Bonjour, Bonjour
Voici le nouveau chapitre, et c'est de pire en pire pour Balthazar... Mais il peut quand même compter sur quelques personnes pour l'aider.
Bonne Lecture
Balthazar lui, s'était rendu chez son psy, mais quand il arriva, il le trouva égorgé, on l'avait fait taire et il n'allait pas avoir sa réponse… De plus, cette nouvelle mort le mettait encore plus dans la merde… Il ne pouvait pas rester là… En plus, il pouvait déjà entendre au loin les sirènes de la police, il devait vite se cacher pour leur échapper…
Il se planqua en bas, pour partir le plus vite possible sans se faire chopper, et une fois qu'il fut sûr que tous étaient passé, Hélène inclue - il l'avait reconnue au son de ses bottines sur le sol - il sortit de sa cachette en boitant et se dirigea vers la sortie.
Pourtant, tous n'étaient pas arrivés car en sortant il croisa Delgado. Il évita de croiser son regard, mais son ami l'interpella quand même… Il n'eut d'autre choix que de se retourner pour croiser son regard. Delgado marqua un temps d'arrêt, il ne savait plus quoi faire… Il n'avait vraiment pas envie de l'arrêter, alors il ne bougea pas.
"Jérôme tu viens" appela soudain la voix d'Hélène, et bien qu'il était très tentant de la voir Balthazar choisit de partir en courant "C'est qui lui ?" demanda-t-elle n'ayant pas reconnu son homme
"Je - je sais pas" répondit Jérôme, laissant son ami partir, pour lui, Balthazar savait ce qu'il faisait.
Hélène s'approcha pour le voir s'enfuir, elle ne reconnaissait toujours pas Balthazar, l'homme allait vite, si bien qu'elle demanda à deux collègues d'aller choper cet inconnu qui essayait de s'enfuir… Pendant une fraction de seconde, elle envisagea que cela pouvait être lui et que, potentiellement, elle avait fait une erreur, parce qu'elle n'avait aucune envie de le renvoyer en cellule, surtout avec l'autre imbécile dans les parages… C'est pour cela qu'elle ne bougea pas, ne cherchant même pas à la rattraper en voiture, trop perdue et trop confuse…
En la regardant, Jérôme se fit une note mentale pour plus tard, de lui dire que c'était le légiste, mais seulement quand ils seraient tous les deux, et qu'il serait persuadé que personne n'allait les écouter… Là, tout de suite, c'était beaucoup trop risqué…
Balthazar dévalait aussi vite que possible les escaliers pour échapper aux flics qui s'étaient lancés à sa poursuite, à la fois soulagé que Hélène ne l'ai pas reconnu et un peu déçu… Mais c'était bien mieux, sinon, tout aurait pu mal se finir, pour elle comme pour lui, et il ne voulait pas la mettre en danger une fois de plus…
Une fois rendu en bas, Balthazar manqua de se faire renverser par une voiture, mais elle freina et il pu voir Vésinet à l'intérieur. Rapidement, elle lui fit signe de monter et le légiste hésita, mais quand elle ordonna presque de monter, il s'exécuta, les autres flics arrivant à vitesse grand v.
Olivia démarra, ce qui lui permit d'échapper aux deux hommes, sous les yeux d'Hélène et Delgado qui n'avaient pas bougé, regardant celui qui s'était enfui partir dans une voiture blanche sans, pour elle, savoir si oui ou non, elle venait de laisser filer l'homme qui partage sa vie. Au loin, elle entendait déjà l'autre crier son nom… Aller, elle devait y retourner…
"J'aurai dû vous laisser aux flics" commença Olivia dans la voiture alors que Balthazar regardait derrière lui pour être sûr de ne pas être suivi "C'est un crime cette couleur de cheveux" continua la brune alors que Balthazar retirai sa perruque.
"Vous m'emmenez où là ?" demanda-t-il encore surpris qu'elle soit en train de l'aider, il ne comprenait plus rien.
"Chez moi" répondit la légiste "On est pas censé s'aimer, ils viendront jamais vous chercher là-bas" expliqua-t-elle.
