Bonsoir à tous!
Et oui, voici enfin la suite de Nightmare Death's! J'étais tellement content de l'écrire aujourd'hui, j'avais tellement d'idée. Maintenant, je vais m'attaquer à la suite de You are my future. Pas ce soir car il est déjà 22h00 et je travaille demain, mais peut-être dans le courant de la semaine.
Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture! Merci à tous ceux et celles qui m'ont écrit des reviews, j'ai adoré vous lire.
Dark Method
Nightmare Death's
Chapitre 2
Rigel s'était présenté tôt le matin du premier septembre. Il ne voulait avoir aucun contact avec les autres enfants, du moins, autant que possible. Étonnement, il avait été le premier à être présent, alors qu'il avait utilisé le système de cheminette pour se rendre sur le quai 9¾. Le train n'était pas encore arrivé, mais il savait qu'il n'allait pas tarder. Il avait rétrécit sa malle dans sa poche, il ne voulait pas que quelqu'un ne pose la main dessus, pas même pour l'aider à l'embarquer dans le train, il avait fait changer les initiales sur sa malle, pour R.R.S.B.S au lieu de H.J.P, montrant fièrement sa nouvelle ascendance. Sa chouette Athena avait déjà prit la direction de Poudlard, donc il n'avait avec lui que Thanatos autour de son cou, caché par ses vêtements et Loki dans sa cage bien au chaud.
Il savait pertinemment que le directeur allait être inquiet lorsqu'il découvrirait que son golden boy ne serait pas là comme prévu. Les gobelins lui avaient assuré que son nom avait été changé sur les registres de l'école dès le moment où il est devenu officiellement Rigel Regulus Salazar Black-Serpentard. Évidemment, ce qui apparaissait sur les registres étaient Rigel Regulus Black, Poudlard ayant mit une protection sur lui pour éviter que le directeur ne lui cause des ennuis en découvrant qu'il était l'héritier du fondateur le plus redouté. Beaucoup de gens croyaient que Poudlard n'était qu'une école, mais en réalité, elle avait une conscience, une très forte conscience et elle était extrêmement protectrice envers ceux qu'elle considérait comme les siens.
Un sourire narquois apparut sur les lèvres de Rigel alors qu'il se rappelait du jour, il y a une semaine, où il était retourné discrètement à l'orphelinat pour y mettre le feu, emprisonnant les occupants à l'intérieur. Il n'avait jamais prévu de les laisser rester en vie, c'était un trop grand risque que Dumbledore ne découvre la vérité sur sa véritable personnalité. Le feu s'était propagé tel un démon en colère, détruisant tout sur son passage, brûlant chaque recoin et personne à l'intérieur. Il avait apprécié le spectacle, le regardant de loin, alors que les pompiers se précipitaient pour éteindre le feu. Il avait couvert ses arrières, tous les registres étaient dans l'orphelinat, le directeur ne pourrait plus mettre la main dessus.
Rigel remit rapidement son masque d'enfant enjoué et impatient de prendre le train, alors que des familles arrivaient du réseau de cheminette ou de l'entrée caché de la gare. Finalement, le train arriva et alors que les autres enfants saluaient leur parent, Rigel monta rapidement dans le train pour se trouver un compartiment. Il agrandit sa malle, le temps de prendre son uniforme pour le mettre et un livre sur La cour et les Fiançailles. Il comptait bien choisir son partenaire assez tôt pour mettre en place un contrat de cour et surtout, avoir le premier choix. Une fois terminée, il rétrécit à nouveau sa malle, puis commença sa lecture. Quelques temps plus tard, la porte de son compartiment s'ouvrit et un rouquin y passa la tête. Rigel savait déjà qu'il n'aimerait pas le gamin, impoli comme il était d'ouvrir sans cogner et attendre la permission.
«Hey! Les autres compartiments sont presque pleins, je peux m'asseoir avec toi?» demanda grossièrement le garçon qui horripilait Rigel.
«Premièrement, je ne vous aie pas autorisé à agir de manière aussi informel avec moi. Deuxièmement, il aurait été poli de cogner à la porte et d'attendre la permission avant d'entrer. J'aurais pu être entrain de me changer pour tout ce que vous savez. Mais au vu de votre habillement de deuxième ou peut-être troisième main, il n'est guère étonnant que vous manquiez de savoir-vivre. Et non, je ne vous veux pas dans mon compartiment, merci de partir.» répliqua poliment Rigel alors que l'autre garçon devenait rouge de colère et se retourna en claquant la porte du compartiment. Rigel leva les yeux au ciel. Vraiment, il y avait des enfants qui avaient manqué de correction étant jeune. À peine quelques minutes plus tard, le même phénomène se reproduisit, mais avec une fille à la chevelure broussailleuse.
