Bonjour!

Merci à toutes et à tous de suivre, lire et commenter cette histoire! Ça me fait très plaisir de voir que vous êtes aussi nombreux et j'aime beaucoup avoir vos avis :-D

Merci aussi à Guest, Athina et drou pour leurs commentaires.

Pour répondre ici à la question de drou : j'ai ajouté une péripétie à cette histoire en faisant en sorte que Severus doive renoncer à son titre de lord pour pouvoir épouser Hermione. Il y avait parfois certaines closes dans les héritages qui faisaient qu'on ne léguait qu'à un homme et pas à une femme ou que l'homme en question devait épouser uniquement une lady et pas une femme sans titre pour pouvoir conserver son propre titre. Ca évoque aussi un peu l'idéologie de pureté du sang revendiquée par Voldemort (même si je n'en parle pas ici, ça fait écho à l'univers de Harry Potter). Et puis, ça ajoute un peu de piment, je trouve^^

Voici la suite de l'histoire.

Bonne lecture...


Chapitre 11

Lord Prince fut réveillé par la douce lueur de l'aube qui commençait à s'infiltrer dans la bibliothèque. Il ouvrit lentement les paupières et, à travers la grande baie vitrée, il observa le soleil qui était en train de se lever. La lumière matinale inondait le parc du domaine du Comte de Dumbledore et l'homme regarda avec une joie simple la nature se réveiller petit à petit en sentant qu'il tenait toujours le corps doux et chaud de Hermione tout contre lui.

Il esquissa un léger sourire en resserrant son étreinte autour de la jeune femme avant de poser ses yeux noirs sur elle. Elle était encore entièrement plongée dans son sommeil, totalement abandonnée entre ses bras, dormant sereinement, ayant toute confiance en lui. Après avoir dégagé tendrement une longue mèche brune qui s'était échappée de sa natte, il détailla attentivement son front lisse, son petit nez en trompette, ses pommettes rosées et ses lèvres abricot qui étaient légèrement entrouvertes. La joue et la main de la jeune femme reposaient contre son torse qui se soulevait et s'abaissait lentement à chaque respiration de sa part.

Severus prit une inspiration plus profonde, apaisé par la vue de Hermione qui se reposait tranquillement contre lui, et il recouvrit sa petite main de la sienne pour la serrer entre ses longs doigts blancs. Cette légère pression de ses doigts sur les siens provoqua le réveil de Miss Granger. Elle poussa un petit soupir d'aise, papillonna des paupières en se redressant un peu, sentant toujours l'un des bras de Lord Prince qui encerclait sa taille, et elle plongea ses yeux noisette dans les siens aussi sombres qu'une nuit sans Lune.

« Bonjour, Hermione, se contenta de la saluer l'aristocrate, un fin sourire aux lèvres.

- Bonjour… Severus, répondit-elle après avoir un peu hésité à employer son prénom, ses pommettes rougissant légèrement.

- J'aime vous entendre prononcer mon prénom », déclara-t-il en caressant doucement l'une de ses joues afin de la rassurer.

La jeune femme lui sourit, heureuse et rassérénée par ses paroles, elle redisposa son châle qui avait glissé de ses épaules puis elle demanda innocemment après avoir jeté un rapide coup d'œil par la fenêtre :

« Le jour s'est déjà levé ?

- Le soleil vient tout juste de poindre à l'horizon, répliqua-t-il calmement en l'observant se redresser encore un peu afin de s'asseoir correctement sur le canapé.

- Ne vaudrait-il pas mieux que nous regagnions chacun notre chambre avant que tout le monde ne se réveille ? interrogea-t-elle encore, légèrement inquiète.

- Oui, vous avez raison, acquiesça-t-il simplement en restant néanmoins assis tout à côté d'elle, son bras l'entourant toujours.

