Hellow tout le monde !
Un nouveau chapitre pour égayer votre journée/soirée (j'espère)
Bonne lecture !
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Hermione se réveilla avec difficulté dans sa cellule. Son corps meurtri était allongé sur un matelas de fortune, disposé à même le sol. La jeune femme ne se rappelait plus comment elle était arrivée là.
Seuls quelques flashs de souvenirs parvinrent à défiler devant ses yeux éveillés. Elle se concentra pour les déchiffrer. À l'évidence, elle ne revoyait que Bellatrix Lestrange, ou du moins, son sourire rendu malfaisant par ses dents noircies. Son rire sulfureux hantait de nouveau ses tympans.
Par réflexe, Hermione voulut se boucher les oreilles. Mais à peine s'était-elle appuyée sur ses bras que son cri déchirant surpassa en décibel celui de la Mangemort.
Elle se redressa en douceur pour inspecter la source de sa douleur. Avec délicatesse, elle enleva la manche de sa chemise en lambeaux et constata qu'on l'avait soignée. Du sang coagulé dessinait des lettres à travers son bandage et formait un mot qu'elle connaissait bien. Trop bien. Prise d'une angoisse soudaine, l'adolescente retira furieusement le morceau de tissu qui lui entourait la blessure.
Avec un mélange situé entre un hoquet et un sanglot, Hermione commença à se balancer en avant et en arrière. Elle commença à arracher la peau souillée, tant pis si la douleur envahissait durablement ses membres.
C'est à ce moment-là que Malefoy pénétra dans la pièce.
— Par Salazar, Granger, arrête ! s'exclama-t-il en déposant le plateau-repas sur une table à proximité.
— Laisse-moi, Malefoy ! hurla-t-elle avec la voix cassée. Je dois l'enlever !
— Non !
D'un coup de baguette, il plaqua son corps contre le matelas. Hermione voulait se débattre, mais ne put que cligner des yeux. Effrayée, des larmes lui coulèrent le long des joues. Le Serpentard approcha ses mains de son visage et lui ouvrit la bouche. Il lui fit boire une potion qui avait un arrière-goût de miel. Hermione tenta de prendre le dessus sur son corps et la recracher, mais aucun de ses membres ne se déplaça. Ses muscles se détendirent à l'extrême. D'un coup, elle ne souffrait plus. Son environnement devint soudainement flou et dilué, jusqu'à ce qu'il disparaisse totalement.
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Elle s'éveilla pour la deuxième fois, mais avec la nausée. Malefoy n'avait pas bougé, assit à côté d'elle.
— Comment te sens-tu?
— Ma tête… grimaça Hermione en se massant le front.
— Ce n'est que momentané. Elle ne tanguera plus dans quelques minutes.
La Gryffondor fixa son bras blessé. Malefoy avait changé son bandage.
— Que s'est-il passé? demanda-t-elle.
— Plus tard, repose-toi et mange, trancha-t-il en se levant.
…
Drago sortit du sous-sol et traversa le salon, presque vide.
Après l'échec de l'assassinat de Potter il y a quelques jours, le Seigneur des Ténèbres avait décidé de contre-attaquer. Sa meilleure arme contre les membres de l'Ordre du Phœnix restait l'infiltration dans toutes les couches de la société sorcière. Poudlard, les commerces, le Ministère… aucun milieu ne devait être épargné. Quant à Lui, il était parti de son côté avec pour unique compagnie son immonde serpent.
On ne peux pas être mieux servi que par soi-même, pensa Drago.
Il s'assit à la petite table carrée de la cuisine et se prit un café.
— Comment va-t-elle? lui demanda Narcissa un livre à la main.
— Elle s'en remet, lui répondit Drago. Je pense qu'elle se trouvera de nouveau sur pied d'ici demain.
— Parfait, j'aurais besoin d'elle.
— Pour?
— Voyons, Drago ! Nos invités prennent congé. Elle doit nettoyer toutes les chambres qui se libèrent.
- Mère, elle ne vous est pas indispensable, commenta-t-il. Laissez-lui encore quelques jours pour se reposer.
— T'intéresses-tu au Manoir? Tiens-tu à ce qu'il reste un dépotoir? Hors de question !
— Vous avez des Elfes à votre service, demandez-leur de s'en occuper.
