Heyyy! J'espère que vous allez bien. Personnellement, je suis encore malade, en plus forcément je suis fatigué-e vu que j'ai mal dormi. J'ai également oublié mes sous alors que je dois aller faire mes courses ce soir mdr. J'en ai marre de cette journée déjà, mais bon, mon frère va me les ramener donc je vais quand même pouvoir faire mes courses après le boulot. Je vous poste aujourd'hui le deuxième et dernier chapitre de cette fanfic. J'espère que ça vous plaira. Bonne lecture.

PS : Je suis désolé-e ! ça fait deux semaines que j'oublie de poster à l'heure. Va VRAIMENT falloir que je remédie à ça parce que c'est plus possible là ! Du coup bah je mettrais des alarmes sur mes téléphones ;) Bref, bonne lecture

Un p'tit chat sur un toit, se languit sans sa lady...

De longues minutes passèrent avant que Marinette ne fût capable de se relever, aidée d'Adrien. Elle était dans un état chaotique. Il y avait des traces de larmes sur son visage. Elle était encore très tendue. Le mannequin et elle commencèrent à s'éloigner du Trocadéro, cherchant un endroit encore plus tranquille. Chacun pensait aux hauteurs, mais ils devaient parler de leurs identités avant, donc c'était temporairement impossible.

Finalement, le duo marcha quelques minutes et trouva un coin où il n'y avait personne. Doucement ils s'installèrent à même le sol, l'un en face de l'autre, assez proches pour qu'Adrien puisse agir si Marinette se trouvait prise d'une nouvelle crise.

Le mannequin et la styliste s'observèrent un moment, un mélange entre confort parce qu'ils étaient avec la personne en qui ils avaient le plus confiance et inconfort parce que la conversation qu'ils devaient avoir serait douloureuse et pleine de révélations. Adrien attendait patiemment que Marinette commence à parler, ce qu'elle finit par faire, incertaine.

Un p'tit chat sur un toit, se languit sans sa lady...

"Je – Je sais pas par où commencer. Tout est si..." Elle se coupa, préférant une autre approche. "Tu veux pas plutôt commencer par me dire ce que tu as vu et entendu, s'il te plait ? Ça serait peut-être plus facile", demanda la styliste, hésitante.

"Si tu veux", répondit Adrien. Si ça pouvait l'aider ou alors au moins la rassurer, alors il le ferait. "Quand je suis arrivé près de toi, tu étais par terre, en train de pleurer et de demander à une personne imaginaire de te laisser tranquille, de ne pas te faire de mal."

"Je – Je m'en souviens pas. C'est normal ?"

"Je sais pas, Mari, je sais pas. C'est déjà arrivé ?"

"Pas que je sache", répondit la fille Dupain-Cheng, cette incertitude peinte sur son visage.

"C'est pas très grave pour le moment", essaya de dédramatiser le mannequin. "J'ai essayé de te ramener à la réalité mais tu t'es énervée encore plus. T'as prononcé le nom de Chat Blanc, en disant que tu ne donnerais jamais ton miraculous."

"OH MON DIEU", s'affola l'héroïne. "Tu as entendu ça !"

"Oui", elle ne le laissa pas dire un mot de plus.

"C'est pas possible ! C'est la cata c'est la cata c'est la cata", répéta-t-elle en boucle jusqu'à ce que le blond lui prenne doucement les mains pour la calmer.

"Mais ne t'inquiètes pas, ton secret est en sécurité avec moi, Buginette", lança-t-il en lui faisant un clin d'œil.

Alors qu'il s'attendait à ce qu'elle soit choquée, sa partenaire le regarda avec un mélange d'émotions si intense qu'il n'était pas sûr de pouvoir en comprendre toutes les nuances. Ses yeux reflétaient du soulagement, de la tendresse, de la crainte – de la peur pourrait-il même dire –, et d'autres sentiments, qu'il ne comprenait pas du tout.

Un p'tit chat sur un toit, se languit sans sa lady...

