Deux jours plus tard

Le ciel est magnifique, avec aucun nuage à l'horizon. Mulch, Baquet et d'autres Beurkiens s'affairent sur leur bateau pour pêcher. Certains ne semblent par ailleurs guère joyeux.

- On dirait que la pêche ne sera pas grande, Mulch.

- J'espère que non, Baquet. Les dragons ont passé plus d'un jour à dormir. D'ailleurs certains dorment encore. Ils ont dévoré les poissons en un clin d'œil.

- Mais pourquoi les autres font grises mines alors ?

- Je pense que malgré le chef et Harold, ils n'ont pas confiance en ces dragons.

- Pourtant, ils sont gentils, Mulch.

- Je sais, Baquet, je sais. Mais bon, c'est comme ça. Maintenant remontons le filet.

Les deux Vikings le font et sont un brin dépité en voyant le filet vide.

- Ce n'est pas vrai, s'exclame Mulch. Pourtant, il y a du poisson et en abondance dans cette zone.

Un dragon sort de l'eau. Baquet et Mulch restent surpris. Le dragon en question est le commandant Requin et il garde un visage sérieux et mauvais. Il ne dit mot et sort un filet remplit de poissons gesticulant. D'autres en sort, Naufrage, Winter, Grésil et Lynx.

- Merci, s'exprime Mulch. Nous allons le ramener.

Le dragon reste silencieux et les vikings attachent le filet. Les dragons s'envolent, laissant les vikings pantois, surtout les autres.

- Celui-là est vraiment sinistre. Il a pourtant subi des blessures importantes.

- C'est un vrai guerrier, Baquet. Son corps n'a aucune cicatrices, ce qui montre ses compétences. Vous autres, on ramène cette pèche au village. Si après, ils sont encore méfiants, on ne peut rien y faire.

La reine Corail dort encore profondément, quand elle entend des dragons se poser. Elle quitte son sommeil et regarde. Son frère et les autres se poser. Tsunami est à côté d'elle. Après s'être réconciliées, elles ont rattrapé comme elles l'ont pu le temps perdu.

- Vous avez bien dormi, mère ?

- Comme sur un lit d'algues. Quelque chose ne va pas, ma fille ?

- C'est qu'il y quelque chose sur vous, mère.

Corail est intriguée et maintenant que sa fille en parle, elle sent quelque se mouvoir sur elle. Elle panique en voyant l'origine : des anguilles.

- Ces choses sont dégoutantes ! s'exclame Corail.

Corail les jette et regarde si ses écailles ne sont pas salies, quand elle entend sa fille rire.

- Que signifie ceci, Tsunami ?

- Je voulais juste que vous subissiez une plaisanterie, mère. Merci encore, les jumeaux, surtout toi Kogne.

Le Braguettaure avec les deux vikings se montre. Corail toise d'un regard mauvais Kogne, ne pouvant vraiment la supporter.

- Encore toi ! dit Corail ne cachant aucunement son animosité.

- Oui, votre majesté. J'espère que vous vous reposez comme il faut. Bien sûr, nôtre île n'est pas comme votre palais, donc j'espère que vous ne vous plaindrez pas que vos écailles soient salies, semble un brin provocante Kogne.

- Ne me chercher pas, humaine. Vous ne savez pas comment je suis quand je suis énervée, lui répond Corail.

- Oh, je n'en doute aucunement. Votre fille a hérité de votre agressivité.

- Sinon, malgré tout, je suis curieuse et j'aimerais savoir si vous étiez vraiment sérieuse à l'idée de me jeter dans la geôle.

- Oui, je l'étais, mais pas comme vous le pensais. Je voulais vous attachez à une corde et comme une canne à pêche, vous aurez servis d'appât pour les Murmures Mortelles. Je me demandais combien je pouvais en prendre avant qu'ils vous dévorent, dit-elle le plus simplement du monde.

Corail resta un moment, se demandant si l'humaine était vraiment sérieuse.

- Elle est sérieuse ?

- Je ne peux dire le contraire, mère. Quand Kognedur dit quelque chose, elle le fait.

Corail regarde l'humaine et la viking reste sérieuse dans son attitude, ce qui ne rassure aucunement Corail. Elle ressent un frisson en s'imaginant la scène.

- Sur ceux, si notre présence n'est plus nécessaire, nous allons aider les autres pour le ravitaillement. Tsunami, n'oublie pas le rendez-vous, s'exprime Kranedur.

- Je ne le raterais pas.

Le dragon s'envole.

- Pourquoi les as-tu laisser faire pareil chose ?

- Je voulais juste m'amuser, mère. Croyez-moi, ils ont fait pire avec moi ou les autres. Ils ont beaucoup d'imagination pour cela.

- Je vois.

Stoïk se lève, de nouveau fourbu. Son repos fut plus que réparateur.

- He bien, je devais être plus épuisé que je ne le pensais.

Une odeur l'assaille. Une odeur de poisson frais assez désagréable.

- Par tous les dieux, mais d'où vient cette odeur ? se plaint-il, se bouchant le nez.

Il sort de sa hutte et à la désagréable surprise de voir un énorme tas de poissons déposé. Il est plus grand que lui. Il se demande comment autant de poisson ont pu être amené quand Gueulfor se montre.

- Bien le bonjour, Stoïk. Tu vas bien ?

- Bonjour Gueulfor. Tu peux m'expliquer ce que font tous ces poissons-là ?

- Surement un cadeau de la part d'une personne.

Stoïk comprend et semble un brin désappointé, appuyant ses doigts sur les yeux.

- Par Odin, Gueulfor ne me dit pas que cela vient de la reine Esterre ?

- Pour sûr que si. Elle en pince vraiment pour toi, tu sais.

- Mais comment peux-tu le savoir ?

- Parce qu'elle est venue me voir. Roseau et Ocre ont dû lui faire part de notre amitié.

- Tu pouvais refuser Gueulfor. C'est de ma vie que tu as révélé.

- Je n'allais pas refuser, Stoïk. Tu sais qu'elle est vraiment amoureuse de toi.

- Je suis un humain, Gueulfor. Même reposé, cela ne peut pas marcher.

- Tu penses encore à Valka ? Stoïk lâche un soupir. Stoïk arrête de te morfondre. Tu n'aurais rien pu faire de plus. Valka n'aimerait guère te voir ainsi.

- Je sais Gueulfor. C'est que…

- Pense un peu à toi, Stoïk. La reine Esterre est une bonne reine. Les Ailes de Boues sont vraiment comme nous, les vikings.

Stoïk écoute le discours de son ami.

- Elle sait pour Valka et ne veut en aucun cas la remplacer, mais elle est assez maladroite, n'ayant jamais su trouver un compagnon qu'elle estimait bon. Ils sont comme nous. Ils éprouvent des sentiments.

- J'ai compris. J'ai compris, Gueulfor. Tu n'as pas tort dans le fond. La reine Esterre est une bonne reine et à un bon caractère. Je vais voir.

- A la bonne heure.

- Tu sais où se trouve Harold ?

- Oh, il doit être avec Gloria quelque part. Ils doivent avoir beaucoup de chose à se dire, étant des élus, s'amuse Gueulfor.

- Je le pensais, mais pas à ce point.