- Donc que… Comment nous…

- Soyez tranquille, Hermione, l'interrompit-il dans son questionnement confus. Je parlerai au Comte de Dumbledore aujourd'hui-même. Je lui ferai part de mon intention de vous épouser. Ainsi son épouse et lui-même pourront tout mettre en place afin de vous trouver une remplaçante pour leurs nièces, expliqua-t-il pour la rassurer une nouvelle fois.

- Alors je n'ai pas rêvé ? demanda-t-elle confirmation, son regard whisky étincelant de bonheur.

- Non, vous n'avez pas rêvé, ma tendre Hermione, confirma-t-il en resserrant un peu son étreinte autour d'elle et en l'observant avec amour.

- Et j'en suis tellement heureuse… lui confia-t-elle avant de se rapprocher de lui pour venir poser ses lèvres rebondies contre les siennes dans un doux baiser qui fit s'emballer leurs deux cœurs. À tout à l'heure, dans ce cas », dit-elle ensuite avant de se lever du fauteuil moelleux sur lequel ils étaient installés jusque-là puis de s'éclipser de la pièce en lui jetant un regard enjôleur.

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Tout comme Hermione, Rogue avait rejoint sa propre chambre afin de se rafraîchir un peu puis de s'habiller pour la journée. Lorsqu'il fut l'heure du petit-déjeuner, il se rendit dans la salle à manger afin de partager ce repas avec le Comte et la Comtesse ainsi que les trois fillettes dont ils avaient la garde depuis la disparition précoce de leurs parents.

À la fin du repas, tandis que la jeune et jolie gouvernante était venue chercher les enfants pour leurs leçons, Lord Prince demanda à son vieil ami s'il pouvait l'entretenir en privé. Ce dernier acquiesça aussitôt et les deux hommes se rendirent dans le bureau de Dumbledore alors que Minerva gagnait son petit salon pour y broder un napperon.

Une fois les deux hommes installés dans la pièce, de part et d'autre du grand bureau en acajou verni, ce fut le plus vieux qui, après avoir sorti une petite boîte remplie de pastilles jaunes, rompit le silence en proposant à son invité :

« Un bonbon au citron, mon cher Severus ?

- Non, merci, Albus, refusa-t-il en secouant la tête.

- Comme vous voulez », répondit-il en haussant les épaules.

Il prit alors un petit bonbon sphérique dans la coupelle, remit le couvercle dessus et rangea la boîte dans un tiroir de son bureau. Il mit ensuite cette petite douceur dans sa bouche, croisa ses mains sur le dessus de son bureau et demanda simplement :

« De quoi souhaitiez-vous m'entretenir, mon ami ?

- Eh bien, je voulais vous parler de votre gouvernante.

- Miss Granger ?

- Précisément, oui, acquiesça-t-il en hochant la tête de manière affirmative.

- Cette jeune femme est une véritable perle. Minerva et moi ne regrettons pas de l'avoir engagée pour s'occuper de Lucy, Emily et Sophia, déclara-t-il en lui faisant part de son avis.

- Je partage la même opinion que vous, concéda-t-il alors. Miss Granger vous a sans doute informé qu'elle a travaillé en tant que servante pour Narcissa et moi précédemment.

- Effectivement, elle me l'a bien dit. Elle est ensuite devenue gouvernante pour les filles des Slughorn, grâce à vous – semble-t-il – puis elle est arrivée ici quand Horace, Phyllis et leurs petites sont partis s'installer en France.

- Oui, c'est bien cela… confirma-t-il, songeur. En fait, Albus, ce que je voulais vous dire à propos de Miss Granger, c'est que j'ai la ferme intention de l'épouser. Je lui ai demandé hier si elle souhaitait devenir ma femme et elle m'a répondu oui, fini-t-il finalement par lui avouer après avoir un peu tergiversé.

- Félicitations, mon garçon, se contenta de le féliciter le vieil homme qui ne semblait pas plus surpris que ça.

- Excusez-moi, Albus, mais ça n'a pas l'air de vous étonner et je me demande pourquoi, dit-il en fronçant ses sourcils noirs, perplexe.