«Excuse-moi, aurais-tu vu un crapaud par hasard, Neville ici présent la perdu.» demanda la jeune fille en désignant le garçon derrière elle.
«Il est sage de supposer que puisque ma porte était fermée, non je n'ai pas vu de crapaud. Je tiens aussi à vous informer qu'il est extrêmement impoli de parler d'une manière aussi informelle à une personne que vous ne connaissez pas, expressément dans le monde sorcier. Il est tout aussi impoli d'entrer dans le compartiment de quelqu'un sans avoir frappé ni attendu une réponse verbale autorisant d'entrer.» sermonna Rigel. La jeune fille gonfla les joues, outrée d'avoir été ainsi sermonné, puis son regard porta sur le livre qu'il était entrain de lire et oublia la conversation précédente, s'installant sur la banquette face à lui excitée.
«Ce n'est pas l'un des livres de la liste d'école! Tu sais, j'ai lu tous mes livres au moins 3 fois! Quand tu auras terminé celui-ci, pourrais-tu me le prêter?» demanda impatiemment la jeune fille qui ne semblait pas comprendre qu'elle n'était pas la bienvenue. Rigel la regarda avec dégoût et ferma son livre avant de répondre.
«Je crois que vous n'avez pas compris mademoiselle. Non seulement, vous n'êtes pas la bienvenue dans mon compartiment, mais je ne vous aie pas autorisée à l'envahir et m'abreuver de votre bavardage agaçant. Vous manquez de savoir-vivre et cela est certainement un indice que vous êtes d'origine moldu. Donc, vous n'avez aucune compréhension de nos us et coutumes dans notre monde. La première règle que les sang-purs apprennent enfant est que vous devez toujours vouvoyer les personnes que vous côtoyer jusqu'au moment où la personne vous autorise à vous adresser à elle par son prénom et vous permette de lui parler de façon informelle. Ce que je n'ai certainement pas autorisé. La réponse à votre question est non, je ne vous prêterai pas mon livre une fois terminé. Maintenant, quittez mon compartiment.» dit froidement Rigel. La fille se releva avec colère.
«C'est toi qui est impoli de me parler de la sorte!» répondit vivement la brune.
«Non, je ne suis aucunement impoli. Je n'ai rien dit de déplacer, je ne vous aie pas insulté, j'ai simplement dit les faits. Et je crois que si vous demandez à monsieur Londubat ici présent, il vous dira certainement que tout ce que je vous aie dit est la vérité. Partez maintenant, votre présence n'est pas la bienvenue ici.» termina le jeune homme, ne prenant même pas la peine de lui porter un dernier regard alors qu'il prenait son livre et continuait sa lecture comme si de rien n'était.
La fille quitta vivement le compartiment, comme l'avait fait le rouquin avant elle. Le jeune Londubat s'excusa pour être entré sans sa permission, puis quitta en fermant la porte derrière lui, se demandant comment Rigel pouvait savoir qui il était. Rigel espérait vivement que plus personne ne viendrait perturber sa tranquillité avant leur arrivé à Poudlard. Heureusement pour lui, il fut laissé seul le reste du trajet. Il savait qui était le rouquin, l'un des membres de la famille Weasley que Dumbledore avait décidé de mettre sur son chemin pour le ''guider'' sur la bonne voie. Quand ils arrivèrent, Rigel se dépêcha de descendre. Il avait mit Loki en sécurité dans le studio de sa malle, afin que personne ne cherche à lui prendre. Il observa au alentour, cherchant où se trouvait les barques dans lesquelles ils étaient supposés monter pour aller à Poudlard. Merci aux vieux souvenirs de l'horcruxe. C'est alors qu'il entendit le demi-géant crier pour les premières années. Il espérait vivement que ce gros lourdaud n'était pas l'un des professeurs de l'école, car il ressemblait à un imbécile.