Sur le bord d'une falaise, un garçon et une dragonne regarde l'horizon, semblant silencieux. Derrière eux, un furie nocturne et un dragon noir les regardes calmement.

- Je suis toujours autant surprise de savoir que j'étais destiné à devenir reine, commence Gloria.

- Quant à moi, c'était de devenir ami avec un dragon. Comme quoi, rien n'est écrit.

- Je suis heureuse que je sois dans une prophétie, souri Gloria. Prend ça dans les dents, Loracle ! dit-elle avec joie.

- Cela te travailler.

- Plus maintenant. J'ai compris mes erreurs pour m'améliorer et être une meilleure reine, pour moi et pour mes sujets.

- En tout cas, ton idée est vraiment géniale, Gloria. Je l'aime.

Harold agrippe un collier pendant autour de son cou. Un pendentif s'y trouve. Sur ce dernier se trouve la représentation de Gloria. Elle, prend le sien et sur le pendentif se trouve Harold sur Krokmou.

- Je me suis dit que vu que nous étions destinés à nous rencontrer tous les deux, nous devions avoir quelque chose pour communiquer, sans parole. Juste notre sentiment à ce moment.

- De plus, ils nous permettent de fermer et d'ouvrir le portail. Nous allons devoir en faire bon usage.

- Je pense que nous savons tous les deux le poids que cela implique. Pour le moment, profitons du paysage. Cela fait un moment que je ne me suis pas juste posée et observer ce qui m'entoure.

Aucun autre mot se dit et ils regardent en silence l'horizon, contemplant un moment de quiétude. Avec le temps, Lassassin et Krokmou commencent à s'endormir, surtout Lassassin. C'est par ailleurs lui qui brise le silence.

- Gloria, je me pose une question. Quand tu as dit que tu trouvais Harold beau sous sa forme d'Aile de Nuit, tu étais vraiment sérieuse ?

- Hum, disons que si je ne t'avais pas rencontré, je pense que oui. Harold est vraiment mignons sous cette forme.

- Tu es gentille Gloria, mais j'avoue que je préfère laisser Lassassin. On a beau avoir un caractère similaire, votre relation est des plus, comment dire particulière. Je pense que je ne supporterais pas tes punitions, Gloria.

- Oh, mais je pense qu'avec ton caractère, je n'aurais nullement à t'en infliger. C'est surtout pour calmer le zèle de Lassassin.

- Je sais. Par ailleurs, Lassassin, tu as de la chance. Je t'ai vu en train de flirter avec Astrid, pendant qu'Espérance m'apprenait à voler. Je dois te dire que j'ai eu plus d'une fois l'envie de t'envoyer un tir plasma pour te calmer. Mais je me suis dit qu'Astrid et surtout Gloria te rendraient la monnaie.

- J'ai compris, Harold. Je sens encore la douleur de l'épine enfoncée dans mon arrière train.

- Autre chose m'interloque. Quel paris vous êtes-vous lancé vous deux ?

- Simplement si tu allais dire si Harold était beau ou pas, et je pensais le gagner, admit Lassassin. Je pensais que tu me préférerais.

- Pour ma part, je savais pertinemment que tu le ferais Gloria. Juste histoire de taquiner Lassassin.

- Je suis si prévisible que cela ? s'offusque Gloria. Vous m'en voyez contrariée.

Gloria gonfle ses joues et ses écailles prenant une couleur verte acide et orange. Harold, Lassassin et même Krokmou se moque gentiment de l'Aile de Pluie contrariée.

- Harold, veux-tu que je te prenne sur moi ?

- Cela serait avec joie, lui répond Harold.

Il monte sur la patte que lui présente Gloria et elle le met sur son dos. Krokmou, lui est un brin troublé, ne pouvant pas voler sans l'aide de son cavalier. Lassassin le prend et le pose sur son dos. Le dragon est un brin perdu, mais se calme rapidement.

- Prends ça comme gage de mon pari perdu.

- Prêt Lassassin ?

- Prêt, ma reine.

Les deux dragons déploient leurs ailes et s'envolent. Harold est heureux comme tout. Krokmou est un peu déboussolé, mais se couche et profite du spectacle. Les deux dragons leurs font une envolée mémorable.

Ils se posent à l'endroit de leur envol, Harold et Krokmou descendent et remercient les deux dragons de cette promenade.

- Je pense qu'il est temps de revenir à Pyrriah, dit Lassassin.

- Oui. Nous ne pouvons rester encore plus longtemps. On ignore si les clans vont encore rester stable.

- C'est pour cela que mon père prépare un banquet pour votre départ demain soir. D'ailleurs, nous avons un rendez-vous à ne pas rater. Ah, par ailleurs, je vois arriver les dragons demandé, s'exprime Harold.

Gloria et Lassassin regardent l'horizon. Un grand Terreur Nocturne arrive. Une fois assez proche, il se disloque en dizaines de terreurs nocturnes. Un blanc se miche à côté d'Harold, le saluant.

- Merci d'être venu Smidvarg. Tu sais ce que tu as faire.

Le terreur nocturne acquiesce et donne ses ordres. Les autres se mettent à tourner autour de Gloria, occasionnant une crainte pour Lassassin. Cependant, les petits dragons ne lui font rien. Une fois fait, Smidvarg donne un autre ordre et ils se réunissent autour de lui. A la stupéfaction de Gloria et Lassassin, les terreurs nocturnes réunit forme une Aile de Pluie : Gloria.

- Impressionnant. J'en reste sans voix, dit Gloria.

- C'est une habilité des terreurs. Quand on les a rencontrés, ils ont fait pareil à Krokmou. Ils nous aideront. Allons-y, sinon Astrid, Tsunami et les autres vont nous criez dessus pour notre retard.

- C'est sûr.

Les trois dragons s'envolent.

La nuit est posée depuis un petit moment. Une dragonne observe le ciel étoilée avec un regard vide. Elle est pensive, se demandant si elle pourra perdurer son clan. Elle lâche un soupir.

- Je pense que j'ai été trop enthousiaste et maladroite, admet la reine Esterre. Il a lui aussi ses devoirs à faire en tant que chef. Le général Swamp a beau être un bon sujet, je n'arrive pas avec lui. Surement à cause des événements liés à la mort de la commandante Tempest.

Elle soupire et s'allonge de manière indigne à son titre de reine. Alors qu'elle broie de la boue sèche, un dragon se pose proche d'elle. Elle observe le dragon et reconnait aussi tôt le cavalier le montant.

- Je vois que vous n'allez guère fort, reine Esterre, lui dit Stoïk.

- Que…faite vous là ? Vous ne devriez pas gérez votre village ?

- Je peux laisser Mastoc et mon ami Gueulfor. Je leur fait confiance pour cela. Si je suis là, c'est d'abord pour m'excusez auprès de vous reine Esterre.

- Vous excusez ?

- Oui. J'ai réagi de manière inadaptée, ne pensant nullement à ce que vous pouviez ressentir. La dragonne le regarde étrangement. J'ai réfléchi suite à ce que m'a annoncé Gueulfor. Je pense que je suis resté trop ancré à la perte de ma femme. Je pense ressentir quelque chose à votre égard, reine Esterre. N'y voyait pas un sentiment comme celui que vous éprouvez à mon égard, mais comme celui d'une personne appréciant son prochain.