Balthazar était toujours confus, mais au moins, quelqu'un l'aidait, alors il se contentait juste d'en profiter. Mais bien évidement que ça le démangeait de lui demander pourquoi elle faisait ça alors qu'elle avait passé son temps à lui pourrir la vie depuis qu'elle y avait fait son apparition.
"Pourquoi vous m'aidez là ?" demanda enfin le légiste alors qu'ils arrivaient chez Vésinet "Vous êtes en train d'enfreindre la loi… Vous savez c'est pas très Mussolini ça…" continua-t-il. Il avait besoin de comprendre pourquoi elle faisait ça…
"Parce qu'on vous à piger pour vous faire accuser à tort" répondit Olivia le plus naturellement du monde "Et que vous avez besoin de moi pour le prouver" continua-t-elle
"Comment vous savez…" commença Balthazar avant de comprendre "Les analyses…" évidemment, c'était elle qui était venue, donc elle savait, il avait quelqu'un de son côté… Enfin, une deuxième personne, car Delgado l'avait laissé partir alors qu'il aurait clairement pu l'arrêter… Et ça faisait du bien.
Olivia commença des explications sur les analyses qu'elle avait faites. Et les résultats, qui n'étaient pas logiques. Balthazar se sentait compris, mais il se demanda si elle en avait parlé à Hélène, si Hélène savait qu'il était innocent. Elle traversait encore et toujours ses pensées… Il aimerait son soutien, la voir, la serrer dans ses bras, mais il ne pouvait pas, car cela la mettrait potentiellement en danger…
Bien sûr, la femme lui demanda si son psy lui avait parlé, vu que c'était lui qui le fournissait. C'était pour ça qu'elle avait directement été là-bas, pensant qu'il voudrait des réponses… Balthazar ne sut quoi répondre et le téléphone d'Olivia les coupa… Dans le fond, il savait qui était à l'autre bout du fil, et pourquoi cette personne appelait…
"Capitaine Bach" commença Olivia "Si c'est pour les résultats d'analyses, ils ne sont pas encore prêts" ajouta-t-elle
À l'autre bout du fil, Hélène haussa un sourcil, ne comprenant pas où elle voulait en venir, elle était confuse… Pourquoi Olivia disait ça…
"Euh non c'est pas pour ça" soupira Hélène "Bon écoutez, il y a le psy de Balthazar qui a été assassiné" continua la blonde "Donc j'aurai besoin de quelqu'un pour les constatations" expliqua-t-elle
"Je suis en rendez-vous, je vous envoie quelqu'un" répondit Olivia, elle sentait bien que Hélène était sur le point de craquer, mais elle ne pouvait pas lui dire, pas maintenant, mais elle se fit la promesse de rassurer la flic dès que possible. "On se voit à l'autopsie ok ?"
"D'accord… Merci" soupira Hélène, la voix nouée… Elle savait que Balthazar était encore plus dans la merde, et elle allait pouvoir faire de moins en moins pour l'aider…
"Vous tenez le coup, ça va ?" demanda Vésinet, se rappelant le moment à l'IML, un peu plus tôt dans la journée, et puis, elle se devait de vérifier qu'elle allait bien, elle avait bien compris que la flic était plutôt proche de Balthazar…
"Euh, je sais pas" répondit honnêtement Hélène "Je sais pas… Balthazar est le principal suspect, il est dans une merde noire là…" elle avait du mal à parler, parce que le dire à haute voix, c'était envisager qu'il ait pu faire tout ça… "Puis surtout je dois bosser avec un… Un connard là qui est prêt à tout pour le coincer… Et je me demande si l'homme que… Que je considère comme un de mes meilleurs amis n'ai pas un tueur en série…" une larme coula sur sa joue… Elle avait failli dire qu'elle l'aimait à Olivia, mais avec l'autre dans les parages, elle ne pouvait pas… Et puis, qu'allait penser la légiste d'elle… "Alors, ça pourrait clairement aller mieux"
"Si jamais vous voulez en parler, je suis là, Capitaine" répondit Olivia, elle avait bien compris où Hélène voulait en venir. Elle avait compris il y a longtemps déjà, mais là, elle venait d'avoir une confirmation presque vocale d'une des deux parties…
Hélène la remercia avant de raccrocher. Balthazar se dit que c'était le moment de lui dire, mais Olivia savait déjà, après tout, elle avait été au téléphone avec Hélène juste avant… Balthazar savait qu'il était dans la merde, qu'Hélène devait être complètement perdue, Dlegado aussi, et puis Eddy et Fatim… Mais il refusait de les impliquer, il ne pouvait pas leur faire ça, il allait affronter tout seul… La dernière fois, lui avait servi de leçon et il refusait de les exposer, d'exposer sa famille, à un nouveau danger…
Après avoir raccroché, Hélène était retournée près du corps où se trouvait Delgado et l'autre connard, toujours au téléphone avec le préfet. Et quand il raccrocha, Hélène eut le pressentiment que cela n'allait pas lui plaire du tout.