— Mon fils, quand tu géreras une Maison, tu réaliseras que les domestiques-sorciers demeurent bien plus infaillibles qu'eux, répliqua-t-elle. C'est d'ailleurs très regrettable qu'ils soient une main-d'œuvre rare de nos jours.
— Tante Bella a utilisé de la Magie noire, vous savez qu'elle est difficile à soigner. Granger ne deviendra pas plus efficace si sa plaie se réouvre tous les quatre matins !
— Depuis quand te préoccupes-tu du bien-être d'une Sang-de-Bourbe?
Drago rougit. La nuit où lui et Granger avaient abattu leurs barrières refit surface.
— C'est vous qui me l'avez demandé, grommela-t-il.
— Je n'en crois pas un mot. Depuis quand mon fils n'en fait pas qu'à sa tête dans mon dos? répliqua Narcissa en levant un sourcil. Enfin, heureusement que tu connaisses quelques bases en médicomagie. Ce n'est finalement pas si inutile que ça.
— Tante Bella insistait pour que je soigne mes victimes. Elles ne doivent pas mourir trop vite, paraît-il !
— Drago ! Bella t'aide à devenir un Sang-Pur d'exception, tu devrais l'en remercier.
— À développer mes talents en torture? Merveilleux, ironisa-t-il.
— Ton humeur caustique m'insupporte, s'indigna sa mère. Bella a fait de toi un maître en occlumancie en un rien de temps. Même le Seigneur des Ténèbres ne peut tirer que des bribes de ton esprit.
— Évidemment que j'ai réussi, elle me l'a enseigné pendant des journées entières, m'imposant un rythme infernal. Je ne parle pas non plus de ses punitions quand j'échouais.
— Je te le concède, elle présente une pédagogie, disons… un peu brutale. Mais elle reste efficace !
— Par ailleurs, où est-elle partie? Je ne l'ai plus revue depuis notre entretien avec Lui.
— Bella est allée former des Raffleurs à la capture de Sang-de-Bourbes et autres engeances.
— Elle ne semblait pas satisfaite de sa nouvelle mission.
— Tu la connais, elle préfère l'action et seule lui importe ton éducation, indiqua Narcissa. En outre, elle m'a confié qu'elle trouvait ta maitrise de la Magie noire encore trop faible. Ne mets pas trop d'énergie sur la médicomagie, mon chéri.
…
Hermione inspectait ses blessures quand Malefoy entra dans sa cellule. Il s'assit sur le tabouret à côté d'elle et retira son bandage avec douceur.
— Pourquoi mon bras est-il dans cet état? demanda-t-elle.
— Ma tante a eu l'excellente idée de te graver un mot d'amour à l'aide d'un poignard imprégné de Magie noire, lança-t-il avec une pointe d'ironie non dissimulée.
— J'ai cru comprendre, s'assombrit Hermione.
— Nous n'employons pas de médicomage au Manoir et personne n'en appellera un pour toi de Saint Mangouste. J'ai donc utilisé mes maigres connaissances en Matiasma, dit-il en nettoyant les entailles.
— En quoi?
— Matiasma. C'est une branche de la médicomagie qui se spécialise sur les soins contre les maléfices et les malédictions, expliqua-t-il en lui appliquant un onguent verdâtre.
— Oh, s'étonna Hermione. Je suppose que je devrais te remercier, mes plaies semblent s'être refermées.
— Vu mes antécédents, je ne mérite aucune gratitude de ta part, Granger, lâcha-t-il en enroulant un bandage propre autour de son bras. De plus, la cicatrisation reste très rudimentaire. Je ne suis qu'un débutant.
— Tu as tort de te dévaloriser, Drago. Réussir des sorts de soins, même très sommaires, est d'une extrême difficulté, répliqua sèchement Hermione. Quand je m'étais renseignée sur ceux de premiers secours, j'ai lu qu'une seule erreur pouvait être fatale. Par exemple, si tu prononces mal l'incantation, cela pouvait produire l'effet inverse jusqu'à pourrir les tissus ou faire fondre les os. Par conséquent, je tiens sincèrement à te remercier !
Un silence inconfortable envahit la pièce.
Hermione prit alors conscience de sa tirade. Elle ne pouvait s'en empêcher. Dès qu'elle connaissait un sujet sur le bout des doigts, elle se devait de le partager à tout le monde avec tous les détails qu'elle avait appris. C'était spontané, instinctif. Un réflexe qui lui avait donné son célèbre surnom de Miss-Je-Sais-Tout. Elle le détestait et elle savait que Malefoy adorait le lui balancer. Il n'allait pas la louper.
