Bonjour!

Merci à Guest, Sarah MAES et drou pour leurs commentaires sur le chapitre 9.

Merci également à toutes celles et ceux qui suivent, lisent et me laissent leurs avis sur cette histoire.

Voici la suite.

Bonne lecture...


Chapitre 10

La calèche de Lord Prince s'arrêta, après un long voyage sur les routes cahoteuses et boueuses, devant la demeure de l'un de ses plus vieux amis qui se situait en Écosse. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait plus revu le Comte de Dumbledore, au moins dix ans. Alors, quand le vieil homme l'avait invité à venir passer quelques semaines en sa compagnie ainsi que celle de son épouse, il n'avait pas pu lui refuser ce plaisir. Severus n'avait jamais été très friands d'événements mondains ou de visites qui pouvaient parfois durer des mois mais il faisait parfois l'une ou l'autre exception pour des amis de longue date.

Il s'étira après être descendu de voiture, un peu courbaturé par tout le chemin qu'il avait parcouru depuis son propre manoir, il défroissa légèrement ses habits de voyage en passant brièvement ses mains dessus afin de tenter d'en lisser les plis puis il releva la tête en entendant la voix du vieillard qui le saluait :

« Severus, mon garçon !

- Bonjour, Albus, répondit-il en inclinant légèrement la tête et en avançant vers lui.

- Vous avez fait bon voyage ? s'assura le vieil homme en l'observant de ses yeux bleus rieurs cachés derrière ses lunettes en demi-lunes.

- Le voyage a été aussi bon qu'il aurait pu l'être, se contenta-t-il de répondre, n'ayant jamais apprécié les longs voyages comme celui qu'il venait de faire.

- Bien, vous m'en voyez ravi. Mais venez, entrez ! l'engagea-t-il à pénétrer dans sa somptueuse demeure qui ressemblait à un château. On dirait que la pluie recommence à tomber, fit-il remarquer en désignant le ciel. Minerva nous attend au salon », précisa-t-il ensuite en entrant à l'intérieur.

Lord Prince suivit le Comte de Dumbledore, bien content de ne plus être dans cette calèche brinquebalante, et ils arrivèrent rapidement dans le salon dans lequel l'épouse du vieil homme les attendait avec un plateau rempli de petits gâteaux, une théière et plusieurs tasses disposées sur la table basse ainsi qu'un bon feu de bois qui crépitait dans la cheminée.

La Comtesse accueillit chaleureusement l'ami de son époux, elle l'engagea à s'installer dans l'un des nombreux fauteuils moelleux recouverts de chintz, lui offrit du thé et des gâteaux et commença à parler avec lui, lui demandant ce qu'il avait fait pendant toutes ces années et ce qui s'étaient passé depuis leur dernière rencontre des années plus tôt.

Malgré le fait qu'il n'ait jamais été très prolixe, l'homme en noir, qui appréciait beaucoup Minerva et Albus, se plia à l'exercice de leur conter ce qui s'était produit dans sa vie, dans les grandes lignes, afin de satisfaire la curiosité de ses aînés. Il était vrai que dix ans, cela faisait long, et ainsi ils avaient tous des choses à dire…

Après avoir passé un temps non négligeable à discuter et à échanger avec ses hôtes, Severus s'excusa auprès d'eux et il sortit afin de gagner la chambre qu'ils lui avaient assignée afin de se reposer un peu après ce grand voyage. Les laquais des Dumbledore avaient sans doute fini de décharger la calèche depuis longtemps et, désormais, ses affaires avaient dû être disposées dans sa chambre par leurs domestiques.

Absorbé dans ses pensées et désireux de rejoindre ses quartiers au plus vite afin de s'allonger un peu et de souffler, Severus percuta soudain une personne de plein fouet.

« Veuillez m'excuser, je… commença-t-il à s'excuser avant de s'interrompre de lui-même. Hermione ? s'étonna-t-il, presque bouche bée, songeant qu'il avait probablement rejoint sa chambre plus rapidement qu'il ne pensait et qu'il rêvait déjà.