Un sourire se dessine sur le visage de la dragonne et elle attrape vigoureusement Stoïk, l'enserrant contre elle.

- Je m'en moque, dit-elle. Je vous apprécie Stoïk.

- Je vous remercie…mais si vous…pouviez…éviter de m'écraser…je ne suis…pas sous ma forme de Pyrrienh…

- Oups, pardonné mon excès de joie.

Elle repose Stoïk qui reprend son souffle.

- Quand Varek m'a dit que vous étiez comme cela, j'étais loin de me douter que cela l'était à ce point. Mais cela me confirme que vous êtes une bonne souveraine, aimant vos sujets.

- Je vous remercie.

Stoïk monte sur son dragon et répond à l'affirmative à sa demande. Stoïk redevient l'Aile de Boue encore plus grand qu'elle. Cela la décontenance encore de devoir lever la tête pour regarder un dragon de son clan. Pourtant, elle est toujours autant sous le charme, humain ou dragon. Il a l'âme d'un Aile de Boue.

- Vous êtes magnifique, Stoïk. Vraiment.

- Vous allez me faire rougir, reine Esterre.

- Appelez-moi juste Esterre. Nous avons le même titre.

- Comme vous le voulez, Esterre. Vous allez bien ? demande Stoïk voyant la dragonne un brin excitée.

- Il semblerait que nous sommes un brin désorienté dans nos mécanismes. Ce n'est pas le moment, mais je suis en chaleur.

- Il est vrai que Gueulfor avait senti des phéromones lors de notre arrivée. Suivez-moi. Je vais vous montrez une grotte. Elle devrait suffire pour nous deux.

Stoïk s'envole et Esterre le suit. Ils arrivent devant une grotte bien plus haute qu'eux. Ils y pénètrent et une fois assez enfoncé, ils s'arrêtent.

- L'endroit est parfait. Il y a suffisamment de place.

- Je le pense également.

- Seulement, Esterre, j'ai beau avoir eu des relations, elles restent avec ma femme, donc une humaine. Je ne sais aucunement comment faire avec une dragonne.

- Ne vous inquiétez-pas. Je n'ai aucune expérience dans cela.

- Vous vous moquez de moi ?

- Aucunement, Stoïk.

- Bon, au moins, cela sera quelque chose de nouveau pour nous deux. Prévenez-moi si vous avez mal, Esterre.

- Je suis plus robuste que vous ne le pensez. Je suis prête !

- Bon, comme vous le voulez.

Les deux dragons passent un moment sensuelle et intense cette nuit.

Alors que le soleil se lève à peine, le village de Beurk est en plein effervescence. Le village devenant une véritable fourmilière, Stoïk donnant ses ordres. Certains dragons sont présents, observant les humains travailler.

- Ils sont vraiment intéressant, s'exclame Winter.

- Tu n'en démords pas, Winter.

- Aucunement Qibli. J'ai toujours en tête la création d'un lieu pour eux dans Possible ville. Les humains de notre monde sont différents d'ici.

- Je rejoins Winter, s'incruste Lune. De plus, avec Harold et ses amis, nous avons appris beaucoup de chose. J'en ai parlé à Sunny et la princesse Tsunami. Elles réfléchissent pour que l'on utilise le manuel que Comète à traduit pour l'académie.

- Je doute que Qibli et moi puissions y retourner, surtout moi. Je prendrais la place à un dragonnet plus méritant. Je suis en plus occupé avec Naufrage chez les Serres de Paix.

- Et moi, je dois aider à déblayez le palais que j'ai recouvert de sable.

- Vous êtes incorrigible vous deux. Qibli j'espère que ce n'est pas pour m'éviter.

- Pas du tout Lune, s'exprime Qibli, rougissant et détournant le regard.

- Tu en es sur ? lui redit Lune en s'approchant de lui, voyant nettement sa gène.

- Eh bien, c'est que…oh et puis flute, se résigne Qibli. Non, ce n'est pas pour t'éviter Lune. Le fait que tu m'as annoncé ton amour m'a littéralement surpris. C'est juste que j'ai peur de la suite.

- Qibli qui a peur, j'aurais tout vu, s'amuse Lune. Justement, nous allons devoir faire en sorte de l'affronter ensemble.

- Bonne mentalité Lune. J'ai discuté avec Sunny et elle m'a déjà parlé pour les dragonnets.

- Ce n'est pas un peu top ? Aucun de vous deux n'êtes encore adultes.

- Je le sais et sa mère s'est effondrée, tellement elle rigolait.

Ils discutent tranquillement. Harold arrive sur le dos de Krokmou et se pose à proximité de son père.

- Bonjour Papa. Tu as l'air bien fatigué.

- Bonjour fils. Non je vais bien. ''Il vaut mieux éviter de lui expliquer ce qui s'est passé la nuit dernière. Gueulfor s'étant déjà fort amusé de cela.''

- Pourquoi m'as-tu appelé ?

- Johan le négociant n'est toujours pas arrivé. Il aurait dû l'être déjà hier. Il a dû lui arriver quelque chose. Je voudrais que toi et tes dragonniers partaient le ramener. Son bateau contient des objets pour l'événement de ce soir.

- Je veux bien, papa. Seulement tous les dragonniers sont occupés.

- Dans ce cas, tu n'as qu'à prendre avec toi les trois curieux qui observent depuis un moment.

Lune, Qibli et Winter sont surpris et ne savent pas si Stoïk fait allusion à eux.

- Vous croyez qu'il parle de nous ? demande Qibli.

- Tu vois d'autres individus possible dans la direction que regarde Stoïk ?

- Pourquoi on devrait lui obéir d'ailleurs ?

- Et s'ils n'ont pas envie ? Je te rappelle qu'ils ne sont pas sous tes ordres.

- Oh, je pense qu'ils entendent bien, surtout Qibli. S'ils refusent, leurs reines respectives seront qu'ils ont refusé d'aidés, dit Stoïk sur un ton sérieux.

A peine Stoïk fini sa phrase que les trois dragons en question sont devant lui. La menace semble avoir fait mouche. Harold et Krokmou sont un brin désabusé.

- Papa, tu n'es pas sérieux quand même ?

- Non, finit-il par dire en rigolant. Il faut bien rigoler de temps en temps. Et puis, cela leur permettra de se changer les idées dit-il en partant s'occuper d'autres occupations.

- Bon, je pense que je n'ai pas trop le choix. Désolé vous trois de vous embarquez là-dedans.

- Ne soit pas navré Harold. Ton père n'a pas tort. Cela nous fera le plus grand bien, lui répond Lune.

Les dragons s'envolent et sur le chemin, Winter est curieux et pose une question à Harold.

- Dis-moi Harold, qu'est-ce qu'un négociant ?

- Disons que c'est comme un marchant, mais qui vend ses produits à différentes îles. Ils sont importants, car certains aliments et autres denrées ne sont disponibles autrement.

- Je vois. C'est astucieux.

- Harold, j'entends quelqu'un se plaindre, prévient Qibli.

- Cela doit être Johan. Je descends d'abord pour savoir ce qu'il a. J'aimerais éviter qu'il ait une attaque en vous voyant.