Finalement, Rigel choisit une barque loin du demi-géant, mais surtout loin du rouquin et de la fille aux cheveux broussailleux. Il se retrouva avec un blondinet arrogant et deux gros lourdauds qui ne semblaient pas avoir une cellule grise. Il espérait vivement que ses crétins ne se retrouveraient pas à Serpentard, ils ne méritaient pas d'y être. La traversée lui sembla interminable à entendre les jérémiades du blondinet, qu'il avait reconnu comme faisant parti de la famille Malfoy d'après les souvenirs du morceau d'âme. Peut-être le fils de Lucius Malfoy, ils avaient exactement la même teinte de cheveux et la même couleur d'yeux après tout. Rigel soupira discrètement de soulagement en voyant le château qui, déjà, lui envoyait des vagues de magies pour l'accueillir.
Ils accostèrent sur la rive, puis ils suivirent le demi-géant jusqu'à l'entrée du château où le professeure McGonagall les attendait. Il avait remit son masque légèrement enfantin, mais il n'avait pas à avoir l'air aussi stupide qu'il l'avait fait à l'orphelinat, puisqu'il n'était plus Harry Potter. Il voyait bien la ride d'inquiétude qui apparu sur le front de la professeure, cherchant sûrement discrètement le visage d'Harry Potter, mais ne le trouvant pas dans la mer d'enfants présents devant elle. Thanatos lui siffla discrètement son plaisir de sentir la magie de Poudlard qui les accueillait. Rigel fut quelque peu surpris du commentaire. Il lui avait toujours semblé que Thanatos était unique, il connaissait la magie et le monde magique comme personne et il décrivait Poudlard de façon si précise que l'on aurait pu croire qu'il avait déjà visité les lieux. Et le summum, fut lorsqu'il revint le chercher et qu'il avait sifflé combien il était fier de l'adoption par le sang qu'il avait fait.
Rigel haussa les épaules et se concentra sur les lieux, regardant partout autour alors qu'ils traversaient le hall d'entrée en direction de la grande salle. Après un moment, arrivé devant les grandes portes, McGonagall leur dit de rester un moment et que l'on viendrait les chercher sous peu. Tous essayaient de deviner la manière dont ils allaient être répartit ou encore dans quel maison ils allaient se retrouver. Il y avait même le rouquin qui disait que l'un de ses frères lui avait dit qu'ils devraient affronter un troll pour être répartit, ce à quoi les autres l'avaient traité d'idiots de penser que les professeurs feraient quelque chose d'aussi dangereux. Rigel se retint de lever à nouveau les yeux au ciel comme il semblait qu'il le faisait souvent aujourd'hui. Finalement, un étudiant plus âgé vint les chercher et ils entrèrent dans la grande salle pour voir la professeure attendre à côté d'un tabouret où siégeait un vieux chapeau rabougri. Celui-ci commença à chanter.
«Je ne suis pas d'une beauté suprême
Mais faut pas se fier à ce qu'on voit
Je veux bien me manger moi-même
Si vous trouvez plus malin qu'moi.
Les hauts de forme, les chapeaux splendides,
Font pâle 'figure auprès de moi
Car à Poudlard, quand je décide,
Chacun se soumet à mon choix.
Rien ne m'échappe, rien ne m'arrête
Le Choixpeau a toujours raison
Mettez-moi donc sur votre tête
Pour connaitre votre maison.
Si vous allez à Gryffondor
Vous rejoindrez les courageux,
Les plus hardis et les plus forts
Sont rassemblés en ce haut lieu.
Si à Poufsouffle vous allez,
Comme eux vous serez juste et loyal
Ceux de Poufsouffle aiment travailler
Et leur patience est proverbiale.
Si vous êtes sage et réfléchi
Serdaigle vous accueillera peut-être
Là-bas, ce sont des érudits
Qui ont envie de tout connaître.
Vous finirez à Serpentard
Si vous êtes plutôt malin,
Car ceux-là sont de vrais roublards
Qui parviennent toujours à leurs fins.
Sur ta tête pose-moi un instant
Et n'aie pas peur, reste serein
Tu seras en de bonnes mains
Car je suis un chapeau pensant !»
«Bien, maintenant, je vais vous appeler par ordre alphabétique et vous viendrez vous asseoir sur le tabouret pour que je puisse mettre le choixpeau sur votre tête. Il désignera votre maison. Commençons. Abbott, Hannah.» parla le professeur. Une jeune fille rousse se dirigea lentement vers le tabouret, craintive. Elle fut rapidement placée à Poufsouffle. Vint trois autres étudiants avant qu'il ne soit appelé.
«Black, Rigel» dit McGonagall surprise. Rigel se dirigea à son tour vers le tabouret et s'y installa rapidement. Une fois le choc passé, la professeure plaça le choixpeau sur sa tête.