- Eh bien, voyez-vous, Severus, Miss Granger m'a raconté son histoire, dans les grandes lignes. C'est une jeune femme plutôt réservée et modeste. Elle ne m'a pas révélé beaucoup de choses sur son passé mais je me doutais bien que vous et elle deviez être liés d'une manière ou d'une autre. Vous ne vous seriez jamais donné autant de peine afin qu'une simple servante puisse accéder à un poste de gouvernante si elle n'avait eu aucune importance pour vous, commença-t-il à expliquer. Et puis, j'ai bien remarqué la façon dont vous l'avez regardée ainsi que l'éclat de ses yeux à elle quand elle est venue chercher les filles pour leurs leçons, ajouta-t-il avant de lui faire un clin d'œil, malicieux.

- Sachez que nos relations sont toujours restées purement professionnelles. Du moins, jusqu'à hier où je l'ai demandée en mariage, affirma-t-il en l'observant intensément de ses yeux noirs.

- Je n'en doute pas un seul instant, Severus, accepta-t-il directement en hochant la tête.

- D'ailleurs, c'est pour ça que j'avais fait en sorte de l'éloigner… lui confia-t-il ensuite.

- Vous avez agi en véritable gentleman, comme toujours. Je vous connais, mon garçon. Rassurez-vous. Je ne penserai jamais rien de mal concernant Miss Granger et vous-même.

- Merci, Albus.

- De rien… » répliqua-t-il, pensif.

Remarquant l'air soudain songeur de son vieil ami, Lord Prince l'interrogea encore :

« À quoi pensez-vous, Albus ?

- Je pense que Minerva va être très désappointée de devoir de nouveau chercher une gouvernante pour les petites, déclara-t-il alors en l'observant de ses yeux bleus rieurs.

- Excusez-moi mais je ne suis pas vraiment navré de vous l'enlever… répliqua-t-il avec un sourire en coin.

- Non, j'imagine, répondit-il, amusé. Puis-je vous poser une question à mon tour, Severus ? demanda-t-il ensuite.

- Bien sûr.

- Miss Granger n'est pas une lady. Vous allez devoir renoncer à votre titre de lord, à votre domaine ainsi qu'à une grande partie de vos biens… En avez-vous conscience, tous les deux ?

- Oui, nous en avons parfaitement conscience, Albus. Hermione n'est pas du tout intéressée par les titres et les richesses mais elle ne voulait pas me priver de quoi que ce soit. Elle était embarrassée que je sois obligé de renoncer à cela, par sa faute, comme elle disait, expliqua-t-il brièvement. Je l'ai rassurée en lui affirmant que tout cela n'avait pas la moindre importance pour moi. J'ai passé près d'un quart de siècle en tant que Lord Prince avec de nombreux domaines et beaucoup de richesses mais avec pour femme une lady qui n'a jamais éprouvé le moindre sentiment pour moi. Je désire maintenant passer le restant de ma vie avec une femme bonne, sincère et honnête, qui m'aime profondément, en tant que Severus Rogue, tout simplement. Je peux bien me passer de tout, tant qu'elle est avec moi.

- Eh bien… Je suis heureux de voir que vous avez enfin trouvé l'amour, Severus. Et je vous souhaite sincèrement tout le bonheur du monde… » répondit le vieil homme, heureux pour son jeune ami.

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Dans les semaines qui suivirent, Hermione continua d'enseigner aux nièces des Dumbledore avec la même rigueur et la même passion, tenant à assurer parfaitement sa fonction jusqu'à ce que le Comte et la Comtesse aient trouvé une jeune femme pour la remplacer en tant que gouvernante. Severus, quant à lui, avait décidé de rester chez ses amis et de demeurer auprès de sa fiancée, patientant afin de pouvoir rentrer directement avec elle, dans son comté, pour l'épouser.