Les identités secrètes officiellement révélées, les deux héros se laissèrent bercer par le silence qui s'était installé. Tandis qu'Adrien souriait de savoir enfin qui était celle qui avait volé son cœur, Marinette, elle, vit à nouveau des images de Chat Blanc se mélanger avec le visage de son chaton. Ses yeux fixaient désormais un point invisible, et le mannequin décida de ramener sa Lady à la réalité avant qu'elle ne fasse une nouvelle crise.

Un p'tit chat sur un toit, se languit sans sa lady...

"Mari, tu veux bien qu'on parle de ce qui te met dans tous ces états depuis des semaines, s'il te plait ? J'avais déjà compris que quelque chose n'allait pas", enchaîna le mannequin en voyant son amie se raidir. "Mais ce dont je viens d'être témoin est trop grave pour que je te laisse gérer ça toute seule."

"Euh... Je – Je sais pas. C'est trop – compliqué. Et je – je ne veux pas t'infliger ça... chaton."

Le surnom le surprit mais il lui sourit tendrement, avant de répondre.

"Laisse-moi t'aider, ma Lady, s'il te plait", demanda d'une toute petite voix, à laquelle l'héroïne ne résista pas bien longtemps.

"T'as gagné, mais transformons-nous et allons à notre endroit. J'y serais sans doute plus à l'aise", déclara Mari en tournant le regard.

"Comme tu veux", répondit le Chat sans hésiter une seule seconde.

Un p'tit chat sur un toit, se languit sans sa lady...

Moins de cinq minutes plus tard, ils étaient transformés et montés au sommet de la tour Eiffel, tous les deux, coupés du monde. Là, Ladybug observa longuement la ville et ses couleurs, ne sachant pas comment commencer son récit, qui, elle le savait, bouleverserait son équipier. Face à son silence, Chat Noir décida d'intervenir, évitant encore un petit peu le sujet le plus important.

"Tu ne m'as pas paru choquée tout à l'heure. Tu – Tu savais déjà ?"

"Je l'ai compris quand j'ai commencé ma crise", avoua la super héroïne sans le regarder.

"C – comment ?"

"Cet air que tu chantes parfois quand tu m'attends. C'est d'ailleurs ça qui a déclenché ma crise..."

Un p'tit chat sur un toit, se languit sans sa lady...

Le regard plein de questions du héros se posa sur la coccinelle, qui daigna enfin tourner ses yeux bleu lagon vers lui. C'était le moment de tout raconter. Ladybug soupira, essayant d'empêcher le retour de ses émotions, et chercha ses mots, avant de parler.

"Bon, on va tout reprendre en détails depuis le début. Tu te souviens le jour où je suis venue te remettre un cadeau ?"

"Oui. Tu m'as dit que ça venait d'un fan brésilien."

"Exact. Sauf que c'était un mensonge", révéla la jeune héroïne.

"Ça venait de qui", demanda Chat Noir en souriant.

"De moi", avoua Ladybug en détournant une nouvelle fois. "Mais je devais mentir. J'étais obligée", ajouta-t-elle rapidement.

"Pourquoi ?"

"Parce que la vérité a créé un futur terrible."

"Je comprends pas", admit le super héros.

"De ce que j'ai compris, c'est ça qui a tout déclenché. J'ai jamais eu l'histoire complète, parce que Bunnix a dit que moins j'en savais mieux c'était. Mais, en gros, le peu que j'ai compris c'est que t'avais deviné qui j'étais à cause du cadeau et qu'on était ensemble jusqu'à ce que le papillon ne découvre tout. Honnêtement, j'en sais pas beaucoup plus..."

Un p'tit chat sur un toit, se languit sans sa lady...

Dire que le super-héros était surpris serait un euphémisme. Connaissait-elle, elle aussi, son identité ? Etaient-ils ensemble en tant que civils ? En tant que super-héros ? Qu'avait découvert le Papillon ? Pourquoi ça semblait avoir autant d'importance ? Pourquoi la Ladybug du futur n'avait pas réparé la situation elle-même ?

Chat Noir stoppa ses questionnements quand il se rendit compte qu'il ne savait toujours pas ce qui était si catastrophique que ça dans le futur. Il savait que c'était quelque chose de plus important que tout ce qu'ils avaient connu. Après tout, sa Lady semblait traumatisée par ce qu'elle avait vécu dans ce futur, et il en fallait beaucoup pour traumatiser la grande Ladybug.