Harold fait descendre Krokmou et il aperçoit le bateau du négociant. Johan semble avoir pris un bateau un peu plus grand que d'habitude. Harold remarque tout de suite la destruction du mat principal. L'homme semble être content de le voir.

- Maitre Harold, quelle joie de vous voir, parle Johan avec joie.

- Oui, Johan. Que t'est-il arrivé ?

- Que des malheurs maitre Harold. Votre père m'a demandé de ramener des produits de grande qualités. C'est pour cela que je n'utilise pas mon bateau habituel. J'étais en chemin quand un vent mauvais s'abatte sur moi, cassant le mat, me laissant à la dérive.

- Je vois. On va t'aider Johan. Krokmou ?

Son furie nocturne lâche un cri.

- Maitre Harold, je ne vois pas vos amis. Je doute que vous puissiez y arriver seul.

Des battements d'ailes fort s'entendent, faisant lever la tête du négociant. Il s'effraie à la vue des ''amis'' d'Harold.

- Par Odin, Maitre Harold mais d'où sortent ces créatures ?

- Ce sont des amis. Ce sont des dragons d'un autre monde. N'ait pas peur Johan, malgré leur apparence, ils sont amicaux.

- Bien le bonjour Johan le négociant, s'exprime Lune.

Johan est plus que stupéfier de voir la dragonne parlée.

- Sinon, Johan, s'exprime Harold pour le ramener, pourquoi rallez tu ?

- Des dragons s'en prenaient à ma marchandise. J'ai réussi à les repousser.

Alors que Johan explique, une odeur nauséabonde se fait sentir, ce qui fait réagir Qibli.

- Par les lunes, qu'elle mauvaise odeur !

- Oh, oh. Soyez sur vos gardes. Johan, le dragon qui t'a attaqué à chercher des renforts.

Six Ebouillantueurs se montrent. L'un d'eux se montre plus que mauvais en voyant Lune, Qibli et Winter. Ces derniers semblent par ailleurs les reconnaitre.

- C'est le groupe qui nous a attaqué lorsque nous sommes arrivés ! s'exclame Qibli.

- Et le meneur est celui qui a mordu Tsunami et a failli me tuer ! Je vais pouvoir me venger.

- Dans ce cas, donnons-leur une bonne leçon.

Ils les combattirent, tandis que Johan essayait tant bien que mal à empêcher sa précieuse marchandise de disparaitre. Après un combat fort intense, les ébouillantueur finissent par abandonner, trop blesser. Une fois fait, Qibli et Winter attrapent le bateau de Johan et le soulève sans problème.

- Maitre Harold, tout cela me rappelle cette histoire quand…

- Johan, non ne dit pas une de tes anecdotes. Tu vas les faire dormir.

Le négociant semble se vexer et profite du spectacle. Lune, curieuse, tente de lire son esprit. Etrangement, elle se trouve devant une barrière mentale solide. Cela la surprend, mais ne vas pas plus loin. Ils arrivent sans encombre et dépose le bateau au port. Stoïk arrive rapidement, remercient Harold et les Pyrrienhs et salue Johan.

Seulement, Lune est toujours intriguée par la barrière mentale de ce Johan et elle lit de nouveau son esprit. Pendant un bref moment, quand Stoïk le remercie et lui serre la main, des pensées de colères, de jalousie et de haine envers Stoïk apparaissent avant de disparaitre de nouveau.

Lune est inquiète et observe le négociant, se demandant le pourquoi. Elle regarde Harold et hésite à en faire part. Finalement, Lune se dit qu'il ne vaut mieux pas alerter les dragonniers pour cela. Elle craint de briser une relation de confiance sur une simple lecture.

Plusieurs hommes déchargent les produits de Johan, tandis que d'autres réparent déjà le mat. Beaucoup de marchandises exotiques sont transféré dans la réserve du village. Les vikings accélèrent la cadence pour préparer quelque chose de grandiose. Le temps s'écoule rapidement et la nuit commence à pointer le bout de son museau.

Le ciel est vide de nuage, permettant d'observer la beauté des étoiles et de la lune. Le village est éclairé par les rayons de la lune et par les torches, donnant un cachet particulier. Un immense banquet a été préparé sous les instructions de Stoïk. Tous les villageois sont présents, les Pyrrienhs et surtout les reines. Elles sont attablées à côté de Stoïk. Elles sont surprises par les différents mets qui sont proposés, commençant à exécrer le poisson. Elles sont par ailleurs respectées pour le statut et la politesse est de mise. Elles discutent d'ailleurs beaucoup avec le chef Stoïk. Néanmoins, elles remarquent que tous ne sont pas présent.

- Nous ne voyons pas votre fils et ses amis dragonniers, chef Stoïk, commence la reine Epine.

- De même que notre camarade Gloria et tous ses amis, poursuis la reine Rubis.

- Je ne puis en dire davantage, mais ils sembleraient qu'ils ont prévu quelque chose pour cette nuit.

La curiosité semble se lire sur le visage des reines. La reine Esterre sourit de joie en regardant Stoïk. Ce dernier se sent gêné et arrive à garder son calme. Il regarde les villageois discuter calmement avec les dragons, ayant finalement oublier leur crainte de départ. Alors qu'ils discutent, quelque chose apparait dans le ciel, choquant les vikings.

- Comment est-ce possible ? s'exclame Stoïk.

- C'est magnifique, s'exclame la reine Corail. Qu'est-ce donc ?

- Nous nommons ceci les feu d'Aurvandil. Seulement, ils n'apparaissent que tous les dix ans.

Les reines écoutent les paroles de Stoïk tandis qu'elles observent ce curieux mais néanmoins magnifique spectacle lumineux. Autre part, l'apparition des feux d'Aurvandil ne passe pas inaperçue.

- Mais pourquoi les feux d'Aurvandil apparaissent-ils maintenant ? demande Astrid.

- Je l'ignore Astrid, admet Harold.

- Hum, il semblerait que cela apparaisse avec les résidus de votre magie, explique Comète.

- Néanmoins, c'est magnifique, admet Gloria, s'amusant à changer de couleur.

Les autres et surtout Lune et Kinkajou sont de son avis.

- Cela change un peu le plan, mais cela le rendra encore plus magnifique. Attendez un instant, dit Harold.

Il descend dans l'arène et en ressort avec une sacoche remplit d'algues devenus phosphorescentes.

- Tu veux que l'on mange cela ? s'inquiète Comète.

- Oui. Ces algues deviennent ainsi que sous les feux d'Aurvandil. Elles rendent lumineux les dragons.

- J'ai compris, dit Winter. En les mangeant ont deviendra également lumineux. C'est vraiment quelque chose de curieux.

- Cela rendra notre spectacle encore meilleur ! s'exclame Kinkajou joyeuse.

- Ne perdons pas de temps alors, continue Astrid. Il ne faudrait pas faire patienter nos invités.

Au banquet, les discussions vont bon train. Malgré son attitude très stricte et intimidante, le commandant Requin discute avec Condor et Six-griffes. Requin et Six-griffes faisant part de leur déconvenue avec Scarlet.

- Eh bien, nous avons tous les trois souffert d'elle, admet Condor dont les blessures restent encore visibles.