Il avait déjà pris ses dispositions pour préparer le mariage via des courriers qu'il avait échangés avec le prêtre de la paroisse, qui les unirait pour la vie, pour qu'il puisse déjà publier les bans, Madame Chourave, qui serait chargée d'organiser le repas de mariage pour son plus grand bonheur – comme elle le lui en avait fait part dans ses lettres – et son avocat, qui organisait tout et réunissait les papiers nécessaires afin que Lord Prince abandonne son titre, son domaine et une partie de ses richesses pour pouvoir épouser la jeune femme qu'il aimait.

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Au bout d'environ deux mois, les Dumbledore étaient finalement parvenus à trouver une nouvelle gouvernante pour leurs nièces. La jeune femme qui remplacerait Hermione devait arriver par la diligence le lendemain matin et, décidant de profiter du beau temps ainsi que des derniers instants en compagnie leurs invités, Minerva et Albus leur avaient proposé une petite promenade sur leur domaine.

Respectant la coutume qui voulait que les fiancés soient toujours entourés de chaperons jusqu'au jour du mariage, ils marchaient tranquillement tous les quatre, dans les jardins verdoyants, Severus et Hermione suivant le Comte et la Comtesse, les deux couples bras dessus bras dessous. Ils profitaient de la brise légère qui soufflait dans les feuillages des arbres, écoutaient le chant de oiseaux, inspiraient l'odeur délicate des fleurs qui parsemaient les massifs et sentaient avec bonheur le soleil s'infiltrer dans leur peau pâle.

Rogue ne pouvait s'empêcher de regarder régulièrement la jeune femme qui avançait à ses côtés et de lui sourire, heureux de l'avoir auprès de lui et ravi de savoir qu'il allait enfin pouvoir rentrer chez lui en sa compagnie afin de l'épouser. Néanmoins, malgré toute l'attention qu'il portait à sa promise, qui lui rendait ses sourires, ses yeux noisette étincelant de joie et d'amour, il avait remarqué que ses amis échangeaient entre eux à voix basse depuis plusieurs minutes…

Après encore avoir marché quelques instants, les Dumbledore s'arrêtèrent soudain et se tournèrent vers leurs hôtes, qui s'étaient également arrêtés, suivant l'exemple de leurs aînés, et Albus décréta alors :

« Minerva et moi allons regagner le château afin de préparer l'arrivée de Miss Lovegood.

- Souhaitez-vous de l'aide, Monsieur le Comte ? proposa immédiatement Hermione, pleine de sollicitude.

- Non, c'est inutile, ma chère. Vous êtes bien aimable, déclina-t-il poliment en secouant légèrement sa tête blanche. Continuez plutôt votre balade avec Severus. Il fait un temps splendide.

- Oh, mais… voulut protester la jeune femme, en fronçant un peu ses sourcils, tandis que Lord Prince esquissait un sourire en coin, amusé, ayant parfaitement compris la manœuvre de ses vieux amis.

- Profitez de cette journée, Miss Granger, renchérit Minerva qui souhaitait, tout comme son époux, simplement leur offrir un peu d'intimité. Continuez sur ce chemin jusqu'au petit pavillon près du lac. C'est un endroit vraiment magnifique à cette période de l'année, conseilla-t-elle en indiquant la direction à l'aide de son index.

- D'accord. Si vous insistez, approuva Hermione en hochant la tête.

- Nous nous retrouverons à seize heures pour le thé, décida Dumbledore avant de faire un discret clin d'œil à Severus.

- Très bien, nous serons là », répondit Rogue en inclinant la tête dans sa direction.

Les jeunes fiancés observèrent en silence le Comte et la Comtesse s'éloigner en discutant ensemble avec un air complice puis lorsqu'ils ne furent plus visibles, Lord Prince reporta son attention sur Miss Granger et proposa en tendant son bras dans la bonne direction :

« Si nous allions voir ce beau pavillon ?

- Oui, je vous suis », acquiesça Hermione en souriant avant de remettre son bras sous le sien puis de reprendre sa marche avec lui.

Ils avancèrent lentement sur le petit chemin composé de gravillons, sans rien dire, savourant simplement la présence de l'autre ainsi que le beau temps qui rendait leur escapade très agréable, et ils parvinrent quelques minutes plus tard à la petite pergola sur laquelle des glycines grimpaient.