«Humm… un esprit si complexe. Tu as soif de prouver ta valeur, mais aussi ton pouvoir. Tu ne fais pas confiance facilement, mais lorsque tu deviens loyale à une personne, tu l'es jusqu'à la mort. Tu n'as définitivement pas la loyauté d'un Poufsouffle, davantage comme ton père Salazar Serpentard, il n'a peut-être pas participé à ta conception, mais tu es définitivement siens à tout point de vue. Il serait fier de toi à n'en pas douter. Tu trouveras certainement ton futur partenaire parmi les serpents. Alors, il vaut mieux pour toi être… SERPENTARD!» s'exclama soudainement à la fin le choixpeau.
Rigel sourit puis retira le choixpeau pour le redonner au professeur. Il pouvait sentir le regard de Dumbledore sur sa nuque alors qu'il prenait place à la table des Serpentards alors qu'ils l'applaudissaient tous. Tous furent finalement répartit, le rouquin et la fille aux cheveux broussailleux, Granger, furent sans grande surprise répartit à Gryffondor, Neville Londubat à Poufsouffle. Malheureusement, il ne fut pas aussi chanceux avec Malfoy fils qui fut répartit en un éclair à Serpentard, tout comme Crabbe et Goyle, les deux gros gorilles qui était dans le même bateau que lui. Rigel allait devoir établir les règles dès le départ dans la maison. Tous murmurèrent lorsque le nom de Potter ne fut pas nommé. McGonagall regarda le directeur, inquiète, puis retourna à sa place pour laisser le directeur prononcer son discours. Évidemment, il interdit d'aller au troisième étage, mais Rigel savait ce qu'il y avait. Et il savait aussi que la pierre philosophale avait bien été cachée dans le miroir du Rised, mais que le miroir n'avait pas encore été caché derrière des pièges.
Rigel porta attention à tous les étudiants de sa maison et son regard porta sur le jeune Théodore Nott assit en face de lui. Il avait une belle structure osseuse délicate, des yeux turquoise envoûtants, une chevelure blond doré et une peau de porcelaine. Il avait une apparence agréable, ce qui était un critère important, un autre critère était la puissance magique. Il pouvait sentir qu'il avait une magie en attente de grandeur, de se développer, mais déjà plus puissante que les autres cancres de leur année. Et finalement, selon son nouvel arbre généalogique, aucun Nott ne s'était marié dans la famille Black. Rigel savait que la consanguinité dans les familles de sangs purs détruisait la magie ancestrale. Il devait donc choisir son futur époux avec beaucoup de soin et il avait décidé que Théodore Nott serait à lui. Même s'il devait éliminer celui ou celle qui avait peut-être un contrat de fiançailles avec lui.
Le banquet prit fin, mais les murmures sur la disparition d'Harry Potter menaient de bon train. Ils furent conduits dans leur salle commune où le professeur Snape les attendait déjà pour faire son discours annuel à ses serpents. Il fut long et barbant, surtout que le dit professeur ne le lâchait pas du regard. Rigel savait qu'il essayait de déterminer s'il était la progéniture maudite de Sirius Black ou le fils de Regulus Black le frère de Sirius, lequel avec qui il n'avait aucun problème. Puis, il sembla que Snape décida qu'il était l'enfant perdu de Regulus Black et arrêta de le regarder. Il partit finalement, laissant les premières années aux mains des plus vieux. Malheureusement pour Rigel, ce fut ce moment que choisit Draco Malfoy pour lui adressé la parole de façon condescendante.
«Tu es un Black, n'est-ce pas? Sûrement le fils illégitime de Sirius Black qui est maintenant en prison. Il était tellement pro moldu que tu es certainement un vulgaire sang-mêlé. Inférieur à moi à tout point de vue, même si techniquement nous sommes cousins. Il n'y a aucune chance que tu hérites de la seigneurie Black, donc elle me reviendra à ma majorité, mais ne t'inquiètes pas, je ne te renierai pas de la famille.» répondit pompeusement Malfoy, ne sachant pas de qui il provoquait la colère. Soudain, il poussa un cri de douleur alors qu'une force invisible le fracassait contre le mur et le maintint ainsi, à un mètre du sol. Rigel le bras levé, les yeux brillants de pouvoir.