- Encore pour Requin et moi, ceux sont nos égos et dignités qui en pris un coup. Pour vous Condor, vous avez failli y rester.

- Je le conçois. Fort heureusement, je n'aurais pas de cicatrice. Chose assez étrange avec mon corps est qu'il semble plus résistant que celui d'un Aile du Ciel lambda.

- Guère étonnant alors que les vôtres vous appelez avec sobriquer le géant, dit Requin.

- Maintenant j'en fais fis. Il est néanmoins dommage que le Général Iceberg des Ailes de Glace ne soit pas venu. Son aide aurait été précieuse.

- J'ai entendu des rumeurs sur lui, continu Requin. A la différence des autres de son clan, il s'adapte immédiatement à la situation et est un combattant très qualifié.

- Je ne peux que l'approuver. Il m'a affronté de front sans aucune peur et a fait jeu égal avec moi.

- Je vois que cela discute beaucoup, s'immisce Espérance.

- Vous allez bien ? demande Six-griffes.

- Oui. En tout cas bien mieux que vous trois.

- Vous êtes une combattante très efficace. J'ai observé votre combat contre Viggo et vous étiez redoutable.

- Inutile de me féliciter, Commandant Requin. Malgré mes compétences, Viggo avait le dessus.

- Celui-là, dommage que l'on n'est pu le tuer, s'exprime Condor avec véhémence.

- Je pense que c'est aux dragonniers de s'occuper de lui, continue Six-griffes.

- Exact. Profitons de ce moment de festivité pour nous changer les idées avant de revenir chez nous. Et surtout de ce spectacle magnifique, dit Espérance en regardant les feux d'Aurvandil.

Les reines se sont remisent du spectacle et apprécient encore les repas préparés. Pour la reine Corail, ils n'ont pas la finesse et la beauté des plats préparés pour elle. Mais le goût suffit à la substanter. Cependant, elles sont curieuses de savoir ce qui va se passer. Gueulfor arrive, saluant au passage les reines et parle à l'oreille de son chef. Ce dernier acquiesce et lui dit que c'est bon. Le viking repart et Stoïk attire l'attention sur lui.

- Ce soir, nous célébrons quelque chose d'unique. Ce soir nous célébrons un lien bien plus vieux. Un lien qui nous prouve que nous pouvons comprendre d'autres personnes, quel que soit leur apparence ou leur origine. Profitons de ce moment unique et éphémère, comme les lueurs qui sont venus à nous, célébrants ce moment. A vous, viking et dragon, finit-il en levant sa choppe.

Il est imité par tous, viking et dragons, reines comprises. Tous ont été captivé par le discours du chef Stoïk. Une fois fait, il sourit et s'adresse aux reines.

- Vôtre curiosité va vous être répondu, dit-il simplement en souriant.

Intriguées, elles regardent la direction que regarde Stoïk et elles aussi se mettent à sourire. Tous les imitent. Les dragonniers, avec les dragonnets du destin et l'équipaille de Jade se montrent, chaque groupe en formation V.

- On a attiré l'attention, dit Varek.

- Donnons-leur du spectacle ! s'excite Péril.

- On est là pour ça, continue Qibli.

- Alors montons le niveau, j'espère que tout le monde est prêt ? demande une Astrid avec le sourire.

Les dragonniers font avaler les algues à leur dragons, tandis que les Pyrrienhs les avalent. Les effets ne se font pas attendre. Tempête devient jaune, Bouledogre verte, Krochefer rouge, Prout et Pet vert/jaune, Sonovent argenté et Tatakk violet/jaune.

Chez les Pyrrienhs, leurs écailles resplendies comme jamais, augmentant encore plus leur couleur. Tous sont émerveillés par ce phénomène. Pourtant, ils illuminent quelque chose au-dessus d'eux. Une masse sombre prenant la forme de Gloria. La masse se dissipe pour révéler un Krokmou bleu, juste derrière lui Une Gloria resplendissante avec ses écailles et derrière elle, un Lassassin également bleu.

- Allez ! On donne tout ce qu'on a !

Chaque dragonniers se joignit avec les Pyrrhiens avec lesquels ils ont des affinités. Ils donnèrent un spectacle magnifique. Tous regardent sans voix devant ce qui se déroule devant eux. Stoïk regarde avec une joie immense. ''Valka, toi qui pensais que nous ne changerions jamais. Aujourd'hui j'aurais tellement voulu que tu sois là. Que tu puisses voir ce spectacle montrant notre amitié avec les dragons.'' Il finit même par lâcher une larme.

A la fin, ils forment un cercle, lèvent tous la tête et tous les dragons utilisent leur souffle et pour ceux n'en ayant pas, ils l'imitent. Ils se percutent, donnant lieu à une magnifique onde de choc coloré.

Puis, ils forment trois cercles, chacun avec son groupe. Ensuite, Argil, Tsunami, Sunny, Péril et Winter descendent et invitent poliment leur reine respective. Ces dernières acceptent aussi tôt. Ils leur donnent les fameuses algues. Epine, Ruby et Esterre les mangent directement et sont amusées de se voir lumineuse. Avalanche et Corail hésitent un moment, mais finissent par les manger devenant lumineuse comme les autres.

Epine devient jaune sable, Rubis rouge, Esterre brun, Avalanche blanche et Corail bleu foncé. Elles traversent les trois cercles, rejoignant Gloria. Une fois arrivé, les terreurs nocturnes les entourent, les rendant un brin curieuse. Ensuite, les terreurs prirent la forme des reines chacune à leur tour sous les amusement de ces dernières. La dernière touche fut Krokmou tournoyant et tirant ses tirs verticalement, explosant dans le ciel, illuminant de sa couleur violette le ciel et les six reines. C'est sur ce dernier acte que se clôture le spectacle sous les applaudissement de tous.

Le lendemain, tous se trouvent devant le mur nuageux nommé sommairement par les dragonniers ''Le mur d'Odin''. L'heure des adieux est arrivée. Tous se regardent avec un profond respect. C'est d'abord les Ailes de Glaces qui saluent.

- Je vous remercie de nous avoir aidé, dit simplement Avalanche.

- De rien, votre majesté, répond poliment Ingrid dont la voix semble toujours envoutante.

Grésil se montre auprès d'Ingrid un brin gêné.

- Désolé, mais tu étais vraiment belle sous ta forme d'Aile de Glace, Ingrid.

- Je sais, mais je suis avec Varek. Et puis, je pense qu'une autre dragonne te regarde avec intérêt, lui répond Ingrid.

Grésil tourne la tête et Lynx le regarde bel et bien avec un regard intéressé, ce qui ne manque pas de gêner encore plus Grésil.

- En tout cas, Grésil, bonne chance pour toi et ton clan.

- Ce fut un honneur de combattre avec vous dragonniers.

- J'ai apprécié d'être avec vous, s'exprime Winter. J'ai appris beaucoup de chose sur vous et je compte bien observer les nôtres. En tout cas, merci Harold.

- On a appris beaucoup sur vous. Winter, prends soin de Sunny.

- Je n'y manquerais pas.

Les Ailes de Glaces s'enfoncent dans le mur. C'est au tour des Ailes du Ciel.