- Lord Prince ? s'exclama la jeune femme sur le même ton que lui, les yeux ronds, tout aussi surprise que lui de le rencontrer ici.

- Que… Que faites-vous donc ici, balbutia-t-il, totalement pris au dépourvu.

- Le… Le Comte de Dumbledore et son épouse m'ont engagée pour instruire leurs trois petites nièces qui vivent désormais auprès d'eux », expliqua-t-elle, en remettant une mèche qui s'était échappée de son chignon.

Severus observa son geste avec attention, il détailla ses yeux noisette qui scintillaient, ses lèvres luisantes et ses joues légèrement rosées, songeant que les années qui avaient passé n'avaient fait que la rendre plus belle encore que dans ses souvenirs, puis il demanda encore, un peu inquiet, en fronçant ses sourcils noirs, en reprenant un peu ses esprits et en retrouvant son légendaire contrôle :

« Vous n'êtes pas restée auprès des Slughorn ? Cela ne s'est pas bien passé ?

- Oh, si ! Cela s'est très bien passé ! le rassura-t-elle immédiatement. Lord et Lady Slughorn sont des personnes vraiment adorables. Ils m'ont accueillie à bras ouverts et j'étais très bien là-bas.

- Dans ce cas, pourquoi êtes-vous partie ? s'enquit-il, curieux.

- Parce qu'ils déménageaient dans le sud de la France. Ils avaient acheté une demeure et comptaient passer le reste de leur vie là-bas, expliqua-t-elle brièvement.

- Et ils ne souhaitaient pas vous emmener avec eux ? questionna-t-il encore, troublé par sa réponse.

- Heu… Si… Ils voulaient que je vienne, moi aussi. Ils m'ont même dit que je faisais presque partie de leur famille en un sens… répondit-elle, un peu mal à l'aise.

- Pourquoi avez-vous refusé de les suivre ?

- Parce que je ne voulais pas… quitter la Grande-Bretagne… » répliqua-t-elle seulement en évitant son regard aussi sombre que la nuit.

Rogue regarda encore avec beaucoup d'intensité cette jeune femme qu'il pensait ne plus jamais revoir de sa vie, perdu dans ses pensées, puis il en fut tiré par sa douce voix :

« Et vous, Monsieur ? Que faites-vous ici, si je puis me permettre ?

- Le Comte et la Comtesse de Dumbledore sont des amis de longue date. Je leur rends visite, répondit-il simplement en esquissant un léger sourire en coin.

- Vous qui n'appréciez pas tellement de voyager, vous avez fait un si long chemin ? questionna-t-elle, taquine.

- Et oui, Miss Granger… Vous voyez ? J'arrive encore à vous surprendre… rétorqua-t-il, amusé.

- Et quelle surprise, Monsieur !

- Personnellement, je ne m'attendais pas non plus à tomber sur vous, Miss Granger. Littéralement… »

Hermione se mit à rire, amusée par sa plaisanterie, et Severus écouta cette douce mélodie que son rire était pour ses oreilles, charmé par sa façon d'être comme jadis.

Quand elle se fut remise de son hilarité, quelques secondes plus tard, la jeune femme essuya légèrement ses yeux et elle interrogea encore, plus sérieuse, cette fois :

« Êtes-vous venu seul, Monsieur, ou Lady Prince vous a-t-elle accompagné ?

- Lady Prince ? répéta-t-il, surpris. Vous… Vous n'êtes pas au courant ?

- Au courant de quoi, Monsieur ? s'enquit-elle, incertaine.

- Narcissa… a perdu la vie dans un accident de voiture, il y a environ huit mois de cela… lui apprit-il, laconique.

- Oh… Je… Je suis navrée… Je vous présente mes plus sincères condoléances, Lord Prince, répondit-elle, étonnée par sa révélation et réellement peinée pour sa perte.

- Je vous remercie, Miss Granger, dit-il simplement en inclinant un peu la tête dans sa direction.