Elle se crispa, attendant sa sentence. Mais le contraire arriva.
— Je… Quoi? balbutia-t-il.
— Merci pour tout, Malefoy, répéta-t-elle bousculée.
Un sourire apparut sur le visage du Serpentard.
— Ne fais pas comme si je n'avais pas compris, Hermione, lança-t-il, taquin.
— Oh, c'est bon, se bougonna-t-elle. Tu n'as retenu que ça?
— Non, mais c'est l'information la plus importante.
Elle devint rouge-écarlate.
— Je te vois souvent désormais, autant commencer par s'appeler par nos prénoms.
— Miss Hermione Granger veut qu'on se rapproche, ricana-t-il avec un air malicieux. Je ne sais pas pourquoi j'ai le droit à un soudain traitement de faveur, mais je prends. J'accepte tes modestes remerciements pour t'avoir soignée.
Elle poussa un grognement, ce qui fit exploser de rire le Serpentard. Gênée, elle s'efforça à détourner le sujet.
— Au fait, ton visage. Les bleus se sont effacés.
— Hermione… Je sais où ce que tu veux en venir, grommela-t-il, passant de l'hilarité à un début de colère.
— Drago, ton père te punit en te battant ! C'est très grave !
— C'est ainsi dans les anciennes familles sorcières. Je n'ai rien d'autre à ajouter.
— Ta mère aussi? s'égosilla-t-elle, horrifiée.
— Non, grinça-t-il des dents.
— Alors, pourquoi accepte-t-elle ça? S'en soucie-t-elle un minimum?
— Elle s'en inquiète, crois-moi.
— Arrive-t-elle à le raisonner?
Drago expira fortement en basculant sa tête en arrière.
— Pas toujours. Mon père demeure responsable de ma discipline quand à ma mère, elle gère mon érudition.
— As-tu au moins essayé d'en parler à quelqu'un?
— Ah ouiet je le dénonce à qui? explosa Drago. À ma tante Bellatrix? À Tu-Sais-Qui? Mes excuses si j'étouffe ta soif de justice dans l'œuf de dragon, Granger, mais je ne peux pas m'opposer à lui.
— Ou peut-être, simplement habiter ailleurs, tenta Hermione, légèrement effrayée par sa réaction.
— Partir? Quel scénario imagines-tu?
— Drago, ne le prends pas comme ça.
— Oh, je sais, s'égosilla-t-il sans faire attention à son intervention. Un jour où j'en aurais marre, je préparerais mes valises et je disparaîtrais au loin. Je deviendrait alors aussitôt un Traitre-à-Sang, pourchassé par sa propre tante dans tout le pays. Mais je devrais rester enfermer dans ma cachette, un seul pied dehors et on me reconnaîtra ! En y réfléchissant bien, tu as parfaitement raison, Granger. J'ai longtemps souhaité avoir la mort aux trousses !
Hermione restait sans voix face à son discours saugrenu.
— Tu tournes en boucle comme un vieux gramophone rayé, Malefoy, soupira Hermione, irritée. Ron est un Sang-Pur poursuivi par des Mangemorts. Il vit encore, que je sache. C'est donc totalement possible !
— Tu-Sais-Qui n'habite pas chez ses parents et ne les menace pas quotidiennement !
— Pourquoi tiens-tu tant que ça un entourage qui te malmène?
— Toujours à savoir ce qui est mieux que les autres que les principaux concernés, hein? Tu ne me connais pas, Granger, et tu n'as aucune idée par quoi je suis passé.
Hermione resta interdite, tant la vérité lui sauta au visage. Elle avait grandi dans une famille aimante, avec des amis qui la soutenaient, des professeurs qui l'encourageaient. Aucun de ses proches ne la méprisait ni ne la maltraitait. Des remords s'installèrent dans son ventre.
Il se leva pour sortir de la cellule quand la Gryffondor lui attrapa la manche de sa chemise pour le retenir.
— S'il te plait, Drago, ne pars pas. Je suis désolée, lui renifla Hermione d'une voix suppliante.