- Vous avez ma gratitude pour ce que vous avez fait pour nous, s'exprime Ruby.

- Ce n'était rien, répond Rustik.

- Tu pourrais parler un peu mieux à ma mère…je veux dire à sa majesté. Oh, je sens que cela va être difficile, s'embrouille Péril.

- Prend ton temps Péril, lui dit Ruby calmement.

- Votre majesté prenez soin de Péril, continue Rustik. Elle s'attire facilement des ennuis.

- Je pense pouvoir m'en sortir, mais j'en prend note, lui répond Ruby avec sourire.

Condor et Stoïk se regardent, amusé plus qu'autre chose.

- Porte-toi bien, Stoïk. Ce fut un plaisir de combattre à tes côté.

- Cela le fut aussi pour moi, Condor. Et fait ce qu'a ordonné ta femme. Si Rosa est comme la mienne, il y a de forte chance que cela te soit préjudiciable.

- Je suis plutôt du genre à lui obéir.

- C'est ça, c'est ça, répond sa femme. Merci encore Varek. Vos soins vont nous être utile.

- Content que cela va l'être, répond Varek.

- J'ai pu parler à Espérance et on a discuté sur comment la faire pousser autre part que le Royaume de Pluie.

- Bonne nouvelle. Bon courage.

- Porte-toi bien, Péril, sourit Rustik.

- Je n'ai pas besoin que l'on me le dise, Rustik. Mais merci quand même d'être mon ami.

Les dragons les saluent et s'enfoncent à leur tour dans le mur. Après les Ailes du Ciel, c'est les Ailes de Boue qui s'avancent.

- Je vous remercie pour vos actions s'exprime Esterre. Vous êtes comme nous, même si vous n'êtes pas des dragons. Vous en avez l'âme, tout en regardant du coin de l'œil Stoïk.

- Ce fut un honneur, répond chaleureusement Stoïk.

- Vos actions ne seront pas oubliées, réplique Lima.

- Nous le ferons, continue Ocre.

- Portez-vous bien. Argil essaie d'être un peu moins goinfre, s'amuse Harold. Tu as englouti presque à toi tout seul un quart de notre réserve.

- Je sais, mais j'aime tellement la nourriture, s'amuse le dragon. Ce fut un plaisir de vous rencontrer.

Sur ces mots, les Ailes de Boues pénétrèrent à leur tour dans le mur. Cette fois, c'est au tour des Ailes de Sable.

- Je pense qu'il est inutile que j'en dise plus, argumente Epine. Mes camarades ont déjà fort dit, mais je remercie encore de votre aide. Surtout vous deux, Astrid et Dagur.

- Je n'ai fait que mon devoir, votre majesté, répond Dagur.

- Quant à moi, je me suis montré telle que je suis, répond Astrid avec sourire.

- C'est pour cela que je t'apprécie, réplique Epine. Tu ressembles beaucoup à une connaissance. T'avoir dans nos rangs serait appréciable.

- C'est une proposition admirable, mais étant une viking, je me dois de la décliner.

Epine rit devant la réponse claire donner par Astrid.

- Tu ne manques vraiment pas de répondant.

- Six-griffes, faite part de nos salutation à Harold et moi à Sahara et Gobi.

- Je n'y manquerais pas. Ils semblent vraiment vous appréciez tous les deux.

- Merci. Et Qibli, surveille ta langue. Tu risques de te faire des ennuis rapidement.

- Je sais la tenir, lui répond Qibli avec assurance.

- Sunny est au courant ? lui répond Dagur avec amusement.

- De quoi ? demande l'intéressée.

- De rien, Sunny, réplique un Qibli décontenancé.

Tous les Ailes de Sables rigolent.

- Epine, nous devons partir. Je pense que ma sœur et tes camarades ne pourrons tenir encore longtemps.

- Bien sûr Brasier. A une prochaine.

Et sur ces mots, les Ailes de Sables s'enfoncent à leur tour dans le mur. Les Ailes de Mers s'avancent avec une Corail semblant ravi de partir.

- Je vous remercie de votre aide envers moi et mon clan. Il est enfin temps pour nous de partir et certains individus ne me manqueront guère.

- Oh, c'est réciproque votre majesté, répond Kognedur avec dureté.

- Humph. De toute façon, je suis sûre que vous ne seriez jamais passée à l'acte, s'amuse Corail.

- Vous croyez cela ? Attendez un peu reine Corail.

Le Braguettaure s'élève, tandis que Kogne descend, révélant une énorme canne à pêche, dont Kogne libère le filet.

- Venez votre majesté. J'ai hâte de savoir quel dragon des abysses je peux attraper avec vous.

- Mais c'est qu'elle était sérieuse ma parole ! s'exclame de surprise Corail.

- Vous pensiez que je ne faisais que de faire des paroles en l'air ? Vous ne me connaissez vraiment pas, reine Corail. Quand j'énonce quelque chose, je le fais.

- Je vous avais prévenu mère, lui dit Tsunami, un brin désappointée. En tout cas, ce fut une aventure comme je les aime. Je suis plus qu'heureuse de t'avoir en tant qu'amie, Astrid.

- Moi de même, ma grande. Tâche de garder un peu la tête froide.

- Je doute que je puisse tenir. On a le même caractère, je te signale, réplique Tsunami souriant.

- C'est pour cela que je te le dis.

Astrid et Tsunami se touchent le front.

- J'espère que tu prendras un peu d'assurance, Triton.

- Je vais essayais.

- Non ! C'est je vais le faire ! réplique Dagur.

- O…Oui ! répond Triton un brin effrayé.

- C'est mieux et bonne chance avec Kinkajou.

- Merci.

- Ton nom n'est pas usurpé Dagur, lui parle Naufrage. Tu m'as vraiment malmené.

- Au moins, tu en ressort meilleur. Tu as assuré, Naufrage.

Naufrage salue Dagur. Requin s'avance et s'exprime à Harold.

- Harold, tu passeras mes salutations à Alvin et à Nathalie. Je dois admettre qu'ils m'ont appris bien des choses.

- Je le leur porterais, Commandant Requin. Prenez soin de vous.

- Je n'en ai nullement besoin. Je dois m'occuper de la sécurité de ma reine à présent.

- En tout cas, merci d'avoir répondu à mon appel.

Harold cru décerner un bref sourire sur le visage rigide de Requin avant qu'il se détourne.

- Bonne chance à vous, crie Tsunami.

Les Ailes de Mers rentrent dans le mur. Il ne reste plus que les Ailes de Pluie et Aile de Nuit affilié à Gloria.

- Ils ne restent plus que nous, sourit Gloria. Je vous remercie dragonnier pour nous avoir tant aider et soutenu sans recevoir autre chose que notre gratitude.

- Et notre amitié, souligne Lassassin. Ne l'oublie pas.

- Comme si j'allais oublier.

- Tu me manqueras, Ingrid, s'attriste Kinkajou.

- Moi aussi. Tu es vraiment une bonne amie, répond Ingrid aussi chagrinée. Pourtant, tant que l'on repensera à cette aventure, on sera là. Prends soin également de Vanille. C'est une magnifique dragonne.

- Oui. Merci encore Ingrid.