- Que… Que s'est-il passé, Monsieur ? demanda-t-elle plus de précisions en approchant légèrement de lui.

- Eh bien… soupira-t-il en l'observant un instant de ses yeux noirs avant de se décider à lui raconter cette pénible histoire. Narcissa m'a dit qu'elle allait rendre visite à Lady Lestrange, sa cousine, et qu'elle serait sans doute absente plusieurs semaines. Pour un si long voyage, je lui avais conseillé de prendre ma calèche que j'avais fait réviser expressément pour cette période de l'année lors de laquelle les routes sont dangereuses et glissantes ainsi que nos plus solides chevaux de trait afin de lui assurer le meilleur trajet possible. Elle a refusé de m'écouter, comme d'habitude… Elle a plutôt opté pour son cabriolet bien plus ouvragé et élégant que ma calèche ainsi que deux petites juments à peine débourrées… commença-t-il à expliquer, navré par ce récit.

- Si cela est trop difficile pour vous, vous n'êtes pas forcé de… voulut-elle le dissuader de poursuivre, désireuse de lui épargner des tourments.

- C'est une bien pénible histoire, Miss Granger, mais je tiens à ce que vous l'entendiez, l'interrompit-il alors en plongeant ses yeux noirs dans les siens, sûr de lui.

- Très bien. Je vous écoute, Lord Prince, acquiesça-t-elle avant de le fixer avec encore plus d'attention.

- Il s'est avéré que, en plus d'avoir fait un très mauvais choix pour son équipage, mon épouse m'a également menti. Elle ne s'est pas rendue chez Lady Lestrange, lui apprit-il sous son regard étonné. En fait, elle a rejoint Lord Malefoy. Apparemment, ils étaient amants depuis bien longtemps, depuis aussi longtemps qu'elle n'était mariée avec moi en réalité… Tandis qu'ils voyageaient à bord du cabriolet de Narcissa sur une route sinueuse qui longeait les falaises, une roue s'est brisée et ils sont tous les deux tombés dans le ravin avec les chevaux et le cocher de Lucius qui conduisait leur voiture. On les a retrouvés en contre-bas quelques jours plus tard…

- Je… Je suis sincèrement désolée pour ce qui est arrivé, Monsieur… déclara Hermione, les larmes aux bords des yeux, en posant spontanément une main sur son avant-bras afin de le réconforter inconsciemment.

- Vous n'avez pas à être désolée, Hermione, répliqua-t-il en recouvrant sa petite main de la sienne. Ce n'est ni de votre faute ni de la mienne.

- Non, je le sais mais… c'est tout de même terrible, ce qui est arrivé, affirma-t-elle, émue par cette histoire malgré le fait que Narcissa ait toujours mis un point d'honneur à lui rendre la vie impossible.

- Oui, c'est vrai… » approuva-t-il en hochant légèrement la tête, pensif.

Ils restèrent tous les deux silencieux pendant plusieurs minutes, Rogue conservant précieusement la main de la jeune femme dans la sienne, avant que celle-ci ne se reprenne légèrement, ne redresse la tête vers lui en l'observant de ses yeux noisette, les joues roses, et ne déclare en récupérant sa main et en s'éloignant légèrement de lui :

« Je… Je dois aller retrouver mes élèves…

- Oui… acquiesça-t-il, déçu que ce moment prenne déjà fin. Et moi, je me rendais dans ma chambre afin de me reposer un peu. Bonne fin de journée, Miss Granger », ajouta-t-il avant de s'incliner devant elle puis de presser le pas dans le couloir pour rejoindre ses appartements en de grandes enjambées.

.