Un p'tit chat sur un toit, se languit sans sa lady...

"Et ce futur... il était comment", demanda doucement le blond.

A l'instant où il vit sa partenaire se crisper et fuir son regard, il sut... Il sut qu'il n'allait pas aimer ce qu'il s'apprêtait à entendre. Il sut que c'était ça qui traumatisait à ce point Marinette. Enfin... Adrien avait plus ou moins compris depuis la crise de la jeune styliste. Mais cette fois-ci, il n'y avait plus aucun doute possible. Et cette idée se renforça quand la voix de sa princesse se brisa.

"Du blanc et du bleu partout", commença l'héroïne vaguement, essayant de contenir ses émotions, essayant de limiter les visions. "Silencieux. Effroyablement silencieux. Sans vie. Détruit. Entièrement détruit. Au milieu de ce vide... Lui."

Elle s'arrêta, n'en supportant pas davantage pour le moment. Et, dans le but de cacher tout cela, Ladybug afficha un visage impassible, presque froid. Malheureusement pour elle, cela ne trompait pas son partenaire. Ils n'étaient pas une équipe aussi douée pour rien, après tout.

Doucement, afin de ne pas l'effrayer, Chat posa une main sur l'épaule de sa Buginette, l'incitant silencieusement à développer.

"Sur le toit de la tour Montparnasse, tu... Non, il," se corrigea Mari' immédiatement, ne supportant pas d'associer son chaton avec cette version akumatizée de lui-même. "Il était assis, tout seul, chantonnant ton air en regardant la ville qu'il avait détruite."

Un p'tit chat sur un toit, se languit sans sa lady...

La panique commença à la gagner une nouvelle fois, et la super-héroïne se détourna complètement de son partenaire, essayant de s'en éloigner. Il l'avait déjà vue ainsi une fois. Elle refusait qu'il la voie une seconde fois dans cet état. Et pourtant, Chat Noir ne lui en laissant pas le choix, la retenant doucement par le bras.

Certes, la pression était si faible qu'elle pouvait s'en détacher si elle le souhaitait réellement, mais la collégienne était à bout de force, alors elle resta là, se laissant guider, bien que son visage restât caché. Doucement, pour lui laisser le temps de reculer si cela la rendait mal à l'aise, Chat encercla sa Buguinette. N'y tenant plus, cette dernière relâcha enfin toute la pression, et les larmes coulèrent pendant près d'une heure.

Pas une seconde, Adrien n'avait lâché sa princesse. C'était, si sa supposition était correcte, la première fois qu'elle laissait sortir ses émotions, et il y avait aucune chance qu'il soit celui qui l'en priverait. S'il lui fallait la tenir pendant des heures, il le ferait. Si elle avait besoin de son aide, si elle acceptait son aide, il serait là.

Un p'tit chat sur un toit, se languit sans sa lady...

Les pleurs de Ladybug finirent éventuellement par se stopper, mais elle ne quitta pas les bras de son partenaire. Ils ne bougèrent pas pendant de longues minutes supplémentaires, la coccinelle se rappelant sans cesse qu'elle avait réparé le futur et qu'elle ferait tout ce qui était en son pouvoir pour que jamais cela ne se reproduise. Puis, la super héroïne finit par se détacher lentement de son chaton, le regardant droit dans les yeux. L'intensité avec laquelle il la fixait lui fit toutes sortes de choses, et elle parla enfin.

"Chaton, promets-moi de m'appeler dès que tu sens que ça ne va pas. Peu importe qu'il soit midi ou trois heures du matin, peu importe que tu sois triste ou en colère, promets-moi de m'appeler. Je t'en supplie."

"Je te le promets, ma Lady, ma Princesse, ma Marinette", répondit Chat Noir avec plus de sincérité qu'elle n'en avait jamais vu. "Promets-moi de m'appeler au moindre cauchemar, la moindre crise d'angoisse, ou dès que tu as besoin", lui demanda-t-il avec une telle intensité que la coccinelle se trouva déstabilisée un court instant.

"Je te le promets, mon Chaton, mon Prince, mon Adrien", répondit Ladybug en utilisant la même tournure que lui, scellant ainsi leur promesse mutuelle.