Kinkajou prend Ingrid et l'enserre avant de la remettre sur Sonovent. Malgré tout, Kinkajou ne peut s'empêcher de devenir bleue. Elle apprécie bien trop Ingrid. Cependant elle accepte la séparation.

- Tu as été une bonne élève, souligne Jambu envers Astrid.

- Jambu a raison, tu as très vite compris notre mentalité, admet Liana.

- Je vous remercie, mais c'est également votre manière d'expliquer qui m'a aidé aussi.

- Tu es humble, lui répond Mangrove.

- C'est une partie de mon caractère.

- En tout cas, tu as un fort caractère, autant que Gloria rétorque Lassassin.

- Tu veux une autre épine bien placé mon cher ? répond de suite Astrid.

- Sans façon. Mais je t'apprécie Astrid. On peut compter sur toi.

- Je t'apprécie aussi Lassassin. Tu es quelqu'un sur qui l'on peut faire confiance, même si ton petit égo est un brin exaspérant.

- Je suis comme je suis. Et je le resterais pour ma reine, sourit Lassassin.

Gloria semble un brin désespérée, comprenant qu'elle va encore en voir des verte et pas mure avec lui. Espérance s'avance.

- Tu fus un bon élève, Harold.

- J'avais un bon professeur.

- Merci du compliment, Harold, sourit Espérance.

Elle se retire et laisse la place à Lune.

- Harold, merci de nous avoir aidé, s'exprime Lune, joyeuse.

- Tout le plaisir a été pour moi et mes amis Lune. Sois heureuse maintenant. Tu es une formidable dragonne que tes amies et Gloria peuvent avoir. Ne les déçois pas.

- Je ne risque pas, lui répond l'Aile de Nuit avec un grand sourire.

Lune s'incline devant eux et laisse la place à sa reine, Gloria.

- Harold, te rencontrer fut peut-être l'un de mes meilleurs moments. J'ai appris beaucoup, me suis fait plusieurs amis, mais surtout, je me suis fait un ami aussi grand que mes amis dragonnets. Un ami en qui je peux placer toute ma confiance. Je te suis redevable, Harold.

- Ne me lance pas de fleurs, Gloria. Mes amis et moi avons également beaucoup appris avec vous. Nous avons partagé nos peines, nos souffrances, nos rigolades et bien d'autres. Mais le plus important est que nous avons tissé un lien avec vous, des dragons venant d'un autre monde. Je crois que c'est quelque chose d'énorme. Et tu es également une grande amie Gloria pour moi.

- Je ne peux nier le contraire, admet son père. Reine Gloria, j'espère que vous arriverez à tenir votre rôle avec les deux clans.

- Je m'en sortais fort bien avant, mais maintenant, je peux le faire encore mieux.

- Bonne chance à vous tous, dit Harold.

- A vous aussi, répond Gloria. A une prochaine fois, qui sait Harold.

- Oui. Prends soin de toi, Gloria. Il ne faudrait pas qu'un des élus ait un problème rigole Harold.

- Sur.

Tous les dragons saluent les vikings et s'engouffrent à leur tour.

- Comment tu vas savoir que Gloria est bien arrivé ? demande Astrid.

- Grâce à ce pendentif, qu'il empoigne. C'est l'objet permettant d'ouvrir le portail entre nos mondes. Nos pensées le traversent.

Le pendentif émet un petit bruit et s'illumine.

- Elle est arrivée.

Il lève le pendentif. Ce dernier émet une lumière vive. Le mur commence petit à petit à disparaitre. Finalement il disparait comme s'il n'avait jamais été là. Les vikings regardent une dernière fois, puis ils rentrent sur Beurk.

- Dragonniers, j'aimerais que vous me passiez vos colliers ensorcelés, annonce Harold.

- Pourquoi ? s'offusque Rustik. Avec eux ont peut facilement mettre en déroute Viggo et ses chasseurs.

- Peut-être, mais ces objets ont un revers que je n'avais même pas prévue. Cela montre que l'utilisation de la magie est dangereuse et à double tranchant. De plus, si on compte que sur eux, on perdra ce qui fait de nous les dragonniers. C'est notre confiance avec nos dragons qui nous a permis d'être ce que l'on n'est.

- Mon frère a totalement raison. Même si c'était cool de ressentir les sentiments de nos dragons, pouvoir les chevaucher et les motiver, c'est ça notre esprit.

- Tu es rageant Harold quand tu as raisons.

- Je le sais Rustik.

Tous déposent leur collier dans un coffre, Stoïk comprit.

- Nous allons les déposer avec la stèle dans le grand Hall. Ainsi on pourra toujours se souvenir de cette histoire.

- Cela ne te dérange pas Harold de ne pas savoir pourquoi tu arrives à lire le dragoon ? lui demande Ingrid.

- Bah, vu que Gloria et moi ont aient les élus, je me dis que cela doit être juste ça.

Harold ramène la cassette comportant les colliers, tandis que Varek ramène la stèle. Dans le grand hall, ils déposent les objets au fond, de manière d'être à la fois visible et caché. Alors qu'elle est déposée, l'écriture de la stèle commence à s'illuminer, devant la surprise totale de tous.

- Mais qu'est-ce qui se passe ? demande Stoïk.

- Je ne sais pas du tout, papa.

Une peinture se dessine juste au-dessus de l'endroit où se trouve la stèle. Varek le reconnait aussi tôt.

- C'est le symbole des dragoons.

- Mais que fait-il ici ? demande Astrid.

- Regarder ! s'écrit Rustik en montrant un pan du mur s'ouvrir.

Intrigués, ils regardent et la pièce cachée ne contient qu'un parchemin en parfait état. Le même symbole est dessiné dessus. Harold le déplie et se met à lire le parchemin. La surprise et la stupéfaction remplissent petit à petit son visage.

- Cela ne va pas Harold ? s'inquiète Astrid.

- Ce message provient de Simoro. C'était le capitaine de la défense de l'île.

- Attend mon frère, tu parles du temps où…

- Oui, Dagur. Il a dû faire évacuer l'île de ses habitants. Les dragoons se sont installé sur cette île et y sont resté, prenant une autre voie.

- Un instant, Harold, s'exclame Varek. Nos ancêtres ont accosté sur cette île il y a plus de trois siècles.

- Exact. Ils ont dû rencontrer ce qui reste des dragoons. Les deux peuples ont dû trouver un terrain d'entente et ils se sont unis. Une minute, cela me rappelle la peinture d'Hamish II.

- A quoi penses-tu mon fils ?

- Et si en fait notre constitution à Hamish II et moi n'était pas le fruit du hasard, mais le gène de la tribu des dragoons ?

- Qu'est-ce qui te fait dire cela Harold ? demande Ingrid.

- L'apparence de l'empereur Nogare et notre intelligence. Souvenez-vous des épreuves qu'Hamish II a imposé. Comment a-t-il pu les faires tout seul ? Il a dû avoir un ami dragon inconnu de tous.

- Tu n'as pas tort, Harold. Je me demandais par ailleurs comment il a pu les créer. Maintenant cela coule de source.

- Exact, mais qui aurait pu me donner les gènes des dragoons ?

- Il ne faut pas chercher loin fils. Tu les as de ta mère.

- De maman ? dit Harold avec une voix triste.