Cette nuit-là, Severus se révéla bien incapable de fermer l'œil. Comment donc aurait-il bien pu dormir alors qu'il savait que la jeune femme qu'il aimait se trouvait là, à quelques mètres de lui, dans l'une des nombreuses chambres de cette majestueuse demeure ? Il ne pouvait pas faire comme s'il l'ignorait, c'était impossible. Il avait été trop heureux de la retrouver. Il avait senti son cœur se remettre à battre correctement quand il l'avait découverte face à lui, dans ce couloir. Et il avait été tellement déçu lorsqu'elle l'avait quitté si rapidement…

Sachant pertinemment qu'il ne parviendrait jamais à trouver le sommeil, Lord Prince repoussa ses couvertures, il se redressa, sortit de son lit, attrapa sa robe de chambre qu'il noua à sa taille, enfila ses pantoufles puis il quitta sa chambre. Il parcourut lentement les couloirs du château des Dumbledore durant de longues minutes, observant avec attention les ombres et les lueurs de la Lune qui alternaient et créaient parfois des formes étranges et fantasmagoriques, puis il décida de se diriger vers la grande bibliothèque de son vieil ami.

Il savait qu'Albus possédait une immense collection d'ouvrages tous plus passionnants et intéressants les uns que les autres ainsi qu'une réserve de rhums et de whiskys provenant d'un peu partout dans le monde et, quitte à ne pas dormir, autant mettre à profit ces heures où il était privé de sommeil pour lire un bon livre en dégustant un délicieux verre d'alcool.

C'est donc fort de cette résolution qu'il pénétra dans la bibliothèque, à pas de loup, en se faufilant par la grande porte qui était déjà légèrement entrouverte. À peine eut-il pénétré dans la pièce qu'il découvrit une silhouette féminine qui faisait face à la baie vitrée et qui se détachait de l'obscurité ambiante, son visage tourné vers la douce lueur de la Lune.

Severus approcha doucement d'elle, l'ayant reconnue au premier coup d'œil, et il la vit tourner son visage encadré de quelques mèches de cheveux bruns et ébouriffés vers lui en esquissant un tendre sourire.

« Ne dormez-vous point, Lord Prince ? chuchota-t-elle en l'observant de ses grands yeux noisette, malicieuse.

- Ne dormez-vous point non plus, Miss Granger ? lui renvoya-t-il, sur le même ton, avec un léger sourire en coin, cet échange faisant écho dans sa mémoire.

- Je ne parviens pas à trouver le sommeil, répondit-elle en resserrant son châle autour de ses épaules et en reposant son regard sur l'horizon.

- Moi non plus… » soupira Severus en approchant encore un peu d'elle, tout en plaçant ses mains dans son dos.

Ils passèrent de nombreuses minutes dans le silence et l'obscurité de la nuit, se tenant simplement côte à côte et observant le parc du château des Dumbledore qui était couvert de perles de pluie qui scintillaient sous les rayons de la Lune.

« De… Depuis que je suis partie, je n'ai pas cessé de penser à vous, Monsieur, lui confia Hermione en brisant soudain le calme qui régnait, légèrement hésitante.

- Jamais vous n'avez quitté mes pensées, Hermione. Je vous avais dit que jamais je ne pourrais vous oublier… » rétorqua-t-il à voix basse.

La jeune femme se tourna vers lui, ses yeux whisky étincelant de perles salées, ses joues légèrement rosées, et elle demanda doucement du bout de ses lèvres abricot :

« Puis-je vous dire ce que j'ai sur le cœur depuis si longtemps, désormais ? Est-ce convenable à présent ou est-ce que cela ne le sera jamais ?

- Je ne sais pas si cela ne le sera jamais un jour, ma chère Hermione, mais je pense savoir parfaitement ce que vous voulez me dire…

- Je vous aime, Monsieur. De tout mon cœur et de toute mon âme. Et, quoi qu'il se passe, jamais je ne pourrai cesser de vous aimer, lui avoua-t-elle, ses pommettes s'empourprant davantage à la suite de ses aveux.

- Hermione… susurra-t-il en approchant d'elle qui était toute frémissante à la fois de froid et d'émotion et en l'entourant de ses grands bras protecteurs. Je vous ai aimée dès le premier instant, dès que mes yeux se sont posés sur vous… déclara-t-il en la serrant contre lui et en caressant ses longs cheveux bruns qu'elle avait tressés en une natte épaisse.