— Je ne suis pas dans cette cellule poisseuse pour supporter ton mépris et tes sautes d'humeurs, Granger, lança froidement le Serpentard en lui arrachant son bras avant de la laisser seule.
…
Furieux, Drago s'empressa de rejoindre le cellier. Il pouvait désormais le faire en plein jour sans se faire attraper par son père. Grâce aux déclarations de Bellatrix, Lucius avait regagné un peu d'estime au sein de la communauté et était retourné travailler au Ministère avec une toute nouvelle baguette. Le Seigneur des Ténèbres avait besoin de tous ses fidèles pour pouvoir le contrôler à sa guise. Lucius ne lui serait d'aucune utilité s'il restait inactif en arrière.
Il rentra dans le Salon quand il croisa sa mère, occupée à prendre le thé avec des femmes qui se trouvaient toutes être des inconnues.
— Drago, mon chéri, joins-toi à nous, que je te présente.
Ce n'est définitivement pas mon jour, s'exaspéra-t-il intérieurement.
— Bonjour, Mère. Mesdames, ajouta-t-il en leur faisant à toutes un baisemain, en commençant par sa mère en premier.
Puis, il s'assit à côté d'une jeune femme vêtue d'une robe rouge simple, les doigts surchargés de bagues de toutes tailles.
— Narcissa, ma chère, que votre fils est si bien élevé ! gloussa une dame rousse d'une quarantaine d'années, habillée d'une chemise crème somptueuse brodée de fleurs d'or avec une jupe crayon noire.
— Ma délicieuse Sophie, je m'en félicite jour après jour, se vanta Narcissa en savourant son thé. Je me dois aussi de vous narrer ses facilités d'apprentissage. Savez-vous que Drago est un des meilleurs élèves de sa promotion à Poudlard? Il n'a décroché que des O et des E à ses buses. Il travaille si dur que je reste certaine qu'il fera mieux et qu'il obtiendra la note maximale à tous ses ASPICS.
— Je crois deviner que vous espérez le voir dans une école de la Haute Administration magique? s'enthousiasma une femme d'une trentaine d'année, vêtue d'une robe noire moulante qui ressortait ses nombreux bijoux.
— Vous avez l'esprit aiguisé, Charlotte. Je compte l'inscrire à celle de Manchester. Drago a hérité des capacités intellectuelles de son père. Il s'épanouira dans les études supérieures, j'en suis persuadée, se félicita Narcissa.
— Manchester? s'étonna la prénommée Sophie en surjouant sa réaction. C'est une université d'excellence !
— Précisément, ma chère. Mon fils mérite le meilleur pour préparer sa future carrière. En politique, cela va sans dire. N'est-ce pas Drago? ajouta-t-elle en se tournant vers lui.
— Absolument, Mère, acquiesça-t-il par réflexe.
— Homme politique lui correspondrait à merveille, minauda la femme assise à côté de lui, il a déjà un charisme fou pour son âge.
— Peut-être nous nous trouvons actuellement en présence du prochain Ministre de la Magie, s'excita Sophie.
Toute la petite assemblée se mit à rire précieusement, sauf Drago.
Le Serpentard détestait les conversations de convenances, si bien qu'il cacha son profond malaise derrière son habituel masque d'indifférence. À force de les supporter, il avait appris à le forger et le renforcer. Il apparaissait si épais que sa propre mère en était déroutée, mais elle ne se berçait pas d'illusions. Cette dernière connaissait son aversion, mais insistait à le faire entrer dans « le grand monde ». Elle avait tout planifié depuis sa naissance : son instruction dès le plus jeune âge, ses professeurs particuliers pendant les vacances, ses loisirs « utiles ». Poudlard était le seul endroit où il pouvait un peu se lâcher, à son grand dam. Narcissa avait fustigé ces trois Efforts Exceptionnels à ses Buses. Elle lui rabâchait qu'il ne devait obtenir que des Optimal, s'il espérait avoir une chance d'intégrer l'école qu'elle avait prévue pour lui. Drago avait essayé de lui faire comprendre qu'il ne souhaitait pas suivre la même carrière que son père, en vain. Sa mère le sermonnait qu'à 17 ans, on était seulement un adolescent indécis. Narcissa s'était trouvé une piètre excuse pour fermer les yeux sur ce qu'il se tramait dans l'esprit de son fils.