- Oui. Maintenant je comprends mieux son comportement. Elle sentait un lien avec les dragons.

- J'aurais aimé vraiment la connaitre.

- Je sais mon fils. Mais sache que si elle était encore présente, elle serait plus que fière de ce que tu as fait.

- Merci papa.

- Maintenant on fait quoi Harold ? demande les jumeaux.

- Dragonniers tous à vos dragons ! On retourne à la rive. Viggo et ses chasseurs courent toujours. Maintenant que les Pyrrienhs sont partis, nous devons reprendre notre rôle.

- Arrêtons le pour le mal qu'il leur a fait et à tous les dragons de l'archipel.

- Je rejoins Astrid.

- Alors dragonniers on y va.

- Préviens si tu as besoin de l'aide de Beurk.

- Je n'y manquerais pas papa.

Tous les dragonniers chevauchent leur dragon et s'envolent en direction de la rive des dragons.

La lumière faiblarde des lampes illumine au possible la tente. Un homme regarde des cartes, y notant des indications. Il réfléchit quand son regard se pose sur le collier qu'il porte. Un soupçon de mélancolie l'emporte, lui faisant oublier un temps son travail.

- J'aurais dû faire plus attention, admet l'homme.

L'homme est perdu dans ses pensées quand un autre pénètre dans la tente.

- Le grand Viggo serait sentimentaliste ?

Viggo reprend ses esprits et regarde son visiteur.

- C'est quelque chose de privé.

- Je me moque de ta vie, Viggo. Je te paye pour une bonne raison.

- Je le sais bien, Johan.

- As-tu pu découvrir des informations sur le dragon que je recherche ?

- Pas vraiment. Le dragon caché sur l'île d'Utopia n'était en réalité qu'un Pyrrienh.

- Une perte de temps en somme.

- Pas totalement, Johan. Ce naïf de Julius m'a versé une grande quantité d'or. Sans compter que mes alliés sont partis en laissant leur part.

- Du moment que tu capture ce dragon, le reste m'importe peu. Sache néanmoins que j'ai rencontré ces dragons d'un autre monde. Je me demande comment tu as pu perdre contre eux. Sache également qu'ils sont partis.

- Tu m'en vois ravie, Johan. Je vais continuer les recherches, sois tranquille.

- Il y a intérêt, Viggo. Je suis patient, mais ma patience à des limites, ne l'oublie pas.

Viggo ne dit mot et le négociant quitte la tente. Ryker pénètre juste après la tente.

- Qui était-ce mon frère ?

- Un informateur, rien d'autre que tu dois savoir. Est-ce que l'on a tout le matériel, mon frère ?

- Oui, Viggo. Seulement je reste inquiet.

- Et sur quoi ?

- Harold et ses dragonniers ont leurs objets ensorcelés. Rien ne nous dit qu'ils ne vont pas s'en servir contre nous.

- Sois rassurez mon frère. Harold ne les utilisera pas. J'en suis sûr. Tu ne l'as peut-être pas ressentie, mais j'ai ressenti un malaise. Si je l'ai ressentie, alors crois-moi qu'eux aussi l'on ressentie. Et puis, Harold veut me battre avec ses connaissances. Maintenant que les Pyrrienhs ne sont plus là, c'est redevenu un duel entre nous et eux.

- Et comment comptes-tu les battre ?

- Vois-tu, j'ai été impressionné par la coupole d'Harold pour aller sous l'eau. J'ai alors créé un prototype. Tu as pu voir de tes propres yeux les résultats. Maintenant, il est temps de voir plus grand.

Viggo déplie un parchemin et son frère le regarde avec à la fois des yeux confus et intrigué.

- Comment vas-tu nommé ce plan ?

- Le projet Artillerie. Crois-moi, Harold et ses amis dragonniers ne pourront rien faire.

La pénombre l'entoure, puis, il sent quelque chose de froid et comprend qu'il est allongé. Il ouvre les yeux. Il ne voit rien, si ce n'est un monde totalement gris. Il se relève doucement et remarque aussi tôt qu'il ne ressent pas de fatigue ou d'autres choses. Il observe le lieu et n'y voit rien, si ce n'est le silence et personne.

- C'est donc ça ce que nous avons après la mort ? se questionne le vieil homme. Que c'est triste et déprimant.

Un profond chagrin l'empoigne. Il pensait revoir une personne et pourtant il n'y a rien.

- Alors notre malédiction continuera même après la mort ?

Alors que le chagrin et la tristesse l'envahi, quelqu'un s'approche de lui.

- Nogare ? s'exprime la voix.

Le vieil homme s'interromps et à l'entente de la voix, son désarroi se dissipe. Il tourne la tête. Une dragonne rouge bordeaux foncée se trouve devant lui. Il est heureux de la voir.

- Rhialin !

La dragonne le prend dans une patte et l'homme enserre le cou de la dragonne.

- Le temps fut long, Rhialin.

- Oh, je le sais. Maintenant on est de nouveau ensemble. Mais Nogare, que t'arrive-t-il ?

L'homme, intrigué regarde son corps. Il est redevenu le jeune prince qu'il était avant les événements.

- Je suis de nouveau moi Rhialin. Nous avons maintenant tout le temps pour se parler.

- Oh que oui, répond avec excitation la dragonne.

- J'espère que je pourrais en faire partie, s'exprime une voix.

Les deux semblent perdues et reconnaissent le ton de la voix. Ils regardent l'individu.

- Papa ! s'exclame Nogare.

Il se jette sur lui, l'enserrant comme jamais, comme un enfant retrouvant son père.

- Tu m'as tant manqué.

- Je sais, Nogare. Je suis désolé que Rhialin et toi aient du porté un fardeau aussi lourd.

- Nous avons commis une erreur, empereur Naror. Nous l'avons payé comme jamais.

- Ne sois pas triste Rhialin. Sache que deux personnes attendez ta venue avec impatience.

Le visage de Rhialin irradie de joie quand deux dragons se montrent, juste derrière l'empereur Naror, un Aile de Nuit et une Aile du Ciel.

- Papa ! Maman ! cris de joie Rhialin.

Elle se blottit contre ses parents, eux aussi joyeux de la revoir.

- Vous m'avez tant manqué.

- Tu nous as manqué aussi, répond Grenat, heureuse.

- Tu as été courageuse, comme nous. Nous sommes fières de toi, lui dit Bahamut tout aussi heureux.

Le moment des retrouvailles dure encore, puis, Nogare pose une question.

- Père, il n'y a que vous trois ?

- Bien sûr que non, mon fils. Venez avec nous. Beaucoup vous attendent, impatient de vous parler.

Une ouverture apparait et plusieurs ombres sont visibles, qu'elles soient humaines ou dragonnes. Ils s'avancent et Bahamut et Grenat ont une petite discussion.

- Dis-moi Grenat, tu ne trouves pas que cet Aile de Nuit et cette Aile de Pluie nous ressembles ?

- Oh que si. Il est comme toi à me charmer avec son sourire.

- Et toi à me répondre avec sarcasme.

- Ils feront un magnifique couple. Je n'en doute pas.

Les cinq être rentrent dans l'ouverture qui disparait, laissant cet espace vide de nouveau.