Les tiges vertes des plantes s'enroulaient autour des piliers du pavillon de forme circulaire et rampaient sur le toit recouvert de plaques de verre laissant des milliers de petites fleurs mauves pendre en grappes et décorer joliment l'endroit.

Hermione relâcha doucement le bras de Lord Prince et marcha jusqu'au centre de la pergola, observant avec attention toutes ces petites fleurs qui servaient d'ornementation naturelle, elle se déplaça jusqu'à un pilier auquel elle s'appuya pour contempler les eaux claires du lac qui scintillait au soleil puis elle tourna la tête vers son fiancé pour poser son regard caramel sur lui en souriant avant de déclarer avec enthousiasme :

« Le Comte et la Comtesse de Dumbledore avaient raison : c'est un endroit vraiment magnifique à cette période de l'année.

- Oui, je suis de votre avis, acquiesça-t-il en la détaillant avec tendresse, avant de s'approcher d'elle, les mains dans le dos.

- Je pensais que Madame la Comtesse avait déjà tout prévu pour l'arrivée de Miss Lovegood… lui confia-t-elle en levant son visage vers lui, qui était désormais à ses côtés, perplexe.

- Je crois, en effet, que tout est déjà prêt, concéda-t-il en inclinant la tête dans sa direction.

- Mais alors pourquoi ne nous ont-ils pas accompagné ? interrogea-t-elle innocemment. Le chemin n'est pas difficile et nous avons déjà fait des promenades bien plus longues que celle-ci, argumenta-t-elle, songeuse.

- Simplement parce qu'ils désiraient nous offrir un petit moment d'intimité qui ne serait rien qu'à nous, répondit-il en toute honnêteté, ses yeux noirs l'enrobant toute entière.

- Oh ! » s'exclama-t-elle alors en comprenant la raison de leur départ anticipé avant de rougir, un peu gênée.

Severus esquissa un sourire en observant ses pommettes se colorer de rose, il glissa un doigt sous son menton afin de lui faire relever son visage vers lui, plongea ses yeux dans les siens et il déclara de sa voix de velours :

« Je suis heureux de partager ce moment avec vous, Hermione, mais, si vous n'êtes pas à l'aise ou que vous désirez retourner au château, il suffit de me le dire.

- Non. Moi aussi je suis ravie de partager ces instants avec vous, Severus », affirma-t-elle avant de venir se blottir contre lui, puisqu'ils étaient seuls.

Lord Prince, appréciant l'initiative de la jeune femme, disposa ses grandes mains sur son dos afin de la serrer tendrement contre son torse puis il l'observa relever son visage vers lui une nouvelle fois.

« Je suis contente de prendre la route demain afin de regagner votre manoir, déclara-t-elle.

- Notre manoir, Hermione, la corrigea-t-il gentiment en passant un doigt sur son petit nez, ce qui la fit cligner des yeux.

- Je suis navrée que vous deviez le céder par ma faute… dit-elle, dépitée.

- Allons, ne dites pas de bêtises… Je préfère mille fois abandonner ce manoir et pouvoir vous épouser plutôt que de le conserver et d'être privé de vous, la rassura-t-il, une fois de plus. Nous achèterons une autre demeure tout à fait convenable et votre simple présence l'embellira, affirma-t-il, sûr de lui.

- Vous êtes tellement prévenant envers moi et résilient face à tout ce qui vous arrive… » lui fit-elle remarquer en l'observant avec admiration.

Severus ne répondit rien à cela. Il lui rendit simplement son regard en esquissant un léger sourire, heureux d'être avec une femme aussi extraordinaire qu'elle, puis il se pencha vers elle afin de l'embrasser tendrement en glissant une main dans ses longs cheveux bruns, savourant ces instants précieux qui n'appartenaient qu'à eux avant de regagner le château pour le thé.


Merci d'avoir lu! J'espère que ça vous a plu ;-)

A la prochaine!

Bisous