Après avoir bavassé inutilement pendant près de 2 heures, Drago abandonna l'idée d'aller au cellier et retourna au sous-sol. Il devait vérifier de l'état de la Gryffondor.
Elle s'était à nouveau endormie.
— Réveille-toi Granger, la secoua doucement Drago. Je dois encore changer ton bandage et tu dois avalé quelque chose !
— On avait dit qu'on s'appelait par nos prénoms, grommela-t-elle, toujours les yeux fermés.
Drago soupira avec un sourire en coin. Cette fille était impossible.
— Allez, Hermione, lança-t-il en lui réchauffant les plats à coup de baguette. Tu dois te nourrir si tu envisages retrouver la forme. Je te soignerai après.
— D'accord, d'accord, souffla-t-elle.
Elle commença à manger sous le regard de Drago. Il avait une furieuse envie d'utiliser la legilimancie pour entrevoir ses pensées. Il désirait mieux la connaître et surtout, comprendre ses réactions de l'autre soir.
— Drago, que s'est-il passé? demanda-t-elle, comme si elle l'avait entendu. Ta mère nous avait interrompus.
— Je t'ai dit l'essentiel, répondit-il au tac au tac.
— Tu n'avais pas évoqué notre... un baiser, répliqua-t-elle. Est-ce que… est-ce qu'on a…
— Non.
— Vraiment?
— Tu souhaitais aller plus loin, mais je t'en ai empêché.
— Sérieusement? blêmit-elle, honteuse.
— Tu n'es pas si prude que tu en as l'air, ria-t-il. Qui l'eût cru?
— Tu peux parler, toi, grommela Hermione. Ce n'est pas toi qui te farcis toutes les filles mignonnes de Poudlard?
La colère sourde de tout à l'heure se remit à gronder au fond de lui.
— Par Salazar, me prends-tu pour un coureur de jupons?
— Je pensais que…
— Qui t'a dit ça? la coupa-t-il froidement.
— Drago, je…
— Qui?
— Ron.
Dérouté par sa réponse, le Serpentard explosa de rire.
— Alors là, c'est la meilleure, arriva-t-il à articuler. J'avais eu vent de quelques rumeurs qui tournaient chez les Gryffondor, mais celle-ci, je ne m'en remettrais jamais.
— Pourquoi est-ce aussi drôle? râla Hermione.
— Weasmoche est un Sang-Pur qui fait partie du Registre. Il sait que les relations, disons, charnelles sont interdites avant le mariage.
— Il ne les respecte pas, confirma-t-elle. Crois-tu qu'il les connaît malgré tout?
— Certain. Tous les sorciers du Registre possèdent des ouvrages sur les règles à suivre. De plus, ses parents sont tous les deux descendants de grandes familles de Sang-Purs, notamment des Black. Cela me semble pas impossible qu'ils n'en aient pas un minium parlé à leurs marmailles.
— Ronald est un lointain cousin à toi?
— Ça me donne la nausée rien que d'y penser, mais oui.
— Heureusement que certains Black remontent un peu le niveau, comme Sirius. Pas comme ta tante…
— Hm-hm, se grata-t-il la gorge avant de rouler des yeux.
— Que s'est-il passé hier, après que j'ai perdu connaissance?
Drago s'attendait à cette question, mais jugea qu'elle méritait une réponse. Même s'il ne pouvait pas révéler grand-chose.
— Tu-Sais-Qui m'a convoqué. Il m'a confié une nouvelle mission.
— Une mission? Encore? répéta la Gryffondor, stupéfaite. Mais, quoi ?
— J'ai fait un Serment Inviolable, Hermione.
— Je vois. J'en déduis qu'il veut attirer Harry jusqu'à moi et te charger de me surveiller.
— Tu es bouchée? Je ne peux rien te dire, grogna-t-il. Sauf un truc.
— Lequel?
— Je retourne à Poudlard cette année. Et tu viens avec moi.
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J'espère que vous a plu !
Je vous avoue que j'adore imaginer des sorts, des formes de magies, des écoles etc. Ma fic contient quelques créations magiques et j'espère que c'est un sujet qui vous intéresse. Je suis impatiente de découvrir vos avis là-dessus (non, ce n'est pas un appel du pied pour avoir un review, c'est faux, huhu).
Je vous remercie à tous et toutes d'aimer/suivre mon histoire et vous dit à une prochaine pour de nouvelles aventures dramionesque !
Des bisous !