«Tu n'es rien Malfoy, un simple pleurnichard qui se cache derrière les robes de son père. Tu es en-dessous de moi Malfoy, je suis l'héritier légitime de la famille Black par mon père, Regulus Arcturus Black, mais je suis aussi l'héritier de Salazar Serpentard et il aurait honte d'avoir un médiocre sorcier comme vous dans sa maison. J'ai renié et désavoué ta mère de la famille Black, ce qui signifie que ni elle ni toi ou ta futur progéniture n'aurai accès à la magie ancestrale Black.» dit froidement Rigel alors que tous reculaient d'un pas, complètement terrifié par lui, toutes années confondues. Rigel porta son regard sur tout le monde, alors que Malfoy couinait de douleur contre le mur.
«Je suis celui qui dirige ici et si vous pensiez que Voldemort était terrible, sachez ceci, je suis beaucoup plus pire que lui. Je n'hésiterai pas à sévir si l'un de vous me désobéit. Je récompense ceux qui le méritent, mais je punis sévèrement ceux qui iront contre les règles. La première règle, tout ce qui ce passe ici, reste ici, aucun professeur ne doit savoir ce qui ce passe. Deuxième règle, si je vous donne un ordre, vous l'exécutez, je n'accepte aucun refus. Ai-je été assez clair?» exigea Rigel, tous acquiescèrent vivement en accord.
«Je veux une réponse verbale je vous pris. Ai-je été assez clair?» exigea à nouveau Rigel.
«Oui, Maître!» s'exclamèrent l'entièreté de la maison, complètement terrifié par lui, même Malfoy, alors que tous pouvaient sentir la puissance de sa magie envahir la salle commune, si écrasante, si envoûtante. Les sixièmes et septièmes années voulaient mettre un genou à terre et clamer leur loyauté envers ce nouveau maître, beaucoup puissant que Voldemort ne l'avait été.
«Beaucoup mieux. En dehors de cette salle commune, vous devrez me tutoyer comme n'importe quel étudiant le ferait pour garder les apparences, mais lorsque nous sommes ici, je m'attends à votre respect complet. Poudlard m'a procuré ma propre chambre, donc je n'aurai pas à partager avec l'un de vous. Oh et au cas où l'envie prenait l'un d'entre vous d'aller contre moi, mon basilic, Thanatos, n'hésitera pas à vous tuer. Soyez prévenus.» termina Rigel alors que Thanatos sortait de sa cachette et révélait sa présence à tous les autres, les faisant reculer davantage. Rigel caressa la tête de son serpent tendre avec un sourire narquois, se nourrissant de leur peur. Malfoy cria de douleur lorsque l'héritier Black le relâcha et qu'il tomba au sol, se fracassant le coude sur le sol de pierre, se brisant le bras gauche.
«Je crois que tu ferais mieux de te rendre à l'infirmerie pour cela. Warrington, accompagne donc Malfoy à l'infirmerie, nous ne voudrions pas qu'il se perde, n'est-ce pas?» dit Rigel en posant son regard sur le sixième année qui était aussi préfet.
«Vous avez raison Maître, je l'y amène de ce pas.» répondit rapidement Cassius, fier d'être le premier à qui Rigel confiait une tâche. Il savait qu'elle était importante, surtout pour s'assurer que Malfoy n'ouvre pas sa grande gueule à l'infirmière. Il traîna Malfoy en dehors de la salle commune, ne prenant pas la peine d'être tendre.
«Théodore, accepterais-tu de m'accompagner jusqu'à ma chambre?» demanda le jeune homme en posant son regard sur son futur compagnon choisit.
«Bien…bien sûre Maître.» dit doucement Théo qui se demandait ce qu'il avait fait pour avoir son attention sur lui. Rigel lui sourit doucement pour ne pas l'effrayer, il ne voulait pas qu'il est peur de lui. Il prit doucement sa main et l'entraîna avec lui vers le premier étage où une porte fut magiquement ajoutée au fond du corridor, seulement pour Rigel. Les autres ne les avaient pas suivit et c'était tant mieux.
«Ne m'appelle jamais Maître Théodore, je ne veux pas que tu le fasses. Tu peux m'appeler Rigel et me tutoyer, mais toi seul possède ce droit.» ajouta Rigel avec douceur. Sa magie réagissait à la présence de Théodore, voulant l'envelopper, le protéger.
«D'accord M…je veux dire Rigel.» répondit Théo, ses joues rougissants sous l'attention de Rigel sur lui. Il pouvait sentir sa magie voulant se blottir contre lui, sa magie lui disant qu'il serait toujours en sécurité aux côtés de Rigel.
