sont le résultat des soirées drabbles du groupe papotage, lecture, écriture et bonne humeur !

Et N'hésitez pas à me proposer des mots si vous en avez envie.

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Si vous cherchez à mettre de l'ordre dans mes fics, faites un tour sur mon profil, la liste est à jour et vous avez un ordre pour les lires biens que la plupart soit des OS.


QUELQUES MOTS FROM U.N.C.L.E

Effondrer (262 mots)

L'explosion avait été d'une telle violence que le bâtiment avait tremblé sur ses fondations avant de s'effondrer tout droit, comme le faisait un bâtiment dynamité par des professionnels. Les yeux de Gaby s'agrandirent de terreur et un hurlement lui échappa, un hurlement si bruyant qu'elle faillit se briser les cordes vocales.

- Non ! Non !

La jeune femme était désespérée. Il n'était pas vide ce bâtiment, Illya et Solo étaient à l'intérieur… Ils n'étaient pas ressortis, ils étaient sous les gravas comme tous les gens qui se trouvaient dans ces bureaux… Mais des autres, elle s'en moquait… C'étaient ses coéquipiers qu'elle devait retrouver !

Des coéquipiers piégés sous les débris… désorientés et un peu perdu… Par chance, le souffle les avait propulsés dans un vide sanitaire, ce qui avait sauvé la vie d'Illya. Le russe grogna. Il avait mal à la tête, mal au torse, aux jambes… d'ailleurs sa jambes droite saignait, mais il se senti à peu près vivant. L'espace était étroit, mais il se redressa et chercha son coéquipier. Napoléon était là, non loin de lui, mais il avait moins eu de chance. Ses jambes étaient bloquées sous une poutrelle métallique et une tige dépassait de sa poitrine... Une tige qui l'avait empalée dans le dos et ressortait dans son torse et il y avait du sang, trop de sang…

Illya se redressa et se traina vers son ami.

- Solo !

Il glissa les mains dans son cou, sentit un pouls, mais comprit aussi à quel point son état était précaire.

- Allez Solo…. Lutte… Je suis là…

...

Bruit, Conception, Rire (159 mots)

Cela faisait longtemps que Gaby avait compris qu'Illya avait une conception bien à lui d'une soirée de détente. Pour Illya, une soirée de détente c'était une tasse de thé et une partie d'échec contre lui-même. Pour Gaby c'était une bouteille de whisky et de la musique sur laquelle elle aimait se déhancher, de la musique qu'il qualifiait de bruit. Le premier jour, Gaby n'avait pu retenir un rire avant de le secouer et de le forcer à danser avec elle. Cela avait été plus un combat qu'une danse, mais ça avait aussi été le soir où les deux agents secrets s'étaient découverts, s'étaient plu et avaient failli s'embrasser.

Pourtant, ce soir là, ce fut lui qui mit la musique et lui tendit la main pour l'inviter à danser. Gaby sourit et ne laissa pas passer l'occasion, acceptant son invitation avec plaisir. Cette soirée de détente serait différente des autres et la jeune femme n'était pas contre, bien au contraire.

...

Croiser, Surprise, Affrontement (179 mots)

Le garde écarquilla les yeux de surprise, mais n'eut pas le temps de faire le moindre geste, parce que croiser un russe de deux mètres de haut à la mine patibulaire dans un couloir sombre n'était jamais bon signe. L'affrontement fut bref, Illya gratifiant l'infortuné garde d'une baffe qui l'assomma debout. Il le cala contre le mur, le dépouilla de ses armes et reprit sa progression dans les couloirs. S'il en jugeait à son détecteur, Solo était là, quelque part dans les tréfonds de ce hangar et ce n'était pas une bonne nouvelle… L'endroit était trop reculé, trop isolé et trop sinistre… Il savait parfaitement ce que son équipier était en train de subir à cet instant précis… Il fallait donc qu'il le retrouve rapidement… Hors de question qu'il laisse ces salopards le torturer à mort… Il était peut-être de la CIA et lui du KGB, mais ils travaillaient ensembles… Il lui avait déjà sauvé la vie… A lui de lui rendre la pareille… Il allait le sortir de là… quitte à assommer tous les types qu'il croiserait !

...

Zen (241 mots)

Il y avait des métiers, où il fallait savoir faire preuve de calme et de réflexion, Napoléon considérait qu'être espion pour le MI6 était l'un de ces métiers. Cependant, travailler avec Illya avait de quoi par moment à mettre ses nerfs à rudes épreuves. Son ami était tellement à fleur de peau et les années passées au service du KGB faites d'endoctrinement et de punition, l'avait tellement marqué qu'une simple contrariété pouvait déclencher une vraie tempête. Tempête qui les mettait inexorablement en danger. Napoléon avait toute confiance en Illya, il lui avait laissé sa vie entre les mains et il le referait sans hésiter, mais il devait apprendre à gérer ses bouffées de colère et ses crises psychotiques. Ce fut pour cela qu'il passa dans une de ses boutiques préférés pour acheter un tapis, des bougies, de l'encens et même du thé massala. Lorsque le russe le vit débarquer chez lui avec tout son bazar, il fronça les sourcils.

- Tu ouvres une quincaillerie cow-boy ?

- Pas du tout, c'est toi qui te mets à la méditation !

- Je te demande pardon ?

- Parfaitement, il est temps que du devienne zen parce que la prochaine fois, nous ne trouverons peut-être pas inopinément un lance-flamme pour nous sortir des ennuis.

- C'est une blague !

- Pas du tout, répliqua l'américain en collant tout son matériel dans les bras de son ami, et on commence tout de suite !

...

Collision, Rampant, Convertir (214 mots)

En rampant à travers la fumée, Illya s'extirpa de sa voiture qui venait de finir sur le dos. La collision avait été violente, mais le russe avait pu rester à peu près maître de son véhicule, s'évitant la chute dans la ravin tout comme la camionnette chargée de bottes de paille et de caisse contenant des poules qui montait dans sa direction. Le chauffeur était descendu pour lui venir en aide et depuis il braillait dans la langue comme si l'ex agent du KGB pouvait le comprendre. Agacé ce dernier parvint à lui faire comprendre qu'il devait descendre en ville. En effet, il était clair que leurs couvertures étaient grillées et que ses amis étaient en danger. Il fallait qu'il les prévienne. Sauf que le chauffeur ne semblait pas enclin à l'emmener.

Le russe se demanda donc ce que Napoléon ferait dans cette situation et sortit de sa poche un billet de 50 dollars. Apparemment, l'homme dût le convertir mentalement en monnaie de chez lui en une fraction de secondes puisqu'il l'invita d'un coup à monter à l'arrière entre les bottes de paille et les poules. Illya n'avait pas le temps de choisir. Alors d'un bond, il grimpa à l'arrière et jeta un coup d'œil à sa montre, espérant qu'il n'arriverait pas trop tard !