- S'il vous plaît, puis-je revenir auprès de vous ? interrogea-t-elle en serrant entre ses doigts sa robe de chambre et en relevant vers lui son visage embué de larmes.

- Mon souhait le plus cher est de vous voir reprendre votre place à mes côtés mais plus en tant que servante… répondit-il en essuyant tendrement ses joues à l'aide de ses grandes mains blanches.

- Monsieur, je serai ce que vous voudrez pour autant que je puisse être avec vous ! s'exclama-t-elle en resserrant sa prise autour de lui, déterminée.

- Je désire vous épouser, Hermione, lui apprit-il alors en l'observant intensément de ses yeux noirs. Accepteriez-vous de devenir ma femme ? lui demanda-t-il ensuite plus officiellement.

- Moi ? Devenir votre femme ? répéta-t-elle, sous le choc de cette demande. Mais je n'ai pas de titre, pas de domaine et pas de dot, Monsieur. Je ne possède rien et je ne suis rien. Un… un lord tel que vous peut-il épouser une simple paysanne comme moi ? interrogea-t-elle en fronçant ses sourcils bruns, troublée, refusant de se réjouir trop vite.

- Vous possédez un grand cœur plein de bonté et qui déborde d'amour pour moi. C'est une chose que Narcissa n'a jamais eue. Vous êtes la femme que j'aime, vous n'êtes pas rien… Et un lord tel que moi peut en effet épouser qui il souhaite tant qu'il est prêt à faire quelques sacrifices, expliqua-t-il point par point.

- Quelle sorte de sacrifices, Monsieur ? questionna-t-elle, perplexe.

- Il me faudra renoncer à mon titre de lord ainsi qu'à une partie de mes richesses et de mes biens… dit-il simplement en haussant une épaule.

- Mais je… je ne veux pas que vous perdiez quoi que ce soit par ma faute…

- Hermione, ne m'avez-vous pas écouté ? Vous m'offrez l'amour, une chose que je n'ai jamais eue dans ma vie. Je pourrais tout abandonner pour vous. Mais je pourrais comprendre que vous-même vous ne veuillez pas perdre tout le confort dont je dispose actuellement…

- Monsieur, je n'ai besoin que de vous pour être heureuse ! Nous pourrions bien vivre dans une petite chaumière au milieu des bois, du moment que je suis avec vous, je serai la plus heureuse des femmes ! affirma-t-elle alors avec énergie.

- Dans ce cas, ma douce Hermione, accepteriez-vous de devenir ma femme ? redemanda-t-il en prenant ses petites mains dans les siennes.

- Oui, Monsieur ! Mille fois oui ! » acquiesça-t-elle en laissant des larmes de bonheur rouler sur ses joues roses.

Lord Prince lui sourit, son cœur débordant de joie, et il se pencha doucement vers elle afin de poser ses fines lèvres contre les siennes pour sceller la promesse de leur union d'un tendre baiser.

« Vous devriez aller vous coucher désormais, Hermione, conseilla-t-il après s'être détaché d'elle en la détaillant de ses yeux noirs, amusé par son émoi.

- Je ne pourrai pas dormir, Monsieur, lui assura-t-elle, refusant de le quitter.

- Que proposez-vous dans ce cas ? interrogea-t-il en haussant un sourcil noir dans sa direction.

- Nous pourrions simplement rester un peu ici, tous les deux », répondit-elle en désignant un fauteuil moelleux en cuir de son regard.

Severus lui sourit une nouvelle fois, attendri par sa proposition, il prit sa main dans la sienne afin de la mener vers le canapé, s'installa en premier puis accueillit la jeune femme qui était venue se lover tout contre lui. Il l'entoura de ses bras, posa sa joue contre sa tête et soupira de bien-être en observant la Lune et le ciel étoilé à travers la baie vitrée, sentant le cœur de Hermione et le sien battre à l'unisson…


Merci d'avoir lu! J'espère que ça vous a plu ;-)

A la prochaine!

Bisous