«Home sweet Home.» dit l'héritier du fondateur en ouvrant la porte sur ce qui allait certainement être sa chambre. Elle était luxueuse, avec son lit à baldaquin en bois de cerisier, ses rideaux bleu roi, sa literie couleur crème. Il y avait un tapis vert émeraude au sol, une commode, une bibliothèque, une chaise et un bureau de travail fait aussi en bois de cerisier. Un fauteuil aux allures très confortable, aussi bleu roi. Il y avait aussi une autre porte qui devait certainement mener à sa salle de bain.
«Wow, tu seras certainement très confortable dans cette chambre. On dit que les dortoirs n'ont que des lits simples à baldaquins et une table de chevet. Et une salle de bain à partager avec les autres du dortoir. Je vais devoir partager avec Zabini, Malfoy, Crabbe et Goyle.» soupira Théo, regardant autour avec admiration.
«Si jamais tu as un problème, n'hésite pas à me le dire ou encore, si tu n'es pas à l'aise avec eux là-bas avec toi, je demanderai à Poudlard d'agrandir ma chambre et d'y ajouter un deuxième lit, ainsi tu partageras avec moi. Je te garderai toujours en sécurité.» affirma Rigel avec un regard sincère. Théo rougit fortement, mais apprécia l'attention qu'il avait pour lui. Son père n'avait eu de cesse de lui répéter qu'il n'était qu'une pièce de rechange, puisque son frère ainé était l'héritier. Il voulait se blottir contre Rigel et ne jamais quitter ses bras. Il savait qu'il devrait être terrifié par Rigel, par son aura sombre et sa puissante magie, mais tout ce qu'il ressentait, était la sécurité.
«Je n'hésiterai pas. Promis.» répondit Théo et ne fut pas surprit lorsque Rigel sortit sa malle de sa poche et l'agrandit. Une magnifique malle de loin de la malle standard que tous les premières années achetaient. Mais il ne devait pas être étonné. Rigel était loin du commun des mortels et il avait hâte de voir les années à venir.
«Bien. Je ne te retiendrai pas plus longtemps de visiter ton dortoir, il sera bientôt l'heure de se coucher de toute façon. N'oublie pas, ma porte n'est pas loin si tu as besoin.» termina Rigel alors qu'il s'apprêtait à sortir Loki de son studio pour le nourrir et le laisser visiter leur nouvelle maison.
«Bonne nuit Rigel.» dit le jeune blond en souriant, puis quitta la chambre pour aller retrouver les autres. Au moins, il n'aurait pas à endurer Malfoy puisqu'il passerait certainement la nuit à l'infirmerie. Il espérait que le garçon avait apprit sa leçon, ne pas contrarier Rigel.
Une fois la porte de sa chambre fermée, Rigel ouvrit sa malle pour son studio et y descendit. Loki l'accueillit avec joie alors qu'il courut vers lui. Rigel l'avait sortit de sa cage une fois descendu dans le studio, il ne voulait pas laisser son petit renardeau prisonnier de sa cage tout le temps où il serait absent. Il prit Loki dans ses bras, le caressant tendrement tout en sortant de sa malle.
«Voici notre nouvelle maison pour les 7 prochaines années. Voilà pour toi petit.» dit le jeune homme en posant Loki sur le sol et en lui servant sa nourriture qu'il commença à dévorer avec appétit. Rigel en profita pour aller prendre sa douche après cette longue journée, il profiterait du grand bain un autre jour. Puis, lorsqu'il revint dans sa chambre, fraîchement lavé, il vit Thanatos et Loki dormirent l'un à côté de l'autre sur un côté du lit et cela fit sourire Rigel. Il les rejoignit rapidement et alors qu'il allait s'endormir, une dernière pensée lui vint.
«Tu es miens Théodore et je tuerai quiconque penserait te voler à moi.» murmura doucement Rigel dans la nuit, puis il s'endormit paisiblement pour la première fois depuis très longtemps.
Houla, mais c'est qu'il est possessif notre Rigel! Il me donne des frissons! Les serpentards savent maintenant qui est le patron et s'ils veulent vivre, ils devront se plier. Est-ce que Draco se pliera face à lui ou tentera-t-il de reprendre le contrôle de serpentard? J'aimerais le voir essayer, juste pour que Rigel le tue! Êtes-vous aussi impatient que moi de connaître la suite?