"Ok on passe en plan épervier renforcé. Ordre de le neutraliser par tous les moyens" annonça Millotis à haute voix.
Hélène dû faire un effort surhumain pour ne pas réagir et lui sauter à la gorge. Comment pouvait-il parler de Balthazar ainsi. Il n'était pas ce qu'on disait de lui, c'était impossible. Un homme si doux, si tendre, si aimant, si abîmé par la vie ne pouvait pas faire ça… Pas après tout ce qu'il avait vécu et dont cet enfoiré ignorait tout…
"J'comprends plus rien" soupira Delgado, visiblement aussi perdu qu'elle, et en même temps, c'était son ami qu'on accusait d'avoir fait ça.
"Mais putain. Votre ami a pété les plombs, vous l'avez vu s'enfuir devant vos yeux. Qu'est-ce-qu'il vous faut de plus pour accepter la réalité" s'énerva le commandant et les deux autres luttaient pour garder leur calme…
"Un mobile par exemple" répondit Delgado le plus calmement possible alors qu'Hélène, elle, bouillonnait de rage. "Pourquoi il aurait tué son psy ?" continua-t-il
"Mais vous êtes quoi vous exactement ?" demanda Millotis en s'approchant de lui "Son avocat ? N'oubliez pas que vous êtes flic, Delgado" reprit-il "Enfin si vous voulez le rester bien sûr" ajouta le flic.
Delgado ne dit plus rien, il rongeait clairement son frein pour ne pas cracher à la gueule de ce connard tout ce qu'il pensait de lui et de ses méthodes. Il lui fallait garder son sang froid, même si il testait de plus en plus leur limite, dans le but, il en était sûr, que l'un d'eux craque… À ce moment-là, il se ferait un malin plaisir à virer l'un ou l'autre, ou même les deux, de l'enquête sur Balthazar et ils ne pouvaient pas se le permettre.
"Si jamais j'ai envie de lui sauter dessus" commença Delgado en s'approchant d'Hélène "Retiens-moi. Parce qu'il se fera un malin plaisir d'exploser ma carrière"
"Seulement si tu fais de même… Parce que je te jure, que je me retiens grandement de le frapper" répondit la blonde
Delgado lui sourit avant d'ouvrir la bouche pour lui dire que le fuyard de tout à l'heure était Balthazar, mais Millotis ne lui laissa pas le temps, il cria pour les appeler. Cependant, ils prirent encore quelques instants pour parler.
"Tu sais, moi j'y crois pas, qu'il ait pu faire ça… Mais il est quand même dans la merde" soupira le flic
"Je sais. Mais je suis d'accord, c'est impossible, je ne peux pas le concevoir…" répondit Hélène "Mais pour le moment, comme tu l'as dit, on doit continuer à collaborer avec l'autre là" elle fit un signe de tête vers la porte "Aller, on y va avant qu'il pense qu'on complote" elle sourit et se dirigea vers la sortie, suivie de son ami.
Et voilà.
On se retrouve Lundi pour la suite
Kiss
